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French to English: Le rapport choc du Sénat sur les failles de la politique migratoire française General field: Other
Source text - French Le rapport choc du Sénat sur les failles de la politique migratoire française
LES CRÉDITS de la mission Immigration, asile et intégration du projet de loi de finances 2019 sont passés au crible ce jeudi par le Sénat. Qui devrait les rejeter. C’est, en tout cas, la recommandation formulée le 28 novembre dernier par la commission des lois de la Haute Assemblée présidée par le sénateur Les Républicains de la Manche Philippe Bas. Le rapport pour avis qui étaie cette option constitue un véritable brûlot contre la politique du gouvernement censée juguler la crise migratoire. En voici les points clés.
Les clandestins sont nettement plus de 300 000
Le Sénat déplore « l’absence d’effort du gouvernement pour disposer de données précises concernant le nombre d’étrangers présents en situation irrégulière sur le territoire français ». Et pourtant, le sénateur LR du Rhône FrançoisNoël Buffet, auteur du rapport, fixe des ordres de grandeur. Selon le document, «l’aide médicale d’État (AME) permet à certains étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès gratuit aux soins médicaux et hospitaliers ; 315 835 personnes en bénéficiaient au 31 décembre 2017 ». C’est 50 % de plus qu’en 2011. «Dans les faits, le nombre d’étrangers en situation irrégulière est probablement nettement supérieur, car cet indicateur ne permet pas de prendre en compte l’immigration irrégulière à caractère transitoire », estime l’élu. Il rappelle que les crédits de l’AME frisent le milliard d’euros par an.
Aucun effort sérieux contre l’immigration irrégulière
Les personnes interpellées en France en situation irrégulière ont été 119635 en 2017 (+23% par rapport à 2016) et les chiffres 2018 seront encore en hausse. Seulement voilà : « La lutte contre l’immigration irrégulière demeure toujours le parent pauvre de la politique migratoire. En la matière, les crédits ne représentant que 8 % » de l’ensemble des crédits concernés, soit seulement 150 millions d’euros environ, déplore la commission des lois du Sénat. Celle-ci concède « un effort consenti sur la rétention », pour accompagner la création de 450 nouvelles places en Centre de rétention administrative (CRA). Mais « l’effort est quasi nul depuis quatre ans sur les crédits dédiés à l’éloignement ».
Un taux d’éloignement des illégaux dérisoire
«Plus d’un étranger sur deux placés en CRA n’est pas éloigné durant sa rétention administrative, soit parce que son obligation de quitter le territoire français (OQTF) est annulée par le juge administratif, soit parce que l’administration n’a pas été en mesure d’organiser son éloignement dans les délais impartis », révèle le rapporteur Buffet. En outre, « alors que 103940 mesures d’éloignement ont été prononcées en 2017, seules 17,5 % d’entre elles ont été réellement exécutées ». Le taux d’exécution des OQTF reste, selon cet expert, à « un niveau dérisoire en 2017 et, pire, il continue encore à baisser cette année: sur les six premiers mois de 2018, 12,6% des décisions d’éloignement seulement ont été exécutées (50 838 prononcées, mais seulement 6 406 exécutées) ».
Le règlement de Dublin demeure inappliqué
Pour le président Bas, « l’éloignement des étrangers en situation irrégulière est une politique en échec: comment pourrait-on se satisfaire de constater que près de neuf obligations de quitter le territoire sur dix ne sont pas exécutées ? » Il ajoute: « Les difficultés d’application du règlement Dublin – qui prévoit le transfert des demandeurs d’asile vers l’État de l’Union européenne responsable de leur traitement – minent la crédibilité de nos politiques d’éloignement, sans qu’une perspective de réforme se dessine à ce jour: début 2018, moins de 12% des étrangers sous “statut Dublin” ont été effectivement transférés vers un autre État. »
Un budget insuffisant face à l’ampleur des problèmes
En 2019, les crédits de la mission Immigration, asile et intégration doivent augmenter de 12% pour atteindre 1,58 milliard d’euros. « La hausse des crédits devrait bénéficier à l’accueil des étrangers primo-arrivants, avec notamment des mesures d’insertion professionnelle et un doublement des cours de langue », note le Sénat. Concernant « l’accompagnement des réfugiés et leurs conditions matérielles d’accueil », il relève que «l’objectif du gouvernement est d’atteindre à la fin de l’année 2019 plus de 97 000 places au total pour l’hébergement des demandeurs d’asile ». Des efforts « bienvenus », selon lui. « Toutefois, poursuit le rapporteur Buffet, malgré ces hausses ponctuelles et significatives […], les moyens programmés par le présent budget sont généralement fondés sur des hypothèses peu plausibles et restent notoirement insuffisants au regard de la réalité des phénomènes migratoires auxquels la France est aujourd’hui confrontée. »
Une estimation des demandes d’asile jugée irréaliste
Le projet de loi de finances 2019 table, selon le rapport, sur une stabilisation de la demande d’asile en 2019 puis en 2020. Alors que « la France reste exposée à une demande d’asile sans précédent, en hausse de près de 19 % début 2018, et à des flux secondaires qui ne se tarissent pas, notamment depuis l’Espagne», selon lui, «le budget de la mission est ainsi construit sur des hypothèses irréalistes qui permettent au gouvernement de minimiser les besoins de financements des politiques migratoires. » Et l’élu de trancher: «ni les délais cibles de traitement des demandes d’asile en six mois en moyenne, ni l’objectif de 86% de demandeurs d’asile hébergés ne semblent tenables. » Réquisitoire impitoyable.
