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Le prix de la traduction
Thread poster: JCEC
Nicolette Ri (X)
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Je suis pour Sep 27, 2004

mais le problème est qu'au moment du devis on a du mal à faire comprendre au client qu'une traduction prendra (probablement) tant d'heures, alors que le nombre de mots est une donnée (assez) objective.

 
Marie-Céline GEORG
Marie-Céline GEORG  Identity Verified
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Question de point de vue Sep 27, 2004

JCEC wrote:
L'argument en faveur de la tarification horaire est que certaines traductions nécessitent beaucoup plus de recherche terminologique ou de créativité que d'autres. De surcroît, le traducteur passe de plus en plus de temps à des tâches qui n'ont rien à voir avec la traduction comme la mise en page.


D'après ce que j'ai compris lorsque je me suis installée, le prix au mot est justement censé refléter le temps passé. Donc un texte très technique sera en théorie facturé plus cher qu'un texte basique. Cela dit, pourquoi pas facturer son travail à l'heure ? Mais personnellement j'ai déjà assez de mal à estimer le nombre d'heures que je vais passer sur un travail de révision, alors faire un devis pour la traduction à l'heure... Je suis d'accord avec Nicolette, le nombre de mots c'est plus objectif, et plus facile aussi ! C'est peut-être une question d'habitude ?

L'argument contre est que c'est une prime à l'incompétence qui permettra aux traducteur inexpérimenté de facturer plus cher que le traducteur chevronné pour le même travail.


Pas forcément si le traducteur chevronné demande un tarif horaire plus élevé justifié par son expérience et ses qualifications, non ? Il doit bien y avoir encore quelques clients qui pensent aussi à la qualité lorsqu'ils examinent un devis ? Non ? S'il vous plaît, ne m'ôtez pas mes dernières illusions

Marie-Céline


 
Jean-Luc Dumont
Jean-Luc Dumont  Identity Verified
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Abnégation Sep 27, 2004

sylver wrote:

J'ai une expérience similaire à celle d'Alain, bien que dans un contexte différent. Pour moi, un samedi ou un dimanche n'a rien de particulier.

Pourquoi le client devrait-il payer plus quand il a besoin d'une traduction un vendredi que quand il a besoin d'une traduction un mardi?

Sylver


Je m'étonne de cette abnégation, même si je vois bien que la traduction devient de plus en plus une "vocation".
Je traduis régulièrement des appels d'offres et des devis et je peux vous assurer que tout "prête" à des suppléments de la part du fournisseur de services : les heures sup, le travail le week-end, le travail de nuit ou les jours fériés, les dépassements, les modifications aux conditions de services/travaux initiaux.

Et le client le sait et s'y attend et, d'ailleurs, le prévoit dans ses appels d'offres.

Cela fait bizarre de traduire tout un dimanche, pour le même tarif, un texte où l'auteur dit que son entreprise va facturer 1,5 fois le tarif horaire/homme pour les travaux effectués le week-end..., non ?

Je sais que de nombreuses agences de traduction font la sourde oreille ou regarde ailleurs, en ce qui les concerne. Cela les arrange bien de voir cela comme normal ou faisant partie du service, mais cela n'est pas normal. Quand on envoie une traduction de 30 pages le vendredi matin ou après-midi, ou de 50 pages le jeudi, pour le lundi - l'on sait très bien que le traducteur va "y passer" le weekend... Dans toutes les entreprises, l'employé est compensé pour le travail en dehors des heures ou jours normaux, l'employeur le paie donc doit le répercuter à son client... Nous sommes notre employeur et notre employé, réunis, pas des bêtes de somme.

Nous avons le loisir de gérer notre journée de travail comme nous le voulons ou pouvons, je veux bien passer sur des horaires journaliers élastiques et être "flexible", vis à vis du client - mais nous ne sommes pas censés être disponibles, frais et dispos, 168 heures par semaine.

Rappeler au client que des délais d'urgence ou des travaux requis en dehors des heures ou jours ouvrables se paient, c'est aussi valoriser notre profession.

