Merci Laurent pour ces explications exhaustives. Je vais d'abord attendre un peu avant d'envisager l'utilisation d'une commission d'arbitrage. Le cas est très récent et je n'ai envoyé la facture que hier. Je vais cependant prendre les devants et contacter l'ASTTI pour savoir si ce type de service est offert. Je sais que l'ASTTI, dont je suis membre, met à disposition un service de protection juridique.
Bonne journée,
Laurent
Laurent KRAULAND wrote:
Bonjour,
Ce cas de figure est malheureusement (et de plus en plus ?) courant dans notre branche.
La SFT dispose d'une commission d'arbitrage, laquelle agit selon une procédure bien définie. L'ASTTI fait-elle de même ?
En tout état de cause, et s'il est nécessaire de recueillir un avis impartial à propos d'un travail contesté, il vaut mieux choisir l'instance de départage en commun avec le client (et, bien sûr, partager les frais avec lui - ou suggérer que les frais seront à la charge de la personne qui aura eu tort) et/ou demander à ce que la traduction « corrigée » soit envoyée au traducteur initial pour qu'il fasse ses commentaires.
Une contestation émise sans preuve n'a, à mon sens, aucune valeur - et le fait qu'elle ne plaise pas au client (la SFT exclut p. ex. les préférences stylistiques des motifs de réclamation valides) ne signifie rien en soi.
Comme le suggérait une collègue dans l'un des forums anglophones de ProZ, nous devrions prendre l'habitude d'expliquer la nature et l'étendue de nos prestations, d'abord au téléphone, puis par écrit. Les clients potentiels qui n'ont soi-disant pas le temps de prendre en compte ces explications sont généralement ceux qui réclameront le plus fort et même pour des raisons futiles.
[Edited at 2010-04-01 10:09 GMT]