Je cherche un traducteur (trice)
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abu_tayeh
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Sep 19, 2003

Bonjour, je suis irakien, j'ai 19 ans, je suis un écrivain de langue française. J'ai écrit un recueil de nouvelles en français, et je cherche quelqu'un qui désire le traduire vers d'autres langues...

Mon recueil se trouve ici : http://www.kufah.net/hodgkin/

vous pouvez me contacter à l'adresse suivante [email protected] par ailleu
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Bonjour, je suis irakien, j'ai 19 ans, je suis un écrivain de langue française. J'ai écrit un recueil de nouvelles en français, et je cherche quelqu'un qui désire le traduire vers d'autres langues...

Mon recueil se trouve ici : http://www.kufah.net/hodgkin/

vous pouvez me contacter à l'adresse suivante [email protected] par ailleurs j'habite entre montpellier et nîmes.

Salutations
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Florence LOUIS
Florence LOUIS  Identity Verified
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Des précisions Sep 20, 2003

Par curiosité, je suis allée lire quelques passages de vos nouvelles, pour le moins touchantes. Mais vous ne précisez pas dans quelles langues vous souhaitez faire traduire vos textes, ni si vous envisagez de rémunérer les traducteurs (il s'agit d'un travail considérable!), ni vos délais.
Peut-être que quelques précisions encourageraient certains traducteurs à vous contacter.

Florence


 
Guetta
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Vous pensez au turc? Oct 16, 2003

abu_tayeh wrote:

Bonjour, je suis irakien, j'ai 19 ans, je suis un écrivain de langue française. J'ai écrit un recueil de nouvelles en français, et je cherche quelqu'un qui désire le traduire vers d'autres langues...

Mon recueil se trouve ici : http://www.kufah.net/hodgkin/

vous pouvez me contacter à l'adresse suivante [email protected] par ailleurs j'habite entre montpellier et nîmes.

Salutations


[Edited at 2003-10-25 18:42]


 
medical (X)
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je lui ai envoyé un email Oct 17, 2003

pas même la courtoisie de me renvoyer un petit mot pour me donner un minimum d´ information ou tout simplement un merci mais non.

 
abu_tayeh
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Je pense en chinois Oct 17, 2003

Le fait est que j'ai enménagé vers Nîmes et que je n'ai plus d'internet chez moi étant donné que mon ordinateur est en panne, ce qui est fait que j'ai reçu des dizaines d'emails à ce sujet dans un cyber et que j'ai dû tout effacer par la suite.

De même, je n'ai reçu que des offres avec des prix et des salaires, et je ne vois pas quel manque de courtoisie aurai-je pu commettre ? Si quelqu'un m'eut écrit en me disant que je suis Shakespear et que pour l'amour de dieu et de
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Le fait est que j'ai enménagé vers Nîmes et que je n'ai plus d'internet chez moi étant donné que mon ordinateur est en panne, ce qui est fait que j'ai reçu des dizaines d'emails à ce sujet dans un cyber et que j'ai dû tout effacer par la suite.

De même, je n'ai reçu que des offres avec des prix et des salaires, et je ne vois pas quel manque de courtoisie aurai-je pu commettre ? Si quelqu'un m'eut écrit en me disant que je suis Shakespear et que pour l'amour de dieu et de moi-même la traductrice (de préference, on peut faire beaucoup de choses à deux, avec une femme) est prête à tout traduire rien que pour ça, eh bien là oui mon amour ce serait grossier de la laisser tomber et ce non pas pour elle-même mais pour moi-même étant donné que je pense en turc et qu'en pensant en turc je dois remplir mon harem avec les fantasmes de mon inconscients, comme ce qui suit :

Téléphone rose
ou la vie intime de Personne

Divertissement tragique, fantastique, philosophique, psychologique et érotique




***











L'on pouvait voir à travers l'ombre de la tempête, à travers les murs en béton gris et à travers les fils de fer barbelés intimes; un homme – la tête endossée entre les mains – assis, sur un fauteuil, devant la mer. Les vagues surgissaient sauvagement – mais humblement – de celle-ci pour venir s'éclabousser sur la plage; mouillant le sable d'or, propre, réticent et vierge.