JL


PS - bien sûr, cela fait partie de la difficulté de la négociation du prix de la traduction. Et puis, si c'est un appel d'offre, celui qui demande le moins, que cela soit parce que son tarif par mot est très bas ou parce qu'il ne fait pas payer les heures implicitement travaillées de nuit ou le travail le week-end, se positionne peut-être mieux pour la course à l'offre... C'est une question de choix et/ou de sacrifice... On peut aussi sous-traiter et partager entre 10 traducteurs dans un pays à 3 cents par mot et rendre la traduction de 40 pages, le jour même -vendredi- sans majoration.


[Edited at 2004-09-27 20:33]


 
co.libri (X)
co.libri (X)
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Très juste Sep 27, 2004

JLDSF wrote:

Quand on envoie une traduction de 30 pages le vendredi matin ou après-midi, ou de 50 pages le jeudi, pour le lundi - l'on sait très bien que le traducteur va "y passer" le weekend... Dans toutes les entreprises, l'employé est compensé pour le travail en dehors des heures ou jours normaux, l'employeur le paie donc doit le répercuter à son client... Nous sommes notre employeur et notre employé, réunis, pas des bêtes de somme.



Rappeler au client que des délais d'urgence ou des travaux requis en dehors des heures ou jours ouvrables se paient, c'est aussi valoriser notre profession.

JL


[Edited at 2004-09-27 19:03]


Rien à ajouter... Toutes les professions prennent des dépassements de tarifs en cas d'urgence, des artisans aux médecins.


 
Agnès Levillayer
Agnès Levillayer
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Vous avez dit urgence ? Sep 28, 2004

Je suis d'accord sur toute la ligne avec Jean-Luc... Toutefois, je constate que 90% des traductions qui m'arrivent (agences ou clients directs) sont "urgentes". Personnellement - et c'est peut-être parce que je suis (trop?) rapide - je n'arrive pas à obtenir des majorations pour l'urgence, ma seule ressource étant de refuser le travail, ce dont je ne me prive pas. D'autre part, si je propose un nouveau délai plus raisonnable et compatible avec ma disponibilité du moment, je vois très souve... See more
Je suis d'accord sur toute la ligne avec Jean-Luc... Toutefois, je constate que 90% des traductions qui m'arrivent (agences ou clients directs) sont "urgentes". Personnellement - et c'est peut-être parce que je suis (trop?) rapide - je n'arrive pas à obtenir des majorations pour l'urgence, ma seule ressource étant de refuser le travail, ce dont je ne me prive pas. D'autre part, si je propose un nouveau délai plus raisonnable et compatible avec ma disponibilité du moment, je vois très souvent arriver le travail au bout de dix minutes ("bon, finalement le client a accepté la date proposée..."), comme quoi, tout est relatif.
Par contre, et pour répondre à la question de John, je trouve que la tarification horaire est une aberration, pour plusieurs raisons. Plus de vingt ans d'expérience dans de nombreux domaines font que j'ai un bon rendement, pour m'y retrouver économiquement je devrais donc proposer des tarifs horaires très élevés (et perdre un bon nombre d'occasions). C'est à moi d'évaluer le travail quand il m'est proposé. J'ai déjà horreur de préparer des devis mais au moins, partant du nombre de mots/lignes, etc. je sais à quoi m'en tenir et le client aussi. Si la difficulté du texte est telle que je vais y passer plus de temps, ça peut se discuter... Toutefois, je pars du principe qu'on n'en finit pas de grandir et de s'améliorer: si je vais passer une demi-journée à chercher quelques termes ou à me documenter à fond sur un sujet, je le fais aussi par curiosité personnelle et parce qu'il m'en reste toujours quelque chose, ça n'est pas du temps perdu.
Nous sommes tous un peu des "mécaniciens" de la langue et pour établir une comparaison, je vous signale que par souci de transparence (il y en avait bien besoin!) les grandes maisons automobiles ont établi un barême pour les réparations dans leurs ateliers agréés (réparation X = temps maximum X)... N'avez-vous pas déjà vécu la douloureuse expérience de vous retrouver 3h facturées pour une petite panne réparée par un apprenti alors qu'un vrai "pro" y aurait mis une heure ?
Je trouve que nous avons les mêmes obligations envers nos clients qui doivent pouvoir savoir à l'avance, avec une légère approximation, le prix à payer et le délai de livraison. Si je me suis "plantée" dans mon évaluation, je rattrape mon retard en travaillant en dehors des heures "normales", ça ne regarde que moi.
Collapse


