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French to English: Giving women a new start by teaching them a trade General field: Other Detailed field: Government / Politics
Source text - French Oisives pour certaines et pour d’autres violentées, depuis mois, AZUR Développement exécute à Pointe-Noire un projet d’apprentissage des petits métiers (couture, pâtisserie et informatique), ciblant des filles et jeunes filles mères, identifiées lors des sessions de sensibilisation dans des églises et Centres de santé intégré (CSI).
Jeudi 13 juin 2013 à 11 heures et demi, à Ngoyo, un des quartiers de Pointe-Noire, une dizaine de fille et femmes apprennent la couture dans un atelier de couture. Cahiers ouverts, chacune d’elle prend note. « Nous avons deux grands moments pour l’apprentissage de la couture. Le premier moment c’est la partie théorique au cours duquel les apprenantes doivent prendre notes sur (comment prendre des mesures, lire le mètre à ruban, dessiner un modèle, couper le tissu…) Cette phase débute à 8 heures et elle finit à 10 heures. Après cette partie, nous passons sur la pratique où chaque apprenante est devant la machine à coudre en train de confectionner un habit », explique Emeline Nkosso, formatrice en couture est assistance locale à AZUR Développement Pointe-Noire.
Selon elle, toutes ces apprenantes n’ont pas toutes subi des violences sexuelles. Certaines ont été violentées par personnes inconnues ou par des parents. D’autres sont des désœuvrées. Elles ont été identifiées au cours de nos sessions de sensibilisations organisées dans des églises (Foucks, à la paroisse Saint Esprit du grand marché) et dans trois Centres de santé intégré (CSI) : CSI Ndaka sousou (Fond Tié-tié), CSI Jeanne Vialle (Mawata) et le CSI de Mpaka. Cette stratégie consistait à faire un plaidoyer auprès des responsables des CSI. Il faut noter que ce projet est financé par The Virginia Gildersleeve International Fund (VGIF).
Sur les quarante neuf (49) apprenantes (11 en couture, 23 en pâtisserie et 15 en informatique), leurs âges varient de 16 à 42 ans. Gladice Moukala, 27 ans, célibataire, mère d’un enfant, apprenante en couture témoigne : «j’ai découvert AZUR Développement à travers leurs sessions de sensibilisation sur les violences à l’égard des fille et femmes réalisées à la paroisse Saint Esprit du grand marché. C’est à partir de là que j’ai saisi cette opportunité d’aller apprendre la couture, un métier qui me passionnais depuis 2006 quand j’ai abandonné mes études en classe de troisième. Mon rêve s’est concrétisé aujourd’hui et je pense que c’est là où je vais gagner ma vie. »
Volet couture
La formation en couture est d’une année. Sur les onze (11) élèves couturières, cinq (05) sont aujourd’hui capables de confectionner certains modèles. Pour Gladice Moukala, une apprenante en couture, célibataire, mère d’un enfant, elle fait savoir : «j’ai totalisé six mois d’apprentissage en couture. Aujourd’hui, je peux coudre une chemise, une jupe, un mode popo, culotte, mokoto, taille, etc.
Il y a des moments où nous trouvons des commandes des clients à la cité. C’est ce qui nous permet d’acheter des files à coudre, aiguilles et de faire réparer parfois nos machines lorsqu’elles tombent en panne. Mais pour des modèles compliqués, je dois encore approfondir le travail. » Sur trois jours de formation par semaine, elles viennent tous les jours. Cela a été décidé par eux-mêmes. D’après la formatrice, Eméline Nkosso, le jour où elle n’est pas à l’atelier, ces dernières continuent à faire la pratique sur ce qu’elles ont appris. D’autres vont même dans des friperies pour chercher des morceaux des tissus pour s’exercer à l’atelier… Pour les encourager à travailler, la formatrice leur a autorisé de trouver des clients. « Je leur ai autorisé de prendre les commandes des clients à la cité. Mais si le modèle est très compliqué, je les explique jusqu’à ce qu’elles parviennent. Mais de en temps en temps, je contrôle le travail », confie Emeline Nkosso.
Translation - English For the last few months, AZUR Development has been running an apprenticeship project aimed at helping girls and young mothers learn trades such as sewing, baking and information technology (IT). The courses are aimed at unemployed girls and women and female victims of abuse, who were identified during awareness sessions in churches and integrated health centres (CSI).
Thursday, June 13 2013 at half past 11, in Ngoyo, a district of Pointe-Noire: a dozen girls and women are learning to sew in a sewing workshop. Workbooks open, they are taking notes. "The sewing course is divided into two parts. The first part is the theoretical part of the course, during which the students must take notes (how to measure, read a measuring tape, draw a pattern, cut the fabric ...). This part begins at 8 o'clock and ends at 10 o’clock. After that, we begin the practical part, where each learner sits at a sewing machine trying to make a piece of clothing," explains Emeline Nkosso, sewing instructor and local assistant at AZUR Development Pointe-Noire.