Le désert – tendrement vêtu de dunes dépucelées par leur forme de seins généreux – saignait paisiblement sur place; l'espace résidant entre la plage et le mur, les barrières et les barbelés. Les nuages ressemblaient étrangement – mais réellement – à des dragons solitaires; crachant d'une beauté inouïe une pluie délicieuse – telle la première nocturne de Chopin – de par laquelle les palmiers et les sapins enracinés sur la côte se sont nourris; pervertis.







L'homme – assis sur le fauteuil posé entre le ciel et la terre – qu'on a appelé Personne, libera sa tête d'entre ses mains silencieuses et regarda la mer, étendue à l'horizon et à l'infini tel un tapis perse, ou bien encore comme une femme qui se dévoile la nuit, à la lueur de la lune, en silence – aussi respectueusement qu'un assassin qui tue pour manger.







Tandis qu'un violon en marbre jouait une musique mélancolique, sans arrêt, afin de préparer le dénouement qui aura lieu par la suite sur les lieux de notre intrigue sans personnages, sans histoire et sans but aucun; une larme salutairement sexuelle glissa sur la joue de Personne, peut-être pour accompagner le violon, les choeurs du commencement et de la fin, et les pleurs des dragons qui se prosternaient à leur tour majestueusement sur la côte, le désert et la mer.







Une couleur mauve et verdâtre, âpre mais somptueuse, donnait une sorte de concordance au paysage; ainsi qu'une étonnante jouissance de tristesse tragique, ravissante le coeur – insensible, nous parut-il – du seul homme se trouvant sur les lieux de notre drame : Personne.







Ce dernier eut cette impression bizarre, touchante mais habituelle, accompagnant souvent cette délicieuse larme solitaire qui glisse sur une joue : le désespoir. Une idée – et une seule – jaillissait des tripes déchirées de son coeur pour atteindre son âme, c'est à dire de son corps vers sa souveraineté : courir; courir et envahir la mer jusqu'à l'infini, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus courir ni se débattre, jusqu'à la mort et la fin du commencement.







Par ailleurs, la mer renfermait des idées nouvelles et des images usuelles en son fort intérieur, et Personne ne vit les idées; mais uniquement les images, car il en était le peintre. Il ne comprit jamais comment ces images dont il était l'auteur et le créateur, l'artisan pour ainsi dire – Personne ne comprit jamais comment elles avaient pu atteindre la mer, comment celle-ci s'en est emparée pour en créer un passé et une mémoire – sans grand intérêt – et comment lui même s'était-il retrouvé ici, assis sur un fauteuil entre le ciel et la mer, et surtout: pourquoi ?







Personne se leva de son fauteuil, courut de toutes ses forces vers la mer, et s'y jeta comme pour donner une fin à ce paysage oppressant : aux questions.







Il faut dire que les hommes n'avaient pas encore réussit à barbeler la mer.











***











L'on aperçut secrètement mais volontairement, à l'aurore, deux corps nus et secs, près de la mer. Une main silencieuse caressait du bout des doigts – discrètement – le dos d'un corps vierge. La main de Personne éparpillait une expression de tendresse et de désir à travers le dos d'Hemoragie; et quand la main s'abaissa de plus en plus, effleurant le jardin intime de l'autre qui frémit, Personne entendit un misérable gémissement étouffé – parmi tant d'autres – provenant de la mer.







Petit à petit, les deux corps s'approchèrent l'un de l'autre de plus en plus, magnétiquement, et Personne sentit sa sueur charnellement affectueuse s'embraser avec la sueur chaleureuse d'Hemoragie, qui lui griffait malicieusement mais facticement le dos; alors que les langues se dégustaient sauvagement, réciproquement. Personne caressait les dunes miséricordieuses d'Hemoragie en les couvrant de baisers incessants et puis, tout en léchant sa poitrine – la tête entre les seins; Hemoragie le tint entre ses bras encore plus fort en l'approchant d'elle jusqu'à l'absolu – la jouissance – et Personne retrouva sa mère.







