Question sur les 'French Canadian job posts' Thread poster: frederique sannier-lowry
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Bonjour à tous, On en voit passer beaucoup sur Proz. Bien sûr il vaut mieux être québécois pour y répondre et ils auront la faveur, mais je me demandais dans quelle proportions les français peuvent le faire et obtenir les contrats ? Ou est-ce complètement hors de questions ? Merci Fred | | |
Je vous retourne la question | Oct 15, 2008 |
Je vois passer beaucoup d'annonces pour du "European French" ou "French from France". Un traducteur québécois peut-il soumissionner et obtenir ces contrats? Dans quelle mesure les Français accepteraient-ils cette situation? | | |
Juliette Lemerle (X) Spain Local time: 21:43 Spanish to French + ... Pas de différence dans le langage technique? | Oct 15, 2008 |
phd-translator wrote: Un traducteur québécois peut-il soumissionner et obtenir ces contrats? Dans quelle mesure les Français accepteraient-ils cette situation? Je pense que oui. D'après ce que je sais, les différences entre le français du Québec et le français de France métropolitaine se retrouvent surtout dans le vocabulaire courant du quotidien. Quant aux différences de termes techniques, si elles existent, elles doivent pouvoir être gérées par le traducteur, de la même façon qu'il sait gérer les spécificités d'un domaine technique Le même genre de débat a souvent lieu entre l'espagnol d'Espagne et l'espagnol d'Amérique latine (et ses variations sur le continent américain), les uns soupçonnant les autres de velléités hégémoniques. Or, Le problème est le même : ça dépend du domaine et du client. Avec quelques mises au point préalables (mots ou expressions à bannir, par exemple), je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. De la même façon qu'on parle d'un "espagnol standard", qui n'existe dans aucun pays mais qui permet de partager un même marché de traduction technique, on pourrait inventer le "français standard" (oups, je vais me faire brûler sur la place publique de Proz!) Après, s'il s'agit d'une œuvre littéraire ou marketing, la question se pose vraiment. | | |
Juliette Lemerle (X) Spain Local time: 21:43 Spanish to French + ...
D''ailleurs, en y repensant, je connais beaucoup de traducteurs français qui ont exercé leurs professions dans des entreprises au Québec! | |
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phd translator, loin de moi l'intention de soulever une polémique, c'est juste une question que je me posais. J'ai mis un filtre sur les annonces que je reçois et celles concernant le Français du Québec passent au travers. La question n'est pas de savoir si tel ou tel accepterait la situation, mais plutôt de savoir quel est l'usage sur ProZ. Juliette, tu as raison, du moment que les 2 parties sont claires sur ce point. Merci. | | |
Julie Larochelle (X) Canada Local time: 15:43 English to French Plus différent qu'il n'en parait | Oct 15, 2008 |
En fait, la différence va plus loin que le vocabulaire courant. Le français canadien utilise une terminologie, une ponctuation et même des structures différentes. Est-il possible pour un français de France d'apprendre ces différences? Probablement. J'ai vu quelques traducteurs presque réussir à le faire. Mais il risque de remettre un produit qui "sonne" étrange pour les lecteurs canadiens et selon moi, c'est tout aussi inacceptable que de laisser des fautes d'orthographe.... See more En fait, la différence va plus loin que le vocabulaire courant. Le français canadien utilise une terminologie, une ponctuation et même des structures différentes. Est-il possible pour un français de France d'apprendre ces différences? Probablement. J'ai vu quelques traducteurs presque réussir à le faire. Mais il risque de remettre un produit qui "sonne" étrange pour les lecteurs canadiens et selon moi, c'est tout aussi inacceptable que de laisser des fautes d'orthographe. Il est faux de croire que la différence n'est pas présente dans les documents techniques. Selon mon expérience, les distinctions sont aussi marquées que dans les traductions d'ordre général. Je révise à l'occasion des documents traduits en France pour le marché canadien et il est toujours possible de voir que le traducteur n'était pas canadien. Pour cette même raison, je refuse personnellement de traduire pour la France. Ce n'est pas ma variante et je ne peux pas offrir un produit fini s'adaptant parfaitement à la culture de la France puisque je n'y vis pas. Je suis peut-être puriste, mais dans mon esprit, la ligne est bien nette.
