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French to Polish: Cierpienie w ujęciu filozoficznym General field: Other Detailed field: Philosophy
Source text - French La souffrance a-t-elle un sens? Poser la question c’est déjà d’une certaine manière y répondre. Albert Camus écrivait: « L’homme est un animal qui veut du sens. » La souffrance, au même titre que la vie, la mort, est une interrogation ontologique majeure, que Gérard Osterman formulait: « La souffrance est bien la question des questions et son obsédant pourquoi reste la pierre d’achoppement de toutes les sagesses, philosophies et religions. » Pour le médecin qui s’y trouve confronté dans son exercice quotidien elle est d’autant plus prégnante qu’il lui faut lutter contre elle. Même si certaines religions et certaines philosophies ont voulu conférer une justification à la souffrance, l’homme, et le médecin en particulier, ne peuvent accepter la souffrance comme une fatalité. La souffrance est non seulement inutile mais elle est nuisible quand elle ne constitue pas, comme chez l’enfant, un scandale que Dostoïevski récuse au nom du principe: « Si les Dieux ne sont pas bons, ce ne sont pas des Dieux ». La Médecine moderne, grâce à la recherche neurobiologique, en connaît de plus en plus sur la nature et les mécanismes de la douleur et dispose de moyens thérapeutiques de plus en plus efficaces pour en permettre, au moins partiellement, le contrôle. La prise en charge de la douleur est devenue un des droits fondamentaux du patient, reconnu par une charte, et une obligation éthique, inscrite dans le code de déontologie, pour le médecin. La possibilité actuelle de comprendre la douleur et de la traiter ne justifie en aucun cas de l’évacuer, comme nos sociétés modernes ont tendance à le faire de la mort. Le malade doit pouvoir conserver son libre arbitre face à la douleur et décider lui-même s’il préfère s’y affronter ou s’il souhaite un soulagement, partiel ou total. Comme pour l’ensemble des soins, le patient a droit à l’information et au consentement éclairé. Il est hors de question d’imposer à une parturiente une péridurale contre son gré ou des soins palliatifs impliquant une antalgie majeure à un agonisant qui préfère la conscience dans la douleur plutôt que l’analgésie dans l’inconscient. « L’analgésie systématique est lamentable » écrit Jean Marie Domenach, faisant relation à la liberté individuelle mais aussi à la possibilité de la sublimer en acceptant la douleur.
Une approche philosophique de la douleur ne se conçoit pas sans faire référence aux philosophes depuis l’antiquité mais une réflexion moderne impose comme préalable d’intégrer les données actuelles de la science. La science ne remplacera jamais la philosophie, mais réfléchir les grands problèmes ontologiques qui se posent à l’homme aujourd’hui oblige à prendre en compte les progrès fabuleux de la science, en particulier concernant la douleur, de la neurobiologie et de la génétique. Un premier concept est que la vie d’un être est un équilibre permanent entre des états extrêmes. Si l’on considère par exemple l’hémostase, l’homme normal est en équilibre permanent entre l’hémorragie et la thrombose et de multiples facteurs peuvent perturber cet équilibre précaire dans un sens comme dans l’autre. Du point de vue psychologique, on retrouve cet équilibre instable entre la joie et la peine, entre le plaisir et la douleur. En 1812, Arthur Schopenhauer écrivait: « La vie oscille comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. » Toute la philosophie Taoïste tourne autour de cet équilibre entre deux forces contraires, le Yin et le Yang, qui loin de s’annuler déterminent le mouvement qui est la Voie, représentée par le Vide Médian. Plus important encore est le fait que la douleur est en nous. Notre organisme dispose de tout l’équipement neuronal apte à transformer une perception, la nociception, en sensation, la douleur, et en sentiment, la souffrance. Le cheminement de la nociception à la souffrance s’opère grâce à une intégration progressive de l’influx nerveux de la périphérie à la corne dorsale de la moelle, des cordons spino-thalamiques au thalamus, aux structures sous corticales pour se projeter finalement au niveau du cortex. Tout au long de ce parcours par des voies dédiées, le message d’abord purement nociceptif va se charger de tout ce qui fait la personnalité de l’individu, en particulier la mémoire de son vécu antérieur, coloré de tous les aspects de sa psychologie, de sa culture et de ses croyances.
