The winning entry has been announced in this pair.There were 62 entries submitted in this pair during the submission phase, 7 of which were selected by peers to advance to the finals round. The winning entry was determined based on finals round voting by peers.Competition in this pair is now closed. |
Qui a lancé cette fatale première tomate à l'origine de la révolution de La Tomatina ? À vrai dire, nul ne le sait. Peut-être était-ce une révolte contre Franco, ou bien un carnaval ayant mal tourné. D'après la version la plus populaire de l'histoire, au cours du festival Los Gigantes en 1945 (une parade de marionnettes géantes en papier-mâché), les gens du coin cherchaient à mettre en scène une bagarre pour attirer l'attention. Ils tombèrent sur un chariot de légumes à proximité, et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des témoins innocents s'y mêlèrent, au point que la scène culmina en une énorme nuée de fruits voltigeants. Les instigateurs eurent à rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la résurgence de batailles de tomates toujours plus nombreuses - ni la naissance d'une nouvelle tradition. Par crainte de débordements incontrôlables, les autorités adoptèrent, abandonnèrent, puis rétablirent une série d’interdictions dans les années 50. En 1951, des habitants ayant défié la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que l'opinion publique indignée réclamât leur libération. L'affront le plus célèbre au bannissement des tomates eut lieu en 1957 lorsque les participants organisèrent une parodie de funérailles de la pomme dorée, avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local en prit son parti, mit en place quelques règles, et embrassa la tradition farfelue. Les tomates sont le clou du spectacle, mais toute une semaine de festivités mène à l'affrontement final. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie, et de St. Louis Bertrand, avec des cortèges défilant dans les rues, de la musique et des feux d'artifice à la joyeuse manière espagnole. Pour donner des forces en vue du combat imminent, une paëlla gargantuesque est servie la veille de la bataille, mettant à l'honneur un plat valencien emblématique à base de riz, fruits de mer, safran, et huile d'olive. Aujourd’hui, ce festival débridé est quelque peu rentré dans l'ordre. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates peu goûteuses juste pour cet évènement annuel. Les festivités démarrent autour de 10 h du matin quand les participants s'affrontent pour décrocher un jambon accroché au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent la mêlée avec des jets d'eau, tout en chantant et dansant dans les rues. Lorsque les cloches de l'église sonnent midi, des camions chargés de tomates font leur entrée dans la ville, sous des « To-ma-te, to-ma-te ! » scandés en crescendo. Puis, le tir d’un canon à eau annonce le début de l'évènement principal. Le feu vert est donné au broyage et aux salves de tomates dans des attaques sans merci entre participants. Tomates traîtres lancées de loin, meurtres à bout portant, tirs à portée moyenne. Qu’importe votre technique, à la fin, vous aurez l'air (et vous sentirez) bien différent. Environ une heure plus tard, les francs-tireurs dégoulinants de pulpe en sont réduits à jouer dans les rues transformées en pataugeoire de salsa, où plus grand chose ne ressemble à une tomate. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #21316 — Discuss 0 — Variant: Standard-France Winner
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Qui a lancé cette première tomate fatidique à l'origine de la révolution de La Tomatina ? En réalité, personne ne le sait. C'était peut-être une révolte contre Franco ou un carnaval ayant échappé à tout contrôle. Si l'on en croit la version la plus populaire de l'histoire, en 1945, pendant le festival de Los Gigantes (un défilé de géants en papier mâché), des gars du coin cherchaient la bagarre pour attirer l'attention. Tombés par hasard sur un étalage de légumes, ils commencèrent à jeter des tomates mûres. Des badauds innocents furent pris pour cible, puis la rue se transforma en une énorme mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs, mais cela n'empêcha pas de nouvelles batailles de tomates - et la naissance d'une tradition inédite. Craignant une escalade ingérable, les autorités hésitèrent entre interdire et laisser faire, avant de rétablir une série d'interdictions dans les années 50. En 1951, des villageois ayant bravé la loi furent emprisonnés avant que le public exige leur libération. L’année 1957 fut marquée par le célèbre pied-de-nez des partisans de la fête qui, en réponse à son interdiction, simulèrent l'enterrement de la tomate accompagnée d'un cercueil et d'une procession. Le gouvernement local décida dès lors de prendre acte, fixa quelques règles et s'appropria la tradition farfelue. Même si la tomate est la reine de la fête, une semaine de festivités précède la confrontation finale. On y fête les saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Sant Lluis Bertran, le tout accompagné de défilés, de musique et de feux d'artifice joyeux à la manière espagnole. Pour prendre des forces avant la bataille à venir, une énorme paella valenciana est servie la veille, mettant à l'honneur l'emblématique plat composé de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival débridé s'est fixé quelques règles. Les organisateurs vont jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates impropres à la consommation, réservées à la fête annuelle. Les festivités démarrent vers 10h, des participants se ruant vers un mât recouvert de graisse pour grimper et attraper le jambon fixé au sommet. Les spectateurs arrosent d'eau les concurrents, chantent et dansent dans les rues. Lorsque les cloches de l’église sonnent midi, des camions emplis de tomates arrivent en ville, tandis que les voix scandant "Tomates, tomate!" atteignent leur paroxysme. Puis le tir d'un canon à eau annonce le début de l'événement majeur. C'est le feu vert pour écraser et lancer les tomates au cours d'attaques en règle contre les autres participants. Quelle que soit votre technique - tir lobé longue distance, massacre à bout portant ou tir crochet de moyenne portée - lorsque la bataille sera terminée, vous ne serez physiquement plus le même (et vous ne vous sentirez plus le même). Près d'une heure plus tard, les participants, recouverts de tomate de la tête aux pieds, se retrouvent à jouer et patauger en pleine rue dans une mer de sauce où ne subsistent plus que de rares morceaux de tomates. Un second coup de canon met fin à la bataille. | Entry #16016 — Discuss 0 — Variant: Not specified Finalist
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Qui fut le premier à jeter cette tomate prémonitoire de la révolution de la Tomatina? En réalité, personne ne le sait. Peut-être était-ce une insurrection anti- franquiste, ou alors une parade qui a mal tourné. Selon la version la plus répandue, lors du festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de grosses têtes en papier mâché), des gens du pays cherchaient la bagarre pour se faire remarquer. Ils tombèrent sur une charrette de quatre saisons qui se trouvait là et commencèrent à lancer des tomates mûres. D’innocents badauds s'en mêlèrent au point que la scène dégénéra en d'indescriptibles déluges de fruits. Les fauteurs de trouble durent rembourser les vendeurs de tomates, ce qui n'empêcha pas la récidive des combats de tomates - et l’avènement d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlable, les autorités promulguèrent, assouplirent, puis rétablirent une série d'interdictions durant les années 1950. En 1951, des gens du pays défiant la loi furent emprisonnés puis relâchés sous la pression de l’opinion publique. Le plus fabuleux défi à ces interdictions eut lieu en 1957 quand des adeptes organisèrent un simulacre complet d'enterrement de tomates avec cercueil et procession. Après 1957, les autorités locales décidèrent d'écraser le coup, instaurèrent quelques règles, et avalisèrent cette tradition loufoque. Bien que les tomates occupent le haut de l’affiche, l’affrontement final est précédé par une semaine de festivités. On célèbre les saints protecteurs de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec défilés de rues, musique, et feux d'artifice à la joyeuse mode espagnole. Afin de prendre des forces pour la bagarre imminente, une paella géante vous sera servie la veille de la bataille, mettant à l'honneur cet emblématique plat valencien composé de riz, fruits de mer, safran, et huile d'olive. Aujourd'hui, quelques règles encadrent ce festival déjanté. Les organisateurs font même cultiver une variété spéciale de tomates impropres à la consommation uniquement pour cet événement annuel. Les réjouissances démarrent vers 10 h quand les participants se ruent vers un mât de cocagne pour y rafler un jambon fixé au sommet. Les badauds arrosent au jet ceux qui tentent leur chance, tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions débordants de tomates déboulent en ville, sous les voix scandant en crescendo "To-ma-te, to-ma-te!". Alors, au tir d'un canon à eau, le grand événement commence. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans des attaques en règle contre les autres participants. Lobs de tomates de fond de court, meurtres à bout-portant et tirs à bras roulé de moyenne portée. Quelle que soit votre technique, vous en sortirez totalement transformé physiquement (et moralement). Au bout d'une heure environ, les combattants dégoulinant de tomates se retrouvent sur un océan de sauce insensée où l'on chercherait vainement ce qui ressemblerait à une tomate. Un deuxième coup de canon signale la fin des combats. | Entry #16546 — Discuss 0 — Variant: Not specified paris9 (X) Finalist
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Qui a lancé la tomate fatidique qui a déclenché la révolte de La Tomatina ? En vérité, personne ne le sait. Était-ce une révolte anti-Franco, ou bien un carnaval qui aurait mal tourné. Selon la version la plus connue de l’histoire, c'est en 1945, pendant le festival de Los Gigantes (parade de marionnettes géantes en papier mâché), que des villageois simulèrent une bagarre dans le but d'attirer l’attention. Ils tombèrent sur une charrette de légumes qui se trouvait dans les parages et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des badauds tranquilles s'y trouvèrent mêlés et le tableau dégénéra en une énorme bataille de fruits volants. Les instigateurs durent dédommager les vendeurs de tomates, mais cela n’empêcha pas la récidive - une nouvelle tradition était née. Craignant une escalade ingérable, les autorités décrétèrent, assouplirent et rétablirent une série d’interdictions dans les années 1950. En 1951, les villageois ayant osé défier la loi furent emprisonnés mais une protestation publique exigea leur libération. La fronde la plus célèbre contre les interdictions du lancer de tomates eut lieu en 1957. Les partisans organisèrent une parodie d'enterrement de tomate avec cercueil et procession. Après 1957, les autorités locales décidèrent de passer outre, mirent quelques règles en place et adoptèrent cette tradition saugrenue. Même si les tomates jouent le rôle principal, une semaine de festivités précède la bataille finale. On célèbre les saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec parades de rue, musique et feux d’artifice, empreints de toute l'allégresse espagnole. Pour reconstituer vos forces en vue de la bagarre intempestive, une paella géante est servie la veille de la bataille, offrant ainsi un plat valencien emblématique composé de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive. Aujourd'hui, ce festival sans retenue est contrôlé. Les organisateurs sont même allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates impropres à la consommation et uniquement réservées à cet évènement annuel. Les festivités démarrent vers 10 heures du matin. Les participants font la course pour attraper un jambon fixé en haut d'un poteau graisseux. Les spectateurs arrosent les protagonistes avec de l’eau tout en chantant et dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l’église sonne midi, des camions chargés de tomates entrent en ville, tandis qu’une cadence de « To-ma-te, to-ma-te ! » va crescendo. Puis, sous le jet d'un canon à eau, l’événement principal démarre. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates en offensives effrénées contre les participants. Lanceurs longue distance, assassins à bout portant, tirs crochets de moyenne portée, quelle que soit la technique, à la fin, votre aspect autant que votre humeur auront totalement changé. Environ une heure plus tard, des kamikazes trempés de tomate continuent à jouer en pleine rue au milieu d'un océan de sauce épaisse dans laquelle rien ne ressemble plus à une tomate. Un deuxième coup de canon indique la fin de la bataille. | Entry #17986 — Discuss 0 — Variant: Standard-France Finalist
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Qui a lancé cette première tomate fatidique qui a déclenché la révolution La Tomatina? En réalité, personne ne le sait. Peut-être s'agissait-il d'une rébellion antifranquiste ou d'un carnaval devenu hors de contrôle. Selon la version la plus populaire de l'histoire, au cours du festival Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des habitants du coin cherchaient à provoquer une bagarre afin d'attirer l'attention. Ils mirent la main sur une charette de légumes à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents prirent part à l'action jusqu'à ce que la scène dégénère en une énorme mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la reprise des batailles de tomates par la suite – et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités décrétèrent, levèrent et rétablirent une série d'interdictions, dans les années 1950. En 1951, les habitants qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général mène à leur libération. La plus célèbre résistance arrogante associée aux interdictions des batailles de tomates se produisit en 1957 lorsque les partisans tinrent de faux funérailles complets de la tomate avec un cercueil et une procession funéraire. À partir de 1957, les autorités locales décidèrent de suivre la vague, fixèrent quelques règles et adoptèrent cette tradition loufoque. Bien que les tomates y jouent un rôle central, une semaine de festivités mène à la confrontation finale. Il s'agit d'une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de Saint-Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d'artifice, et ce, à la façon enjouée espagnole. Pour vous faire des forces en vue de la bagarre imminente, une paella épique mettant en valeur un plat valentinois emblématique fait de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive, est servie la veille de la bataille. De nos jours, ce festival en toute liberté comporte certaines règles. Les organisateurs sont mêmes allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates immangeables juste pour l'événement annuel. Les festivités débutent vers 10:00 alors que les participants font la course pour attraper un jambon fixé au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent la ruée de participants avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne midi, des camions remplis de tomates parcourent la ville, tandis qu'on entend scander « To-ma-te, to-ma-te! » en crescendo. Puis, avec la détonation d'un canon à eau, l'événement principal commence. Le feu vert est donné pour écraser et lancer des tomates dans des attaques tous azimuts contre les autres participants. Des lobeurs de tomates à longue distance, des assassins à bout portant et des tirs à bras roulés de moyenne portée. Quel que soit votre technique, le temps que le tout soit terminé, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) tout à fait différent. Près d'une heure plus tard, les lanceurs de bombes trempés de tomates se retrouvent à jouer dans une mer de salsa de rue visqueuse alors qu'il reste peu de choses qui ressemblent de près ou de loin à une tomate. Un deuxième coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #20879 — Discuss 0 — Variant: Canadian François Aubé (X) Canada Finalist
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Qui a lancé cette tomate fatidique responsable de la révolutionnaire Tomatina ? À dire vrai, nul ne le sait. Ce fut peut-être un geste de rébellion anti-Franco ou les dérives d'un carnaval. Selon la version la plus populaire de l'histoire, au cours du festival Los Gigantes (défilé de marionnettes géantes en papier mâché) de 1945, des éléments de la population locale auraient voulu attirer l'attention en déclenchant une bagarre. Ayant avisé une charrette de légumes à proximité, ils entreprirent de lancer des tomates mûres. Des passants innocents les ayant rejoints, la situation a évolué jusqu'à ne plus être qu'une mêlée de fruits volants, marquant la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant des débordements, les pouvoirs publics édictent, au cours des années cinquante, une série d'interdictions, assouplies par la suite puis rétablies. En 1951, des résidents ayant bravé la loi sont emprisonnés jusqu'à ce que la contestation populaire exige leur libération. L'impertinence la plus célèbre face aux interdictions survient en 1957, date à laquelle des adeptes organisent une parodie de funérailles de la tomate, auxquelles ne manquent ni le cercueil ni la procession. Après1957, le gouvernement décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur et après avoir mis en place quelques règlements, adopte ce folklore farfelu. Bien que la tomate soit la reine de la fête, la bataille finale est précédée d'une semaine de réjouissances destinée à rendre hommage aux saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés, de la musique, des feux d'artifice, à la joyeuse manière espagnole. Afin que les participants accumulent les forces nécessaires à l'imminent pugilat, une paella épique est servie la veille, un plat emblématique de Valence, constitué de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. De nos jours, un ordre relatif s'est imposé dans ce festival exubérant. Les organisateurs vont jusqu'à cultiver, juste pour cet événement annuel, une variété spéciale de tomates immangeables. Les réjouissances débutent vers 10 heures du matin par une course au mât de cocagne au cours de laquelle les participants doivent s'emparer d'un jambon fixé en haut d'un mât enduit de graisse. Les spectateurs arrosent d'eau les concurrents avec un tuyau, tout en chantant et en dansant dans la rue. Au son de la cloche de midi, des camions remplis de tomates arrivent en ville accompagnés de cris scandés en crescendo : « To-ma-te, to-ma-te ! » Enfin, l'événement principal est déclenché par un tir de canon à eau. C'est le feu vert qui autorise une bataille sans pitié entre participants, à coups de tomates écrasées ou propulsées. Que votre technique soit celle du lob longue distance, de l'assassinat à bout portant ou du tir crochet, en fin de partie, vous serez (et vous vous sentirez) transfiguré. Moins d'une heure plus tard, il ne reste plus aux bombardiers trempés de jus de tomate qu'à s'amuser dans la mer de sauce visqueuse qui recouvre la rue alors qu'il n'y reste plus grand chose ressemblant à une tomate. Un second coup de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #15943 — Discuss 0 — Variant: Standard-France Odette Grille (X) Canada Finalist
