José Luis Villanueva-Senchuk (X) Argentina Local time: 06:08 English to Spanish + ...
Dear friends, I got this from another list and thought you might be interested. Happy translations JL XVIIe COLLOQUE ANNUEL DE L'ACT University of Manitoba, Winnipeg, 29, 30, 31 mai 2004 LA TRADUCTION ET L'HISTOIRE À VENIR APPEL À COMMUNICATIONS Au cours des 30 dernières années, des traductologues de renom, d'autres moins connus... See more Dear friends, I got this from another list and thought you might be interested. Happy translations JL XVIIe COLLOQUE ANNUEL DE L'ACT University of Manitoba, Winnipeg, 29, 30, 31 mai 2004 LA TRADUCTION ET L'HISTOIRE À VENIR APPEL À COMMUNICATIONS Au cours des 30 dernières années, des traductologues de renom, d'autres moins connus, ont déployé de nombreux efforts pour mettre au jour ce volet de la traductologie quelque peu délaissé, l'histoire de la traduction. Des articles, des thèses, des monographies, des bibliographies et des anthologies ont été publiés. Des rencontres, des colloques et des congrès organisés. Des revues, voire des collections spécialisées lancées. De telle sorte que nous disposons aujourd'hui d'une somme assez considérable de matériels de divers ordres et orientations. Néanmoins, selon Lieven d'Hulst, l'histoire de la traduction n'a jamais fait l'objet de grands projets de recherche ni ne peut être comparée à aucun autre type de recherche traductologique. Si ces matériels se sont longtemps confinés au « premier » monde et aux « premières » langues, de nouvelles approches, comme le postcolonialisme et les études de la femme, et l'étude d'autres traditions telles que l'Inde, la Chine, l'Espagne et l'Irlande, ont considérablement élargi le champ d'études, voire créé une plus grande harmonie au sein du domaine, avec pour résultat une méthodologie de travail plus complète et plus représentative de l'histoire de la traduction. Si ces mêmes matériels de la première vague ont longtemps été consacrés à la description et à l'énumération, les dernières années ont vu naître des travaux davantage fondés sur l'interprétation, donc assortis d'une méthodologie historiographique. Ces travaux associent désormais la traduction dans l'histoire à des thèmes comme l'altérité, la manipulation ou le pouvoir. Bref, un enrichissement incontestable qui élève l'histoire de la traduction au rang de domaine autonome au sein de la traductologie. Est-ce à dire que nous sommes au bout de nos peines? La voie est certes bien tracée, mais qu'en sera-t-il de «l'histoire à venir »? Nous nous intéressons entre autres à l'histoire de la traduction (HT) et son rapport avec les questions suivantes : * L'HT, dans sa méthodologie et ses techniques de recherche : s'alimentant de l'histoire alimentera-t-elle d'autres disciplines? Développera-t-elle une méthodologie ou des techniques de recherche propres? * L'HT, dans son enseignement : les nouvelles technologies remiseront-elles les anciens syllabus? Les cursus incluront-ils un, voire plusieurs, cours d'histoire de la traduction? Quels rapports entre théories et histoire? * L'HT, dans ses relations avec les approches théoriques : contribuera- t-elle à réhabiliter des approches théoriques oubliées ou écartées? Participera-t-elle à l'interdisciplinarité? * L'HT, dans son incidence sur la discipline et la profession : les thèmes qu'elle explore vont-ils jeter un nouveau jour sur la traductologie? La redécouverte de traductrices et de traducteurs, de leurs stratégies et tactiques influera-t-elle sur l'évolution de la profession? * L'HT, dans son influence sur le sujet traducteur : dans quelle mesure les traducteurs, sujets historiques écrivant pour d'autres sujets historiques, et faisant partie du projet historique de leur nation et de leur culture, reflètent-t-ils cet ancrage historique et contextuel dans leurs productions? La traduction serait-elle un instrument au service d'un projet historique comme l'affirme López Alcalá? Toute personne intéressée à présenter une communication en rapport avec ce thème est invitée à envoyer un résumé d'environ 500 mots à Georges L. Bastin ([email protected]), Départment de linguistique et de traduction, Université de Montréal, ou à Paul Bandia ([email protected]), Département d'études françaises, Université Concordia, au plus tard le 15 