Cette aptitude à souffrir est sous la dépendance de la structure génétique de l’individu. Il a été découvert récemment, dans une fratrie au Pakistan, chez des enfants incapables d’éprouver la douleur des anomalies au niveau des gênes responsables de la synthèse des structures des canaux ioniques voltage-dépendants, principaux responsables de la transmission du message nociceptif au niveau des synapses de la corne dorsale de la moelle. Cette découverte établit le lien entre les mécanismes neurobiologiques de la transmission de la douleur et la synthèse des structures qui les constituent. Cette filiation gênes, structures, mécanismes, douleur ouvre la voie à des approches passionnantes du contrôle de la douleur chronique.
L’organisme possède donc un mécanisme extrêmement sophistiqué de genèse de la souffrance mais également la possibilité de la contrôler à toutes les étapes de son développement. L’homme possède en lui-même les moyens de contrôler, au moins partiellement, sa douleur: le corps synthétise à la fois des récepteurs spécifiques et des ligands possédant les mêmes propriétés que les morphiniques exogènes qui se fixent comme les opioïdes endogènes sur ces récepteurs. La fixation du ligand à son récepteur induit des modifications du métabolisme intra neuronal inhibant la transmission de l’influx douloureux. Sigmund Freud, estime que « pour l’organisme vivant la fonction de pare excitations est presque plus importante que la réception d’excitations ». L’homme possède donc en lui-même les moyens de contrôler sa douleur, et Baudelaire avait pressenti l’existence des opioïdes endogènes, plus d’un siècle avant leur découverte, lorsqu ‘il écrivait: « Chaque homme porte en lui sa dose d’opium naturel incessamment secrétée et renouvelée. »
Du point de vue psychologique, la douleur est langage. Elle exprime un mal-être et attends de l’autre une empathie, une compréhension sinon un partage de la souffrance. Cette empathie se manifeste à la vue de la souffrance et même les sujets incapables génétiquement de souffrir sont capables d’illuminer en imagerie fonctionnelle, IRM et pet-scan, les zones du cortex impliquées dans l’intégration de la douleur, comme l’ont démontré Danièla Simon et collaborateurs. En revanche, si Alain pense que: « les maux d’autrui sont toujours lourds à porter », La Rochefoucault en revanche, estime que « nous avons toujours assez de force pour supporter les maux d’autrui ». La relation de l’individu lui-même à sa propre douleur n’est pas univoque. La douleur c’est la vie. « Toue existence n’est que douleur. A l’origine de cette douleur universelle est la soif d’exister, la soif de plaisir et même la soif de mourir. Attendez tout de vous-même » proclame Bouddha dans son premier sermon. François Mauriac écrit: « Tu t’éveilles et d’abord tu cherches la place de ta douleur pour t’assurer que tu existes » ce que constate JMG Le Clézio dans « Le jour où Beaumont fit la connaissance de sa douleur » où il décrit l’appropriation de la douleur par celui qui souffre: « J’ai besoin de ma douleur, maintenant je ne suis plus rien que par elle. Et je l’aime. » Cesare Pavese lui fait écho: « Au moins pendant que l’on souffre on ne s’ennuie pas. »
Il convient de revenir à une analyse phénoménologique de la douleur, comme l’ont pu faire Husserl ou Merleau-Ponty. La douleur est une expérience désagréable, en relation avec une agression physique ou psychique, parvenant à la conscience en intégrant des comportements appris et la mémoire, dans un contexte environnemental, social et familial. Elle entraîne des réactions de peur, d’angoisse, de dépression, de repli sur soi ou d’agressivité. Elle peut s’accompagner de la recherche d’un intérêt, d’une reconnaissance, voire même d’une jouissance chez le masochiste.
Annie Aubert pose la question: « La notion de douleur peut elle accéder au statut de concept psychanalytique? » On retrouve effectivement une conceptualisation de la douleur chez Freud faisant appel à une représentation inconsciente de refoulements érotiques de la prime enfance ou de traumatismes infantiles ayant conduit à une culpabilisation. La douleur appartient au somato-psychique: « Le passage de la douleur corporelle à la douleur psychique correspond à la transformation de l’investissement narcissique en investissement d’objet » a écrit Freud. Dans sa propre souffrance, Freud aura recours à la cocaïne car la diversion psychique est inaccessible à l’intervention psychanalytique. L’apport essentiel de la psychanalyse est la démonstration de la douleur exemplaire de la représentation de son corps et de l’effacement de la distinction âme-corps. La réponse d’Annie Aubert à son interrogation est: « La psychanalyse freudienne donne la possibilité de concevoir la douleur, sous toutes ses manifestations, dans une gestion interne de l’appareil psychique ».