Translation - English The Senate's Shock Report on the Flaws in French Migration Policy
The Senate will scrutinize the appropriations of the Immigration, Asylum, and Integration section of the 2019 Finance Bill on Thursday [6 December]. And it should reject them. In any case, this is the recommendation formulated on 28 November by the High Assembly's law commission, which is led by Philippe Bas, the Republican [LR] Senator of La Manche. The report for opinion that supports this option is a real blast against the government policy that is supposed to curb the migration crisis. Here are the key points.
There Are Well Over 300,000 Illegal Immigrants
The Senate deplores "the government's lack of effort to get accurate data on the number of foreigners present in an irregular situation in France." And yet, the report author, FrancoisNoel Buffet, the LR Senator of the Rhone, sets orders of magnitude. According to the document, "state medical aid (AME) allows some foreigners in an irregular situation to benefit from free access to medical and hospital care; 315,835 people benefited as of 31 December 2017." That's 50 percent more than in 2011. "In fact, the number of foreigners in an irregular situation is probably much higher, because this indicator does not allow us to take into account irregular immigration of a transitory nature," said the elected official. He recalled that the AME appropriations are close to a billion euros per year.
No Serious Effort Against Illegal Immigration
The people arrested in France in an irregular situation were 119,635 in 2017 (+23 percent compared to 2016), and the 2018 figures will be even higher. However: "The fight against irregular immigration is still the 'poor relation' of the migration policy." In this regard, the appropriations represent only 8 percent "of all appropriations concerned, only about 150 million euros," deplores the Senate's law commission. It concedes "an effort on retention" with the creation of 450 new spots in the Administrative Retention Center (CRA). But "for four years, the effort has been almost zero on the funds dedicated to removal."
A Laughable Removal Rate of Illegals
"More than one foreigner in two placed in the CRA is not sent away during his administrative detention, either because the administrative judge annuls his obligation to leave French territory (OQTF), or because the administration was not able to organize his removal within the deadlines," reveals the rapporteur Buffet. In addition, "while 103,940 removal orders were issued in 2017, only 17.5 percent of them were actually executed." The OQTF execution rate remains, according to this expert, at "a laughable level in 2017 and, worse, it is continuing to fall this year: in the first six months of 2018, only 12.6 percent of the removal decisions were executed (50,838 issued, but only 6,406 executed)."
The Dublin Regulation Remains Unapplied
For President Bas, "the removal of foreigners in an irregular situation is a failed policy: how could one be satisfied to find that nearly nine in 10 obligations to leave the territory are not executed?" He adds: "The difficulties of applying the Dublin Regulation -- which provides for the transfer of asylum seekers to the EU state responsible for handling them -- undermine the credibility of our removal policies, without any prospect of reform. So far, in early 2018, less than 12 percent of foreigners under 'Dublin status' were actually transferred to another state."
Insufficient Budget in the Face of the Scale of the Problems
In 2019, the appropriations of the Immigration, Asylum, and Integration section must increase by 12 percent to 1.58 billion euros. "The increase in appropriations should help for the reception of foreigners who are first-time arrivals, including measures to find work and a doubling of language courses," notes the Senate. Regarding "the accompaniment of refugees and their material conditions of reception," it notes that "the government's objective is to reach at the end of the year 2019 more than 97,000 places in total for the accommodation of asylum applicants." According to him, these are "welcome" efforts. "However," continues the rapporteur Buffet, "despite these timely and significant increases [...], the resources programmed in this budget are generally based on implausible assumptions and remain obviously insufficient in view of the reality of the migratory phenomena France is facing today."
Asylum Claims Estimate Judged Unrealistic
According to the report, the 2019 budget bill proposes stabilizing asylum demand in 2019 and 2020. While "France remains exposed to an unprecedented number of asylum applications, up nearly 19 percent in early 2018, and secondary flows that are not drying up, especially from Spain," he said, "this section of the budget is built on unrealistic assumptions that allow the government to minimize the funding needs of migration policies." The elected official concludes: "Neither the target waiting time for processing asylum applications at six months on average nor the 86-percent goal for asylum seekers seems sustainable." A merciless indictment.
Spanish to English: 47.449 empleos menos: el peor noviembre en ocupación desde el 2013
Source text - Spanish 47.449 empleos menos: el peor noviembre en ocupación desde el 2013
Baja el número de afiliados y baja también el paro, que rompe la tendencia al alza y disminuye en 1.836 personas. La contratación indefinida marca récord histórico en un mes de noviembre y aumenta un 15,7% anual
Los datos de afiliados a la Seguridad Social y desempleo del mes de noviembre dejan un regusto agridulce. Por un lado, a nivel de cotizantes, el pasado mes cerró como el peor noviembre desde el 2013, con la pérdida de 47.449 afiliados a la Seguridad Social. Por el otro, el paro rompió su tendencia alcista de los tres últimos meses y bajó en 1.836 desempleados respecto al mes anterior (-0,06%).