She explains that these students have not all experienced sexual violence. Some were abused by strangers or relatives; others are simply unemployed. They were identified during awareness sessions organized in churches (Foucks, in the parish of Saint Esprit du Grand Marché) and in three integrated health centers (CSI): CSI Ndaka Sousou (Fond Tié-tié), CSI Jeanne Vialle (Mawata) and CSI Mkapa. The strategy consisted of advocating with the CSI management. It should be noted that this project is funded by The Virginia Gildersleeve International Fund (VGIF).
The ages of the forty-nine (49) students (11 in sewing, 23 in baking and 15 in IT) range from 16 to 42 years. Sewing student Gladice Moukala, 27 years old and a single mother of one, says: "I discovered AZUR Development through their awareness sessions on violence against women and girls in the parish of Saint Esprit du Grand Marché. From there I took the opportunity to learn sewing, a craft that I have been passionate about since 2006 when I gave up my studies in the third grade. My dream became a reality today and I think this is how I will earn my living. "
Sewing
The sewing course lasts one year. Of the eleven (11) sewing students, five (05) are now able to make some patterns. Gladice Moukala, a sewing student and a single mother of one, said: "I have completed six months of sewing. I can now sew a shirt, a skirt, a mode popo, underwear, a mokoto, a taille, etc.
Sometimes we get customer orders from the city, and this allows us to buy sewing thread and needles and to have our machines repaired when they break down. But I need to study more before I can tackle more complicated patterns." They come for all three days of training per week. This was their own decision. The teacher, Emeline Nkosso, says that on the days when she is not in the workshop, they continue to go there to practice what they have learned. Others even go to thrift stores to look for pieces of fabric to practice at the workshop ... To encourage them to work, the teacher has allowed them to find customers. "I gave them permission to take customer orders from the city. But if the pattern is very complicated, I explain it until they understand. And from time to time, I check their work", says Emeline Nkosso.
French to English: HIV/AIDS General field: Other Detailed field: Government / Politics
Source text - French Des jeunes relais formés pour éclairer d’autres jeunes non scolarisés et déscolarisés
Pour renforcer la prévention du VIH/SIDA en milieu jeune non scolarisé et déscolarisé dans le département de la Bouenza notamment à Nkayi, AZUR Développement mène depuis 2012 un projet intitulé « Round 9 » ayant une cible spécifique.
680 personnes ont été déjà couvertes par le projet Round 9 (R9) à Nkayi, dans cinq (05) quartiers de la l’arrondissement 2, Soulouka. Ce travail remarquable a été réalisé par quarante jeunes déscolarisés et non scolarisés dont vingt filles et vingt garçons, formés par un pool des formateurs sur les moyens de prévention du VIH/SIDA dans la ville sucrière (située à 221km de Brazzaville), au sud-sud du Congo. Ces quarante jeunes relais sensibilisent à leur tour d’autres jeunes déscolarisés et non scolarisés dont l’âge oscille de 18 à 24 ans. Le Round 9 est un projet de renforcement de la prévention du VIH/SIDA sur les jeunes non scolarisés et déscolarisés les plus à risques et de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH/SIDA en République du Congo. Selon Nana Christine Kounga Bantoubondiri, Coordonatrice dudit projet, nous avons fait un travail de mobilisation au niveau des chefs de quartier et des parents qui nous ont aidés à identifier des jeunes relais vu l’importance du projet. Parmi les critères de sélection des jeunes relais, l’on note : la bravoure, avoir la capacité de transmettre, de communiquer, la compréhension, la disponibilité, la liste n’est pas exhaustive. Il faut dire que peu des localités ont bénéficié le projet Round 9. Pour ce qui est de Nkayi, la coordonatrice de ce projet, Nana Christine Kounga Bantoubondiri, explique : « le choix de Nkayi à ce projet peut se justifie par le fait qu’AZUR Développement avait déjà travaillé dans le cadre du Programme d'appui au développement pédagogique (PADP), où elle avait couverte des enfants scolarisés dans des écoles.»
Communiquer au moyen des planches
Pour sensibiliser leurs semblables sur le terrain au sujet de la prévention du VIH/SIDA, ses jeunes relais utilisent des planches et des boites à image pour développer les six thèmes. Chaque thème a des boites à image pour faire comprendre aux bénéficiaires. Ses supports servent également aux participants de deviner la thématique, l’histoire qui se cache derrière le support, le message qui est véhiculé à travers les images. Les thèmes développés sont les suivants : les connaissances de base, les pratique à risques, les attitudes génératrices de risque, l’importance du dépistage volontaire, comment porter le préservatif féminin et masculin. Certaines d’entre eux se disent qu’ils découvrent beaucoup de choses et restent accrochés par quelques thèmes, à l’image du dépistage, le port du préservatif féminin et masculin, pour ne citer que ça. Pour Elvie, une jeune fille déscolarisée, 18 ans révolus, c’est une satisfaction totale parce chaque fille qui a participé à cet atelier réclame à la fin qu’il y ait plus des jours, compte tenu l’importance des thématiques développées. Malgré cette motivation inlassable des bénéficiaires, qui veulent aller au-delà de deux jours pour parler en profondeur sur les six thèmes, malheureusement, quelqu’un n’a droit qu’à un atelier.