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Qui a lancé la première tomate fatidique à l'origine la révolution de "La Tomatina" ? En fait personne ne le sait. Il s'agissait peut-être d'une révolte anti-Franco ou d'un carnaval ayant échappé à tout contrôle. La version la plus répandue de cette histoire situe son début pendant le festival "Los Gigantes" de 1945 (défilé de marionnettes géantes en papier mâché), lorsque des gens des environs cherchaient à déclencher une bagarre pour se faire remarquer. Tombant sur une charrette de légumes à portée de main, ils se mirent à lancer des tomates mures. Les badauds innocents commencèrent alors à se mêler au jeu à tel point que l'on en arriva à une bagarre générale où les fruits volaient. Les instigateurs durent rembourser le vendeur de tomates, mais cela n'empêcha pas la répétition des combats de tomate et la naissance d'une nouvelle tradition. Dans les années 1950, par peur d'une escalade incontrôlable, les autorités décrétèrent, assouplirent puis rétablirent une série d'interdictions. En 1951, des autochtones qui avaient bravé la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que la protestation générale les fasse libérer. La plus connue des impertinences envers l'interdiction des jets de tomates eut lieu en 1957, lorsque les opposants organisèrent une parodie complète d'obsèques de la tomate avec cercueil et procession. A partir de 1957 le gouvernement local décida de suivre le mouvement, mit en place quelques règles et adopta cette tradition farfelue. Bien que la tomate soit au centre de la manifestation, c'est toute une semaine de festivités qui conduit à la bataille finale. Il s'agit, par des défilés, de la musique et des feux d'artifices, de célébrer dans la joie, à la mode espagnole, les saints patrons de Buñols, la Vierge Marie et saint Louis Bertrand. Pour se donner la force nécessaire à la bataille toute proche, une énorme paella est servie la veille, ce qui met en valeur un plat emblématique de Valence à base de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé s'est un peu organisé. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver pour cet événement annuel une variété inmangeable de tomates. Les festivités débutent à dix heures du matin par une course lors de laquelle les participants doivent s'emparer d'un jambon accroché en haut d'un mat enduit de graisse. Les spectateurs arrosent d'eau les coureurs tout en chantant et dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne midi, des camions pleins à craquer de tomates font leur entrée en ville tandis que les cris de "To-ma-te, to-ma-te" atteignent leur paroxysme. C'est alors que débute l'évènement central, au signal d'un canon à eau. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans des attaques tous azimuts contre les autres participants. Roi du lob de fond de cours, assassin à bout portant, tireur de bras roulé à moyenne distance, quelle que soit votre technique, sur la fin vous aurez l'air (et vous vous sentirez) assez différent ! Au bout d'une heure environ, les lanceurs de projectiles, couverts de tomate, terminent de s'amuser dans une rue transformée en mer de sauce gluante où il ne reste que peu de choses ressemblant à une quelconque tomate. Un second coup de canon à eau marque la fin de la bataille. | Entry #21026 — Discuss 0 — Variant: Not specified Finalist
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Qui a bien pu lancer cette première tomate fatidique, coup d’envoi pour la révolution de La Tomatina ? A vrai dire, nul ne le sait. Peut-être s’agissait-il d’une rébellion antifranquiste, ou d’un carnaval non maîtrisé. Mais le bruit court qu’en 1945, pendant la fête du Los Gigantes (défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des badauds, pour se faire remarquer, tentèrent de provoquer une émeute. Ils tombèrent sur un étalage de légumes à proximité et se mirent à bombarder les passants de tomates mûres. Des témoins innocents se prirent au jeu, tant et si bien que la bataille dégénéra en une gigantesque mêlée de fruits volants. Certes, les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, ce qui n’empêcha pas, cependant, la récurrence de telles batailles… et la naissance d’une nouvelle tradition. Au cours des années cinquante, par crainte de débordements incontrôlables, les autorités firent passer une série d’interdictions qu’elles finirent par annuler, puis réinstaurer. En 1951, certains contrevenants à la loi furent séquestrés, puis, grâce aux protestations du public, finalement libérés. C’est à 1957 que remonte le plus célèbre pied-de-nez aux lois anti-tomates. Pour l’occasion, les protagonistes organisèrent un véritable enterrement de tomates, cercueil et procession inclus. Dès lors, les autorités locales décidèrent d’en prendre leur parti et, une fois quelques règles fixées, adoptèrent pour de bon cette coutume farfelue. Si les tomates demeurent le clou du spectacle, une semaine de festivités mène aux réjouissances finales. C’est une célébration des saints de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, à grand renfort de défilés, musique et feux d’artifice, le tout dans une joyeuse ambiance espagnole. Pour vous fortifier en vue des affrontements imminents, une paella épique est servie à la veille des combats. Ce plat typiquement valencien composé de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive est ainsi mis à l’honneur. Aujourd’hui, cette fête aux allures débridées se déroule de façon relativement ordonnée. Les organisateurs sont même allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates insipides uniquement destinées à cet événement annuel. Les festivités démarrent vers dix heures du matin avec une course au jambon à décrocher du haut d’un mât de cocagne. Les spectateurs aspergent les participants à l’aide d’un tuyau d’arrosage tout en chantant et dansant dans les rues. Quand midi sonne à la cloche de l’église, des camions remplis de tomates entrent en force dans la ville, au son du refrain « To-ma-te, to-ma-te ! », scandé par la foule, en crescendo. Puis un coup de canon à eau marque le début de l’événement principal. C’est le feu vert d’une guerre sans merci où l’on écrase et jette des tomates sur les autres joueurs. Lancers de tomates à longue distance, assassins à bout portant et bras roulés de moyenne portée. Quelle que soit votre technique, changement de look (et d'humeur) garanti d’ici la fin du jeu ! Une heure plus tard, ou presque, les assaillants assaisonnés de tomate se retrouvent à patauger dans une rue inondée de sauce poisseuse dont les ingrédients ne sont guère reconnaissables. Un deuxième coup de canon annonce alors la cessation des hostilités. | Entry #21454 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a jeté la première tomate fatidique, à l’origine de la révolution « La Tomatina » ? A dire vrai, personne ne le sait. Peut-être s’agissait-il d’une manifestation anti-Franco, ou d’un carnaval qui avait « mal » tourné. D’après la version la plus populaire de l’histoire, au cours du festival de « Los Gigantes » (Les géants) de 1945 (un défilé de marionnettes géantes en papier-mâché), des gens du coin cherchaient à organiser une bataille pour attirer l’attention. Non loin de là, ils tombèrent sur une charrette pleine de légumes et commencèrent à se balancer des tomates mûres. D’innocents spectateurs s’en mêlèrent, et la scène finit par dégénérer en une énorme mêlée où les tomates volaient de toute part. Les instigateurs de ces troubles durent dédommager les marchands de tomates, mais cela n’empêcha pas la réapparition de nouvelles batailles de tomates. Ni la naissance d’une nouvelle tradition. Par crainte d’une surenchère désordonnée, les autorités ont successivement promulgué, assoupli, puis rétabli les interdictions tout au long des années cinquante. En 1951, des gens du cru qui avaient bravé l’interdit furent emprisonnés, jusqu’à ce qu’un tollé général assure leur libération. L’acte d’effronterie le plus célèbre en réaction à l’interdiction des batailles de tomates eut lieu en 1957: des partisans de ces batailles organisèrent de fausses funérailles pour les tomates, avec cercueil et cortège funèbre. Après 1975, les autorités locales décidèrent d’aller avec le courant: elles établirent quelques règles et adoptèrent cette tradition loufoque. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, une semaine de festivités conduit à la conclusion du festival. Il s’agit de la fête des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec parades dans les rues, musique et feux d’artifice, le tout joyeusement, à l’espagnole. La veille de la bataille, pour vous donner de la force en prévision de la bagarre à venir, on vous sert une paella pantagruélique : un emblématique, prestigieux plat valencien composé de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival anarchique a acquis une certaine tenue. Les organisateurs sont même allés jusqu’à cultiver une variété de tomates spéciale, au goût douteux, juste pour cet évènement annuel. Une course constitue le coup d’envoi des festivités, aux environs de 10 heures du matin : les participants rivalisent pour saisir un jambon attaché au sommet d’un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent les grimpeurs au jet d’eau, tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne les douze coups de midi, des camions bourrés de tomates entrent dans la ville sous les cris de « to-ma-te, to-ma-te ! » scandés à pleins poumons. Puis la fête principale commence. Le tir d’un canon à eau donne le feu vert à tous les participants pour lancer et écraser les tomates sur leurs congénères, dans une guerre totale. Quelle que soit votre technique – lobes à longue distance, assassinats à bout portant, crochets à moyenne portée – quand tout sera fini, vous aurez l’air plutôt différent. Et vous vous sentirez de même. Au bout d’environ une heure, les lanceurs de bombes, trempés de jus de tomate, se retrouvent à jouer dans un océan de rues spongieuses où il serait difficile de trouver ne serait-ce qu’un semblant de tomate. Un deuxième coup de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #20087 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a bien pu jeter la première tomate fatidique qui a inspiré la révolution de la Tomatina ? Le fait est que personne ne le sait. C’était peut-être une rébellion antifranquiste ou un carnaval qui a dégénéré. Selon la version la plus populaire de l’histoire, pendant le festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), les habitants cherchaient à mettre en scène une bagarre afin d’attirer l’attention. Ils tombèrent sur un panier de légumes à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents reçurent quelques tomates et l’altercation dégénéra en une immense mêlée de fruits volants. Les meneurs durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n’empêcha pas le retour des combats de tomates et la naissance d’une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlable, les autorités promulguèrent une loi, l’assouplir, puis rétablir une série d’interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants qui défièrent la loi furent emprisonnés, provoquant l’indignation générale et leur relaxe. Le pied de nez le plus notoire lié aux interdictions eut lieu en 1957, lorsque les promoteurs organisèrent un simulacre d’enterrement de la tomate avec procession et cercueil inclus. Après 1957, le gouvernement local fit contre mauvaise fortune bon cœur, mis quelques règles en place et adopta cette tradition excentrique. Une semaine de festivités mènent à la confrontation finale, même si les tomates en sont le point d’orgue. C’est une fête des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d’artifice dans le plus pur style festif espagnol. La veille de la bataille, afin de prendre des forces pour la bagarre toute proche, on prépare une paella gargantuesque, plat emblématique de Valence, constitué de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive. Ce festival qui brille par sa démesure est aujourd’hui quelque peu contrôlé. Les organisateurs sont même allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates indigestes, juste pour l’occasion. Le coup d’envoi des festivités est donné vers 10 heures lorsque les participants courent pour attraper un jambon fixé au sommet d’un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent les concurrents avec de l’eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l’église sonne midi, des camions remplis de tomates entrent dans la ville aux cris de « To-ma-te, to-ma-te ! » allant crescendo. Puis, un jet de canon à eau annonce le début de l’événement principal. C’est le feu vert pour le concassage et le lancement de tomates et la guerre totale contre les autres participants. Lobs de tomates de longue portée, « assassinats » à bout portant ou tirs-crochets de moyenne portée, quelle que soit votre technique, une fois le temps écoulé, votre apparence aura quelque peu changé (ainsi que votre perception des choses). Environ une heure plus tard, les mitrailleurs trempés de tomate sont toujours dans la rue à jouer dans une mer de sauce poisseuse et trouver une tomate entière est quasiment impossible. Un second coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #21457 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate fatidique à l’origine de la révolution La Tomatina ? La vérité est que personne ne le sait. C'était peut-être une rébellion antifranquiste, ou une parade, qui a dérapé. Selon la version la plus répandue, pendant le festival de Los Gigantes (un défilé de géants de papier mâché) de 1945, les gens de la région cherchaient à mettre en scène une bagarre dans le but d’attirer l’attention. Ils tombèrent sur un étal de légumes avoisinant, et ont commencé à lancer des tomates mûres. Les badauds se sont impliqués jusqu'à ce que la scène dégénère en une mêlée gigantesque de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'a pas empêché la récidive des combats - et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités ont adopté, assoupli, puis restauré une série d'interdictions dans les années 50. En 1951, les habitants qui ont défié la loi ont été emprisonnés jusqu'à ce qu’une protestation générale amène à leur libération. La plus célèbre opposition à l'interdiction de tomates a eu lieu en 1957, quand les adeptes ont organisé une parodie d’enterrement de tomate jusqu’à prévoir un cercueil et une procession. Après 1957, le gouvernement local a décidé de faire le dos-rond. Il a fixé quelques règles, et a embrassé la folle tradition. Bien que les tomates soient le point culminant, une semaine de festivités mènent à la confrontation finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de Saint-Louis Bertrand, avec parades de rue, musique et feux d'artifice à la joyeuse mode espagnole. Afin de développer les forces pour la bagarre imminente, une paella gigantesque est servie la veille de la bataille, mettant en vedette ce plat emblématique de Valence fait de riz, de fruits de mer, de safran, et d'huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé montre quelques signes d’organisation. Les organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates immangeables, uniquement pour cette manifestation annuelle. Les réjouissances débutent vers 10 heures, quand les participants font la course pour attraper un jambon attaché au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent les concurrents avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque midi sonne au clocher, les camions remplis de tomates font leur entrée en ville, alors que les cris de "To-ma-te, to-ma-te!" atteignent leur apogée. Puis, l'événement principal commence avec le tir d'un canon à eau. C'est le signal de départ pour le broyage et le lancement de tomates, la ruée à l’attaque contre les autres participants. Lanceurs de tomates sur longue distance, tueurs à bout portant ou auteurs de coups de moyenne portée, quelle que soit votre technique, au moment où c'est fini, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) tout à fait différent. Près d'une heure plus tard, les concurrents couverts de tomates sont laissés à jouer dans la rue dans une mer de sauce visqueuse, où rien n’a plus grand-chose à voir avec une tomate. Un second coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #19592 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta cette première tomate fatidique qui fut à l'origine de la Tomatina ? En vérité, personne ne le sait. Il est possible que ce soit une rébellion antifranquiste ou un carnaval qui ait dégénéré. Selon la version la plus répandue de l'histoire, lors de la fête de « los Gigantes » (un défilé de figurines géantes en papier mâché) de 1945, des locaux en quête d'attention cherchaient un moyen de débuter une bagarre, lorsqu'ils aperçurent, à proximité, une charrette remplie de légumes et commencèrent à lancer des tomates bien mûres. Quelques badauds se joignirent d'abord à la bataille avant que celle-ci ne dégénéra en une mêlée de fruits volants géante. Les instigateurs durent dédommager les marchands de légumes, mais cela n'empêcha pas les batailles de tomates de se reproduire, donnant ainsi naissance à une nouvelle tradition. Dans les années 1950, les autorités, craignant une escalade incontrôlée, promulguèrent, assouplirent, puis réinstaurèrent toute une série d'interdictions. En 1951, les villageois qui défièrent la loi furent emprisonnés puis durent être relâchés face au tollé général suscité par leur arrestation. L’effronterie la plus célèbre manifestée envers ces interdictions eut lieu en 1957 lorsque les partisans de la tomate organisèrent un simulacre d’enterrement du légume avec cercueil et cortège funèbre. Après 1957, les autorités locales, qui décidèrent de s'adapter à la situation, mirent en places quelques règles et adoptèrent la tradition, aussi dingue fut-elle. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, la confrontation finale est précédée d’une semaine de festivités. C'est la célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et St. Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d'artifices, le tout empreint de gaité, à la manière espagnole. Afin de prendre des forces pour la bagarre qui se rapproche, la veille de la bataille, une paella géante est servie. Le plat Valencien légendaire composé de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive jouit alors d'une parfaite vitrine. Aujourd'hui, cette fête où tout est permis est dotée d’une certaine organisation. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver, spécialement pour l'événement annuel, une variété de tomates immangeables. Les festivités débutent aux alentours de 10h00 du matin lorsque des concurrents font la course pour décrocher un jambon placé en haut d’un mât enduit de graisse. Les spectateurs arrosent les grimpeurs à l’aide d’un jet d’eau, tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne midi, des camions remplis de tomates font leur entrée en ville, tandis que les cris « To-ma-te, to-ma-te ! » vont crescendo. Puis, le clou des festivités est lancé avec le tir d'un canon à eau. C'est le feu vert pour des attaques effrénées qui consistent à écraser et à lancer des tomates contre les autres participants. Jets lobés de longue distance, jets assassins à bout portant et coups en crochet de moyenne distance, quelle que soit votre technique, d'ici la fin, vous aurez changé d'apparence et vous vous sentirez plutôt différent. Presque une heure plus tard, les lanceurs dégoulinant de tomate se retrouvent à jouer dans une mer de sauce ou plus un fruit entier n'est trouvable. Un deuxième coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #19550 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta la première tomate fatidique qui déclencha la révolution La Tomatina? En fait, personne ne le sait vraiment. Ce fut peut être à l'occasion d'une manifestation anti-franquiste, ou bien durant un carnaval qui dégénéra. D'après la version la plus populaire, des habitants du quartier cherchèrent à mettre en scène une bagarre pour attirer l'attention sur eux à l'occasion du festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes en papier mâché). Ils découvrirent par hasard un chariot de légumes à proximité et commencèrent à se lancer des tomates mûres. Des badauds furent alors impliqués à tel point que la scène dégénéra en une énorme bataille de fruits volants. Les instigateurs eurent à rembourser les vendeurs de tomates, mais ceci n'arrêta pas le retour des batailles de tomates et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant des débordements, les autorités adoptèrent, puis assouplirent et enfin rétablirent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants qui enfreignirent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que le tollé général les fit libérer. L'affront le plus connu à ces interdictions se déroula en 1957, lorsque des partisans simulèrent les funérailles des tomates avec cercueil et cortège. Après 1957, le gouvernement local décida de courber l'échine, mit en place quelques règles, et accepta cette tradition farfelue. Bien que les tomates soient l'attraction principale, le spectacle final est précédé par une semaine de festivités. C'est une célébration du patron des Saints de Buñol, de la vierge Marie et du Saint Louis Bertrand, avec des défilés, de la musique, et des feux d'artifices dans une ambiance joyeuse à l'espagnole. Afin de se constituer des forces pour l'imminente bagarre, une paella magistrale est servie la veille de la bataille, mettant en valeur un emblématique plat Valencien fait de riz, de fruits de mers, de safran et d'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans entraves a quelque peu pris de l'ampleur. Les organisateurs vont même jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates immangeables juste pour l'événement. Les festivités démarrent à 10 heures du matin quand les participants font la course pour attraper un jambon perché en haut d'un poteau enduit de graisse. Des passants aspergent d'eau les grimpeurs avec des tuyaux d'arrosage tout en chantant et dansant dans les rues. Lorsque midi sonne à la cloche de l'église, des camions remplis de tomates descendent dans la ville alors que des chants "To-ma-te, to-ma-te!" retentissent crescendo. Puis, un canon à eau déclenche l'événement principal. C'est le feu vert au lancement et à l'écrasement de tomates contre les autres participants dans des attaques en bonne et due forme. Lanceurs en lobes à longue distance, tireurs meurtriers à bout portant, et lanceurs à bras roulé à moyenne portée. Quelque soit votre technique, à la fin, vous apparaîtrez (et vous vous sentirez) quelque peu différent. Environ une heure après, les artilleurs imbibés de tomates peuvent continuer de jouer dans une mer de sauce visqueuse recouvrant les rues et où rien de ce qui reste ne ressemble à une tomate. Un second coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #19481 — Discuss 0 — Variant: Not specified Guillaume Tixier (X) Canada
