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French to Italian: Fespaco Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French La 22ème édition du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou
(Fespaco) s’est havé comme il a commencé : par un formidable mouvement
d’ensemble exécuté par des danseurs burkinabè, ainsi qu’un prodigieux feu
d’artifice qui a illuminé le ciel de la capitale du Burkina Faso. Quelques
instants avant avait eu lieu au stade du 4 août à Ouaga, la cérémonie de
remise des prix, parmi lequel le plus attendu et le plus prestigieux de
tous : l’Etalon d’Or de Yennenga, symbolisé par la princesse Mossi juchée
sur le cheval qui a permis la naissance l’Empire mossi.
Cette année, heureuse coïncidence, car le jury a consacré le 5 mars
dernier un autre équidé, tiré quant à lui de la mythologie grecque : «
Pégase », titre du film du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir. «
Pégase » a remporté l’Etalon d’Or, et le réalisateur marocain a reçu son
prix des mains du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
A forte teneur psychologique, le film de Mohamed Mouftakir garde le
spectateur en haleine et le plonge dans un univers gris et lourd d'une
société qui peine à sortir de la féodalité et de l'univers clos de la
maladie mentale. Peu à peu, le tableau que le réalisateur peint pour le
public prend forme. Le passé des personnages est convoqué et dans un jeu
de miroir et du dédoublement de la personnalité, il émerge, révélant son
lot de détails scabreux : l'inceste, l'importance du regard des autres,
l'hypocrisie, avec toujours comme fil d'Ariane un cheval mâle, un étalon
en quelque sorte, véritable maître à jouer de cette tragi-comédie
subtile...
Ont complété le podium de cette 22ème édition du Fespaco : Mahamat Haroun
Saley du Tchad a décroché l’Etalon d’argent avec « Un homme qui crie »
déjà primé à Cannes l’année dernière ; et l’Ivoirien Owell Brown, il a
obtenu l’Etalon de bronze avec « Le mec idéal ».
De nombreux autres prix ont été distribué, comme celui de la meilleure
interprétation masculine qui est revenu au réalisateur béninois Sylvestre
Amoussou, pour son rôle dans son propre film « un pas en avant, les
dessous de la corruption. » Il y a également eu des distinctions pour la
meilleure musique, le meilleur son, meilleur affiche, les courts métrages,
les documentaires, etc. Une vingtaine de statuettes ont été distribuées
aux professionnels africains du cinéma africain.
Au niveau du bilan statistique, le cinéma a été une réussite, selon les
organisateurs. Près de 200 films ont été projetés dans 12 salles. Les 7000
festivaliers venus de l’extérieur du Burkina Faso ont pu communier avec
les milliers de cinéphiles Ouagalais. Occasion de rencontres formelles ou
prévues, comme celle du MICA, le marché africain du cinéma. Les agents de
chaînes de télé en quête de feuilleton ont ainsi pu rencontrer les
réalisateurs de séries TV. Les patrons des rares cinémas d’Afrique ont pu
négocier des bobines qu’ils vont pouvoir projeter dans leurs salles, les
aficionados et les groupies ont eu la chance d’obtenir un autographe de
leur acteur préféré ou une photo avec la star du petit écran qu’ils
adorent.
Le thème du Fespaco 2011 étant « Cinéma africain et marchés », il y a
également eu de nombreuses table-rondes et conférences en marge des
projections.
Si à l’issue du festival la satisfaction semblait générale, il reste que
quelques couacs inévitables pour ce genre de manifestations ont été
observés, notamment au niveau des retards dans la projection des films
dans les salles. Les nombreux participants périphériques, notamment les
nombreux commerçants de la région qui ont convergé vers les sites du
festival pour espérer faire de bonnes affaires avec les devises apportés
par les festivaliers ont fait grise mine. Selon plusieurs d’entre eux, les
personnes venues de l’extérieur du Burkina ont dépensé peu d’argent dans
le pays. Les retombées économiques sont donc maigres. Normal : le monde
est en crise, et cela s’est ressenti également au Fespaco.