 
Nicolette Ri (X)
Nicolette Ri (X)
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Je suis entièrement d'accord avec ce que dit Agnès Sep 28, 2004

La facturation à l'heure serait idéale, mais ouvre la porte à des discussions interminables. Si vous dites "je vais y passer une journée donc je vais vous facturer 8 heures", le client dira "tant que ça ?" alors si vous dites "il y a 2.500 mots x 0,10 €, il va être d'accord. Et quant à travailler en urgence/le soir/le week-end, je ne parlais pas de curiosité personnelle, rattraper un retard ou avancer une grosse traduction, ce qui ne regarde effectivement que le traducteur, mais des ca... See more
La facturation à l'heure serait idéale, mais ouvre la porte à des discussions interminables. Si vous dites "je vais y passer une journée donc je vais vous facturer 8 heures", le client dira "tant que ça ?" alors si vous dites "il y a 2.500 mots x 0,10 €, il va être d'accord. Et quant à travailler en urgence/le soir/le week-end, je ne parlais pas de curiosité personnelle, rattraper un retard ou avancer une grosse traduction, ce qui ne regarde effectivement que le traducteur, mais des cas où par exemple il faut traduire un communiqué de presse ou le compte-rendu d'une assemblée générale entre le soir 18 h et le lendemain 9 h. D'une façon générale, si le client veut quelque chose de spécial ("vraies" urgences, déplacements à perpète, 20.000 mots sous 24 h (véridique !!), ou bien le traducteur - qui est prestataire de service, rappelons-le - sait faire et cela se paye, ou bien le traducteur ne sait pas faire et le client n'a qu'à s'adresser ailleurs.Collapse


 
Jean-Luc Dumont
Jean-Luc Dumont  Identity Verified
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Chronomètre pour... rester dans les temps Sep 28, 2004

Agnès Levillayer wrote:

Je suis d'accord sur toute la ligne avec Jean-Luc... Toutefois, je constate que 90% des traductions qui m'arrivent (agences ou clients directs) sont "urgentes". Personnellement - et c'est peut-être parce que je suis (trop?) rapide - je n'arrive pas à obtenir des majorations pour l'urgence, ma seule ressource étant de refuser le travail, ce dont je ne me prive pas. D'autre part, si je propose un nouveau délai plus raisonnable et compatible avec ma disponibilité du moment, je vois très souvent arriver le travail au bout de dix minutes ("bon, finalement le client a accepté la date proposée..."), comme quoi, tout est relatif.
Par contre, et pour répondre à la question de John, je trouve que la tarification horaire est une aberration, pour plusieurs raisons.
/quote]

Bien d'accord avec toi, de même, Agnès. Les agences qui nous contactent le vendredi et nous "donnent" leur tarif pour la traduction due le lundi n'ont aucune intention d'accorder une majoration, d'ailleurs cela ne "cadrerait pas avec le budget du projet négocié avec leur client final" - mon oeil.

Résultat le calcul est vite fait : un week-end pourri (cela fait déjà 2) pour des cacahuètes = non merci, je travaille sur un autre projet. Ce qui est parfois vrai en plus.

Rien de pire que de travailler d'urgence - pour le même prix -sur un projet et de s'apercevoir -par une question du client - que celui-ci n'a ouvert le fichier que deux jours après envoi.

En ce qui concerne, la tarification horaire, d'accord avec toutes tes raisons. C'est déjà assez pénible à évaluer puis à suivre pour la relecture, si en plus il faut s'y mettre pour la traduction, je n'ai plus qu'à acheter un chronomètre pour les échecs et à taper dessus comme un "speedé" - c'est comme ça qu'ils font, les pros ou les faux pros dans les cafés dès que la pièce est posée, pour "arrêter" le temps lorsque le téléphone sonne, quand je m'attarde dans la recherche d'un mot, lis un courriel, ou vais pi.... et que cela "sort" du temps "légitime" de traduction... Sans compter le temps à déduire pour le petit projet urgentissime que tu as dû intercaler dans le temps d'un plus gros projet...

JL



[Edited at 2004-09-28 17:17]

[Edited at 2004-09-28 18:43]


 
sylver
sylver  Identity Verified
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WEsss Sep 28, 2004

JLDSF wrote:


Je m'étonne de cette abnégation, même si je vois bien que la traduction devient de plus en plus une "vocation".
Je traduis régulièrement des appels d'offres et des devis et je peux vous assurer que tout "prête" à des suppléments de la part du fournisseur de services : les heures sup, le travail le week-end, le travail de nuit ou les jours fériés, les dépassements, les modifications aux conditions de services/travaux initiaux.

