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Je pense que l'article suivant (tiré de www.cyberpresse.ca), de Bernard Desgagné, traducteur parlementaire au Canada, intéressera beaucoup de traducteurs francophones.
Il précise en effet trois choses: - l'importance respective des traductions E>F et F>E au Canada, - l'utilité finale des traductions pour les canadiens, anglophones comme francophones, - les moyens consacrés ... See more
Je pense que l'article suivant (tiré de www.cyberpresse.ca), de Bernard Desgagné, traducteur parlementaire au Canada, intéressera beaucoup de traducteurs francophones.
Il précise en effet trois choses: - l'importance respective des traductions E>F et F>E au Canada, - l'utilité finale des traductions pour les canadiens, anglophones comme francophones, - les moyens consacrés à une traduction obligatoire dans un pays "bilingue".
Naturellement, en dehors des faits, il s'agit d'opinions de cet auteur.
Le Bureau de la traduction a été créé en 1934 et a connu son heure de gloire dans les années 70 dans la foulée de la Loi sur les langues officielles. Il comptait alors quelque 2000 employés et avait le monopole de la traduction pour les ministères fédéraux à l'exclusion de la Défense nationale.
Depuis, le Bureau est devenu un organisme de services spécial et a perdu son exclusivité sauf pour ce qui est de la traduction parlementaire. Ce travail est particulièrement d�... See more
Le Bureau de la traduction a été créé en 1934 et a connu son heure de gloire dans les années 70 dans la foulée de la Loi sur les langues officielles. Il comptait alors quelque 2000 employés et avait le monopole de la traduction pour les ministères fédéraux à l'exclusion de la Défense nationale.
Depuis, le Bureau est devenu un organisme de services spécial et a perdu son exclusivité sauf pour ce qui est de la traduction parlementaire. Ce travail est particulièrement délicat car les débats sont généralement traduits de nuit pour la journée suivante.
S'appuyer uniquement sur les données du Bureau de la traduction ne donne qu'une vision très limitée de la situation canadienne. Ces données ne sont représentatives que d'un pourcentage décroissant de la traduction dans la fonction publique, c'est-à-dire la part assurée par le Bureau.
En effet, certains ministères comme Statistique Canada ne font plus appel au Bureau de la traduction et ont leurs propres pigistes et contrôleurs de la qualité réalisant ainsi des économies significatives.
Le Bureau de la traduction essaye de conserver une masse critique pour répondre aux besoins urgents et sensibles mais a réduit ses effectifs de presque 40 % au profit de la pige pour accroître sa rentabilité. On estime aujourd'hui que le prix de revient du mot au Bureau de la traduction frise les 50 cents, soit deux fois celui d'une agence digne de ce nom et près de trois fois la rémunération des pigistes approuvés. Il faut dire à sa décharge que le Bureau offre des services coûteux à la collectivité comme TERMIUM et dépense des sommes substantielles en évaluation de nouvelles technologies.
Le bilinguisme au Canada est une chose complexe. Il faut savoir tout d'abord que la majorité des provinces sont officiellement monolingues anglophones. Seul le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue alors que le Québec est officiellement monolingue francophone.
En dehors du Nouveau-Brunswick, le droit ... See more
Le bilinguisme au Canada est une chose complexe. Il faut savoir tout d'abord que la majorité des provinces sont officiellement monolingues anglophones. Seul le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue alors que le Québec est officiellement monolingue francophone.
En dehors du Nouveau-Brunswick, le droit au bilinguisme est limité à la fonction publique fédérale même si certaines provinces comme l'Ontario font des efforts pour offrir des services en français.
Sans vouloir faire de la politique, le bilinguisme au Parlement fédéral dépend en bonne partie de la représentation francophone au sein du parti au pouvoir (Parti conservateur actuellement).
Par ailleurs, je ne vois rien de répréhensible à ce qu'un comité majoritairement anglophone prépare son rapport en anglais pour qu'il soit traduit par la suite.
Enfin, je me dois de constater qu'il est de plus en plus facile d'avoir un interlocuteur francophone dans la fonction publique fédérale.
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