[Edited at 2008-10-15 16:47] ▲ Collapse | | |
Skatrine Canada Local time: 15:43 English to French Un petit test | Oct 15, 2008 |
'a cotton-filled membrane' traduit par 'une membrane fourrée au coton', est-ce que c'est drôle? | | |
Julie Larochelle (X) Canada Local time: 15:43 English to French Un petit test | Oct 16, 2008 |
Si je tombais là-dessus dans un texte, je serais personnellement "morte de rire"! Ça me rappelle un peu une traduction qu'on avait remise à mon ancien employeur où on disait que Paul Martin, alors premier ministre du Canada, acceptait les dons en nature. Le traducteur avait confondu "en nature" et "en espèces", sans se rendre compte de l'énorme lapsus qu'il venait de créer. Sans compter la réputation qu'il donnait au pauvre Paul Martin!... See more Si je tombais là-dessus dans un texte, je serais personnellement "morte de rire"! Ça me rappelle un peu une traduction qu'on avait remise à mon ancien employeur où on disait que Paul Martin, alors premier ministre du Canada, acceptait les dons en nature. Le traducteur avait confondu "en nature" et "en espèces", sans se rendre compte de l'énorme lapsus qu'il venait de créer. Sans compter la réputation qu'il donnait au pauvre Paul Martin! ▲ Collapse | |
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Laurence Forain France Local time: 21:43 Member (2007) English to French + ... Pas de réponse à des annonces en French Canadian | Oct 16, 2008 |
ou Canadian French (éternel débat aussi ) mais par contre il m'est arrivé de traduire des textes destinés au marché canadien pour un client régulier mais les textes étaient dans ce cas toujours relus par un(e) traducteur(trice) au Canada. Les règles de typo peuvent s'apprendre et pour la terminologie, le GDT aide beaucoup mais il est vrai que les particularités de chaque langue et la "culture" sont difficiles à saisir lor... See more ou Canadian French (éternel débat aussi ) mais par contre il m'est arrivé de traduire des textes destinés au marché canadien pour un client régulier mais les textes étaient dans ce cas toujours relus par un(e) traducteur(trice) au Canada. Les règles de typo peuvent s'apprendre et pour la terminologie, le GDT aide beaucoup mais il est vrai que les particularités de chaque langue et la "culture" sont difficiles à saisir lorsqu'on ne vit pas dans le pays. N'y-a-t-il pas assez d'annonces dans chaque variante pour satisfaire tout le monde? Idem, pour les autres variantes du français (Belgique, Suisse, Afrique). Je spécifie d'ailleurs toujours sur mes devis que la langue de destination est le français (France) lorsque le client est situé dans un pays francophone autre que la France. Sur ce, bonne nuit. ▲ Collapse | | |
ni-cole Switzerland Local time: 21:43 German to French + ... s'en tenir à sa variante | Oct 17, 2008 |
Bonjour, Tout à fait d'accord avec Laurence Forain. Je sais toutefois que bon nombre de traducteurs et traductrices de France travaillent pour le marché suisse. Je pense que les différences entre la Suisse romande et la France sont moins grandes qu'entre la France et le Québec, donc c'est sans doute moins problématique. Ce qui me dérange lorsque je relis une traduction, c'est quand on "traduit comme d'habitude" même lorsqu'on sait qu'il s'agit du ma... See more Bonjour, Tout à fait d'accord avec Laurence Forain. Je sais toutefois que bon nombre de traducteurs et traductrices de France travaillent pour le marché suisse. Je pense que les différences entre la Suisse romande et la France sont moins grandes qu'entre la France et le Québec, donc c'est sans doute moins problématique. Ce qui me dérange lorsque je relis une traduction, c'est quand on "traduit comme d'habitude" même lorsqu'on sait qu'il s'agit du marché suisse. Par exemple (un classique), le dîner (à midi en Suisse, le soir, c'est le souper) ou lorsqu'on ne fait pas de recherches sur les sites Internet de la Confédération pour la terminologie juridique et politique spécifiques à la Suisse. Bref, je pense qu'il vaut mieux s'en tenir à sa variante mais des exceptions sont tout à fait envisageables, à condition d'essayer de s'adapter au mieux et de faire relire... ▲ Collapse | | |
yanadeni (X) Canada Local time: 15:43 French to Russian + ... canadien - européen | Nov 5, 2008 |
Julie Larochelle wrote: En fait, la différence va plus loin que le vocabulaire courant. Le français canadien utilise une terminologie, une ponctuation et même des structures différentes. Je dirais pas que le français écrit diffère à ce point. La seule différence est que, ici au Québec, on n'utilise presque pas d'anglicismes en écrit. Même en affaires ou en technique, on tend à trouver des termes appropriés en français. Cela peut être un problème pour un Européen. Il est à noter, que je parle ici de la langue écrite, pas la langue parlée de tous les jours. | | |