Ainsi la psychanalyse conduit à se poser les questions philosophiques fondamentales auxquelles réfère la douleur. Une relation essentielle apparaît qui est celle de l’Eros et de Thanatos. La désexualisation va conduire à la sublimation, et la pulsion de mort à l’autodestruction, ce que Freud exprime en disant: « en désexualisant ou en sublimant la libido….le moi travaille à l’encontre des desseins de l’Eros et se met au service des motions pulsionnelles adverses. » Les philosophies et les religions se sont positionnées face au rapport que l’homme entretient avec le désir ou le ressenti d’un besoin. S’il est satisfait ce sera une source de plaisir, mouvement doux et agréable, alors que non satisfait, il sera source de déplaisir, de frustration et de douleur, mouvement violent et pénible. Face au plaisir, une attitude, l’Hédonisme, est de le rechercher, tandis que l’on pourra considérer comme une attitude sage de supprimer le désir, comme le font les Epicuriens, les Bouddhistes, par le renoncement, les Chrétiens, par l’ascèse. Confronté à la douleur, le philosophe aura l’alternative de l’accepter et s’y soumettre, comme le font les Stoïciens ou les Cyniques, ou de l’éviter ou de lutter contre elle, comme les Spartiates ou Sénèque. Cette attitude peut aller jusqu’à la révolte, malheureusement souvent vaine.
Reste le secours de la religion. Dans la conception judéo-chrétienne, la douleur revêt deux aspects: la douleur punition et la douleur rédemption. La douleur punition implique une culpabilité et la conséquence, comme le veut la loi du Talion, tu as fait mal, je te fais mal. Dès la prime enfance, ce sera le châtiment corporel, comme ce fut le cas pour Adam et Eve, chassés du paradis terrestre: « Tu enfanteras dans la douleur ». Les criminels seront torturés, les hérétiques brûleront sur les bûchers de l’Inquisition. Quand aux damnés ils connaîtront en enfer les souffrances éternelles. Ce sentiment est fréquemment rencontré chez les malades qui souffrent: « Mais qu’est ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter cela? » La réponse est la douleur rédemption à l’image du Christ rachetant l’humanité par les souffrances de la passion. La souffrance de Job lui vaudra la commisération divine, tandis que les martyrs de toutes religions se verront promettre une éternité de bonheur. Pour le simple mortel, la souffrance a une fin, que cette fin soit un choix, le suicide, ou le terme normal de l’existence. La mort, compagne indissociable de la souffrance, apparaît comme un rite de passage, d’ici bas vers là haut, en quittant « cette vallée de larmes ». La souffrance, comme la vie, n’existe qu’avec la mort. « La souffrance est un état qui caractérise un être fini, limité. Or la mort c’est la finitude. Et c’est certainement parce que nous sommes finis que nous souffrons » a écrit Emmanuel Levinas. Il a cessé de souffrir, il a cessé de penser, il a cessé d’exister. Corps et âme? Alors surgit l’ultime question: après?