Translation - Italian La ventiduesima edizione del Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (Fespaco) si è conclusa com'è cominciata: con un formidabile movimento d'insieme eseguito da danzatori burkinabè e con dei prodigiosi fuochi d'artificio che hanno illuminato il cielo della capitale del Burkina Faso. Qualche istante prima aveva avuto luogo nello stadio del 4 agosto a Ouaga, la cerimonia della consegna dei premi, fra i quali il più atteso e prestigioso di tutti: l'Etalon (lo Stallone) d'oro di Yennenga, simbolizzato dalla principessa Mossi appollaiata sul cavallo che ha permesso la nascita dell'Impero Mossi.
Quest anno una fortunata coincidenza, poiché il jury ha consacrato il 5 marzo scorso un altro equino, tratto quanto a lui dalla mitologia greca: "Pégase" ("Pegaso"), titolo del film del regista marocchino Mohamed Mouftakir. "Pégase" a vinto l'Etalon d'oro, e il regista marocchino ha ricevuto il premio dalle mani del presidente del Burkina Faso, Blaise Compaoré. Di forte spessore psicologico, il film di Mohamed Mouftakir tiene lo spettatore in sospeso e lo immerge nell'universo grigio e pesante di una società che stenta a uscire dal feudalesimo e dall'universo chiuso della malattia mentale. A poco a poco, il quadro che il regista dipinge per il pubblico prende forma. Il passato dei personaggi viene evocato e, in un gioco di specchi e di sdoppiamenti di personalità, emerge, rivelando il suo destino di dettagli scabrosi: l'incesto, l'importanza dello sguardo degli altri, l'ipocrisia, sempre con come filo d'Arianna un cavallo maschio, uno stallone in qualche modo, vero padrone del gioco in questa sottile tragi-commedia...
Hanno completato il podio di questa ventiduesima edizione del Fespaco: Mahamat Haroun Saley del Ciad che ha strappato l'Etalon d'argento con "Un homme qui crie" già premiato a Cannes l'anno scorso; e l'ivoriano Orwell Brown, che ha ottenuto l'Etalon di bronzo con "Le mec idéal".
Sono stati distribuiti numerosi altri premi, come quello alla migliore interpretazione maschile che è spettato al regista beninese Sylvestre Amoussou, per il suo ruolo nel proprio film "Un pas en avant, les dessous de la corruption". Ci sono anche state delle onorificenze per la migliore musica, il miglior suono, la miglior locandina, i cotometraggi, i documentari, ecc. Una ventina di statuette sono state distribuite ai professionisti africani del cinema africano.
A livello di bilancio statistico, il cinema è stato un successo, secondo gli organizzatori. Circa 200 film sono stati proiettati in 12 sale. I 7000 festivalieri venuti dall'esterno del Burkina Faso hanno potuto fraternizzare con migliaia di cinefili di Ouagadougou. Occasione di incontri formali o previsti, come quello del MICA, il mercato africano del cinema. Gli agenti di canali televisivi in cerca di sceneggiati hanno potuto incontrare così i realizzatori delle serie TV. I padroni dei rari cinema d'Africa hanno potuto negoziare delle bobine che potranno proiettare nelle loro sale, gli affezionati e le fan hanno avuto la fortuna di ottenere un autografo dai loro attori preferiti o una foto con la star del piccolo schermo che adorano.
Essendo il tema del Fespaco 2011 "Cinema africano e mercati", ci sono anche state numerose tavole rotonde e conferenze ai margini delle proiezioni.
Se all'uscita dal festival la soddisfazione sembrava generale, qualche stonatura inevitabile per questo genere di manifestazioni è stata osservata, in particolare a livello dei ritardi nella proiezione dei film nelle sale. I numerosi partecipanti della periferia, soprattutto i vari commercianti della regione che sono giunti nei siti del festival per sperare di fare dei buoni affari con le valute portate dai festivalieri, sono rimasti piuttosto freddi. Secondo molti di loro, le persone venute dall'esterno del Burkina Faso hanno speso pochi soldi nel paese. Le ricadute economiche sono quindi magre. Normale: il mondo è in crisi, e questo si è sentito anche al Fespaco.
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Graduate diploma - Università Statale di Milano
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Years of experience: 15. Registered at ProZ.com: Dec 2010.