Il se sentit si près de sa mère, en étant entre la poitrine d'Hemoragie, qu'une larme – et une seule – glissa sexuellement de son oeil droit sur sa joue, qui apparut si appétissante qu'une langue assoiffée vint s'en assouvir.











***











Il est presque évident, et ce – sans aucune désinvolture, sans regrets ni rancune; que je faisais l'amour à ma mère à travers Hemoragie. Cela me procurait une jouissance divinement triste, demeurant nécessaire à l'équilibre de mon déséquilibre retrouvé. Hemoragie gênerait en moi ce mécanisme de plaisir et d'élégie, identique à celui que me confiait ma mère, quand elle ne put plus l'avoir avec mon père – son père. Par ailleurs, Hemoragie ressemblait étrangement mais manifestement à ma mère : physiquement et caractéristiquement. La même poitrine, le même giron, les mêmes hanches ainsi que le même jardin enfoui entre les jambes écartées; assoiffées et asséchées par le sel de la mer. C'est pourquoi j'adorais ce corps impatient – le Rex Tremendae – qui gémissait au délice de ma langue prouvant à dieu lui même que mes lèvres lui étaient supérieurs et que ma raison pouvait – par un simple effort de réminiscence – briser le désert et le fleurir de miel et de larmes en envahissant le jardin suspendu d'Hemoragie; autrement dit ma mère.







Nos corps transpiraient méthodiquement et je voyageais – car il est bien question de voyage – en dehors du temps, c'est à dire dans le temps : le passé et le futur inexistants, l'éternité engendrant le présent déchiffré.







Aussi curieux que cela puisse paraître, j'étais; heureux.











***











Nous étions ensemble, Personne et moi, enchantés par ce paysage extraordinaire et stable qu'est la mer mauve, le désert d'or derrière nous et le sel devant nous. Bien que je le trouvais froid, nous étions les seuls êtres sur place, et nous devions – aussi misérable que cela puisse paraître – nous contenter de nous mêmes, et de ce que nous étions. Nous faisions souvent l'amour après que Personne m'eut embrassé les seins et caresser tendrement le dos, au point que je ne m'endormais plus qu'au rythme de ses caresses, et qu'il restait réveillé toute la nuit, veillant sur mon dos et ses tremblements de jouissance. Personne parlait la nuit, de sa souffrance, et c'est aussi grâce à cela que je m'endormais également, telles les histoires qu'on conte aux enfants la nuit pour qu'ils s'endorment. Je prenais plaisir à l'écouter, la nuit, à la lumière de lune et aux gémissements des vagues, me raconter son élégie et son désarroi. Je ne sais pas s'il était fou, triste, ou simplement un adepte de la dépression éternelle, mais je prenais plaisir car il avait un style uniquement exquis, particulier et métaphorique, quand il parlait de la vie, du passé et de la mort, avec ces phrases déchirées provenant des tripes de son coeur explosé.







Il avait mal – c'est ce que j'ai cru comprendre – et quand il expliquait sa souffrance par des anecdotes anonymes mais symboliques, tissées et vécues en différents lieux; l'addition finale – que je ne comprenais pas toujours – peinte par son imagination donnait un compte rendu magnifique et sublime – sans équivoque – de son élégie. Il était un étranger, et partout où il ira il restera un étranger, et c'est bien cette condition d'étranger inconditionnel qui constituait le noyau central – caché – que laissaient entendre toutes ses anecdotes à propos de son père, de sa mère et des pays où il a vécut.







Il continuait de parler toute la nuit, souvent seul, puisque je m'endormais, et il finit par parler avec mon dos. Je l'ai remarqué puisque je faisais parfois semblant de dormir afin de voir ce qu'il faisait cependant, et je le voyais entrain de communiquer avec mon dos, en s'exprimant avec sa langue, ses doigts et ses caresses. Il disait à mon dos que la seule chose qu'il regrette sur cet univers, ce sont les fleurs, et le fait qu'il ne peut écrire avec la même délicatesse ce qu'il lui raconte la nuit, car son écriture ne pourra jamais copier son oralité fidèlement.