Translation - Polish Czy cierpienie ma sens? Pytanie postawione w ten sposób zawiera już, w pewnym sensie, odpowiedź. Albert Camus pisał: „Człowiek jest zwierzęciem, które pragnie sensu.” Cierpienie, podobnie jak życie, śmierć, jest głównym zagadnieniem ontologicznym, które Gérard Osterman formułował w następujący sposób: „Cierpienie jest zdecydowanie pytaniem nad pytaniami, a jego uporczywe dlaczego pozostaje kamieniem węgielnym wszelkich mądrości, filozofii i religii.” W przypadku lekarza, który w swojej codziennej pracy skonfrontowany jest z cierpieniem, jest ono tym bardziej dręczące, że musi on walczyć z cierpieniem. Nawet jeśli pewne religie i nurty filozoficzne szukały usprawiedliwienia dla cierpienia, człowiek, a w szczególności lekarz, nie może zaakceptować cierpienia jako nieuchronności losu. Cierpienie nie tylko jest niepotrzebne, ale jest też szkodliwe w momencie, gdy nie stanowi, jak u dziecka, skandalu, który Dostojewski odrzuca w imię zasady: „Jeśli Bogowie nie są dobrzy, nie są Bogami”. Nowoczesna medycyna, dzięki badaniom neurobiologicznym, coraz lepiej zna istotę i mechanizmy bólu, dysponuje też coraz skuteczniejszymi środkami terapeutycznymi pozwalającymi, przynajmniej częściowo, kontrolować ból. Walka z bólem stała się jednym z podstawowych praw pacjenta, uznanym przez kartę praw, oraz obowiązkiem etycznym lekarza, wpisanym w kodeks deontologiczny. Obecna możliwość zrozumienia oraz zwalczania bólu w żadnym wypadku nie usprawiedliwia unikania tematu bólu, tak jak w dzisiejszych społeczeństwach unika się tematu śmierci. Chory powinien mieć możliwość wyboru w konfrontacji z bólem, decydując, czy woli stawić mu czoła, czy życzy sobie znieczulenie, częściowe lub całkowite. Tak jak w przypadku wszystkich terapii, pacjent ma prawo do informacji oraz do wyrażenia świadomej zgody. Wykluczone jest narzucanie rodzącej kobiecie znieczulenia nadoponowego wbrew jej woli lub środków uśmierzających ból i powodujących zupełną bezbolesność osobie umierającej, która woli świadomość w bólu od znieczulenia przy utracie świadomości. „Systematyczne znieczulanie jest żałosne” pisze Jean Marie Domenach, odnosząc się do indywidualnej wolności oraz do możliwości sublimacji tej wolności poprzez akceptację bólu.
Filozoficzne podejście do cierpienia nie może być rozważane bez odniesień do filozofów począwszy od czasów antycznych, jednak kontekst współczesny wymaga uwzględnienia aktualnych danych naukowych. Co prawda nauka nigdy nie zastąpi filozofii, ale refleksja na temat wielkich problemów ontologicznych, przed którymi staje obecnie człowiek, zmusza do wzięcia pod uwagę niebywałego postępu - zwłaszcza jeśli chodzi o ból – w dziedzinie neurobiologii i genetyki. Pierwszy koncept to życie jako stała równowaga między ekstremalnymi stanami. Jeśli przyjrzymy się na przykład zatrzymaniu krwawienia, normalny człowiek znajduje się w stanie stałej równowagi między krwotokiem a zakrzepicą i liczne czynniki mogą zakłócić tę nietrwałą równowagę zarówno w jednym kierunu, jak i w drugim. Z punktu widzenia psychologii, odnajdujemy tę nietrwałą równowagę pomiędzy radością i smutkiem, przyjemnością i bólem. W 1812 r., Artur Schopenhauer pisał: „Życie oscyluje między cierpieniem i nudą, niczym wahadło poruszające się w lewo i w prawo.” Cała filozofia taoistyczna obraca się wokół równowagi dwu przeciwstawnych sił, Yin i Yang, które, nie znosząc się wzajemnie, determinują ruch, który jest Drogą, przedstawianą przez Średnią Próżnię. Jeszcze ważniejszy jest fakt, że ból jest w nas. Nasz organizm dysponuje całym aparatem neuronów zdolnym do przekształcania percepcji, percepcji bodźców szkodliwych, w doznanie, ból, oraz w uczucie, cierpienie. Droga od percepcji bodźców szkodliwych do cierpienia możliwa jest dzięki progresywnej integracji bodźca nerwowego z obwodu do odcinka piersiowego rdzenia, od strun rdzeniowo-wzgórzowych do wzgórza, do struktur podkoronowych, aby w końcu dotrzeć do kory mózgowej. Pokonując tę drogę, za pomocą specjalnych ścieżek, wiadomość, będąca zrazu czystą percepcją bodźców szkodliwych, zostaje wzbogacona o to, co stanowi osobowość danego człowieka, zwłaszcza pamięć o dotychczasowych przeżyciach, na którą nakładają się psychologia, kultura oraz wierzenia.