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Qui donc a jeté la première tomate, la tomate fatidique qui a déclenché la révolution de la Tomatina ? En vérité, personne ne le sait. C'était peut-être lors d'une révolte contre Franco, ou bien un carnaval qui a mal tourné. La version la plus populaire de l'histoire fait remonter la Tomatina à 1945, lors du festival Los Gigantes, un défilé de marionnettes en papier maché géantes. Des gens du coin auraient voulu simuler une bagarre pour attirer l'attention. Un chariot de légume se trouvait là, ils se mirent à lancer des tomates mures. Des badauds qui n'avaient rien demandé se trouvèrent embarqués dans la bagarre, jusqu'à ce que ce que le tout dégénère en une magnifique mélée de fruits volants. Les coupables durent rembourser le vendeur de tomates mais ça n'empêcha pas d'autres batailles de tomates... et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant des débordements ingérables, les autorités promulguèrent, assouplirent, puis réinstaurèrent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants qui bravaient la loi furent mis en prison jusqu'à ce que la vindicte populaire exige leur libération. En 1957 eut lieu l'affront à l'interdiction des tomates le plus mémorable : des opposants mirent en scène l'enterrement d'une tomate en bonne et due forme, cercueil et procession inclus. Après 1957, la municipalité décida de gérer les coups, et après avoir instauré quelques règles, adopta cette drôle de tradition. Les tomates sont le clou du spectacle mais ce bouquet final est précédé d'une semaine de festivités. On y célèbre les saints de Buñol - la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand - avec des défilés, de la musique et des feux d'artifices, dans la joie caractéristique des espagnols. Pour gagner des forces avant la bagarre imminente, une paëlla géante vous est servie la veille, avec son emblématique plat de riz de Valence, ses fruits de mer, son safran et son huile d'olive. Aujourd'hui, il y a un semblant d'ordre dans ce festival déchaîné. Les organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomate inmangeable juste pour l'événement annuel. Les festivités démarrent vers 10 heures du matin avec une course où les participants doivent décrocher un jambon du sommet d'un mât couvert de graisse. Les badauds arrosent les grimpeurs au tuyau en chantant et en dansant dans la rue. Quand la cloche de l'église sonne les douze coups de midi, des camions remplis de tomates débarquent dans la ville, tandis que des chants de "to-ma-te, to-ma-te !" se font entendre de plus en plus fort. Puis, la détonation d'un canon à eau donne le feu vert, l'événement principal commence : C'est parti pour l'écrabouillage et le lancer de tomate, dans une bataille contre ses voisins où tous les coups sont permis. Tomate lobbée à distance, coup fatal à bout portant, hook shot de basketteur près du panier... quelle que soit votre technique, avant même que ce ne soit fini, vous ne ressemblerez plus à rien et vous ne vous sentirez plus le même. Moins d'une heure plus tard, les bombardiers tout entomatés n'ont plus qu'à patauger dans un océan de sauce où il est presque impossible de trouver quoi que ce soit qui ressemble à une tomate. Un deuxième coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #20951 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança la première tomate, inaugurant La Tomatina ? Pour parler franc, personne ne sait. Peut-être était-ce un acte de révolte contre Franco ou un dérapage carnavalesque. Selon l’explication la plus populaire, en 1945, lors des Gigantes (défilé de géants en papier mâché), des gens du coin auraient provoqué une bagarre dans le but de se faire remarquer. Tombant sur une charrette de légumes, ils auraient commencé à balancer des tomates mûres partout. Avec le concours des badauds, cela dégénéra en une énorme bataille de pommes dorées. Les instigateurs durent rembourser les maraîchers, mais cela n’eut aucun effet préventif. Les bagarres de tomates se reproduisirent ; une tradition était née. Au cours des années 1950, les autorités, soucieuses d’éviter les débordements, tour à tour interdirent, autorisèrent, et interdirent à nouveau la pratique. En 1951, devant l’indignation du public, il fallut libérer des gens du coin emprisonnés pour avoir contrevenu. Le plus célèbre geste de mépris face à l’interdiction eut lieu en 1957 : les partisans organisèrent tout un enterrement factice pour la tomate, avec cercueil et procession. Après cela, le gouvernement local fit contre mauvaise fortune bon cœur, fixa quelques règles et fit sienne cette tradition loufoque. Si les tomates sont le clou du spectacle, une semaine entière de festivités précède le grand affrontement. C’est la fête des saints patrons de Buñol, la vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec force défilés, musique et feux d’artifice, à l’espagnole. La veille de la bataille, l’on sert une paella homérique ; le plat valencien emblématique à base de riz, fruits de mer, safran et huile d’olive est idéal pour prendre des forces. De nos jours, la fête débridée s’est quelque peu assagie. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomate non culinaire. La fête commence autour de 10:00 : les participants tentent de décrocher un jambon en haut d’un poteau graissé, copieusement arrosés par les spectateurs qui dansent et chantent dans la rue. Sur les douze coups de midi, sous les « To-ma-te, to-ma-te ! » frénétiques du public, débarquent les camions chargés du fameux fruit. Un canon à eau donne le coup d’envoi. Et chacun de commencer à écraser les tomates et les lancer sur les autres ; pas de quartier. Que l’on soit plutôt tomartilleur en retrait, tomassassin cherchant le contact ou tomateur moyenne portée, on n’en sort pas indemne (ou tout du moins, pas sec). Au bout d’une heure environ, les combattants, imbibés de jus, s’ébattent dans une mare de sauce où l’on peine à trouver quoi que ce soit qui ressemble encore à une tomate. Un deuxième coup de canon met fin à la bataille. | Entry #19706 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta la première tomate fatidique qui lança la révolution de La Tomatina ? La vérité, c'est que personne ne le sait. Peut-être s'agissait-t-il d'une rébellion contre Franco ou bien d'un carnaval qui a dégénéré. La version la plus répandue rapporte que, lors du festival de Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), quelques gens du coin avaient mis en scène une bagarre pour se faire remarquer. Ils tombèrent par hasard sur un chariot à légumes et commencèrent à se lancer des tomates mûres. Des passants innocents s'en mêlèrent jusqu'à transformer l'évènement en joute de fruits volants. Les instigateurs furent obligés de rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la récurrence des bagarres de tomates... et la naissance d'une tradition. Craignant une escalade ingérable, les autorités décrétèrent, puis assouplirent, et à nouveau mirent en place une série d'interdictions dans les années cinquante. En 1951, les contrevenants étaient emprisonnés jusqu'à ce que la vindicte populaire exige leur relâchement. L'affront le plus célèbre aux lois interdisant la tomate eut lieu en 1957 quand un groupe d'adeptes organisa de fausses funérailles à la tomate, cercueil et cortège compris. Après 1957, le gouvernement local décida de faire le dos rond et mit en place quelques règles pour enfin embrasser cette tradition loufoque. Même si les tomates sont au centre de l'attention, la confrontation finale est précédée par une semaine de festivités. Il s'agit d'une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés, de la musique et des feux d'artifice dans la joyeuse tradition des Espagnols. Pour prendre des forces avant l'imminente rixe, une paella gargantuesque est servie la veille de la bagarre, une vitrine pour l'emblématique plat valencien à base de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival, affranchi de ses contraintes, répond néanmoins à une certaine mesure d'ordre. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété de tomates immangeables réservées à cet évènement annuel. Les réjouissances démarrent vers dix heures du matin quand les participants font la course pour décrocher un jambon fixé à la cime d'un poteau enduit de graisse. Les observateurs arrosent les concurrents avec de l'eau en chantant et en dansant dans les rues. Quand le clocher sonne midi, des camions remplis de tomates investissent la ville alors que retentissent en crescendo les cris de "To-ma-te, to-ma-te !". Alors, un canon à eau marque le début de l'attraction principale. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates lors d'attaques débridées contre d'autres participants. Lobs de tomate à longue distance, assassins à bout portant, ou crochets de moyenne portée. Quelle que soit votre technique, la fin arrivée, vous vous verrez (et vous sentirez) bien différent. En près d'une heure, les bombardiers trempés de tomates se retrouvent à jouer dans une marée de salsa citadine sans une seule tomate digne de ce nom à leur portée. C'est un second coup de canon à qui indique la fin de la bataille. | Entry #19826 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a jeté la première tomate fatidique à l'origine de la révolution de la Tomatina ? En fait, personne n'en sait rien. Peut-être s'agissait-il d'une rébellion anti-franquiste, ou d'un carnaval qui a dégénéré. Selon la version la plus populaire de cette histoire, lors du festival des Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des autochtones cherchaient la bagarre pour attirer l'attention. Il se trouvait là une charrette de légumes et ils se sont mis à lancer des tomates mûres. Des passants innocents les ont rejoints et la scène se transforma rapidement en une mêlée massive de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les marchands de tomates, mais cela n'a pas empêché les batailles de tomates de se reproduire, et de donner naissance à une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités ont promulgué, assoupli et rétabli dans les années cinquante une série d'interdictions. En 1951, les autochtones qui défiaient la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général réclame leur libération. Le pied de nez le plus fameux vis à vis des interdictions s'est produit en 1957, année où les défenseurs ont organisé un simulacre de funérailles de tomate avec cercueil et procession. Après 1957, le conseil municipal décida de s'adapter, mit en place un certain nombre de règles et adopta finalement cette tradition loufoque. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, une semaine de festivités précède l'ultime bataille. Il s'agit de célébrer les saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et St Louis Bertrand, avec des défilés dans les rues, de la musique et des feux d'artifice, le tout dans une ambiance espagnole bon enfant. Pour avoir des forces pour la bataille imminente, on sert une paella épique la veille de la bataille en présentant un plat de riz emblématique de Valence, avec fruits de mer, du safran et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival qui se déroule sans entrave se présente tout de même dans un certain ordre. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété particulière de tomates impropres à la consommation uniquement pour l'évènement annuel. Le coup d'envoi des festivités est donné vers 10 heures du matin avec des participants qui se bousculent pour saisir un jambon attaché en haut d'un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent les grimpeurs au jet d'eau en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne midi, les convois chargés de tomates arrivent dans la ville alors que sont scandés crescendo les mots « tomate, tomate ! ». Le coup d'envoi de l'évènement phare est alors donné à l'aide d'un canon à eau. C'est le feu vert pour écraser et lancer les tomates dans des attaques tous azimuts sur les autres participants. Lobs de tomates longue distance, tirs à bout portant, coups hookés de moyenne portée. Quelle que soit votre technique, lorsque cela sera terminé, vous aurez l'air (et vous sentirez) une toute autre personne. Près d'une heure plus tard, on laisse les tireurs enduits de tomate jouer dans un océan de pulpe où l’on ne reconnaitrait guère une tomate. Un second coup de canon signale la fin des hostilités. | Entry #20939 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Mais qui lança donc la toute première tomate funeste ayant déclenché la révolution appelée la Tomatina ? Personne n'en sait rien. Tout avait-t-il commencé en signe de rébellion contre Franco, ou s'agissait-t-il simplement d'une fête de carnaval qui avait dérapé ? Si l'on s'en fie à la version de l'histoire la plus largement répandue, lors du défilé des Géants (un défilé de marionnettes gigantesques faites de papier mâché) de 1945, des riverains cherchèrent a mettre en scène une bagarre afin d'attirer l'attention. En chemin, ils tombèrent sur une charrette remplie de légumes et se mirent aussitôt a balancer des tomates mûres à tout va. Des badauds impuissants se retrouvèrent impliqués malgré eux et la lutte dégénéra en une énorme mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent dédommager les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la résurgence de ces batailles – favorisant ainsi la naissance d'une nouvelle coutume. Craignant une escalade ingérable, les autorités promulguèrent, assouplirent, puis rétablirent une série d'interdictions dans les années cinquante. En 1951, les habitants qui bravèrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général n'exige leur libération immédiate. Le pied-de-nez le plus célèbre à l'interdiction de ces affrontements se produisit en 1957, lorsque des partisans organisèrent de fausses obsèques figurant un cercueil et un cortège funèbre pleurant la disparition des tomates. Après 1957, l'administration locale décida de s'adapter : non sans avoir au préalable fixé quelques règles, elle finit par adopter cette coutume farfelue. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, les festivités s'étalent sur une semaine avant la confrontation finale. On célèbre la Vierge Marie et Louis Bertrand, les saints patrons de Buñol, avec des parades, de la musique et des feux d'artifice, à la manière joyeuse des Espagnols. Pour vous donner la force nécessaire à l'imminente bataille, une paella mémorable est servie la veille, l'occasion pour vous de découvrir ce plat valencien emblématique de riz et de fruits de mer, parfumé au safran et à l'huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé a quelque peu gagné en discipline. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates indigestes exclusivement réservées au rassemblement annuel. Les réjouissances débutent aux alentours de 10h du matin, avec une course durant laquelle les participants doivent s'emparer d'un jambon accroché au sommet d'une perche couverte de graisse. Les spectateurs arrosent les aspirants grimpeurs à la lance tout en chantant et en dansant dans la rue. Lorsque les cloches de l'église sonnent les douze coups de midi, des camions chargés du fruit convoité arrivent en ville, tandis que la psalmodie du mot “To-mate, to-mate”, chanté a l'unisson, atteint son crescendo. L'attraction principale, annoncée par un premier tir de canon à eau, commence alors. Le feu vert est donné pour concasser et bombarder les tomates dans une attaque en règle contre les autres participants, parmi lesquels on trouve des lobeurs de longue distance, des tireurs à bout portant et des tireurs d'élite de moyenne portée. Quelle que soit la technique choisie, lorsque vous en aurez fini, vous aurez l'air (et vous sentirez) assez différent. Moins d'une heure après le début des hostilités, les combattants maculés de fruit sont abandonnés à leurs jeux dans une véritable marée visqueuse de sauce de rue dans laquelle il serait bien difficile de distinguer la moindre tomate. Le deuxième tir de canon marque l'arrêt de la bataille. | Entry #20720 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança la première tomate fatidique ayant amorcé la révolution de la Tomatina? À vrai dire, personne ne le sait. Peut-être s’agissait-il d’une rébellion anti-franquiste ou d’un carnaval ayant dégénéré. La version la plus populaire de cette histoire veut qu’en 1945, pendant le festival de Los Gigantes (un défilé de marionnettes en papier mâché), des résidants locaux aient cherché à provoquer une bagarre pour attirer l’attention. Ils seraient tombés sur une charrette remplie de légumes et auraient commencé à lancer des tomates mures. Des badauds se seraient mis de la partie jusqu’à ce que la scène se transforme en une gigantesque bataille de fruits volants. Les agitateurs auraient eu à rembourser les tomates aux marchands, mais cela n’aurait pas empêché d’autres bagarres de tomates de se reproduire… et de donner naissance à une nouvelle tradition. Craignant que cet événement prenne une ampleur démesurée et incontrôlable, les autorités ont tour à tour édicté, levé puis rétabli une série d’interdictions dans les années 50. En 1951, des habitants ayant défié la loi ont été emprisonnés jusqu’à ce qu’un tollé de protestations mène à leur libération. Le plus célèbre affront aux interdictions de la journée de la Tomatina eut lieu en 1957 lorsque des partisans organisèrent de fausses funérailles avec cercueil et cortège pour les tomates. Après 1957, le gouvernement local céda à la demande générale et autorisa le déroulement de cette tradition farfelue, sans toutefois l’encadrer de quelques règlements. Bien que la tomate soit à l’avant-scène, une semaine de festivités mène à la grande bataille. Les saints patrons de la ville de Buñol, la Vierge Marie et Louis Bertrand, sont célébrés avec des défilés, des concerts et des feux d’artifice lors de cette joyeuse tradition espagnole. Pour vous donner des forces en vue de la bagarre imminente, une énorme paella valencienne composée de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive est servie la veille de la bataille. Aujourd’hui, ce festival débridé se déroule dans un certain ordre. Les organisateurs ont même été jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates non comestibles destinées spécifiquement à cet événement annuel. Les festivités commencent vers 10 h lorsque les participants se lancent dans une course pour attraper un jambon empalé au bout d’un mât graissé. Les spectateurs aspergent d’eau les festivaliers tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque les cloches de l’église sonnent midi, des camions remplis de tomates arrivent en ville, tandis que la foule scande de plus en plus fort « To-ma-te, to-ma-te! ». Puis, au premier coup de canon à eau, l’événement principal débute. Les festivaliers ont alors le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans une offensive contre les autres participants. S’ensuit un mélange de lancés flottants, de tirs à bout portant et de tirs crochets. Peu importe votre technique, une fois la bataille terminée, vous vous sentirez (et aurez l’air) différent. Presque une heure plus tard, des festivaliers teintés de rouge se retrouvent dans une mer de salsa où aucune tomate reconnaissable n’est en vue. C’est alors qu’un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #21037 — Discuss 0 — Variant: Canadian