En fin de compte, je ne sais pas si je l'aimais lui, ou mon dos.











***











Hemoragie possédait un cygne blanc aux yeux verts, qui vivait avec nous au bord de la mer. Les animaux – semble t-il – ne sont peut-être pas doué de “raison”; mais il savent (au même titre que les hommes) exprimer leurs sentiments, car ils possèdent des sentiments. Il est même curieux de voir qu'un animal exprime plus admirablement la jalousie ou la tristesse que la faim ou la soif; alors que les hommes font souvent (et vulgairement) le contraire.







La nature a voulu (et seule elle pourrait peut-être savoir, pourquoi) après un long voyage, et une longue séparation, la mort d'Auguste; le cygne d'Hemoragie.







Auguste s'envola un jour vers l'est, c'est à dire le désert. Ayant des ailes, et pouvant pour ainsi dire voler, il put franchir le mur et les barbelés encerclant la mer et le désert, et il eut droit de découvrir l'autre monde; qu'aucun de nous n'a jamais pu voir, sinon connaître. Nous craignions qu'Auguste ne s'éloignasse de nous pour de bon, et qu'il ne revienne plus; soit parce que l'inconnu lui semblerait merveilleux, ou bien au contraire : néfaste et abominable. Peut-être préféra t-il les limites à l'infini, le béton à la mer, devenir étranger après avoir été parmi les siens? Mon père avait quitté son pays, et il ne revut plus depuis ni son père, ni sa mère, et vécu en étranger après avoir été parmi les siens, et ses ailes l'emmenèrent nul part qu'au désert.







Mais Auguste – contrairement à mon père et à l'homme en général – revint, de l'autre monde inconnu, et ses yeux exprimèrent une expression nouvelle, qu'Hemoragie n'avait jamais vue dans le regard d'un être vivant, auparavant. Etait-ce de la tristesse, de l'horreur, du désir ou de l'éblouissement ?







Le pauvre cygne mourut trois jours plus tard. Il s'est tué lui même en se noyant dans la mer, qui déposa gracieusement son cadavre – intacte – à l'aurore.







Je fus réveillé de bonne heure par les cris et les pleurs d'Hemoragie, je courus vers elle et je la vis accroupie au sol, le visage englouti dans le sable et les mains battant frénétiquement le destin. Puis il y avait là, près d'elle, le cadavre “gisant” d'Auguste, terrifié et souriant en même temps. Je dois dire que je n'ai jamais vu ma vie durant un cygne sourire, mais il était vraiment entrain de sourire. On dirait qu'il mourait de rire ! Insouciant, calme et serein : s'est ainsi qu'est parti Auguste.







Etant donné qu'Hemoragie pleurait et souffrait, je ne pouvais lui faire part de mes remarques quant à l'humour et l'extase de son cygne suicidaire, je participai donc au jeu. Mes mains endossèrent mon visage pâle, comme pour cacher l'horreur; et une tristesse douloureuse s'éleva minutieusement, timidement et doucement à travers ma poitrine pour chatouiller mon âme.







Hemoragie criait encore quand mon visage se libera de mes mains et que mes yeux aperçurent un spectacle révolutionnairement funèbre au lointain : les nuages se métamorphosèrent en draguons gigantesques qui pissaient – littéralement – sur la mer; et entre celle-ci et le ciel, Auguste était assis sur un fauteuil et peignait des portraits (médiocres) d'Hemoragie.











***











Personne était entrain de peindre des portraits de moi (excellents) quand je m'approchai de lui, déshabillée, le tins entre mes bras et brutalement contre ma poitrine, pour l'emmener à la mer. On se baigna l'un contre l'autre en s'embrassant; je le griffais et il caressait mes jambes et mon dos et petit à petit je le sentais, je le sentis en moi, et les fleurs de mon jardin s'élevèrent – sans engrais – vers le ciel divin et la lune folle. Il m'arrosait de baisers en me léchant le cou tandis que je le serrais de toutes mes forces contre moi, pour le sentir absolument et uniquement en moi, de moi et pour moi. Cela me procurait une douleur délicieuse, capricieuse; tel un Oratorio noblement répandu à travers l'infini par un choeur agonisant.