Et le client le sait et s'y attend et, d'ailleurs, le prévoit dans ses appels d'offres.

Cela fait bizarre de traduire tout un dimanche, pour le même tarif, un texte où l'auteur dit que son entreprise va facturer 1,5 fois le tarif horaire/homme pour les travaux effectués le week-end..., non ?

Je sais que de nombreuses agences de traduction font la sourde oreille ou regarde ailleurs, en ce qui les concerne. Cela les arrange bien de voir cela comme normal ou faisant partie du service, mais cela n'est pas normal. Quand on envoie une traduction de 30 pages le vendredi matin ou après-midi, ou de 50 pages le jeudi, pour le lundi - l'on sait très bien que le traducteur va "y passer" le weekend... Dans toutes les entreprises, l'employé est compensé pour le travail en dehors des heures ou jours normaux, l'employeur le paie donc doit le répercuter à son client... Nous sommes notre employeur et notre employé, réunis, pas des bêtes de somme.

Nous avons le loisir de gérer notre journée de travail comme nous le voulons ou pouvons, je veux bien passer sur des horaires journaliers élastiques et être "flexible", vis à vis du client - mais nous ne sommes pas censés être disponibles, frais et dispos, 168 heures par semaine.

Rappeler au client que des délais d'urgence ou des travaux requis en dehors des heures ou jours ouvrables se paient, c'est aussi valoriser notre profession.

JL


Je crois que tu as raison, JL.

Pour moi, il n'y a aucune différence entre un WE et un jour de semaine, mais pour les collègues qui sont mariés et qui ont des enfants, il n'en va probablement pas de même.

Et il est vrai également que dans la plupart des entreprises occidentales, le salaire est augmenté pour le travail en dehors de horaires de bureau standard, donc il est logique qu'il en soit de même pour nous.

En orient toutefois, il n'en va pas de même. Ici, le dimanche, c'est "business as usual", et je pense qu'il en va de même au Japon. (Confirmation, Alain?)

A+,
Sylvain


 
sylver
sylver  Identity Verified
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Non au chrono Sep 28, 2004

Je suis bien d'accord avec ceux qui sont d'accord avec moi. (Donnant-donnant. J'ai des origines.)

Pour moi l'économie, c'est une question d'échange.

Je donne un produit, je reçois de l'argent. Pour un traducteur, le produit échangable, c'est la traduction, pas le temps passé.

Le temps passé n'est pas un produit valable. Il n'y a qu'a voir les bureaucrates qui passent des journées ent
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Je suis bien d'accord avec ceux qui sont d'accord avec moi. (Donnant-donnant. J'ai des origines.)

Pour moi l'économie, c'est une question d'échange.

Je donne un produit, je reçois de l'argent. Pour un traducteur, le produit échangable, c'est la traduction, pas le temps passé.

Le temps passé n'est pas un produit valable. Il n'y a qu'a voir les bureaucrates qui passent des journées entières à brasser des papiers sans rien accomplir de significatif.

Sans compter que je ne suis pas à 100% régulier. Un jour, je suis fatigué, il me faut 8 heures, alors qu'un autre je fais le même travail en 4 heures.

Les mots aident à évaluer la quantité de travail à faire, mais en fin de compte, c'est au traducteur qu'il revient de décider du montant de son devis, et d'accepter ou de refuser.

Facturer à l'heure, c'est devenir une sorte de salarié.
Collapse


 
Lyne
Lyne
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Les jours fériés Sep 28, 2004

Ça parle des week-ends et des nuits, mais on oublie un peu les jours fériés... Quel pays prendre en compte ?

Moi qui travaille pas mal avec l'Amérique, pourquoi devrais-je faire payer plus cher un client *américain* pour un jour férié *en Belgique* ? Ou encore mieux tiens, vu que je suis Française vivant en Belgique, devrais-je faire payer plus cher le 14 Juillet, même si mon client américain n'en a rien à cirer, de la fête nationale ?

Un travail de nuit un
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Ça parle des week-ends et des nuits, mais on oublie un peu les jours fériés... Quel pays prendre en compte ?