Con este ligero descenso, el volumen total de parados alcanzó a finales de noviembre la cifra de 3.252.867 desempleados, según la estadística divulgada este martes por el Ministerio de Trabajo, Migraciones y Seguridad Social. En los 11 meses de lo que va del 2018 el número de parados ha aumentado en 50.358 personas. No obstante, respecto al noviembre del año pasado, la cifra de desempleados disminuyó en 221.414 personas, el 6,4%.
La disminución del paro cohabitó en noviembre con la destrucción de empleo. Según los registros de afiliados a la Seguridad Social, noviembre cerró con 18.945.624 cotizantes, es decir, 47.449 cotizantes menos que en octubre. Este es el mayor descenso en la afiliación en un mes de noviembre -tradicionalmente de disminución- desde el 2013, cuando el número de cotizantes cayó en 66.829 personas. La cifra se aleja así un poco de la cifra de los 19 millones, únicamente alcanzada antes del estallido de la crisis economica.
El secretario de Estado de la Seguridad Social, Octavio Granado, ha atribuido durante la rueda de prensa de valoración de los datos de noviembre dicho descenso al efecto del final de la campaña de la vendimia y el plantón de la fresa en algunas zonas de España.
MAYOR ESTABILIDAD
La secretaria de Estado de Empleo, Yolanda Valdeolivas, destacó durante su valoración de los datos de noviembre el "vigoroso incremento" de la contratación indefinida. Si bien la temporalidad siguió siendo la tónica dominante, ya que el número de contratos registrados durante el mes de noviembre fue de 1.867.172, siendo 1.669.559 contratos temporales, un 1,3% más que en noviembre de 2017. No obstante, en noviembre se firmaron un total de 197.573 contratos indefinidos, el 10,6% del total y la mayor cifra en este mes dentro la serie histórica. La contratación indefinida acumula así 58 meses consecutivos de alzas.
El paro se redujo en noviembre en todos los sectores económicos salvo en los servicios, donde aumentó en 8.092 personas (+0,3%). El mayor descenso lo registró el colectivo sin empleo anterior, al que pertenecen muchos jóvenes que finalizan sus estudios, con 7.955 desempleados menos (-2,7%), seguido de la industria (-1.448 parados, -0,5%); la agricultura (-370 desempleados, -0,2%), y la construcción (-155 parados, -0,06%).
Translation - English 47,449 Fewer Jobs: The Worst November in Employment Since 2013
The number of affiliates is dropping and unemployment is also dropping, which breaks the upward trend and decreases by 1,836 people. Indefinite hiring contracts broke a historical record in a month of November and increased by 15.7 percent annually.
The data for Social Security and unemployment affiliates for the month of November leaves a bittersweet aftertaste. On the one hand, at the level of contributors, last month closed as the worst November since 2013, with the loss of 47,449 Social Security affiliates. On the other hand, unemployment broke its upward trend of the last three months and fell by 1,836 unemployed compared to the previous month (-0.06 percent).
With this slight decrease, at the end of November, the total number of unemployed people reached the figure of 3,252,867, according to the statistics released Tuesday [4 December] by the Ministry of Labor, Migration, and Social Security. In the 11 months of 2018 so far, the number of unemployed people has increased by 50,358 people. However, compared to last November, the number of unemployed people dropped by 221,414, or 6.4 percent.
The decrease in unemployment went hand-in-hand in November with the destruction of jobs. According to the records Social Security affiliates, November closed with 18,945,624 contributors, that is, 47,449 contributors fewer than in October. This is the largest decline in membership in a month of November -- traditionally a time of decrease -- since 2013, when the number of contributors fell by 66,829 people. The figure thus moves away a little from the figure of 19 million, only reached before the outbreak of the economic crisis.
During the news conference presenting the November data, Octavio Granado, the Secretary of State for Social Security, attributed this decrease to the effect of the end of the harvest and the planting of the strawberries in some areas of Spain.
Greater Stability
During her assessment of the November data, Yolanda Valdeolivas, the Secretary of State for Employment, highlighted the "vigorous increase" of indefinite employment contracts. However, temporary work continued to be the dominant trend, since the number of contracts registered during the month of November was 1,867,172, including 1,669,559 temporary contracts, 1.3 percent more than in November 2017. In November a total of 197,573 indefinite contracts were signed, 10.6 percent of the total and the highest figure in this month in the historical series. Indefinite hiring thus added up 58 consecutive months of increases.
Unemployment declined in November in all economic sectors except for services, where it increased by 8,092 people (+0.3 percent). The greatest decrease was recorded by the group without previous employment, to which many young people who are completing their studies belong, with 7,955 fewer unemployed (-2.7 percent), followed by industry (-1,448 unemployed, -0.5 percent); agriculture (-370 unemployed, -0.2 percent), and construction (-155 unemployed, -0.06 percent).
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