Personne gémissait en prononçant des mots incompréhensibles, peut-être en sa langue maternelle.







Brusquement, il s'éloigna de moi et commença à boire l'eau de la mer; il pleurait. Je m'approchai de lui péniblement mais il me repoussa, ne me prêta aucune attention et se jeta dans la mer, qu'il buvait atrocement au point que le sel giclait de ses yeux, curieusement.







Personne pleurait parce que son père était mort. Il ne savait pas si ce dernier était parti en paix ou non. Et c'est son âme qui était à présent et depuis, malade. Son père avait décidé de partir; franchir les barbelés et détruire le mur, croyant nous sauver ainsi. Nous sauver de notre prison, de lui; ou de nous mêmes, nous ne le sûmes jamais. Mais nous savions précisément que les corps de tous ceux qui tentèrent de franchir les barbelés et le mur se déchiraient et se décomposaient nécessairement, et que personne jusqu'à présent ne revint de là bas, si ce n'est qu'en cadavre. Personne ne put s'empêcher de souffrir de colère et de haine en traitant son père d'étourdi et de maladroit puisqu'il courait lui même et de sa propre volonté vers sa perte, l'oubli. Son père rétorqua qu'il s'est résigné au destin, et que sa jeunesse durant la fortune ne cessa de le trahir; et de lui prendre sa vie et sa liberté – alors qu'il n'a jamais causé de mal ni de douleur à personne. En somme, elle s'acharna contre lui pendant plus de vingt cinq ans.







Le père mourut, et quand Personne vit son cadavre déchiqueté et frêle, teinté de rouge et froidement craché sur le sable par tous, les remords s'emparèrent de sa conscience vierge et la crise pénétra et se contenta de son âme, que mon corps adoré avait soigné de tous ses maux. Pourquoi – se demandait-il – avait-il peiné son père en le traitant de faible, de traître ? Ne savait-il pas que son père allait mourir – qu'on le veuille ou non – et que tout était vain pour contrer l'incontrôlable ? Mais savait-il réellement si son père allait mourir ?







Sans tourner vainement autour du pot, disons-le clairement : avait-il tué son père ?











***











Il était prévisible, et logique, qu'Hemoragie se tournerait vers moi, après la mort d'Auguste; le cygne blanc aux yeux verts. Comme si elle se tournait vers son père, en quelque sorte. Elle n'avait plus personne, et je n'avais plus personne... La douleur et le réconfort en même temps.







Elle pleurait inlassablement car Auguste mourut quelque temps uniquement après son retour. Les choses imprévisibles et illogiques font souvent mal, à vrai dire.







- Désires-tu, que je te fasse l'amour ?



- Oui. J'ai envie, de toi.



- Je crains que tu ne sois plus malheureuse après. L'insomnie envahit l'âme aussitôt après la satisfaction du corps.



- Je veux oublier.







Hemoragie perça mon corps de ses épines, et put oublier – tout en pleurant – un Auguste qu'elle ne pouvait oublier, à cause de la mémoire. Elle souffrait car elle l'avait maintes fois grondé avant sa mort, et avant son départ vers l'autre monde – inconnu. Elle craignait souvent qu'il ne s'en aille vers le mur et les barbelés; et à chaque fois qu'il s'éloigna d'elle, elle le punissait méchamment pour qu'il comprenne qu'il ne doit pas s'envoler vers l'est, car il n'en reviendra jamais.







Tout comme une mère qui rouspète quand ses enfants s'éloignent d'elle (plus précisément, de sa vue) en nageant profondément dans la mer.























Farouk Al-Timimi, Nîmes le 02-10-03.
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medical (X)
medical (X)
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+ ...
après votre intervention si .... Oct 17, 2003

je préfère donner le silence comme réponse.
María.