Moi qui travaille pas mal avec l'Amérique, pourquoi devrais-je faire payer plus cher un client *américain* pour un jour férié *en Belgique* ? Ou encore mieux tiens, vu que je suis Française vivant en Belgique, devrais-je faire payer plus cher le 14 Juillet, même si mon client américain n'en a rien à cirer, de la fête nationale ?

Un travail de nuit un dimanche peut très bien être en journée dans une autre partie du monde.

Moi je vous avoue que je ne sais pas très bien sur quel pied danser.

D'un côté je me dis que bosser un dimanche, quand on a une famille (je vous passe les week-ends chez belle-maman et le repassage ), c'est plus difficile, et d'ailleurs je suis moins disponible, je ne suis pas tout le temps devant le pc. Mais d'un autre côté, je me dis qu'il n'est pas très normal de faire payer plus cher un client (direct) juste parce qu'on est dimanche...

Bien évidemment, je ne réagis pas pareil pour un rush job. Si je dois tout lâcher et faire quelque chose dans l'urgence, oui, y'a matière à "raise the rates"

Je suis un petit peu perdue, sur cette histoire de week-ends...
Collapse


 
Rosa Maria Duenas Rios (X)
Rosa Maria Duenas Rios (X)  Identity Verified
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Et la copine? Et les copains? Et les parents? Sep 29, 2004

sylver wrote:

Pour moi, il n'y a aucune différence entre un WE et un jour de semaine, mais pour les collègues qui sont mariés et qui ont des enfants, il n'en va probablement pas de même.

Sylvain


Pour le film qui vient de sortir, les 'traducteurs célibataires' peuvent toujours aller le voir pendant la semaine, mais s'ils veulent passer du temps avec des gens qui ont un horaire de travail du type "9 a 5" (heures normales de boulot aux États-Unis), il va falloir le faire pendant la fin de semaine, je crois !


 
Jean-Luc Dumont
Jean-Luc Dumont  Identity Verified
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+ ...
Principe aussi Sep 29, 2004

Rosa Maria Duenas Rios wrote:

sylver wrote:

Pour moi, il n'y a aucune différence entre un WE et un jour de semaine, mais pour les collègues qui sont mariés et qui ont des enfants, il n'en va probablement pas de même.

Sylvain


Pour le film qui vient de sortir, les 'traducteurs célibataires' peuvent toujours aller le voir pendant la semaine, mais s'ils veulent passer du temps avec des gens qui ont un horaire de travail du type "9 a 5" (heures normales de boulot aux États-Unis), il va falloir le faire pendant la fin de semaine, je crois !


C'est exactement ce que j'ai pensé... Et c'est aussi pour le principe...
Et puis, pourquoi ne pas sauter des repas, tant qu'on y est, manger "sur" son ordinateur, et travailler la nuit...
Après tout, pour ce que mange un célibataire, n'est-ce pas ? (non ce n'est pas ce que JE pense)
Quant aux nuits... pourquoi b.... euh, dormir seul, autant b.... euh, bosser... Brave bête...

Par contre d'accord avec Lyne, en ce qui concerne les jours fériés - uniquement - je ne fais pas payer le 14 juillet à un client américain, ni le 4 à un français... Et je n'ai personne vers qui me tourner pour demander si je peux faire 3 petits ponts et puis s'en vont, en mai...

JL


 
sylver
sylver  Identity Verified
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Capitulation Sep 29, 2004

Rosa Maria Duenas Rios wrote:

sylver wrote:

Pour moi, il n'y a aucune différence entre un WE et un jour de semaine, mais pour les collègues qui sont mariés et qui ont des enfants, il n'en va probablement pas de même.

Sylvain


Pour le film qui vient de sortir, les 'traducteurs célibataires' peuvent toujours aller le voir pendant la semaine, mais s'ils veulent passer du temps avec des gens qui ont un horaire de travail du type "9 a 5" (heures normales de boulot aux États-Unis), il va falloir le faire pendant la fin de semaine, je crois !


Ok, Ok, je capitule. D'une maniere generale, vous avez raison.