Zdolność do odczuwania cierpienia uwarunkowana jest genetyczną strukturą człowieka. W Pakistanie stwierdzono niedawno, u spokrewnionych dzieci niezdolnych do odczuwania bólu, anomalie na poziomie genów odpowiedzialnych za syntezę struktur kanałów jonowych zależnych od woltażu, mających decydujący wpływ na transmisję wiadomości o bodźcach szkodliwych na poziomie synaps odcinka piersiowego rdzenia. Odkrycie to wskazuje na związek pomiędzy neurobiologicznymi mechanizmami przekazywania bólu a syntezą stanowiących je struktur. To powiązanie pomiędzy genami, strukturami, mechanizmami, bólem umożliwia niezwykle ciekawe podejście do chronicznego bólu.
Organizm posiada więc niezwykle złożony mechanizm genezy cierpienia, ale ma również możliwość kontrolowania go na każdym jego etapie rozwoju. Człowek posiada w sobie środki służące do przynajmniej częściowego kontrolowania bólu: ciało syntetyzuje jednocześnie specyficzne receptory oraz ligandy o tych samych właściwościach, co zewnątrzpochodne środki morfiniczne, które tak jak zewnątrzpochodne opioidy przyczepiają się do tych receptorów. Przywiązanie się liganda do danego receptora powoduje modyfikację metabolizmu wewnątrz neuronu, utrudniając przekazywanie bodźca nerwowego. Zygmunt Freud twierdził, że „dla żywego organizmu funkcja ochrony przed bodźcami jest niemal ważniejsza od odbierania bodźców.” Człowiek posiada więc w sobie środki służące do kontrolowania bólu, a Baudelaire przeczuł istnienie zewnątrzpochodnych opioidów, ponad wiek przed ich odkryciem, kiedy pisał: „Każdy człowiek nosi w sobie swoją naturalną dawkę opium, nieustannie wydzielaną i odnawianą.”
Z punktu widzenia psychologii, ból jest językiem. Wyraża złe samopoczucie i oczekuje empatii od innych, zrozumienia, a nawet współodczuwania cierpienia. Ta empatia wyrażana jest na widok cierpienia i nawet istoty genetycznie niezdolne do cierpienia mają zdolność oświetlania, podczas badania IRM oraz skanerem PET, stref kory mózgowej uczestniczących w integracji bólu, jak wykazali to Danièla Simon i jej współpracownicy. Alain uważał, że „zawsze ciężko jest znosić czyjś ból”, natomiast La Rochefoucault, wręcz przeciwnie, twierdził, że „zawsze mamy dość siły, aby znieść ból innych.” Stosunek człowieka do własnego bólu nie jest jednoznaczny. Ból jest życiem. „Wszelka egzystencja jest jedynie bólem. Źródłem tego uniwersalnego bólu jest pragnienie istnienia, pragnienie przyjemności, a nawet pragnienie śmierci. Oczekujcie wszystkiego od was samych” głosi Budda w swoim pierwszym kazaniu. François Mauriac pisze: „Budzisz się i najpierw szukasz miejsca twojego bólu, aby upewnić się, że istniejesz”, co stwierdza JMG Le Clézio w „Dzień, w którym Beaumont poznał ból”, gdzie opisuje przyswajanie sobie bólu przez tego, który cierpi: „Potrzebuję swojego bólu, teraz tylko dzięki niemu czymś jestem. I kocham go.” Wtóruje mu Cesare Pavese: „Człowiek nie nudzi się przynajmniej kiedy cierpi.”
W tym miejscu należy powrócić do fenomenologicznej analizy bólu, tak jak zrobili to Husserl lub Merleau-Ponty. Ból jest nieprzyjemnym doświadczeniem, związanym z agresją fizyczną lub psychiczną, dochodzącym do świadomości przy integracji wyuczonych zachowań oraz pamięci, w kontekście środowiska, społeczeństwa i rodziny. Integracja ta powoduje reakcje strachu, trwogi, depresji, zamknięcia w sobie lub agresywności. Może jej towarzyszyć poszukiwanie sensu, rozpoznania, a nawet przyjemności w przypadku masochisty.
