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English to French: CONSTRUCTING NATURALISM: PHOTOGRAPHY ENTERS THE MIX General field: Art/Literary Detailed field: History
Source text - English At the same time that Muenier was completing La Conversation,
Dagnan-Bouveret was working on Les Bretonnes aux Pardon (cat. no.), a canvas that excited much interest among art critics in Paris when it was shown at the Salon and at the Exposition Universelle in 1889. He was inspired by a trip to Brittany, where he did considerable fieldwork, witnessing Brittany pardons, taking photographs of churches, and eventually selecting one for the background building in his canvas. Upon returning to the small village of Ormoy in the Franche-Comté, Dagnan-Bouveret photographed his models, including his wife, wearing traditional Brittany garments. In his improvised studio next to his house, he not only photographed his models in poses he envisioned for his painting, but also did a series of drawings, some on scraps of paper, which he could randomly move about and integrate with each other in order to achieve the exact balance and arrangement he sought for the final composition. (Figs. 8, 9). The painter was perfecting the academic convention of posing live models in a studio, albeit an outdoor studio, while at the same time using photographs, drawings, and oil sketches to perfect his compositional format. This process was to be further developed by both Dagnan-Bouveret and Jules-Alexis Muenier when they traveled to Algeria together in December 1887, a site where their photographs and interest in cameras served them well.
Translation - French Au moment même ou Muenier finalisait La Conversation, Dagnan-Bouveret travaillait sur Les Bretonnes au Pardon (cat. no.), une toile qui suscita un grand intérêt parmi les critiques d'art à Paris lorsqu'elle fut exposée au Salon et à l'Exposition Universelle de 1889. L'artiste s'était inspiré d'un voyage en Bretagne, où il effectua un intense travail de recherche sur le terrain, assistant aux pardons bretons, prenant des clichés d'églises, et sélectionnant l'un d'entre eux qui servit in fine de référence pour le bâtiment d'arrière plan de son tableau. A son retour dans le petit village d'Ormoy en Franche-Comté, Dagnan-Bouveret photographia ses modèles, dont son épouse, revêtus de vêtements traditionnels bretons. Dans son atelier champêtre improvisé, à proximité de sa demeure, il photographia non seulement ses modèles dans des poses qu'il projetait d’utiliser pour sa peinture, mais réalisa également une série de dessins, dont certains sur des morceaux de papier, qu'il pouvait déplacer aléatoirement et combiner à d'autres afin d'atteindre exactement l'équilibre et l'agencement recherchés pour sa composition finale (Figures 8 et 9). Quoique travaillant dans cet atelier à ciel ouvert, le peintre perfectionnait les conventions académiques ayant trait aux poses en atelier de modèles vivants, tout en utilisant des photographies, des dessins et des croquis à l'huile pour parachever le format de sa composition. Ce procédé fut développé plus avant tant par Dagnan-Bouveret que par Jules-Alexis Muenier lorsqu'en décembre 1887, ils voyagèrent ensemble en Algérie, où photographies et passion partagée pour l'appareil photographique leur furent d'une grande aide.
English to French: Extinct languages and languages close to extinction: How to preserve that heritage? General field: Art/Literary Detailed field: Linguistics
Source text - English ...And in some cases the language may have been lost as a vehicle of everyday communication, but still has some uses in ritual or religious practices. This is the case of some liturgical languages such as Ge'ez, Latin and Old Church Slavonic, where the extinct languages have been written down, but the scenario is also possible without a developed written form (eg for Lucumi in Cuba, according to Courlander 1996:20). So the term extinct (like the other common term dead) does not necessarily mean that the language is totally lost, or that it has no functionality in the community, but refers to the lack of speakers for whom the language is one of their primary means of communication. Evidently an extinct language of which all knowledge has been lost cannot be preserved – some level of knowledge, whether from within the community, or consisting of documentation, is a prerequisite.
While the designation of a language as extinct should, in theory, be simply a matter of establishing the lack of first-language speakers, defining endangerment can be more complicated. Generally a language which is not being passed on to children will automatically be deemed as being endangered, as extinction is the most likely outcome after a couple of generations have passed on. There are however some exceptional cases where the community language is not the first one taught to children, but it is still fully acquired at a later stage. For example, concerning Digo in Kenya, Nicolle (forthcoming: 4,5) writes: “Most young children were addressed in Swahili by their parents and other adults... However, by the age of ten or eleven, most children had become proficient speakers of Digo and were habitually addressed in Digo by their elders”. In addition, cases where only a certain percentage of children are learning the language may also be scenarios of endangerment – generally, the category can be applied if there is some risk of extinction. This risk can be quite difficult to quantify in individual cases, as language shift may sometimes be slowed, halted or even reversed. In addition, Moseley (2010) classifies languages which are not used in all domains (eg Welsh) as vulnerable. This is however the norm in multilingual societies, where different languages tend to be assigned different functions, whether language shift is prevalent or not.
Translation - French Dans d’autres cas, si la langue a pu disparaître des conversations courantes, son usage peut subsister lors de pratiques ou rituels religieux. C’est par exemple le cas du ge’ez, du latin ou encore du vieux-slave liturgique, qui sont des exemples de langues éteintes qui ont été écrites. Mais des scénarios similaires existent pour des langues sans système d’écriture, comme le lucumi à Cuba, que décrit Courlander dans A Treasury of Afro American Folklore courlander 1996: 20]. Aussi, le terme éteinte (tout comme son
synonyme contextuel de morte) ne signifie pas forcément qu’une langue est définitivement perdue, ou qu’elle n’a plus aucune fonctionnalité dans la communauté, mais indique le manque flagrant de locuteurs pour lesquels elle serait l’un des premiers moyens de communication. De toutes évidences, une langue éteinte dont la moindre parcelle de savoir a été perdue, ne pourra pas être préservée. Un niveau minimum de connaissance, imprégnant la communauté ou sous la forme de ressources documentaires, est un pré-requis. Si l’évaluation du nombre restreint de locuteurs premiers, ou maternels, d’une langue suffit, en théorie, à la désigner comme éteinte, il est plus compliqué de déterminer si elle est en voie de disparition. En général, une langue qui n’est pas transmise aux enfants sera automatiquement considérée comme en voie de disparition, puisque l’extinction est l’aboutissement le plus fréquent après deux générations. Il existe toutefois des cas exceptionnels où la langue de la communauté n’est pas le premier
idiome enseigné aux enfants, mais sera acquise pleinement à un âge plus avancé. Ainsi, pour le digo au Kenya, Nicolle [nicolle 2012 : 4,5] indique : « la majorité des jeunes enfants entendaient leurs parents et d’autres adultes leur parler en swahili… pourtant, à l’âge de 10 ou 11 ans, ils étaient tous quasiment devenus des locuteurs expérimentés du digo et les adultes leur adressaient usuellement la parole en digo. » En outre, des situations dans lesquelles seule une fraction des enfants apprendrait la langue de la communauté peuvent dégénérer en disparition – c’est ce qui se passe habituellement lorsqu’il y a déjà un risque d’extinction. Ce risque peut être difficile à quantifier dans chaque cas, la conversion linguistique pouvant être ralentie, stoppée ou même inversée. Par ailleurs, Moseley [moseley 2010] classe les langues qui ne sont pas utilisées en toutes circonstances (le gallois par exemple) comme vulnérables. Un usage circonstanciel qui est pourtant la norme dans les sociétés multilingues, où les différentes langues sont assignées à des fonctions distinctes, qu’une conversion linguistique soit en cours ou non.
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