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French to English: Dakar, Une Capitale Multiple - Dakar, A Multifaceted Capital Detailed field: Tourism & Travel
Source text - French A cinq heures de vol de la France, cette ville très active assure un véritable dépaysement, le temps d’un long week-end, avant de découvrir le reste du Sénégal ou de regagner ses pénates.
Farniente, au bord d’une mer paisible, chaude et poissonneuses, nombreuses excursions, musiques variées, rencontres multiculturelles, boubous bariolés, population superbe… voila un bref aperçu de ce que l’on découvre en posant le pied au Sénégal, dont l’accueil chaleureux est réputé, la fameuse sénégalaise.
Dakar, c’est d’abord un port, donc une ville qui ne dort jamais, des marchandises qui se déversent à flots sur les marchés, dont le célèbre Kermel, une mine de tissus, de sculptures en bois, de maroquinerie, de vannerie, sans oublier les gris-gris, les remèdes magiques et les herbes médicinales. C’est aussi une mosaïque d’ethnies, mais également un repère de pickpockets. A voir enfin, les marchés HLM5, où les meilleurs couturiers de la ville réalisent en un temps record des copies de vos vêtements, et Tilène, le marché de l’alimentaire, pour rapporter des épices, du baobab ainsi que de l’encens. Sur l’avenue Blaise-Diagne, des Mauritaniens et des Sénégalais vendent à très bon prix des bijoux en argent, en or ou en cuivre.
Parmi les excursions à ne pas manquer, Gorée, la plus célèbre des îles entourant la capitale. A 3 km de la côte, traversée pendant laquelle on peut parfois contempler des dauphins, ce fortin naturel est tristement célèbre pour avoir été, pendant des siècles, le lieu d’embarquement des esclaves vers l’Amérique. On visite donc la Maison des Esclaves, avec les larmes aux yeux, le Castel, l’Orphelinat, tous ces lieux classés, comme l’île, au Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.
Translation - English Five hours away from France by plane, this bustling city guarantees a change of scenery for a long weekend, before discovering the rest of Senegal or returning home.
Lounging by the edge of calm, hot, fish-filled water, numerous excursions, varied styles of music, multicultural encounters, rainbow-coloured boubous, wonderful people…just a glimpse of all that awaits you after your arrival in Senegal, renowned for its hospitality, the famous Senegalese “teranga.”
Dakar is first and foremost a port, therefore a city that never sleeps. Its markets, among them the famous Kermel, brim with wares and make Dakar a trove of fabric, wooden sculptures, fine leather goods and basketwork, not to mention gris-gris, magical remedies and medicinal herbs. It is also an ethnic mosaic… and a hotspot for pickpockets. Also to be seen are the HLM5 markets, where the city’s best couturiers create a replica of your clothes in record time, and Tilène, the food market for the collection of your spices and baobab, as well as incense. On Blaise-Diagne Avenue, Mauritanian and Senegalese vendors sell very reasonably-priced silver, gold and copper jewellery.
Among the excursions not to be missed is Gorée Island, the most famous island surrounding the capital. Situated 3km off the coast and accessible by a journey that sometimes allows dolphin-watching, this natural fort is sadly famous for having been the point of embarcation of slaves headed to the Americas for centuries. You’ll visit La Maison des Esclaves with tears in your eyes, and le Castel and l’Orphelinat, all of which, like the island, have been designated World Heritage Sites by UNESCO.
French to English: Itinéraire d’un enfant rwandais - Journey of a Rwandan Child Detailed field: Journalism
Source text - French Angelo n’a que 7 ans lorsqu’un légionnaire français le découvre, agonsiant dans un charnier. Notre photographe, présent ce jour-là, a suivi pendant dix années le petit miraculé de l’enfer. Un document exceptionnel.
C’est l’histoire d’un enfant rwandais. Un petit Hutu. Mais c’est aussi l’histoire d’un prénom. Car dans la vie de cet enfant comme celle de son pays, le Rwanda, il y a eu un avant et un après. Avant, jusqu’à l’âge de 7 ans, l’enfant s’appelait Ntibagilirwa. Selon la tradition rwandaise, le prénom décrit un contexte lié à sa naissance. Et Ntibagilirwa signifie, de façon un peu énigmatique, . Généralement, dans ce pays catholique, l’enfant change de prénom au moment de son baptême. Ntibagilirwa n’a pas été baptisé. Il a pourtant changé de prénom en juillet 1994, et le revendique aujourd’hui comme le sien. Il est devenu Angelo.
Son pays, le Rwanda, a été le théatre, du 7 avril au 4 juillet 1994, d’une extermination programmée et méthodique d’une partie de sa population, les Tutsis, mais aussi les Hutus modéreés, notamment les intellectuels. Pendant près de cent jours, encadrée par des militaires et des miliciens, la population hutue, des hommes, des femmes et même des enfants, armés de machettes, ont assassiné leurs voisins, leurs amis et parfois leurs proches. Pour une raison suffisante à leurs yeux : ceux-là étaient nés tutsis. Tous les jours, sans faillir, on a donc traqué dans les marais, les forêts, les églises, les hôpitaux, les maternités. On a violé systématiquement les femmes. On a tranché les ventres de celles qui étaient enceintes. Un carnage qui a fait au moins 800,000 morts (85% de la population tutsie). Un bain de sang qui porte un nom : génocide.
Translation - English Angelo was only seven years old when he was discovered by a French army officer, dying in a mass grave. Our photographer, who was present that day, has followed the miracle child who survived the hell, for ten years. An exceptional account…
This is the story of a Rwandan child, a Hutu. But it is also the story of a first name, since in this child’s life as in his country, Rwanda, there was a before and an after. Before, up until the age of seven, the child’s name was Ntibagilirwa. According to Rwandan tradition, the first name describes an event occurring around his birth. Ntibagilirwa means, strangely enough ‘you can’t please everyone.’ Generally, in this Catholic country, a child’s name is changed at his baptism. Ntibagilirwa was not baptised. He did, however, change his name in 1994 and today claims this name as his own. He became Angelo.
From 7th April to 4th July, 1994, his country, Rwanda, was the scene of a methodically executed extermination of part of its population, the Tutsis, and also moderate Hutus, notably intellectuals. For nearly 100 days, backed by soldiers and militiamen, the Hutu population, comprising of men, women and even children, armed themselves with machetes and killed their neighbours, friends and sometimes relatives. In their eyes, it was for a just cause: those killed had been born Tutsis. Every day without fail, the Tutsi was hunted, in the swamps, the forests, churches, hospitals, maternity homes. Women were systematically raped. Those who were pregnant had their stomachs slashed. It was a massacre that resulted in at least 800,000 deaths (85% of the Tutsi population). It was a blood bath, a genocide.
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Years of experience: 1. Registered at ProZ.com: Nov 2005.