 
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medical (X)
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+ ...
mais bon Oct 17, 2003

Je trouve que vous devriez demander pardon à nos chers collègues turques,votre idée d´eux est totalement péjorative et n´a pas de place dans un forum de traducteurs.

 
Ángel Espinosa Gadea
Ángel Espinosa Gadea
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+ ...
... Oct 17, 2003

Tes nouvelles sont sans doute captivantes... mais tu es sérieux quand tu dis que tu comptes te les faire traduire gratos ?

 
sylver
sylver  Identity Verified
Local time: 12:29
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Le hic... Oct 18, 2003

c'est que tu demandes à des pros qui font ça du matin au soir, et qui gagnent leur pitance, ce faisant. Je suppose que tu n'as pas la prétention de penser que tu es le seul à avoir du talent, non ?

Il y a grosso modo 4 façons d'obtenir des traductions pour des textes littéraires :
1. Tu payes.
2. Tes écrits sont publiés par une grosse maison d'édition, font un carton avec le public et la maison d'édition décide d'entreprendre la traduction
3. Un traduct
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c'est que tu demandes à des pros qui font ça du matin au soir, et qui gagnent leur pitance, ce faisant. Je suppose que tu n'as pas la prétention de penser que tu es le seul à avoir du talent, non ?

Il y a grosso modo 4 façons d'obtenir des traductions pour des textes littéraires :
1. Tu payes.
2. Tes écrits sont publiés par une grosse maison d'édition, font un carton avec le public et la maison d'édition décide d'entreprendre la traduction
3. Un traducteur pense que tes écrits ont une chance d'être rentable, et les traduit en espérant collecter une partie des droits (Comme de toucher le loto. Ca peut arriver, mais se plaindre que ça n'arrive pas, c'est comme se plaindre des résultats du loto.)
4. Avoir un pôte traducteur qui t'a à la bonne

Je pense que l'essentiel ici, c'est de reconnaitre que la traduction est une profession à part entière, pas un passe temps de dilettantes qui n'ont rien d'autre à foutre.

Tu n'irais pas demander à un médecin de te soigner gratos sous prétexte que tu comptes gagner le marathon de Paris, non? Ou plutôt, demanderais tu à un comptable de s'occuper de tes comptes "pour le plaisir"?

Considère la traduction comme un *vrai* travail, avec des gens qui gagnent leur pain et tu comprendra pourquoi "Je suis génial, vous pouvez bien faire mes trads gratos" n'est pas très populaire par ici.
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Chiara Santoriello
Chiara Santoriello  Identity Verified
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Ma réponse... Oct 19, 2003

Bonjour,

je vous avez écrit un e-mail mais je n'ai pas eu de réponse peut-être à cause de votre démenagement. Je suis italienne, je suis traductrice et j'ai lu vos nouvelles. J'aimerais bien de les traduire en italien, étant donné que ce genre de littérature peut avoir un grand succès.

A mon avis, il faudrait chercher un éditeur qui va publier vos nouvelles.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter par e-mail.

J'attends donc de
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Bonjour,

je vous avez écrit un e-mail mais je n'ai pas eu de réponse peut-être à cause de votre démenagement. Je suis italienne, je suis traductrice et j'ai lu vos nouvelles. J'aimerais bien de les traduire en italien, étant donné que ce genre de littérature peut avoir un grand succès.

A mon avis, il faudrait chercher un éditeur qui va publier vos nouvelles.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter par e-mail.