Dans mon cas -et peut etre seulement dans mon cas, ca ne fait pas de difference parce que j'habite dans un pays ou le 9 a 5 n'existe pour ainsi dire pas. La plupart des gens travaillent 6/7 voire 7/7, et ont un horaire assez charge egalement, (souvent 10 a 10). Cela dit, je prend mon portable et je vais travailler "avec eux', et rien ne nous empeche de faire une pause de 2-3 heures de temps en temps quand on a envie d'aller voir un film, ou autre.

Quand j'ai envie de faire un break, comme c'est le cas maintenant, je remplis mon sac a dos et je vais voir ailleurs. Demain, je serais tranquillement installe en bord de mer sur une ile quelconque (pas encore decide laquelle), avec mon portable et une connexion sans fil. C'est pas de vraies vacances, mais ca y ressemble quand meme pas mal.

Comme tu le vois, ma situation est quelque peu differente du 9 a 5 classique. C'est pas necessairement mieux, mais dans mon cas, un dimanche c'est un jour sans plus. Il commence quand le soleil se leve (en supposant qu'il se leve a 11:30), et il se termine sur le coup de 2 heures du mat, jusqu'a nouvel ordre. (ce qui pourrait tres bien etre demain)

Pourquoi je ne charge pas plus le WE? C'est simple, je n'y avait meme pas pense.

Mais maintenant j'y pense, je suis converti.


 
Agnès Levillayer
Agnès Levillayer
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Que lis-je !? Sep 29, 2004

Sylvain[/quote]
Quand j'ai envie de faire un break, comme c'est le cas maintenant, je remplis mon sac à dos et je vais voir ailleurs. Demain, je serais tranquillement installé en bord de mer sur une île quelconque (pas encore décidé laquelle), avec mon portable et une connexion sans fil. [/quote]

Là, je m'suis dit, il nous la fait un peu fort Sylvain... Je vois sous son nom "France" puis je découvre qu'il est en Thaïlande, le cachotier. C'est pour nous remonter le mora
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Sylvain[/quote]
Quand j'ai envie de faire un break, comme c'est le cas maintenant, je remplis mon sac à dos et je vais voir ailleurs. Demain, je serais tranquillement installé en bord de mer sur une île quelconque (pas encore décidé laquelle), avec mon portable et une connexion sans fil. [/quote]

Là, je m'suis dit, il nous la fait un peu fort Sylvain... Je vois sous son nom "France" puis je découvre qu'il est en Thaïlande, le cachotier. C'est pour nous remonter le moral ton progamme de travail !?
Bon, quand tu seras en train de te rôtir au soleil, moi, je pourrais voir ce lever de soleil (enfin, en faisant une trentaine de km) mais je te jure que je n'emmènerai pas mon portable!

Sans rancune
Collapse


 
Jean-Luc Dumont
Jean-Luc Dumont  Identity Verified
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Point de soupirs Sep 29, 2004

Sylver dit :
Quand j'ai envie de faire un break, comme c'est le cas maintenant, je remplis mon sac à dos et je vais voir ailleurs. Demain, je serais tranquillement installé en bord de mer sur une île quelconque (pas encore décidé laquelle), avec mon portable et une connexion sans fil.


Sylvain...

Pas loin d'un hôtel 4 étoiles, pour le routeur alors ?
Ca fait plus "guide du routeur" que du "routard", ton évasion

Agnès Levillayer wrote:

Là, je m'suis dit, il nous la fait un peu fort Sylvain... Je vois sous son nom "France" puis je découvre qu'il est en Thaïlande, le cachotier. C'est pour nous remonter le moral ton progamme de travail !?


D'où le proverbe "confuciusionnant" :

Mieux vaut canoter en Thaïlande en cachotier
et tapoter sous les paillottes et son canotier
Qu'être au cachot à Bangkok sans soupirail
Et soupirer sur la paille thaïe

Autre version, plus régionale :

Mieux vaut être en Thaïlande, cachotier au canotier de paille
et pianoter sous des paillottes thaïes
Qu'au cachot, sur une rabane birmane à Myanmar
Et marmoner, mois après mois, "mais y en marre"

Agnès Levillayer dit :
Bon, quand tu seras en train de te rôtir au soleil, moi, je pourrais voir ce lever de soleil (enfin, en faisant une trentaine de km) mais je te jure que je n'emmènerai pas mon portable!


C'est où, ça, Agnès ?

JL

Sans lagune et sans Rangoon, non plus



[Edited at 2004-09-30 05:51]


 
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