Ses jeunes relais sont repartis en deux équipes. Les filles travaillent avec les filles et les garçons aussi entre eux. «C’est un travail planifié. Dans chaque atelier, il y a un jeune relai
qui identifie ses semblables puis réalise son atelier. Chaque jeune relai identifie ses dix semblables dans chaque atelier », a fait savoir Huguette, une jeune relai. Selon Didier Mouanga, responsable administratif et financier au projet R 9, la séparation des ses jeunes relais est une façon de favoriser la liberté d’expression. C’est cette exigence qui fait qu’on travaille en équipe, de sorte qu’il y ait des bons débats. Si on ne fait pas des combinaisons parce que nous travaillons dans l’arrondissement 2 Soulouka. Ils se connaissent, c’est-à-dire que ce sont les mêmes filles et garçons avec lesquels nous travaillons. Donc, il peut y avoir la moquerie, la honte de pouvoir s’exprimer. Voilà pourquoi, on a pensé séparer les filles des garçons pour que chacun ou chacune comprenne les choses, ait des connaissances de base, bien inculquées comme le définissent les objectifs du projet.
Translation - English Young educators trained to educate other young school leavers and non-attendees
Since 2012, AZUR Development has been running a project called "Round 9”, specifically aimed at reinforcing the prevention of HIV/AIDS amongst young school leavers and non-attendees in the department of Bouenza, in Nkayi.
680 people have already benefited from the Round 9 (R9) project in Nkayi, in five (05) areas of district 2, Soulouka. This remarkable work was carried out by forty young school leavers and non-attendees, twenty girls and twenty boys, who were trained by a pool of trainers on how to prevent HIV / AIDS in this sugar-producing town (located 221km from Brazzaville), in the far south of Congo. These forty young educators in turn educate other young school leavers and non-attendees, with an age range of 18 to 24 years. Round 9 is a project to help prevent HIV / AIDS in the most high-risk young school leavers and non-attendees, and to provide support for children living with HIV / AIDS in the Republic of Congo. According to Nana Christine Kunga Bantoubondiri, the coordinator of the project, district leaders and parents were mobilized to help identify these young educators, due to the importance of the project. Among the criteria for the selection of young teachers were: bravery, the ability to communicate, understanding, and availability. It should be noted that few communities were able to take part in the Round 9 project. In the case of Nkayi, Nana Kunga Bantoubondiri Christine, the project coordinator, says: "The choice of Nkayi for this project can be justified by the fact that AZUR Development had already worked there in the context of the Educational Development Support Program (PDAP), which covered school attendees."
Communicating with boards
To educate their counterparts in the field about HIV / AIDS, these young educators used boards and flip charts to develop the six themes. Each theme has a flip chart of images to help the participants understand. These props are also used by participants to guess the theme, the story behind the prop, and the message that is conveyed through the images. The themes are: basic knowledge, risky practices, risky attitudes, the importance of voluntary testing, how to put on female and male condoms. Some of the participants say they learnt many new things and some themes stuck with them, like the image of testing, wearing male and female condoms, to mention but one or two. According to Elvie, a young female school leaver of 18 years old, it was extremely fulfilling because every girl who took part in the workshop asked at the end if it could be extended for a few days, given the importance of the themes developed. Despite the tireless motivation of the participants, wishing to spend longer than two days talking in depth on the six themes, unfortunately, one person is only entitled to attend one workshop.
The young educators are divided into two teams. Girls work with girls and boys with boys. "In each workshop, the first task is for the educator to identify his or her group, and then run the workshop. Each educator identifies the ten girls or boys in each workshop", said Huguette, one of the young educators. According to Didier Mouanga, administrative and financial officer on the R 9 project, this separation promotes freedom of expression. This requirement is what makes the teams work, so there are good debates. We do not combine them because we work in district 2, Soulouka and these are the same girls and boys with whom we work, so since they already know each other they might make fun of each other and be too embarrassed to express themselves. That is why we decided to separate girls and boys, so that everyone has a chance to understand things, learn the foundations, and really take on board the knowledge as defined in the project objectives.
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Translation education
Master's degree - UMIST
Experience
Years of translation experience: 5. Registered at ProZ.com: Jan 2018.