Annie Aubert stawia pytanie: „Czy pojęcie bólu może być uznane za koncept psychoanalityczny?” Rzeczywiście, odnajdujemy konceptualizację bólu u Freuda, który uznawał go za nieświadome wyrażanie zahamowań erotycznych z wczesnego dzieciństwa lub dziecięcych urazów, które doprowadziły do obwiniania się. Ból należy do strefy psychosomatycznej: „Przejście od bólu cielesnego do bólu psychicznego odpowiada przekształcenu zachowań narcystycznych w kateksję obiektu” napisał Freud. Walcząc z własnym cierpieniem, Freud ucieka się do kokainy, gdyż skierowanie psychiki na inne tory czyni ją niedostępną dla interwencji psychoanalitycznej. Najważniejszy wkład psychoanalizy polega na ukazaniu bólu jako jako jednej z reprezentacji ciała oraz na zniesieniu rozróżnienia dusza-ciało. Annie Aubert tak odpowiada na swoje pytanie: „Psychoanaliza Freuda stwarza możliwość postrzegania bólu, pod wszelkimi postaciami, jako mechanizmu zarządzanego przez aparat psychiczny”.
Psychoanaliza każe nam więc postawić sobie podstawowe pytania filozoficzne związane z bólem. Pojawia się ważna relacja – między Erosem i Tanatosem. Deseksualizacja doprowadzi do sublimacji, a popęd śmierci do autodestrukcji, co Freud wyraża w następujący sposób: „deseksualizując lub sublimując libido... ja pracuje wbrew zamierzeniom Erosa i działa pod dyktando przeciwnych popędów”. Filozofie i religie zajęły stanowiska wobec stosunku człowieka do pożądania lub odczuwania potrzeb. Jeśli jest zadowolony, będzie to źródłem przyjemności, błogiego i przyjemnego ruchu, natomiast w przypadku niezadowolenia – źródłem nieprzyjemnych odczuć, frustracji i bólu, gwałtownego i przykrego ruchu. Jeśli chodzi o przyjemność, hedonizm głosi, że należy jej poszukiwać, ale można też uznać za rozsądne likwidowanie pragnień, tak jak to robią epikurowie, buddyści – poprzez wyrzeczenie i chrześcijanie – poprzez ascezę. W konfrontacji z bólem filozof staje przed alternatywą akceptacji i poddania się bólowi, jak stoicy lub cynicy, lub unikania czy podjęcia walki, jak Spartanie lub Seneka. Podejście to może prowadzić do buntu, niestety, często daremnego.
Pozostaje oparcie w religii. W koncepcji judeo-chrześcijanskiej ból przybiera dwie formy: ból jako kara oraz ból jako odkupienie. Ból jako kara niesie ze sobą poczucie winy i konsekwencję, zgodnie z prawem Taliona, ty wyrządziłeś krzywdę, więc ja tobie robię krzywdę. Od wczesnego dzieciństwa jest to kara cielesna, tak jak w przypadku Adama i Ewy, wypędzonych z ziemskiego raju: „Będziesz rodzić w bólu”. Złoczyńcy będą torturowani, heretycy spłoną na stodach Inkwizycji. Natomiast potępieni cierpieć będą wieczne męki w piekle. Często spotykamy to uczucie u cierpiących chorych: „Cóż uczyniłem Bogu, żeby na to zasłużyć?” Odpowiedzią jest ból jako odkupienie na wzór Chrystusa odkupującego ludzkość poprzez mękę. Cierpienie Hioba wzbudzi współczucie Boga, a męczennikom wszystkich religii przyświecać będzie obietnica wiecznego szczęścia. Dla zwykłego śmiertelnika cierpienie oznacza koniec, niezależnie od tego, czy będzie to koniec z wyboru, samobójstwo, czy też zwykły kres egzystencji. Śmierć, nierozłączna towarzyszka cierpienia, jawi się jako rytuał przejścia z tego „padołu łez” tam wyżej. Cierpienie, tak jak życie, nie istnieje bez śmierci. „Cierpienie jest stanem charakterystycznym dla istot skończonych, ograniczonych. Końcem jest śmierć. Niewątpliwie cierpimy właśnie dlatego, że jesteśmy istotami skończonymi” pisał Emmanuel Levinas. Przestał cierpieć, przestał myśleć, przestał istnieć. Ciało i dusza? Teraz pojawia się ostateczne pytanie: co dalej?
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