J'attends donc de vous lire

Chiara
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abu_tayeh
abu_tayeh
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Re Oct 19, 2003

Mes amis, pour l\\\'amour de dieu, je ne vous meprise point, je ne fais que m\\\'amuser en vous répondant. Je vous adore! Le problème réel que j\\\'ai en ce moment est le suivant : les emails que je reçois viennent à kufah.net, que je peux visioner uniquement à travers outlook, du coup si je le fais dans un cyber je suis forcer de tout éffacer après visionnement. Vu que mon disque dur est parti en fumée, je n\\\'arrive pas à retrouver l\\\'adresse de par laquelle je peux visioner mes e... See more
Mes amis, pour l\\\'amour de dieu, je ne vous meprise point, je ne fais que m\\\'amuser en vous répondant. Je vous adore! Le problème réel que j\\\'ai en ce moment est le suivant : les emails que je reçois viennent à kufah.net, que je peux visioner uniquement à travers outlook, du coup si je le fais dans un cyber je suis forcer de tout éffacer après visionnement. Vu que mon disque dur est parti en fumée, je n\\\'arrive pas à retrouver l\\\'adresse de par laquelle je peux visioner mes emails sous explorer et donc répondre - respectueusement - à chacun d\\\'entre eux.

Par ailleurs, j\\\'attends une réponse d\\\'actes sud, d\\\'une maison d\\\'édition à Nîmes, j\\\'envoie également des manuscrits à Grasset et j\\\'essaie de voir avec une femme irakienne qui va se faire publier chez Gallimard si elle peut me pistoner mais elle est malheureusement âgé de 46 ans, obèse et en plus je trouve personnellement que son roman n\\\'est pas un roman, du coup je crois que c\\\'est mal baré pour les liaisons dangereuse.

Afin de faciliter les choses, voici mon numéro de téléphone : 0680770539 et là l\\\'on poura se marer ensemble ou à plusieurs (je n\\\'ai rien contre les partouzes). Bordel de dieu, qu\\\'est ce que je raconte ? C\\\'est sûrement l\\\'influence de Freud.

Mes salutations et courage!
Abou Tayeh (= le père du perdu)
Chiara Santoriello wrote:

Bonjour,

je vous avez écrit un e-mail mais je n\\\'ai pas eu de réponse peut-être à cause de votre démenagement. Je suis italienne, je suis traductrice et j\\\'ai lu vos nouvelles. J\\\'aimerais bien de les traduire en italien, étant donné que ce genre de littérature peut avoir un grand succès.

A mon avis, il faudrait chercher un éditeur qui va publier vos nouvelles.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter par e-mail.

J\\\'attends donc de vous lire

Chiara
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medical (X)
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. Oct 19, 2003

.

[Edited at 2003-11-03 22:00]


 
Guetta
Guetta
France
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Member (2009)
French to Turkish
+ ...
Vous avez lair detre trop simple pour etre un auteur avec ces expressions Oct 25, 2003



[Edited at 2003-10-25 18:40]


 
Charlotte Blank
Charlotte Blank  Identity Verified
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Qu'est qu tu cherches, Oct 26, 2003

quelqu'un qui traduise tes textes ou une femme?

abu_tayeh wrote:

et j\'essaie de voir avec une femme irakienne qui va se faire publier chez Gallimard si elle peut me pistoner mais elle est malheureusement âgé de 46 ans, obèse ...



en outre, penses-tu que tu as le droit de discriminer des personnes à cause de leur age, nationalité ou apparence? Je ne crois pas que proz.com soit l'endroit pour des opinions racistes.


 
sylver
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Hum. Oct 26, 2003

Charlotte Blank wrote:

quelqu'un qui traduise tes textes ou une femme?

abu_tayeh wrote:

et j'essaie de voir avec une femme irakienne qui va se faire publier chez Gallimard si elle peut me pistoner mais elle est malheureusement âgé de 46 ans, obèse ...



en outre, penses-tu que tu as le droit de discriminer des personnes à cause de leur age, nationalité ou apparence? Je ne crois pas que proz.com soit l'endroit pour des opinions racistes.


Je ne dirais pas raciste (l'obésité n'est pas une race à part) mais disons que la remarque reflete une conception du marketing assez particulière. Toutefois, je comprends tout à fait que l'on ai des objections à flirter avec une grosse pour obtenir une publication.

Abu, pourquoi ne pas contacter Gallimard directement et leur demander la liste des jolies filles qui bossent chez eux? Ce serait surement plus agréable, non?


 


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