septembre 2003. Pour tous renseignements supplémentaires au sujet du colloque, veuillezvous adresser à Anne Malena([email protected]), Modern Languages & Cultural Studies, University of Alberta, présidente du comité du programme. Veuillez noter que les participants au colloque devront être membres de l'ACT (veuillez visiter http://www.uottawa.ca/associations/act- cats/index.htm pour tous renseignements supplémentaires). Les propositions acceptées seront inclues dans une demande de subvention. Veuillez joindre à votre proposition les renseignements suivants : NOM : AFFILIATION PROFESSIONNELLE : ADRESSE POSTALE : NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : NUMÉRO DE TÉLÉCOPIEUR : ADRESSE ÉLECTRONIQUE : DIPLÔMES : 3 PUBLICATIONS IMPORTANTES ET RÉCENTES : PRÉCIS ABRÉGÉ DE LA COMMUNICATION (150 MOTS) : ▲ Collapse | | |
Puisqu'on parle d'appel à communications... | Aug 23, 2003 |
Bonjour, Je voudrais profiter de ce fil de discussion pour passer un message que j'ai d'abord posté sur le forum italien (ça m'est venu d'instinct en italien) mais sans grand succès puisque nul n'a daigné y répondre. Or c'est un problème auquel je suis confronté depuis près de 20 ans, et j'imagine ne pas être le seul dans ce cas. Mais c'est à mon avis beaucoup plus spécifique au couple linguistique italien-français (italien-espagnol, peut-être aussi, mais j... See more Bonjour, Je voudrais profiter de ce fil de discussion pour passer un message que j'ai d'abord posté sur le forum italien (ça m'est venu d'instinct en italien) mais sans grand succès puisque nul n'a daigné y répondre. Or c'est un problème auquel je suis confronté depuis près de 20 ans, et j'imagine ne pas être le seul dans ce cas. Mais c'est à mon avis beaucoup plus spécifique au couple linguistique italien-français (italien-espagnol, peut-être aussi, mais je ne suis pas qualifié pour en parler). Voici, en gros, ce que disait mon message original ( http://www.proz.com/topic/13468 ) : Je devrais prochainement participer à un colloque sur la traduction francophone, pour lequel j'ai proposé l'intervention suivante : « Traduction technique de l'italien vers le français : deux idiomes proches en apparence, deux parfaits faux amis dans la réalité », où j'entends par "traduction technique" tout ce qui est hors traduction littéraire et en prenant comme idée de base le fait que, la plupart du temps, les mots italiens peuvent être traduits littéralement en français (sans parler de la traduction du français vers l'italien, même si c'est pareil) ; or, ce faisant, les phrases perdent tout leur sens et deviennent parfaitement ridicules à l'entendement du lecteur. Pour citer un exemple (uniquement pour illustrer mon propos et en aucun cas pour porter un jugement de valeur sur un collègue), j'ai vu récemment sur Pro Z qu'il y avait eu confusion de sens manifeste entre "manutenzione" en italien et "manutention" en français, alors que ces deux termes ont respectivement une traduction totalement différente ("manutenzione" en italien se traduit par "maintenance" ou "entretien" en français, et le mot français "manutention" traduit le terme italien "movimentazione"). Or la spécificité de la paire italien-français, par rapport à la paire anglais-français par exemple, où les faux amis ne sont que quelques centaines, est qu'il doit bien y en avoir quelques milliers entre l'italien et le français, raison pour laquelle on peut traduire littéralement des paragraphes entiers (chose que les traducteurs débutants ne se privent pas de faire), en produisant des textes qui sont peut-être corrects au plan grammatical mais totalement incompréhensibles en français (je ne pense pas que le même problème se pose de l'italien vers l'anglais, l'allemand ou autre, puisque la nécessité de réinterpréter complètement le sens dans la nouvelle formulation oblige en quelque sorte celle ou celui qui traduit à approfondir et appréhender -c'est à espérer- le contexte). J'ai effectivement une grande quantité de matériel où puiser pour y trouver les arguments de mon intervention, mais tout est encore à l'état brut et j'aimerais recevoir vos observations, critiques ou suggestions sur la question. Voilà. En espérant sincèrement que j'aurais plus de succès cette fois. Ciao, Jean-Marie
[Edited at 2003-08-23 14:35] ▲ Collapse | | |