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Qui lança cette première tomate fatidique qui déclencha la révolution de La Tomatina ? En réalité, personne ne sait. Ce fut peut-être une manifestation anti-Franco, ou un carnaval, qui dégénéra. D’après la version la plus populaire de l’histoire, pendant le festival Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché) de 1945, des gens du coin avaient prévu de mettre en scène une rixe pour attirer l’attention. Ils tombèrent sur une cagette de légumes and commencèrent à lancer des tomates mûres. Des témoins innocents s’y mirent également, tant et si bien que l’on assista à une énorme mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n’empêcha pas le retour des batailles de tomates — et la naissance d’une nouvelle tradition. Craignant une escalade ingérable, les autorités tour à tour interdirent puis autorisèrent la manifestation durant les années 50. En 1951, des gens du coin ayant enfreint la loi furent emprisonnés jusqu’à ce que les protestations de l’opinion publique permettent leur libération. Le plus grand affront fut fait aux interdictions, en 1957, lorsque des partisans organisèrent de fausses funérailles pour une tomate avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida de faire un compromis, mit en place quelques règles, et adopta cette tradition un peu dingue. Bien que les tomates tiennent le rôle principal, une semaine entière de festivités mène à l’affrontement final. On fête les saints patrons de Buñol, la vierge Marie et St Louis Bertrand avec des défilés de rue, de la musique et des feux d’artifices, le tout dans une joyeuse ambiance espagnole. Pour prendre des forces avant l’imminente bataille, une énorme paella est servie la veille, mettant à l’honneur ce plat emblématique de Valence à base de riz, fruits de mer, safran et huile d’olive. De nos jours, il y une certaine forme d’ordre dans ce festival déchaîné. Les organisateurs vont jusqu’à cultiver une variété non comestible de tomates uniquement pour l’évènement annuel. Les festivités commencent vers 10 h 00 du matin quand les participants font la course pour attraper un jambon pendu en haut d’un poteau enduit de graisse. Les spectateurs arrosent d’eau les fauteurs de trouble tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque midi sonne au clocher, des camions pleins de tomates entrent dans la ville, tandis que « to-ma-te, to-ma-te » est scandé crescendo. Puis, le clou de l’événement débute lorsque les canons à eau font feu. C’est le feu vert aux attaques tous azimuts des autres participants à coup de tomates écrasées ou projetées. D’aucuns lobent à distance, certains assassinent à bout portant, tandis que d’autres préfèrent les tirs en cloche. Quelle que soit votre technique, à la fin, vous aurez l’air (et vous vous sentirez) différent. Près d’une heure plus tard, les combattants trempés de jus de tomate finissent par jouer dans une mare de sauce où plus grand-chose ne ressemble à une tomate. La fin des hostilités est signalée par un second jet des canons. | Entry #20441 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la tomate fatidique à l’origine de la révolution de La Tomatina? En réalité, personne ne le sait. C’était peut-être une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui a dérapé. Selon la version la plus répandue, c’est à l’occasion du festival du Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché) de 1945, alors que des habitants cherchaient à déclencher une bagarre pour attirer l’attention. Se retrouvant par hasard à proximité d’une charrette de légumes, ils auraient commencé à lancer violemment des tomates mûres. Des badauds sans méchanceté se seraient mis de la partie jusqu’à ce que la scène se transforme en une gigantesque attaque de fruits catapultés. Les instigateurs durent dédommager les marchands mais cela n’a pas empêché d’autres batailles de tomates, et l’amorce d’une nouvelle tradition. De crainte d’une escalade incontrôlée, les autorités décrétèrent une série d’interdictions dans les années 1950, pour ensuite les assouplir et finalement les rétablir. En 1951, les habitants qui défiaient la loi étaient emprisonnés jusqu’à ce que le public exige leur libération dans un tollé général. La réplique la plus osée à ces interdictions eut lieu en 1957 quand les partisans organisèrent un simulacre complet de funérailles de la tomate, avec cercueil et procession. Par la suite, les autorités locales décidèrent d’encaisser le coup, d’établir certains règlements et d’adopter la tradition saugrenue. Bien que les tomates soient au cœur de l’évènement, une semaine de festivités précède l’épreuve finale. On célèbre les saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et saint Louis Bertrand, avec des défilés dans les rues, de la musique, des feux d’artifice, à la manière espagnole pleine de gaieté. Pour vous revigorer en vue des bagarres imminentes, une fabuleuse paella est servie à la veille de la bataille, composée d’un emblématique plat de riz valencien, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival débridé est toutefois passablement encadré. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété de tomates impropres à la consommation et uniquement destinées à cet évènement annuel. Les festivités commencent à 10 h, au moment où les participants se précipitent pour attraper un jambon fixé au bout d’un mât de cocagne. Les badauds arrosent les grimpeurs avec de l’eau, tout en dansant et en chantant dans les rues. Quand la cloche de l’église sonne midi, des camions bondés de tomates font irruption dans la ville pendant que les mélopées « To-ma-te, to-ma-te! » vont crescendo. Puis, au tir d’un canon à eau, l’attraction proprement dite commence. C’est le signal de départ du broyage et du lancer de tomates dans des attaques à fond entre participants. Des lancers de tomates lobés, des tirs assassins à bout portant et des crochets de portée moyenne. Peu importe votre technique, à la fin vous aurez l’air (et vous vous sentirez) tout autre. Près d’une heure plus tard, les grenadiers imbibés de tomates n’ont plus qu’à barboter dans un océan de sauce sur des trottoirs spongieux, où l’on chercherait en vain l’apparence d’une tomate. Un second coup de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #21502 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate qui marqua le début du phénomène de La Tomatina? À vrai dire, personne ne le sait. Peut-être était-ce un acte de révolte contre Franco ou juste un carnaval qui aurait dégénéré. D’après la version la plus populaire, il s’agirait d’habitants qui auraient déclenché une bagarre pour attirer l’attention lors du festival de Los Gigantes de 1945 (une parade de géants en papier mâché). Les trublions seraient tombés sur un étal de légumes et en auraient profité pour lancer des tomates mûres. La réplique des innocents visiteurs pris à partie a ensuite déclenché un véritable carnage de fruits volants. Si les instigateurs durent rembourser le vendeur, cela n’a pas empêché une autre bataille l’année suivante, marquant le début d’une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlable, les autorités décidèrent de promulguer, d’assouplir et enfin de rétablir une série d’interdictions dans les années 1950. En 1951, d’irréductibles locaux se retrouvèrent derrière les barreaux après avoir défié la loi, provoquant l’indignation de la population qui se mobilisa pour demander leur libération. La manifestation la plus populaire eut lieu en 1957, lors d’une procession funéraire organisée par quelques partisans, défilant cercueil à l’épaule pour symboliser la mort de ce nouveau folklore. À partir de ce moment, le gouvernement local plia sous les pressions, décida de définir quelques règles avant de se résoudre à autoriser cette fête farfelue. Si la bataille de tomates constitue le clou du spectacle, il faut savoir que toute une semaine de festivités précède la confrontation finale. On y célèbre les saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et saint Louis Bertrand, au cours de parades de rue et de feux d’artifice, dans une ambiance musicale festive dont les Espagnols ont le secret. Pour ravitailler les troupes, une paella géante, plat de riz emblématique de Valence, agrémenté des incontournables fruits de mer, safran et huile d’olive, est servie la veille de l’affrontement. Aujourd’hui, ce festival sans retenue respecte un déroulement bien défini. Les organisateurs sont même allés jusqu’à cultiver une variété très spéciale de tomates non consommables rien que pour l’événement. Les réjouissances commencent aux alentours de 10h. Les participants s’affrontent alors pour attraper un jambon accroché au sommet d’un poteau savonné pendant que les spectateurs les arrosent en chantant et en dansant dans les rues. Aux douze coups de midi, les camions chargés de tomates font leur entrée dans la ville sous l’acclamation de la foule scandant crescendo « To-ma-te, to-ma-te ! ». L’allumage du canon à eau signale le début de l’assaut. C’est parti pour une bataille où tous les coups sont permis, des lobs distants aux attaques à bout portant en passant par des tirs en crochet. Quelle que soit la technique, à la fin, personne n’en ressort indemne. Près d’une heure plus tard, plus rien ne ressemble à rien. Une mer visqueuse recouvre les rues au milieu desquelles les assaillants pataugent gaiement. Enfin, un second coup de canon marque la fin des hostilités. | Entry #21745 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a donc jeté cette première tomate fatidique à l'origine de la révolution de La Tomatina ? En fait, personne ne le sait. Il s'agissait peut-être d'une rébellion anti-franquiste, ou alors d'un festival qui aurait dérapé. Si l'on en croit l'anecdote la plus populaire, c'est au cours du festival de Los Gigantes (un défilé de géants en papier mâché) que tout aurait commencé : un groupe de gens du pays voulant attirer l'attention serait tombé sur un chariot de légumes et se serait mis à se lancer des tomates mûres. D'innocents passants se seraient ensuite joints à la bagarre, jusqu'à ce qu'elle devienne une grande bataille de fruits volants. Les coupables durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas de nouvelles bagarres de tomates et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant que les choses ne dégénèrent, les autorités instaurèrent plusieurs interdictions avant de les annuler puis de les remettre en vigueur dans les années 1950. En 1951, des citoyens ayant enfreint la loi furent mis derrière les barreaux avant d'être relâchés suite au tollé général que leur arrestation souleva. C'est en 1957 qu'a eu lieu le plus fameux pied de nez aux interdictions de tomates, lorsque des partisans organisèrent un faux enterrement de tomates, comportant même un cercueil et une procession. À partir de 1957, le gouvernement décida de se faire aux bagarres et d'accepter cette tradition farfelue, en lui imposant quelques règles. Si les tomates sont le clou du spectacle, une semaine de festivités précède ce grand bouquet final. En l'honneur des saints patrons de Bunol, la vierge Marie et St Louis Bertrand, des défilés, des concerts et des feux d'artifice sont organisés, le tout dans la bonne humeur festive espagnole. Et pour prendre des forces en vue de la grande bataille imminente, une gigantesque paella - l'incontournable plat de riz typique de Valence avec ses fruits de mer, son safran et son huile d'olive - est servie la veille. Aujourd'hui, ce festival déjanté obéit à certaines règles. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une variété de tomates non comestibles, conçue spécialement pour les festivités. Le coup de feu est lancé vers 10 heures du matin, alors que les participants se lancent à l'assaut d'une tranche de jambon accrochée à un mât de cocagne enduit de graisse. Les spectateurs, eux, profitent de l'occasion pour les viser avec des tuyaux d'arrosage tout en chantant et dansant dans les rues. Et lorsque la cloche de l'église sonne midi, des camions chargés de tomates font leur entrée dans la ville, accueillis par le public scandant « To-ma-te, to-ma-te » toujours plus fort. La mise en route d'un canon à eau annonce ensuite le lancement de l'attraction principale. Il donne le feu vert aux participants, qui peuvent désormais écraser et lancer les tomates dans cette bataille sans pitié. Certains opteront pour des lancers de tomates longue distance, d'autres pour des tirs à bout portant, d'autres encore pour des frappes à moyenne portée. Quelle que soit votre technique, une fois la bataille terminée, vous ne serez (et ne vous sentirez) plus le même. Après une heure ou presque d'affrontements, les guerriers désormais crépis de tomates peuvent continuer à s'amuser dans une mer de sauce tomate rendant les rues gluantes. Il n'y a plus grand-chose en vue qui ressemble à une tomate. Un deuxième coup de canon annonce le cessez-le-feu. | Entry #20117 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate fatidique, celle qui a déclenché la fronde de la Tomatina ? A vrai dire, nul ne le sait. Il est possible que ce soit une manifestation antifranquiste, ou un carnaval qui ait mal tourné. Selon la version la plus répandue, en 1945, lors du festival de Los Gigantes (un défilé de personnages gigantesques en papier mâché), des gens du cru eurent envie de mettre en scène une bagarre pour se faire remarquer. Ils repérèrent une charrette de légumes qui se trouvait là et se mirent à jeter les tomates bien mûres. Des badauds innocents y prirent part jusqu'à ce que la scène dégénère en énorme mêlée où les tomates volaient. Les organisateurs furent obligés de dédommager les marchands, mais cela n’endigua pas pour autant le phénomène qui ne cessa de se reproduire chaque année - donnant naissance à une nouvelle tradition. Craignant un débordement incontrôlable, les autorités prirent d’abord des mesures d’encadrement, puis les supprimèrent pour ensuite mettre en place dans les années 50, une kyrielle d’interdictions. En 1951, des habitants qui avaient enfreint la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu’une manifestation générale exige leur libération. La plus célèbre des farces visant la prohibition des tomates se déroula en 1957 quand les partisans organisèrent l'enterrement en grandes pompes d'une tomate factice avec cercueil et cortège funèbre. A la suite de cela, les autorités locales décidèrent d’assouplir le règlement, de maintenir toutefois quelques règles et de s’accommoder de la tradition saugrenue. Bien que les tomates soient le clou du spectacle, une semaine de parades précède l’ultime épreuve. On honore les saints patrons de la ville de Bunol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, par des défilés dans les rues, de la musique, et des feux d'artifice selon la joyeuse mode espagnole. Pour vous donner des forces avant la bataille qui vous attend, on vous sert la veille une paella gargantuesque, plat traditionnel de Valence à base de riz, de fruits de mer, de safran, et d'huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé répond à certaines consignes. Les organisateurs vont jusqu'à cultiver une variété particulière de tomates peu goûteuses destinées chaque année à cette manifestation. Les réjouissances démarrent sur les dix heures du matin avec le concours de décrochage du jambon fixé tout en haut d’un mât enduit de graisse. Les spectateurs aspergent d'eau les grimpeurs tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand midi sonne au clocher de l’église, des camions chargés de tomates entrent en ville sous les cris du public, TO-MA-TES, TO-MA-TES, scandés de plus en plus fort ! Alors, le jet d’un canon à eau marque l’ouverture de l’épreuve reine. C’est le feu vert pour les participants qui se mettent à broyer et se jeter mutuellement des tomates en frappes tous azimuts. Lanceurs de fond de terrain, tueurs à bout portant et autres tireurs en crochet à mi-distance, quelle que soit votre technique, le temps du combat, vous allez vous transformer corps et âme. Au bout d’une heure environ, quand les bombardiers dégoulinants en sont réduits à jouer dans la mer de sauce visqueuse qui baigne la rue avec le peu de débris de tomates qu’ils puissent encore y trouver, un second jet du canon annonce la fin de la bataille. | Entry #19001 — Discuss 0 — Variant: Not specified eveline Lami (X) France
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Qui a jeté cette première tomate aux conséquences si dramatiques, marquant le début de la révolution de la tomate ? En fait, personne ne le sait. Peut-être était-ce une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui a dérapé. D'après la version la plus populaire de cette histoire, en 1945, au cours du festival de Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes de papier mâché), des habitants locaux cherchaient à mettre en scène une bagarre pour attirer l'attention. Ils tombèrent sur un chariot de légumes à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents furent pris à partie jusqu'à ce que la scène ne dégénère en une mêlée généralisée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates mais cela n'empêcha pas la répétition d'autres combats de tomates, et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade des incivilités, les autorités décrétèrent, annulèrent puis restaurèrent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants du cru qui avaient défié la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que la clameur publique n'appelle à leur libération. La marque d'irrespect la plus fameuse vis-à-vis des interdictions visant la tomate se déroula en 1957, quand ses partisans organisèrent un enterrement factice complet, avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida de faire le gros dos, mit quelques règles en place et adopta cette tradition farfelue. Bien que les tomates tiennent le rôle central, une semaine de festivités conduit à une confrontation finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la vierge Marie et St. Louis Bertrand, avec des défilés dans les rues, de la musique et des feux d'artifice selon la joyeuse coutume espagnole. Pour vous donner des forces pour la bagarre imminente, une impressionnante paella est servie la veille de la bataille, mettant en scène un plat de riz emblématique de Valence, des fruits de mer, du safran et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival débridé s'est imposé quelques règles. Les organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomate au goût désagréable, juste pour cet évènement. Les festivités débutent aux alentours de 10 heures par une course durant laquelle les participants doivent attraper un jambon en haut d'un mât de cocagne. Les spectateurs aspergent d'eau les grimpeurs alors qu'ils chantent et dansent dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions remplis de tomates déferlent dans la ville tandis que la foule psalmodie crescendo : "To-ma-te, To-ma-te" ! Ensuite, avec le tir d'un canon à eau, l'évènement principal commence. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans des attaques tous azimuts contre les autres participants. Tirs en cloche des lanceurs de tomates à longue distance, tirs à bout portant des assassins et bras roulés à moyenne distance. Quelle que soit votre technique, au coup de sifflet final vous aurez l'air (et vous vous sentirez) totalement différent. Près d'une heure plus tard, il ne reste plus que des bombardiers imbibés de tomate jouant dans un lac de sauce visqueuse de rue où l'on peine à trouver un semblant de reste de tomate. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #20033 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé cette première tomate fatidique qui allait inaugurer la révolution de la Tomatina ? En fait, nul ne le sait. Peut-être était-elle le produit d’une rébellion contre Franco, ou d’un carnaval hors de contrôle. Selon la version la plus populaire de cette histoire, durant le festival « los Gigantes » de 1945 (un défilé de marionnettes géantes faites de papier mâché), des gens de la région avaient cherché à provoquer une bagarre pour attirer l’attention. Ils se retrouvèrent devant un chariot à légumes et commencèrent à catapulter des tomates mûres. Les badauds se mirent de la partie jusqu’à ce que la situation dégénère en un colossal chaos de fruits fracassés. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n’empêcha pas la récurrence des batailles de tomates… ni la naissance d’une nouvelle tradition. Durant les années cinquante, craignant que cet événement s’intensifie, les autorités ont décrété, levé puis réinstauré une série d’interdictions. En 1951, des gens de la région qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu’à ce que les protestations du public forcent leur libération. Le plus célèbre affront aux interdictions liées aux batailles de tomate se produisit en 1957 lorsque ses auteurs organisèrent de fausses funérailles de la tomate, avec cercueil, procession et tout le tralala. Finalement, le gouvernement local décida de s’adapter, mit en place quelques règlements et embrassa cette tradition farfelue. Les tomates sont au centre de ce festival, mais l’ultime confrontation n’est que le couronnement de toute une semaine de festivités. On célèbre, dans la joie et à l’espagnole, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, saints patrons de Buñol, par des défilés, de la musique et des feux d’artifice. La veille de la bataille, pour aider les participants à se faire des forces avant l’imminent affrontement, on sert une titanesque paella, emblématique plat de Valence combinant riz, fruits de mer, safran et huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival sans retenue témoigne cependant d'un certain soin. Les organisateurs ont été jusqu’à cultiver une variété particulière de tomate immangeable spécialement pour cet événement annuel. On donne le coup d’envoi aux festivités vers 10 heures du matin, avec une course durant laquelle les participants tentent d’aller chercher un jambon perché au sommet d’un mât de cocagne. Les curieux aspergent d’eau les grimpeurs tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l’église sonne midi, des camions chargés de tomates entrent dans la ville, alors que le crescendo des mots « to-ma-te, to-ma-te » scandés par la foule atteint son apogée. Ensuite, l’activité principale est lancée : le tir d’un canon à eau donne le feu vert aux participants qui peuvent maintenant écraser et projeter des tomates dans le cadre d’attaques déchaînées contre les autres participants. Catapultage de tomate de longue distance, assassinat par tir à bout portant ou lancer à bras roulé de portée moyenne : quelle que soit votre technique, une fois la bataille terminée, vous aurez entièrement transformé votre apparence (et votre état d’esprit). À peu près une heure plus tard, les bombardiers saturés de jus de tomate sont libres de s’ébattre dans la mer de salsa fangeuse de la rue où on aurait peine à trouver quelque chose qui ressemble encore à une tomate. Plus tard, un second tir au canon annonce la fin de la bataille. | Entry #20464 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta la première tomate, fatidique, qui mit le feu aux poudres de la révolution de La Tomatina ? Fut-ce à l'occasion d'une rébellion antifranquiste ou d'un carnaval tourné au vinaigre ? À vrai dire, nul ne le sait. Selon la version la plus populaire de l'histoire, des gens du lieu en mal d'attention avaient ourdi de lancer des échauffourées à la faveur du festival de Los Gigantes (un défilé de géants en papier mâché) de 1945. Le hasard ayant mis sur leur route une charrette de légumes, ils se mirent à jeter des tomates mûres. La situation finit par dégénérer en bataille épique menée sous une pluie de fruits après que des badauds eurent été mêlés à la scène. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates, ce qui n'empêcha pas la répétition des combats de tomates... ni la naissance d'une nouvelle tradition. Redoutant que la situation leur échappe, les autorités promulguèrent, assouplirent, puis remirent en vigueur une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants furent incarcérés pour avoir défié la loi, avant d'être relâchés sous la vindicte populaire. La fronde la plus célèbre contre les interdictions du lancer de tomates se déroula en 1957, lorsque l’on feignit d’inhumer le fruit lors d’une cérémonie ou ni le cercueil ni la procession n’avaient été oubliés. Après 1957, le gouvernement local se résigna à accepter l'inévitable, fixa quelques règles et embrassa l’insolite tradition. Si les tomates sont au centre de toutes les attentions, la confrontation finale est précédée d'une semaine de réjouissances. Les saints patrons de Buñol, la vierge Marie et St Louis Bertrand, sont honorés à grand renfort de parades de rue, de musique et de feux d'artifice dans une allégresse tout espagnole. Une colossale paella – l’emblématique plat valencien unissant riz, fruits de mer, safran et huile d'olive – est servie à la veille de la bataille pour fortifier les futurs belligérants. Cette fête délirante s’est aujourd’hui quelque peu civilisée. Les organisateurs ont poussé le détail jusqu'à cultiver une variété particulière de tomates insipides exclusivement destinée à la manifestation annuelle. Les festivités débutent vers 10 h du matin, lorsque des concurrents s’élancent à la conquête d’un jambon fixé au sommet d'un mât graissé, tandis que les spectateurs qui chantent et dansent dans les rues les arrosent d'eau. Quand les douze coups de midi retentissent au clocher de l'église, des camions chargés de tomates pénètrent dans la ville sous le crescendo des chants de « To-ma-te, to-ma-te ! ». Un canon à eau signale alors le commencement de l’événement tant attendu : tout un chacun peut désormais écraser et catapulter sans retenue des tomates sur ses semblables. Tirs en cloche à longue portée, agressions à bout portant, bras roulés à mi-distance... Quelle que soit la technique choisie, les participants émergent de l’épreuve, près d’une heure plus tard, méconnaissables et stupéfaits. Maculés de tomate, les tireurs se retrouvent à patauger dans un océan de sauce gluante submergeant des rues où l'on serait bien en peine de retrouver un semblant de tomate. Un deuxième coup de canon met un terme aux hostilités. | Entry #21667 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate fatidique qui a démarré la révolution de la Tomatina? En réalité, personne ne sait. Peut-être était-ce une rébellion contre Franco, ou un carnaval qui a dégénéré. Selon la version la plus populaire de l’histoire, pendant le festival de 1945 de Los Gigantes (une parade de marionnettes géantes en papier mâché), les personnes de la région comptaient mettre en scène une bagarre afin d’attirer l’attention. Ils se produisirent sur une charrette de légumes située à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. D’innocents spectateurs furent impliqués jusqu’à ce que la scène dégénère et se transforme en une mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser le vendeur de tomates, mais cela n’arrêta pas l’arrivée d’autres batailles de tomates – et la naissance d’une nouvelle tradition. De peur que celle-ci prenne des proportions ingérables, les autorités promulguèrent, assouplirent puis réinstaurèrent une série d’interdictions dans les années 50. En 1951, Les personnes de la région qui défiaient la loi furent emprisonnées jusqu’à ce qu’une protestation publique exige leur libération. L'effronterie contre le bannissement des tomates la plus connue se passa en 1957 quand les partisans organisèrent de fausses obsèques de tomates, complétées par un cercueil et un cortège. Après 1957, le gouvernement local décida d’encaisser le coup, de mettre en place quelques règles et d’adopter la tradition farfelue. Bien que les tomates soient sur le devant de la scène, une semaine de festivités précède le spectacle final. C’est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de St Louis Bertrand, avec des parades, de la musique, des feux d’artifice à la mode festive espagnole. Afin d’accroitre vos forces pour la prochaine bagarre, une énorme paella est servie la veille de la bataille, mettant en valeur un plat emblématique de Valence composé de riz, de safran et d’huile d’olive. De nos jours, ce festival sans limites a une certaine dose de discipline. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates exécrables, juste pour l’évènement annuel. Les festivités débutent vers 10 heures, quand les participants font la course pour s’emparer d’un jambon fixé en haut d’un bâton couvert de graisse. Les spectateurs arrosent les concurrents d’eau, tout en chantant et dansant dans la rue. Lorsque la cloche de l’église sonne midi, des camions remplis de tomates arrivent en villes tandis que les chants de « To-ma-te, To-ma-te ! » atteignent leur apogée. Puis, après le tir d’un canon à eau, l’évènement principal commence. C’est le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans les attaques en règle contre les autres participants. Les lobeurs de tomates de longue distance, les assassins à bout portant et de portée moyenne amorcent les tirs. Peu importe la technique, une fois que c’est terminé, votre apparence (et impression) seront assez différentes. Près d’une heure plus tard, les bombardiers gorgés de tomates finissent par jouer dans une mer de rues pleines d’une sauce spongieuse où des semblants de tomates peuvent être décelés. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #21124 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui lança cette première tomate fatidique qui fut à l'origine de la révolution de la Tomatina? En réalité personne ne sait. Peut être une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui a dégénéré. Selon la version la plus populaire de l'histoire, lors du festival de Los Gigantes de 1945 (une parade de marionnettes de papier mâché), des locaux cherchaient la bagarre pour attirer l'attention. Ils tombèrent sur un chariot de légumes à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des badauds se retrouvèrent impliqués jusqu'à ce que la scène dégénère en une massive mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates mais cela n'empêcha pas la l'apparition de nouvelles batailles de tomates et la naissance d'une nouvelle tradition. Dans les années cinquante, par peur d'une montée indisciplinée, les autorités promulguèrent, assouplirent et ensuite rétablirent une série d'interdictions. En 1951, les locaux qui défièrent la loi furent incarcérés jusqu'à ce que l'indignation publique réclame leur libération. La plus célèbre effronterie à l'interdiction des tomates survint en 1957 lorsque les protagonistes simulèrent des funérailles complètes de tomates avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida de ramasser les morceaux , d'établir quelques règles et de faire sienne cette tradition déjantée. Bien que les tomates soient le centre de la scène, une semaine de festivités précèdent à l'épreuve de force finale. C'est la célébration des saints de Bunol, la vierge Marie et saint Louis Bertrand avec des parades de rue, de la musique et des feux d'artifices dans la bonne humeur espagnole. Pour prendre des forces en vue de la bagarre imminente, une paella épique est servie la veille de la bataille mettant en valeur un plat valencien emblématique composé de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival libre d'accès présente un certain ordre. Les organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates indigestes juste pour cet événement annuel. Le coup d'envoi des festivités est donné vers 10 heures lorsque les participants font une course pour saisir un jambon fixé en haut d'un poteau graisseux. Les badauds arrosent au jet d'eau les grimpeurs tout en chantant et dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne, les camions remplis de tomates roulent dans la ville alors que les chants "To-ma-te, to-ma-te!" vont crescendo. Ensuite, L'événement principal démarre par un tir au canon à eau. C'est le feu vert pour l'écrabouillage et le lancer de tomate dans des attaques tous azimuts contre les autres participants.Des lobs longue distance de tomates, des tirs assassins à bout portant, des tirs crochetés à moyenne portée. Quelle que soit votre technique, une fois terminé, vous serez (et vous sentirez) assez différent. Presque une heure plus tard, les bombardiers trempés de tomate sont laissés à jouer dans une mer de salsa de rue écrasée avec ce que l'on peut encore trouver de ressemblant à de la tomate. Un second tir de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #20764 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança cette tomate fatidique qui déclencha la révolution de la Tomatina ? Le fait est que personne ne sait. S’agissait-il d’une rébellion contre Franco ou bien d’un carnaval qui aurait dégénéré ? On raconte que lors du festival de Los Gigantes en 1945 (défilé d’une marionnette géante en papier mâché), les locaux décidèrent d’organiser une rixe pour attirer l’attention. Ils tombèrent par hasard sur une charrette de légumes et commencèrent à jeter des tomates bien mûres. De simples badauds se joignirent à eux si bien que l’escarmouche se transforma en une immense bataille de fruits. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n’empêcha pas de nouvelles batailles de tomates d’éclater. Ainsi naquit une nouvelle tradition. Redoutant une escalade de la violence qui échapperait à tout contrôle, les autorités réagirent calmement et réinstaurèrent une série d’interdictions dans les années 50. En 1951, les locaux qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu’à ce que des protestations ne réclament leur libération. L’effronterie la plus notoire à l’encontre de ces interdictions eut lieu en 1957 lorsque des partisans organisèrent un simulacre de funérailles de tomates, avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida de suivre le mouvement, instaura quelques règles et embrassa cette tradition des plus farfelues. Bien que les tomates soient au cœur de l’événement, une semaine de festivités précède la confrontation finale. Les participants célèbrent les saints patrons de Buñol (la Vierge Marie et saint Louis Bertrand) au travers de défilés, de musique et de feux d’artifice, tout ça à la mode espagnole et dans la bonne humeur. Afin d’emmagasiner des forces pour l’imminente bataille, une paella géante est servie la veille de l’affrontement, un plat typiquement valencien à base de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival déjanté est quelque peu réglementé. Pour l’événement annuel, les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates au goût désagréable. Les festivités débutent à 10 heures du matin lorsque les participants font la course pour s’emparer d’un jambon accroché en haut d’un poteau enduit de graisse. Les spectateurs arrosent les compétiteurs tout en dansant et chantant dans les rues. Lorsque les cloches de l’église sonnent midi, des camions remplis de tomates investissent la ville pendant que le chant « To-ma-te, to-ma-te ! » retentit de plus belle. Puis, l’évènement principal commence au premier jet des canons à eau. C’est le feu vert pour attaquer les autres participants en jetant des tomates de toutes parts. Tirs longue distance, assassinat à bout portant, et catapultages en cloche à moyenne portée. Quelle que soit votre technique, vous ne serez plus le même (aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur) une fois tout fini. Presque une heure plus tard, les lanceurs couverts de tomate continuent à s’ébattre dans les rues inondées de sauce où l’on ne distingue même plus une tomate entière. Un second jet de canon signale la fin des hostilités. | Entry #15656 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la fatidique première tomate et déclenché la révolution de La Tomatina ? En réalité personne n'en sait rien. C'était peut-être une rébellion contre Franco, ou un carnaval qui a mal tourné. Dans la version la plus répandue de l'histoire, pendant le festival 1945 de Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), les habitants cherchaient à monter une bagarre pour se faire remarquer. Ils tombèrent près de là sur un stand de légumes et se mirent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents s'en mêlèrent à tel point que l'affaire dégénéra en une grande bagarre de fruits volants. Les instigateurs furent obligés de rembourser les marchands de tomates, mais cela n'empêcha pas le renouvellement des combats à la tomate, et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlable, les autorités mirent en place, puis supprimèrent, puis remirent en vigueur une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants qui bravaient la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général conduise à leur libération. Le plus fameux affront aux interdictions de tomates eut lieu en 1957 : une parodie d'enterrement de tomate avec cercueil et procession. Après 1957, l'administration locale décida d'aller dans le sens du vent, édicta quelques règles, et accompagna cette tradition farfelue. Les tomates sont l'attraction principale, mais la confrontation finale est précédée par une semaine de festivités. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et St Louis Bertrand, avec défilés dans les rues, musique et feux d'artifice, à la joyeuse manière espagnole. Si vous voulez prendre des forces avant la bagarre qui vient, une paella homérique est servie la veille au soir, un plat emblématique de Valence à base de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd’hui, ce festival qui dépasse les bornes est quelque peu rentré dans l'ordre. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates indigestes juste pour l'événement annuel. Les festivités commencent vers 10 heures du matin, avec une course pour attraper un jambon au sommet d'un mât de cocagne. Des spectateurs arrosent les concurrents au jet d'eau pendant qu'on chante et danse dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions remplis de tomates entrent dans la ville, aux cris de « Tomate, tomate! » scandés crescendo. Puis on tire un coup de canon à eau et l'événement principal commence. Feu vert pour écraser et lancer des tomates dans des attaques en règle contre les autres participants. Des spécialistes du lob à la tomate de loin, des assassins à bout portant, et des bras roulés à mi-distance. Quelle que soit votre technique, quand le temps sera écoulé, vous aurez une allure (et des sensations) tout à fait différents. Au bout d'une heure environ, les artilleurs trempés à la tomate peuvent rester jouer dans une mer visqueuse de salsa, dans la rue où on ne trouve plus grand chose qui ressemble à une tomate. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #16220 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a lancé cette première funeste tomate qui a déclenché la révolution de La Tomatina ? La vérité, c'est que personne ne le sait. Peut-être qu'il s'agissait d'une rébellion antifranquiste, ou d'un carnaval qui dégénéra. D'après la plus populaire des versions sur l'origine de la fête, c'est lors du festival de Los Gigantes de 1945 (une parade de géants en papier mâché) que des locaux ont voulu attirer l'attention en mettant en scène une bagarre. Ils tombèrent par hasard sur une charrette de légumes qui se trouvait à proximité et ils commencèrent à jeter des tomates mûres. D'innocents passants furent impliqués et finalement la scène déboucha sur une immense bataille de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas à d'autres batailles de tomates de se produire à nouveau. Craignant l'anarchie, les autorités mirent en vigueur, assouplirent et enfin rétablirent une série d'interdictions au cours des années 50. En 1951, les locaux qui défiaient la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce qu'ils soient relâchés sous la pression populaire. La manifestation la plus célèbre contre l'interdiction des batailles de tomates se déroula en 1957; à cette occasion, les partisans organisèrent un faux enterrement de tomates avec cercueil et procession funèbre. Après 1957, le gouvernement local décida de suivre le mouvement, édicta quelques règles et embrassa la tradition délirante. Bien que la tomate soit au centre de l'évènement, les festivités durent une semaine et se terminent sur l'ultime rixe. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et St. Louis Bertrand, avec des parades de rues, de la musique et des feux d'artifices, qui se déroule dans la joie de vivre espagnole. Dans le but de vous donner des forces pour affronter la bagarre imminente, on vous sert une paella mémorable la veille de la rixe, un plat emblématique de Valence qui mêle riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui ce festival désinvolte obéit à certaines règles. Les organisateurs cultivent même pour la fête annuelle une variété spéciale de tomate qui ne se mange pas. Les festivités démarrent sur les coups de 10 heures du matin lorsque les participants font la course pour décrocher un jambon attaché au sommet d'un mât graisseux. Les passants arrosent les grimpeurs avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand les cloches de l'église sonnent midi, des camions remplis de tomates arrivent en ville, sous les paroles scandées " To-ma-te, to-ma-te ! ", allant crescendo. Puis, le clou du spectacle arrive après le coup de feu d'un canon à eau. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates contre ses camarades de jeux dans des attaques massives. Il y a ceux qui lobent les tomates sur une longue distance, les assassins qui tirent à bout portant et les bras roulés à distance moyenne. Quelle que soit la technique, avant la fin, vous serez (et vous vous sentirez) assez différent. Au bout d'environ une heure, les lanceurs imbibés de tomate jouent dans une mer de sauce visqueuse en pleine rue, avec peu de tomates entières dignes de ce nom. Un second coup de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #17122 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui avait lancé la première et fatale tomate qui avait marqué le début de la révolution de la Tomatina ? En réalité, nul ne le sait. Peut-être était-ce une rébellion contre Franco ? Ou un carnaval qui avait dégénéré ? D'après la version la plus répandue de cette histoire, en 1945, pendant le festival de Los Gigantes (une parade de marionnette géantes en papier mâché), des habitants de la ville cherchaient à attirer l'attention en mettant en scène une rixe. Ils étaient tombés par hasard sur la charrette d'une marchande de quatre-saisons qui se trouvait par là, et s'étaient mis à jeter des tomates mûres. D'innocents badauds s'en mêlèrent, jusqu'à ce que la scène dégénère en une violente échauffourée accompagnée de volées de pommes d'amour. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, ce qui n'empêcha pas de nouveaux combats de tomates d'avoir lieu. Une nouvelle tradition venait de voir le jour. Au cours des années cinquante, craignant une irrépressible escalade, les autorités promulguèrent, levèrent puis rétablirent une séries d'interdictions. En 1951, des habitants qui avaient bravé la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général n'appelle à leur libération. Le défi le plus célèbre à l'interdiction des tomates eu lieu en 1957 : les enragés avaient organisé un enterrement pour rire, avec tout ce qu'il fallait, le cercueil et la procession. Après 1957, la municipalité se résolut à faire avec, instaura quelques règles et embrassa cette tradition baroque. Bien que les tomates constituent le centre de l'attraction, une semaine de festivités sert de prélude à la confrontation finale. C'est un hommage aux saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et saint Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d'artifice, dans l'exubérance caractéristique des Espagnols. Pour se constituer des forces en prévision de la mêlée, une gigantesque paella est servie le soir de la bataille, mettant à l'honneur le plat emblématique de Valence, du riz au safran accompagné de fruits de mer et d'huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé a lieu dans un ordre relatif. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates non comestibles juste pour la manifestation annuelle. Les réjouissances commencent vers dix heures du matin, par une «course au jambon» consistant à s'emparer d'un jambon fixé en haut d'une perche enduite de graisse. Les spectateurs aspergent les concurrents d'eau, tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions débordant de tomates déboulent en ville, salués par de tonitruantes incantations «to-ma-te, to-ma-te», crescendo. Puis un coup de canon est tiré, qui marque le début du clou de la fête. C'est le signal qu'on a le droit d'écraser des tomates et de bombarder les autres participants à tout-va. Lanceurs à jet long, assassins à bout-portant, bras roulé à moyenne portée, quelle que soit votre technique, au moment où cela s'arrête, vous n'avez plus tout à fait la même apparence (ni le même état d'esprit). Près d'une heure après, des assaillants trempés et couverts de tomate livrés à leur jeu pataugent dans un lac de jus giclant, où on ne trouve plus rien qui ressemble à une tomate. Un second coup de canon met fin aux combats. | Entry #16600 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui donc a jeté la fameuse première tomate qui a déclenché la révolution de La Tomatina ? Personne ne le sait vraiment. C'était peut-être une révolte anti-Franco, ou un carnaval qui a dégénéré. D'après la version la plus répandue de cette histoire, pendant le festival de Los Gigantes en 1945 (un défilé de marionnettes en papier mâché géantes), les habitants cherchaient à mettre en scène une bagarre afin d'attirer l'attention. Ils ont trouvé un panier rempli de légumes et ont commencé à jeter des tomates mûres. D'innocents spectateurs ont été pris dans le mouvement et le spectacle s'est transformé en une énorme bataille de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomate, mais cela n'a pas empêché l'organisation de nouvelles batailles de tomates (et de la naissance d'une nouvelle tradition). De peur que ces rassemblements dégénèrent, les autorités ont adopté, supprimé puis de nouveau instauré une série d'interdictions dans les années 50. En 1951, des habitants ne respectant pas cette loi ont été emprisonnés puis relâchés sous la pression de la foule. La plus célèbre bravade de ces interdictions a eu lieu en 1957 lorsque les participants ont célébré les funérailles de la tomate au cours d'une procession avec un cercueil. Après 1957, le pouvoir local a décidé d'accuser le coup en instaurant quelques règles et a adopté cette tradition farfelue. Bien que les tomates soient toujours au cœur de l’événement, le clou du spectacle au bout d'une semaine de festivités reste l'épreuve de force. C'est une fête donnée en l'honneur des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de St Louis Bertrand, avec des défilés, de la musique et des feux d'artifice suivant les coutumes espagnoles. Pour se donner de la force avant l'inévitable bagarre, une Paella géante est servie la veille de la bataille, mettant à l'honneur le plat typique de Valence à base de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival déjanté nécessite une certaine préparation. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates non consommables uniquement pour l'événement annuel. Les festivités démarrent vers 10 heures du matin, quand les participants se précipitent pour saisir un jambon placé en haut d'un mât graisseux. Les spectateurs arrosent les participants avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand les cloches sonnent midi, des camions remplis de tomates entrent dans la ville, et tout le monde chante à tue-tête "To-ma-te, to-ma-te!" C'est alors un coup de canon à eau qui marque le début de l’événement tant attendu. C'est le feu vert pour les participants qui écrasent et lancent des tomates tous azimuts. Que vous soyez plutôt sniper, adepte du combat rapproché ou des distances de combat moyennes, quelle que soit votre technique, lorsque la bataille prendra fin vous aurez l'air (et vous vous sentirez) assez différent. Environ une heure plus tard, les bombardiers imbibés de tomate se retrouvent dans une mer de sauce visqueuse qui n'a que peu de point commun avec la tomate d'origine. Un deuxième coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #15760 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate fatidique qui a initialisé la révolution de La Tomatina ? En fait, personne ne le sait. Ce fut peut-être une rébellion antifranquiste, ou bien un carnaval qui a dégénéré. Selon la version la plus populaire, pendant le festival 1945 de Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des habitants ont cherché à déclencher une bagarre pour se faire remarquer. Ils aperçurent par hasard un chariot de légumes à proximité et commencèrent à se lancer des tomates mûres. Des badauds se trouvèrent mêlés à la scène jusqu'à ce que le tout dégénère en une mêlée inextricable de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n'a pas empêché les bagarres de tomates de se renouveler, marquant ainsi la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités adoptèrent, puis assouplirent, puis rétablirent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants qui avaient défié la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général conduise à leur relaxation. La plus célèbre effronterie vis-à-vis de l'interdiction des bagarres de tomates eut lieu en 1957, lorsque leurs partisans organisèrent un simulacre d'enterrement de la tomate, avec tout ce qu'il faut, y-compris cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida d'opter pour la fuite en avant, mit quelques règles en place, et adopta cette tradition farfelue. Les tomates jouent le rôle principal dans toute une semaine de festivités qui va se terminer en apothéose. Il s'agit d'une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d'artifice, le tout dans un style espagnol particulièrement joyeux. Pour vous donner des forces en vue du grand combat imminent, une épique paella vous sera servie la veille de celui-ci, mettant en vedette le plat emblématique de Valence à base de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. De nos jours, ce festival débridé se déroule dans un cadre relativement ordonné. Entre-temps, les organisateurs vont jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomate au goût désagréable, spécialement pour cet événement annuel. Le coup d'envoi des festivités est donné vers 10 heures, au moment où les participants se précipitent pour attraper un jambon fixé au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs aspergent d'eau cette cohue, tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque midi sonne à l'église, les camions remplis de tomates font leur entrée dans la ville, tandis que des chants de " To-ma-te, to-ma-te ! " atteignent un paroxysme. Et alors, le tir d'un canon à eau marque le début de l'événement. C'est le feu vert pour commencer à attaquer systématiquement les autres participants en les bombardant de tomates écrasées. Lancer de tomates à longue distance, assassinats à bout portant et crochets à moyenne portée, peu importe la technique que vous privilégiez, quand tout sera terminé, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) différent. Environ une heure plus tard, les combattants, imprégnés de tomate, restent s'amuser dans une mer de sauce visqueuse qui inonde la rue, et dans laquelle on n'a aucune chance de retrouver quoi que ce soit ressemblant à une tomate. Un second coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #18068 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta la fatidique première tomate marquant le début de la bataille de "La Tomatina" ? Personne ne le sait. C'était peut-être une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui dérapa. D'après la version la plus populaire de l'histoire, pendant le festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), les gens du coin voulurent simuler une bagarre pour se faire remarquer. Ils tombèrent par hasard sur un chariot de légumes arrêté là et commencèrent à lancer des tomates mûres. Les spectateurs inoffensifs furent entraînés dans la bataille jusqu'à ce qu'elle devienne une immense mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser le marchand de tomates, mais cela n'arrêta en rien les récidives de combats de tomates—et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant la montée d'une situation hors contrôle, les autorités publièrent, supprimèrent et rétablirent une série d'interdictions dans les années 50. En 1951, ceux qui bravèrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général soit soulevé en faveur de leur libération. Le pied de nez le plus célèbre à l'interdiction de batailles de tomates eut lieu en 1957, lorsque ses adeptes organisèrent une parodie complète d'obsèques de tomate avec cercueil et procession funéraire. Après 1957, les élus locaux décidèrent d'abandonner cette partie de bras de fer, mirent en place quelques règles à respecter et adoptèrent cette tradition farfelue. Même si les tomates sont la raison même du festival, c'est toute une semaine de festivités qui conduit à la bataille finale. C'est la célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés de rues, de la musique, des feux d'artifice, le tout dans le joyeux style espagnol. Pour que vous preniez des forces, une paëlla géante est servie la veille de la bataille, offrant une emblématique assiette valencienne constituée de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans accroc est bien encadré. Les organisateurs sont allés jusqu'à produire une variété de tomates impropres à la consommation, juste pour cette fête annuelle. Les festivités débutent vers dix heures, lorsque les participants font la course pour récupérer un jambon accroché en haut d'un mat graissé.Ils sont arrosés d'eau par les spectateurs, tout en chantant et dansant dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions remplis de tomates entrent en ville, tandis que retentit crescendo "To-ma-te, to-ma-te !" Alors, au signal du tir d'un canon à eau, la bataille peut commencer. C'est le feu vert pour l'écrasement et le lancer de tomates tous azimuts, contre les autres participants. Lanceur longue distance, assassins à bout portant, et tir à bras roulé de moyenne portée, quelle que soit votre technique, quand tout est fini, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) assez différent. Après une heure de bataille environ, on laisse les combattants jouer dans un océan de sauce de rue visqueuse, dans laquelle il est quasi impossible de retrouver quoi que ce soit qui ressemble à une tomate. Un second tir du canon à eau annonce alors la fin des hostilités. | Entry #15515 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a donc jeté la tomate originelle, celle dont émergea le festival de la Tomatina ? À dire vrai, nul ne le sait. On pourrait croire à une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui aurait tourné au vinaigre. La croyance populaire veut que les citoyens aient déclenché une bagarre pour faire entendre leur voix lors du festival Los Gigantes en 1945 (une parade de géants en papier mâché). Surgissant non loin d'un chariot de légumes, ils se mirent à lancer des tomates mûres. Les spectateurs furent pris à partie et la scène se transforma en une gigantesque mêlée de fruits volants. Les auteurs du carnage furent contraints de rembourser les maraîchers, mais ces mesures n’empêchèrent en rien la récidive. Une nouvelle tradition était née. Craignant l'escalade de la violence, les autorités décrétèrent une série de mesures d'interdiction dans les années 50, qui furent révoquées puis réhabilitées. En 1951, on incarcéra les hors-la-loi des environs, mais l'opinion publique exigea leur libération par la suite. Parmi les interdictions relatives aux tomates, la plus mémorable remonte à 1957, lorsque les partisans organisèrent de fausses funérailles en hommage aux tomates, couronnées d'un cortège de cercueils. Après 1957, le gouvernement local, pour prendre le contrôle des événements, décida de pérenniser cette tradition farfelue par un cadre légal. Même si les tomates en sont l’attraction principale, la semaine des festivités culmine par une confrontation décisive. On y célèbre les saints patrons de Buñol, la vierge Marie et St Louis Bertrand à travers des défilés de rue, de la musique et des feux d'artifice dans une ambiance festive typiquement espagnole. La veille de la bataille, pour réunir ses forces, on déguste une paella légendaire composée de fruits de mer, de safran, d'huile d'olive et d'un plat de riz typique de Valence, De nos jours, ce festival débridé est très règlementé. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates impropres à la consommation, juste pour l'occasion. Vers 10 heures du matin, on ouvre les festivités et les participants se ruent en direction d'un poteau enduit de matière grasse pour se saisir d’un jambon accroché en son sommet. Les spectateurs, chantant et dansant dans la rue, aspergent d'eau nos grimpeurs. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions de tomates roulent en ville tandis que culminent en crescendo les chants « To-ma-te, to-ma-te ! ». Enfin, l'explosion d'un canon à eau annonce le début de l'événement. Au signal, les spectateurs peuvent se donner à fond, lançant des tomates qui s’écrasent sur les participants. Certains, à distance, lobent leur projectile, d'autres assassinent à bout portant tandis que ceux du milieu tirent. Quelle que soit la technique employée, une telle expérience vous change (extérieurement et intérieurement). À peine une heure passée et les lanceurs s’ébattent dans une purée stagnante de sauce salsa, sans l'ombre d'une tomate indemne. Un second tir de canon sonne alors le glas de la bataille. | Entry #19478 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a lancé la première tomate fatidique, déclenchant du même coup la révolution surnommée La Tomatina? En réalité, personne ne le sait. Était-ce une rébellion contre Franco ou encore le dérapage d’un carnaval? Selon la version la plus populaire du récit, en 1945, des gens de l’endroit cherchaient à provoquer une bagarre pour attirer l’attention durant le festival Los Gigantes (un défilé de marionnettes faites de papier mâché). Ils se sont trouvés près d’une charrette de légumes, puis ont commencé à lancer des tomates bien mures. D’innocents spectateurs se sont joints au mouvement de foule jusqu’à ce que la scène s’intensifie et devienne une mêlée de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomates, ce qui n’a pourtant pas mis fin aux batailles de ce fruit rouge, et n’a pas empêché la naissance d’une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée de la situation, les autorités ont instauré, relâché, puis rétabli une série d’interdictions dans les années 50. En 1951, ceux qui avaient enfreint la loi ont été emprisonnés jusqu’à ce que le tollé public exige leur mise en liberté. Le plus célèbre pied de nez aux interdits imposés à la tomate a eu lieu en 1957, lorsque des partisans ont célébré de fausses funérailles, incluant cercueil et procession. Après cet événement, le gouvernement local a décidé de passer outre, mettant en place quelques règles, puis acceptant la tradition loufoque. Bien que les tomates soient à l’avant-scène, une semaine de festivités précède la bataille décisive. Il s’agit d’une célébration du saint patron Buñol, de la vierge Marie et de saint Louis Bertrand, accompagnée de défilés, de musique et de feux d’artifice à la joyeuse façon espagnole. Afin de fortifier les participants avant la rixe imminente, une paella épique mettant en valeur le met valentien iconique composé de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive est servie la veille de la bataille. Par ailleurs, ce festival hors limites a maintenant acquis une certaine mesure d’ordre. Les organisateurs ont même entrepris de cultiver une variété de tomates désagréables au goût, juste pour l’événement annuel. Les festivités débutent vers 10 h par une course durant laquelle les participants doivent attraper un jambon fixé au sommet d’un poteau bien graissé. Les spectateurs arrosent au boyau d’eau les coureurs, tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque le clocher de l’église sonne l’angélus du midi, les camions remplis de tomates font leur arrivée au village. C’est alors que les chants montent en crescendo : « To-ma-te, to-ma-te! » Enfin, un coup de canon à eau marque le début de l’événement principal. C’est ce qui donne le feu vert aux participants qui s’engagent dans des batailles acharnées, en lançant des tomates sur les uns et en les écrasant sur les autres. Des lobeurs de tomates longue distance, des assassins à bout portant et des lanceurs de tirs moyens en crochet passent à l’action : peu importe la technique, une fois la bataille terminée, on a l’air (et l'on se sent) bien différent. Presque une heure plus tard, les bombardiers détrempés par les tomates se retrouvent au milieu de rues couvertes d’une salsa un peu bouseuse, où il ne reste que peu de traces des tomates originales. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #19943 — Discuss 0 — Variant: Canadian
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Nul ne saurait dire avec certitude qui a lancé la première tomate, à l’origine de la Tomatina, cette bataille épique annuelle. D’aucuns soutiennent que tout a commencé lors d’une manifestation antifranquiste, d’autres qu’il s’agit d’une fête qui aurait mal tourné. Mais selon l’hypothèse la plus populaire, ce serait en 1945, durant une fête annuelle durant laquelle on fait défiler d’énormes effigies en papier mâché, qu’une poignée de Buñoleros, souhaitant simuler une bataille pour attirer l’attention, tombent par hasard sur une charrette remplie de tomates bien mures. Il n’en faut pas plus pour que les beaux fruits rouges fusent de toutes parts, du côté des rebelles comme chez les innocents badauds, tant et si bien que le défilé tourne rapidement à la déconfiture! Les instigateurs durent dédommager les marchands de tomates, mais rien n’y fit: une nouvelle tradition venait de naître. Dans les années 1950, de crainte que ce conflit fruité ne dégénère, les autorités adoptent, puis relâchent avant de resserrer de nouveau une série d’interdits. Ainsi, en 1951, quiconque fait fi de la nouvelle loi est jeté en prison, jusqu’au jour où la population réclame leur remise en liberté. En 1955, les manifestations atteignent leur paroxysme lorsque la population organise des funérailles publiques pour la tomate, avec procession derrière un cercueil. Finalement, il faut attendre 1957 pour que les autorités locales baissent les bras devant la pression populaire, établissent quelques règles fondamentales et donnent leur bénédiction à cette tradition peu orthodoxe. Bien que la tomate soit la reine incontestée de ces célébrations, la grande bataille n’est en fait que le point d’orgue d’une semaine entière de festivités durant laquelle on honore—avec force défilés, musique et feux d’artifice, comme il se doit pour toute fête espagnole—la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, les saints patrons de Buñol. La veille de la bataille, on gonfle les forces des groupes en leur servant une gigantesque paella, un plat typiquement valencien à base de riz, agrémenté de fruits de mer, assaisonné de safran et cuisiné, bien entendu, à l’huile d’olive. De nos jours, ce festival sans retenue bénéficie néanmoins d’une certaine part d’organisation. En effet, les promoteurs cultivent tout spécialement pour la bataille une variété de tomate sans grande valeur commerciale. Le jour J arrivé, c’est vers 10 h que débutent la fête. En effet, c’est à ce moment que les participants s’élancent et tentent de s’emparer d’un jambon, au sommet d’un mât de Cocagne. Les spectateurs arrosent les participants avec de l’eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Dès que les cloches de l’église sonnent midi, des camions chargés de tomates font leur entrée dans le village, au son de la foule qui scande de toutes ses forces « To-ma-te! To-ma-te! » Ensuite, un premier coup de canon d’arrosage marque le début des affrontements, une guerre sans réserve où s’affrontent tireurs d’élite, tireurs-assassins et tireurs-kamikazes, chacun selon son style. À l’issue de la bataille, marquée par un second coup de canon d’arrosage, peu importe la technique qu’ils utilisent, tous sans exception se disent transformés, un sentiment qui se répercute dans leur allure et leur parfum aussi! Effectivement, après une lutte acharnée qui aura duré presque une heure, ces bombardiers ensanglantés à la sauce tomate piétinent dans une bouillie rouge où il est futile de chercher une tomate encore intacte. [Note: it may be a typo, but the mock funeral was held in 1955, not 1957. I translated accordingly.] | Entry #19250 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Adaptation de "La Tomatina", Fest300.com À qui était destinée cette première tomate fatidique qui lança la célébration révolutionnaire de La Tomatina? En vérité, personne ne le sait. Peut-être s'agissait-il d'une rébellion contre Franco, ou d'un carnaval qui a dérapé. Selon la version la plus populaire, cette histoire a démarré en 1945, lors du festival de Los Gigantes (une parade de poupées en papier mâché), où des participants locaux cherchaient la bagarre pour attirer l'attention. Ils tombèrent par hasard sur un panier à légumes qui se trouvait à proximité et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents furent impliqués malgré eux lorsque la bagarre s'intensifia et dégénéra en une gigantesque mêlée de fruits volants. Les instigateurs de la bagarre durent indemniser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas d'autres bagarres à coup de tomates de se produire. Une nouvelle tradition était née. Craignant une escalade difficile à contrôler, les autorités ont promulgué, assoupli, puis reconduit une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants qui avaient enfreint la loi avaient été emprisonnés, soulevant un tollé général pour leur libération. La manifestation la plus insolente contre les interdictions des bagarres à coup de tomates eut lieu en 1957, lorsque des protagonistes organisèrent une cérémonie fantaisiste de funérailles de tomates avec cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local décida de jouer le jeu. Il mit en place quelques règles et adopta cette tradition farfelue. Bien que les tomates soient au centre de l'événement, une semaine de festivités précède la phase finale. Il s'agit de la célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de St. Louis Bertrand, fêtés avec des parades de rues, de la musique et des feux d'artifice à la joyeuse manière espagnole. Pour être au maximum de votre forme dans la bagarre à venir, une gigantesque paella, plat emblématique de Valence composé de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive, est servie le soir de la bataille. De nos jours, quelques mesures de contrôle encadrent ce festival libre d'accès. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates, impropres à la consommation, destinées uniquement à cet événement annuel. Les festivités débutent vers 10h, par une course des participants pour se saisir d'un jambon fixé au sommet d'un piquet graisseux. Les spectateurs arrosent les joueurs avec des jets d'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque les cloches de l'église se mettent à sonner, des camions chargés de tomates passent dans les rues de la ville, pendant que les chants "To-ma-te, to-ma-te!" montent en crescendo. Puis l'événement principal démarre par le tir d'un canon à eau. Le feu vert pour écraser et jeter des tomates est lancé. Les participants s'en donnent à cœur joie dans des attaques tous azimuts. Tomates projectiles longue distance, assassins à bout portant, et tirs à moyenne portée à coups de crochets. Quelle que soit votre technique, à la fin des hostilités, votre aspect (et votre état d'esprit) seront un peu différents... Une heure plus tard, les bombardiers imprégnés de tomate se retrouvent à jouer dans une rue transformée en une mer de sauce visqueuse, où il serait difficile de trouver quelque chose qui ressemblerait à une tomate. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #20105 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate, celle qui a déclenché la révolution La Tomatina ? Personne ne le sait vraiment. Il s'agissait peut-être d'une rébellion contre Franco ou d'un carnaval qui a mal terminé. D'après la version la plus populaire de l'histoire, lors du festival de Los Gigantes (un spectacle de marionnettes géantes en papier mâché), en 1945, les habitants locaux cherchaient à simuler une bagarre pour attirer l'attention. Ils dénichèrent un charriot de légumes qui se trouvait à proximité et commencèrent à lancer des tomates bien mûres. Les passants innocents s'immiscèrent jusqu'à tel point que la scène se transforma en gigantesque mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les tomates aux vendeurs, mais cela n'empêcha pas la récurrence d'autres batailles de tomates, ainsi que la naissance d'une nouvelle tradition. Dans les années 50, craignant que cela ne prenne des proportions démesurées, les autorités promulguèrent, allégèrent puis rétablirent un nombre d'interdictions. En 1951, les habitants locaux qui défiaient la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce que l'outrage public demande de les faire libérer. L'effronterie la plus connue au nom des interdictions liées aux tomates se produit en 1957 alors que des partisans portèrent de fausses funérailles à des tomates, celles-ci complètes avec cercueil et cortège funèbre. Après 1957, le gouvernement local décida d'encaisser les coups et d'aller de l'avant : il établit un certain nombre de règles et embrassa la folle tradition. Bien que les tomates y sont au cœur, une semaine de festivités mène à la confrontation finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de Saint Louis Bertrand à travers défilés dans les rues, musique et feux d'artifices, ce qui est typique des joyeuses traditions de l'Espagne. Afin de vous préparer pour la mêlée imminente, une paëlla aux proportions épiques est servie la veille de la bataille, exposant un plat valencien iconique à base de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans retenue dispose d'un certain ordre. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de mauvaises tomates seulement pour cet événement annuel. Les festivités sont lancées aux alentours de 10h du matin alors que les participants font la course pour attraper un jambon fixé au sommet d'une perche couverte de graisse. Les spectateurs arrosent les compétiteurs avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque les cloches de l'église sonnent midi, des camions chargés de tomates entrent en ville alors que des chants de « to ma te, to ma te ! » atteignent un crescendo. Puis, avec un tir de canon à eau, c'est le début de l'événement principal. Celui-ci donne le feu vert pour l'écrasement et le lancer de tomates dans une attaque contre les autres participants. Lobeurs de tomates à longue distance, assassins à bout portant, crochets de portée moyenne... quelle que soit votre technique, d'ici la fin de l'événement, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) quelque peu différent. Près d'une heure plus tard, on laisse jouer les bombardiers trempés de tomates dans un océan de sauces de rue spongieuses où tout ce que l'on trouve ne ressemble déjà plus à des tomates. Un deuxième tir de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #18406 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança la tomate fatidique qui déclencha la révolution de La Tomatina ? En vérité, nul ne le sait. Peut-être était-ce une rébellion anti-franquiste, ou un carnaval qui dégénéra en joyeuse anarchie. Selon la version la plus en vogue de cette histoire, pendant le festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes de papier mâché géantes), certains gens du lieu s'étaient mis en tête d'attirer l'attention en organisant une échauffourée. Ils se trouvèrent par hasard à côté d'une charrette de légumes, et se mirent à jeter des tomates mûres de tous côtés. Des passants innocents se laissèrent entraîner dans la querelle, et la scène devint une énorme mêlée de fruits volant dans toutes les directions. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la récurrence de nouvelles batailles de tomates, et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade des troubles à l'ordre public, les autorités décrétèrent dans les années 1950 une série d'interdictions, pour les annuler et les décréter de nouveau. En 1951, des gens du cru qui défiaient la loi furent emprisonnés, pour être relâchés suite aux protestations véhémentes du public. L'effronterie la plus fameuse contre les interdictions de tomates se passa en 1957, lorsque des activistes organisèrent un simulacre entomaté de funérailles, avec cercueil et procession. Après 1957, les autorités locales décidèrent de surfer la vague, promulguèrent quelques règles et embrassèrent cette tradition farfelue. Les tomates, bien sûr, sont les stars du show. Mais la confrontation finale est la culmination de toute une semaine de festivités. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, comprenant des défilés, de la musique et des feux d'artifices, le tout baigné d'une joie tout espagnole. Pour prendre des forces avant la bataille imminente, une paella de dimensions épiques est servie la veille des combats, une véritable glorification du plat emblématique de Valence, constitué de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. De nos jours, ce festival sans entraves se passe dans un ordre tout relatif. Les organisateurs ont même cultivé une variété de tomates immangeables spécialement pour l'évènement annuel. Les festivités commencent vers 10 heures du matin, avec une course au jambon, durant laquelle les participants doivent attraper un jambon attaché au sommet d'un poteau enduit de graisse. Les spectateurs aspergent les grimpeurs au tuyau d'arrosage, le tout au milieu de chants et de danses. Lorsque les cloches sonnent midi, des camions pleins de tomates arrivent en ville, sous les chants en crescendo de « To-ma-te, to-ma-te ! » Ensuite, un coup de canon à eau donne le signal du début des festivités proprement dites. C'est le feu vert pour la guerre totale, les tomates volant en tous sens et s'écrasant impitoyablement sur les participants. Des lobes de longue distance, des exécutions à bout portant, des bras-roulés de basket pour les distances moyennes... Quelle que soit votre technique, à la fin de la rencontre, vous ne serez plus le même homme (ou la même femme). Près d'une heure plus tard, les combattants couverts de tomates écrasées se retrouvent, non dans une avenue, mais dans une mer de sauce salsa sans aucune trace de tomate intacte. Un deuxième coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #16094 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança cette première tomate fatale qui fut à l´origine de la révolution « La Tomatina » ? En réalité, personne ne le sait. Peut-être ce fut-il une rébellion anti-Franco, ou un carnaval qui dérailla. Selon la version la plus populaire de l´histoire, lors du Festival de « Los Gigantes » (Un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des habitants locaux cherchaient à simuler une bagarre, afin d´attirer l´attention. Ils se jetèrent sur une charrette de légumes, proche, et commencèrent à lancer des tomates mures. D´innocents spectateurs s´en mêlèrent, jusqu´à ce que la scène dégénéra en une massive mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n´empêcha pas la récurrence d´autres batailles de tomates, de même que la naissance d´une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités agirent, se relâchèrent, et puis, réinstaurèrent une série d´interdictions, au cours de la décade de 1950. En 1951, les habitants locaux qui défièrent la loi furent emprisonnés, jusqu´à ce que la clameur publique exigea leur libération. L´effronterie la plus fameuse envers les interdictions de tomates, eût lieu en 1957, lorsque des sympathisants simulèrent des funérailles complètes de tomates, avec un cercueil et une procession. Après 1957, le gouvernement local se décida à céder, émit quelques règles, et embrassât la folle tradition. Bien que les tomates occupent le centre de la scène, une semaine de festivités mène au spectacle final. Il s´agit de la célébration des Saints Patrons de Buñol, de la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique et des feux d´artifices, à la mode festive espagnole. Afin de vous donner des forces pour l´imminente bagarre une épique paëlla est servie la veille de la bataille, présentant un emblématique plat de riz valencien, des fruits de mer, du safran et de l´huile d´olive. Aujourd´hui, ce festival sans entraves possède une certaine mesure d´ordre. Les organisateurs sont allés jusqu´à cultiver une variété spéciale de tomates au goût désagréable, seulement pour l´évènement annuel. Les festivités commencent vers 10 heures du matin, alors que des participants font une course, afin d´attraper un jambon attaché au sommet d´un poteau enduit de graisse. Les spectateurs arrosent les coureurs avec de l´eau, en chantant et dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l´église sonne midi, des camions chargés de tomates entrent dans la localité, pendant que des chants « To-ma-te, to-ma-te ! » atteignent un crescendo. Ensuite, avec le jet d´un canon à eau, l´évènement principal débute. C´est le feu vert pour écraser et lancer des tomates, en assauts libres entre participants, avec des tirs lobés de tomates, de longue distance, des assassins à bout portant, et des tirs en crochet, de moyenne distance. Quelle que soit votre technique, quand tout est terminé, vous paraîtrez (et vous vous sentirez) bien différent ou différente. Environ une heure plus tard, les bombardiers, trempés de tomate, sont laissés à jouer dans une mer de sauce de rue visqueuse, sans presque rien à trouver qui ressemble à une tomate. Un second tir de canon signale la fin de la bataille. | Entry #15733 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui jeta cette première tomate fatidique qui déclencha la révolution connue sous le nom La Tomatina ? En réalité personne ne connaît la vérité. C’était peut-être une révolution anti-franquiste ou tout simplement des fêtards qui, pendant un carnaval, devinrent incontrôlables. Selon la version la plus répandue de l’histoire, pendant le festival Los Gigantes, en 1945, (la parade de marionnettes géantes en papier mâché), les gens du pays mirent en scène une bagarre afin d’attirer l’attention. Ils tombèrent sur un stand empli de légumes qui se trouvait à proximité, et commencèrent à lancer à droite et à gauche de tomates bien mûres. Ceux qui au départ n’étaient que des simples spectateurs devinrent également des acteurs et le tout se transforma progressivement en une mêlée de fruits volants. Les instigateurs durent dédommager les vendeurs de tomates ce qui n’empêcha en rien que d’autres batailles de tomates se produisent les années suivantes. C’est ainsi qu’une nouvelle tradition apparut. Dans les années 50, craignant une escalade qui échapperait au contrôle, les autorités instaurèrent, levèrent, puis rétablirent un ensemble d’interdictions à l’encontre de ce type de manifestation. En 1951, ceux qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu’à ce qu’un tollé général demanda leur libération. L'effronterie la plus célèbre se manifesta en 1957 lorsque les partisans de cette tradition organisèrent des fausses funérailles pour la tomate, en prenant soin du moindre détail, sans oublier le cercueil et le cortège. Après 1957, l'administration locale décida de jouer le jeu et accepta cette tradition farfelue tout en veillant à mettre en place quelques règles. Bien que les tomates occupent la place centrale de cet événement, la semaine de festivités culmine toujours avec le spectacle final célébrant les saints patrons de Bugnol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand à la façon espagnole pleine de joie, avec des parades de rue, de la musique et des feux d'artifice. Pour accroître sa force la veille de cette fameuse bagarre, une paella géante est servie. La paella est le plat valencien par excellence à base de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival se déroule sans entrave mais à condition que certaines règles soient respectées. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété immangeable de tomates utilisées uniquement à l’occasion de cet événement annuel. Les festivités démarrent aux alentours de 10 heures du matin lorsque les participants font la course pour saisir un jambon fixé en haut d’un poteau enduit de graisse. Des spectateurs arrosent d’eau les grimpeurs, en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église annonce midi, des camions remplis de tomates entrent dans la ville, sous les huées des participants qui scandent crescendo "To-ma-te, to-ma-te!". Ensuite, la mise en action du canon à eau donne le signal de commencement de l’événement principal. C'est le feu vert pour empoigner les tomates en les écrasant et initier la bagarre. Tout y est: les lanceurs de tomates longue distance, des assassins à bout portant et des tireurs au crochet à moyenne portée. Quelle que soit la technique employée, à la fin tout le monde a l’air et la sensation d’être quelqu’un de différent. Presqu’une heure plus tard, les bombardiers imbibés de jus de tomate se retrouvent à jouer et à patauger dans une mer de sauce salsa dans laquelle il est impossible de trouver quelque chose qui pourrait rappeler une tomate. Un deuxième tir de canon annonce alors la fin de la bataille. | Entry #16525 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui jeta cette première tomate fatidique qui marqua le début de la révolution de La Tomatina ? En vérité, personne ne le sait. Peut-être devrait-on y voir un soulèvement antifranquiste ou un carnaval qui dégénéra. La version la plus populaire de l'histoire raconte qu'au cours de l'édition 1945 du festival des Géants (un défilé de marionnettes en papier mâché géant), les autochtones comptaient mettre en scène une bousculade afin de capter un peu d'attention. Ils arrivèrent tout près d'un chariot de légumes et commencèrent à se balancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents s'impliquèrent dans l'escalade en intensité des jets croisés de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les marchands de tomate, mais ne se privèrent pas de refaire de batailles de tomate, et ce fut la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade indisciplinée, les autorités établirent, abrogèrent, pour finalement rétablir, une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, des gens du pays qui avaient défié la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé public en appelle à leur sortie. L'affront le plus célèbre aux interdictions de jets de tomate arriva en 1957, lorsque les partisans organisèrent intégralement une simulation d'obsèques de fausses tomates avec un cercueil et un cortège. Après 1957, l'administration locale décida de s'adapter, mit en place quelques règles, puis embrassa la tradition farfelue. Quoique les tomates occupent une place centrale dans l'évènement, les festivités les précèdent d'une semaine jusqu'à l'épreuve de force finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint-Louis-Bertrand, avec des parades de rue, de la musique et un joyeux feu d'artifice façon espagnole. Afin de prendre des forces force pour la bagarre qui s'annonce, une paella épique est présentée sous la forme d'un plat valencien iconique de riz accompagné de fruits de mer, et agrémenté de safran et d'huile d'olive. Elle est servie la veille de la bataille. Aujourd'hui, ce festival débridé est quelque peu encadré. Les organisateurs vont jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates ragoûtantes juste pour l'événement annuel. Le coup d'envoi des festivités est donné aux alentours de 10h00. Les participants entament alors dans l'escalade pour saisir un jambon attaché à un poteau graisseux. Les spectateurs aspergent d'eau les concurrents, tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions regorgeant de tomates défilent dans la ville, tandis que les chants entonnent un "des To-ma-tes, des to-ma-tes !" en crescendo. C'est alors que commence l'événement principal, avec le tir d'un canon à eau. Il donne le feu vert au broyage et au lancement des tomates dans des attaques en règle contre des participants. De longs jets de tomate en hauteur aux jets assassins à bout portant en passant par les tirs en crochet de gamme moyenne, quelle que soit votre technique, à cette heure-ci, c'est terminé. Vous aurez l'air (et vous vous sentirez) tout à fait différent. Environ une heure plus tard, il reste des bombardiers imprégnés de tomate pour danser la salsa dans un océan de rues avec un petit reste de ressemblance avec une tomate à trouver. Un second tir de canon marque la fin de la bataille. | Entry #20212 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a lancé la première tomate fatidique qui a déclenché la bataille de La Tomatina? A dire vrai personne ne le sait. Peut être que c'était une révolte anti-franquiste ou un carnaval qui a dégénéré. D'après la version la plus connue de l'histoire, au cours du festival des Géants de 1945 (où l'on parade des mannequins en papier mâché géants), quelques types de Buñol ont cherché à déclencher une bagarre pour attirer l'attention. Ils sont tombés par hasard sur une charrette de légumes qui se trouvait là et ils ont commencé à balancer des tomates mûres. Des badauds s'y sont mêlés jusqu'à ce que ça dégénère en bataille de fruits généralisée. Les meneurs ont du payer les vendeurs de tomates pour les dégâts, mais cela n'a pas empêché que d'autres batailles de tomates se produisent- et que naisse une nouvelle tradition. Dans les années 50, craignant un regain de turbulence, les autorités ont promulgué une série d'interdits puis les ont assouplis pour les rétablir ensuite. En 1951, les gens de Buñol qui avaient enfreint la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce qu'il y ait un tollé général réclamant leur remise en liberté. Le plus célèbre défi de l'interdiction frappant les tomates a eu lieu en 1957 quand des partisans ont procédé à une parodie d'enterrement de la tomate avec cercueil et procession funéraire. A partir de 1957, le gouvernement local a décidé d'aller avec le flot, il a mis quelques règlements en place et a approuvé cette tradition farfelue. Bien que les tomates soient au cœur du festival, il y a toute une semaine de fêtes jusqu'à l'apothéose finale. On fête les saints patrons de Buñol, la vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec défilés, musique et feux d'artifices dans une bonne humeur toute espagnole. La veille, en guise de préparation pour la bataille à venir, on sert une paella gigantesque, mettant en vedette ce plat typique de la région de Valence composé de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival libre suit quand même certaines règles. Les organisateurs vont jusqu'à cultiver une variété particulière de tomate non comestible pour cet événement annuel. Les activités commencent vers 10 heures du matin avec une course où les concurrents doivent décrocher un jambon attaché au sommet d'un mât de cocagne graissé. Les spectateurs arrosent les concurrents avec de l'eau, chantent et dansent dans les rues. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions chargés de tomates entrent en ville sous les chants allant crescendo de «To-ma-te, to-ma-te! ». Ensuite, on tire le canon à eau et l'évènement principal commence. C'est feu vert pour écraser et lancer des tomates dans des attaques tous azimuts sur les autres participants. Il y a des lanceurs de tomates longue distance, des assassins à bout portant et des tireurs en courbe à moyenne portée. Quelque soit votre technique, à la fin des opérations, vous êtes méconnaissables et vous vous sentez tout à fait différent. Près d'une heure plus tard, les bombardiers couverts de tomates continuent à jouer dans un océan de sauce de rue visqueuse où il serait difficile de trouver quoique ce soit ressemblant à une tomate. Un deuxième coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #19564 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui fut l’auteur du premier lancé de tomates qui déclencha la révolution dite de « La Tomatina » ? La vérité, c’est que son origine est ignorée de tous. S’agissait-il d’une rébellion anti-Franco ou plus simplement d’un carnaval ayant dégénéré ? Selon la version la plus populaire de l’histoire, au cours du festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des jeunes des environs, cherchant à attirer l’attention, simulèrent un affrontement et étant à proximité d'un stand de fruits et légumes démarrèrent une véritable bataille rangée à coups de tomates mûres. Les passants innocents commencèrent à se joindre à la pagaille tant et si bien que la scène dégénéra en une mêlée massive de fruits volants. Les instigateurs durent rembourser les vendeurs de tomates mais cela ne mit pas un frein à la récurrence des combats de tomates – c’était l’avènement d’une nouvelle tradition. Les autorités promulguèrent une série d’interdictions dans les années 50 par peur d’une escalade ingérable, puis les assouplirent lors d’un revirement avant de finalement les rétablir. En 1951, les agitateurs locaux qui avaient défié la loi furent emprisonnés mais l’indignation générale de l’opinion publique finit par contraindre les pouvoirs publics à les relâcher. L’affront le plus célèbre à l’interdiction se produisit en 1957, lorsque des partisans organisèrent les funérailles factices de tomates, allant jusqu’à procéder à une procession avec des cercueils. Après 1957, le gouvernement local décida de suivre le mouvement en édictant quelques règles à respecter et adopta finalement cette coutume singulière. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, la semaine de festivités se concluant par une confrontation finale, il s’agit avant tout d’une célébration des Saints Patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de St Louis Bertrand, avec un défilé de rues, de la musique et des feux d’artifice dans toute la joie et la bonne humeur espagnole. Une paella gargantuesque, un plat emblématique composé de riz, de fruits de mer, de safran et d’huile d’olive, est servie la veille de l’affrontement, pour vous préparer et prendre des forces avant l’empoignade imminente. De nos jours, ce festival autrefois sans retenue est désormais réglementé. Les organisateurs en sont venus à cultiver une variété spéciale de tomates non comestibles, réservée exclusivement à cet événement annuel. Les festivités démarrent vers 10 heures du matin par une course, le gagnant devant s’emparer d’un jambon attaché en haut d’un mât de cocagne. Pendant ce temps, les spectateurs arrosent les intrépides d’eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Une fois que l’église sonne les douze coups de midi, des camions remplis de tomates pénètrent en ville alors que les cris « To – ma – te, to-ma-te » se transforment en une clameur atteignant rapidement son paroxysme. C’est alors que, sur un coup du canon à eau, la principale animation débute ; c’est le feu vert pour le broyage des tomates avant leur lancé dans le cadre de batailles rangées engagées contre tous les autres participants : lancés de tomate à longue distance, tirs à bout portant ou tirs en cloche de moyenne portée, quelle que soit votre technique, au moment où les affrontements s’achèvent, vous serez méconnaissable et métamorphosé (de même que vos sentiments). Près d’une heure plus tard, il ne reste plus aux bombardiers imprégnés de tomates écrasées qu’à se rouler dans un flot de sauce tomates, les munitions s’étant réduites à peau de chagrin. Un second coup de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #20615 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé cette première tomate fatale à l’origine de la révolution de La Tomatina ? En réalité, personne ne le sait. Il s’agissait peut-être d’une révolte anti-franco, ou d’un carnaval qui a dégénéré. Si l’on en croit la version la plus populaire de cette histoire, tout a commencé pendant le festival de Los Gigantes en 1945 (défilé d’une poupée géante en papier mâché) au cours duquel les habitants cherchèrent à déclencher une bagarre pour attirer l’attention. Sur leur passage, ils tombèrent par hasard sur une charrette de légumes et se mirent à bombarder le défilé avec des tomates mûres. D’innocents spectateurs s’en mêlèrent jusqu’à ce que le défilé se transforme en une immense mêlée de fruits volants. Les auteurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n’arrêta pas les combats de tomates qui se répétèrent de plus en plus – ni la naissance d’une nouvelle tradition. Inquiets d’une escalade incontrôlée, les autorités promulguèrent, assouplirent et puis réinstituèrent une séries d’interdictions dans les années 1950. En 1951, des habitants qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu’à ce que l’opinion publique réclame leur mise en liberté. En 1957, l’organisation par les partisans d’un simulacre de funérailles de la tomate, en grandes pompes avec un cercueil et une procession, fut la plus célèbre des impertinences vis-à-vis de l’interdiction de jeter des tomates. Après 1957, le gouvernement local décida de suivre le mouvement, mis en place quelques règles et embrassa la tradition loufoque. Bien que le lancer de tomates soit le point culminant du festival, la semaine de festivités se termine par l’épreuve de force finale. C’est la célébration des deux Saints patrons de Bunol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand avec des défilés de rue, de la musique et des feux d’artifice, le tout à la joyeuse manière espagnole. Afin de prendre des forces en vue de la bagarre imminente, une paella épique est servie à la veille de la bataille, avec en vedette un plat emblématique de Valence composé de riz, de fruits de mer, et parfumé au safran et à l’huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival sans contraintes s’est vu instaurer certaines mesures d’ordre. Les organisateurs ont été jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates non comestibles destinées uniquement à cet évènement annuel. Les festivités démarrent à environ 10 heures le matin par l’escalade d’un mat couvert de graisse où les participants se précipitent pour attraper un jambon attaché au sommet. La foule arrose d’eau les concurrents tout en chantant et en dansant dans les rues. Quand la cloche de l’église sonne les douze coups de midi, des camions remplis de tomates envahissent les rues de la ville, tandis que les chants de « To-ma-te, to-ma-te ! » atteignent un crescendo. Puis, dès que le canon à eau a retenti, le clou de la fête commence. C’est le feu vert pour écraser et lancer les tomates et se ruer à l’attaque des autres protagonistes. Certains font de loin des tirs lobés de tomates, de véritables assassins, et d’autres tirent à une distance moyenne. Peu importe la technique utilisée, quand la bagarre prend fin les participants n’auront plus le même aspect et se sentiront légèrement différents. Presqu’une heure après, les combattants trempés de jus de tomate finissent le jeu dans une salsa de rue molle avec pratiquement rien qui ressemble encore à une tomate. Un second coup de canon signale la fin du combat. | Entry #20948 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança la première tomate fatidique de la révolution Tomatina ? En fait, l'on n'en sait rien. Peut-être était-ce une rébellion anti-franquiste ou un carnaval qui avait dérapé. Selon l'anecdote la plus populaire : en 1945, au cours du festival de Los Gigantes (une parade de marionnettes géantes en papier mâché), les citadins cherchaient à orchestrer une bagarre pour attirer l'attention. Ils trouvèrent par hasard un étal de légumes tout proche et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents se mêlèrent à la partie jusqu'à ce que la scène dégénère en une bagarre généralisée à coups de tirs de fruits. Les instigateurs ont dû rembourser les tomatiers mais cela n'a pas empêché la continuité des batailles de tomates ni la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlable, les autorités décrétèrent, assouplirent et restaurèrent dans les années 50 une série d'interdictions. En 1951, les citadins qui défièrent la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce que l'indignation publique réclame leur libération. Le plus fameux défi aux interdictions des tomates fut lancé en 1957 lorsque d'ardents défenseurs organisèrent des funérailles de tomates symboliques et affublées d'un cercueil en procession. Après l'année 1957, le gouvernement local décida de suivre la tendance en établissant quelques règles et en épousant la bizarre tradition. Quoique les tomates soient à l'avant-scène des festivités, une semaine entière sert de préambule à la confrontation finale. La Tomatina est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de St Louis Bertrand, qui s'accompagne de défilés de rues, de musique et de feux d'artifices dans une allégresse bien espagnole. Pour renforcer votre résistance à la bagarre imminente, une énorme paella est servie la veille, offrant en régal un plat de riz aux fruits de mer, au safran et à l'huile d'olive, bien caractéristique de la Valence. Aujourd'hui, ce festival libre exhibe une certaine discipline. Les organisateurs sont même parvenus à cultiver une variété spéciale de tomates inconsommables uniquement destinées à cette festivité annuelle. Les célébrations débutent vers 10 heures du matin lorsque les participants se précipitent pour saisir un jambon fixé au sommet d'un mât de cocagne graisseux. Les spectateurs arrosent les coureurs rapides d'un jet d’eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque le carillon de l'église sonne midi, des camions transportant des tomates avancent dans la ville sous des clameurs scandant au paroxysme : « To-ma-te, to-ma-te ! » Puis commence le clou du spectacle avec le tir d'un canon d’eau. C'est le feu vert pour attaquer, écraser et lancer les tomates à pleine force contre les compétiteurs : les lanceurs de tomates à longue distance, les assassins francs-tireurs et les tireurs à bras roulé et à moyenne portée. Quelle que soit votre technique, à la fin de la bataille, vous aurez l'air différent et vous vous sentirez différent. Près d'une heure plus tard, les lanceurs barbouillés de tomates continuent de se vautrer dans une marée de salsa de rue, immense et pâteuse, sans presqu'aucune trace de tomates. Un deuxième tir de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #15892 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a lancé cette première tomate fatidique marquant ainsi le début de la Révolution de La Tomatina? En vérité, personne ne le sait. Il est possible que cela soit un symbole de rébellion contre Franco, ou alors la conséquence d'un carnaval qui a mal tourné. Selon la version la plus connue, pendant le festival de Los Gigantes de 1945 (une parade de marionnettes géantes en papier mâché), les autochtones ont cherché à déclencher une bagarre pour attirer l'attention. Ils sont arrivés près d'un chariot de légumes et ont commencé à lancer des tomates mures. Des spectateurs innocents se sont retrouvés impliqués jusqu'à ce que la scène devienne une mêlée géante de fruits volants. Les instigateurs ont du rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'a pas pour autant empêché la récurrence des batailles de tomates — et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une montée en puissance incontrôlable, les autorités ont promulgué, assoupli, puis rétabli une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants défiant la loi étaient emprisonnés jusqu'à ce que le tollé général réclame leur libération. L'impudence la plus célèbre envers les interdictions en vigueur a eu lieu en 1957 lorsque des partisans ont simulé les funérailles de la tomate avec le cercueil et le cortège funèbre. Après 1957, le gouvernement local a décidé de suivre le mouvement, d'établir quelques règles, et d'embrasser la tradition déjantée. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, une semaine de festivité se termine par une dernière rencontre. Il s'agit de la célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie, et St. Louis Bertrand, avec des parades de rue ,de la musique et des feux d'artifice à la mode joyeuse espagnole. Pour prendre des forces avant la bataille imminente, une paella extraordinaire est servie la veille de la bataille, mettant en valeur une emblématique assiette de riz valencien, des fruits de mer, du safran et de l'huile d'olive. Aujourd'hui ce festival débridé est soumis à quelques règles. Des organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates non comestibles uniquement pour cet événement annuel. Les festivités commencent aux environs de 10 h le matin, lorsque les participants courent pour attraper un jambon fixé au sommet d'un mat graisseux. Les spectateurs lancent des seaux d'eau aux grimpeurs tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque midi sonne à la cloche de l'église, des camions chargés de tomates entrent dans la ville, pendant que les chants de "To-ma-te, to-ma-te!" vont crescendo. Ensuite, le coup de feu d'un canon à eau marque le début de l’événement principal. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates et pour contrer toutes les attaques des autres participants. Des lancés longue distance, des tirs à bout portant et des coups de crochet moyenne portée. Quelque soit votre technique, une fois la bataille terminée, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) un peu différent. Près d'une heure plus tard, les bombardiers de tomates trempés se retrouvent à jouer dans une rue inondée de sauce boueuse avec peu de chance de retrouver un semblant de tomate. Un second tire de canon annonce la fin de la bataille. | Entry #15808 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé la première tomate fatale, qui a déclenché la révolution de La Tomatina ? La vérité est que personne ne sait. Peut-être était-ce une rébellion anti-Franco, ou un carnaval qui a dérapé. D'après la version la plus populaire de l'histoire, lors du festival de Los Gigantes, en 1945 (une parade géante de poupées en papier mâché), les habitants cherchaient à déclencher une bagarre pour attirer l'attention. Ils se retrouvèrent près d'un chariot de légumes à proximité et commencèrent à jeter des tomates mûres. Les passants innocents furent impliqués jusqu'à ce la scène devienne une mêlée massive de fruits volants. Les responsables durent rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'empêcha pas la réédition de nouveaux combats de tomates – et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade ingérable, les autorités promulguèrent, assouplirent, puis rétablirent une série d'interdictions durant les années 1950. En 1951, les habitants qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que les protestations publics réclamassent leur libération. L'effronterie la plus célèbre face à l'interdiction des tomates survint en 1957 quand les partisans organisèrent de fausses et complètes obsèques aux tomates, avec un cercueil et une procession. Après 1957, le gouvernement local décida de jouer le jeu, mis quelques règles en places, et adopta cette tradition un peu folle. Bien que les tomates sont au centre de l'attention,une semaine de festivités mènent à la bataille finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des parades de rues, de la musique, et des feux d'artifices dans la joyeuse tradition espagnole. Pour acquérir des forces en vue de la bataille imminente, une paella gigantesque est servie la veille, proposant un plat emblématique de Valence, composé de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans retenue a atteint certaines mesures. Les organisateurs sont allés si loin qu'ils ont cultivé une variété particulière de tomates exécrables, juste pour l'événement annuel. Les festivités démarrent à 10 heures, quand les participants se tirent la bourre pour attraper un jambon fixé en haut d'un poteau gras. Les spectateurs les arrosent avec de l'eau en chantant et dansant dans la rue. Quand la cloche de l'église sonne midi, des camions pleins de tomates rentrent dans la ville, alors que les chants de « to-ma-te, to-ma-te ! » atteignent des sommets. Alors, avec le déclenchement des canons à eau, l'événement principal commence. C'est le feu vert pour écraser et lancer les tomates dans des attaques sans retenue contre les autres participants. Tireurs de longue distance, assassins à bouts portant, et tirs de moyenne portée. Quelque soit votre technique, d'ici la fin, vous serez (et vous sentirez) assez différent. Environ un heure plus tard, il ne reste que des bombardiers pleins de tomates pour jouer dans une mer de sauce spongieuse avec peu de choses ressemblant encore à des tomates. Un second tir de canon signale la fin de la bataille. | Entry #16319 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui jeta cette première tomate fatidique qui commença la révolution de La Tomatina? La vérité c'est que personne ne le sait. C'était peut-être une rébellion anti-Franco ou un carnaval qui aurait dégénéré. Selon la plus populaire des versions de l'histoire, au cours du festival de Los Gigantes de 1945 (une parade de poupées géantes en papier mâché), les locaux cherchaient à démarrer une rixe pour attirer l'attention. Ils sont tombés sur un chariot de légumes près d'eux et ont commencé à lancer des tomates mûres. Les témoins innocents se sont retrouvés impliqués jusqu'à ce que la situation se transforment en une gigantesque bataille de fruits volants. Les instigateurs ont du rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n’endigua pas la récurrence des combats de tomates et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée, les autorités promulguèrent, assouplirent, et rétablirent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les locaux qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé général s’élève en faveur de leur libération. L’effronterie la plus célèbre envers les interdictions de tomates se produisit en 1957 lorsque les partisans organisèrent les obsèques complètes et factices d'une tomate avec cercueil et cortège. Après 1957, le gouvernement local décida de s'adapter, mit en place quelques règles, et embrassa la tradition farfelue. Bien que la tomate ait une place centrale, une semaine de festivités mena à une fermeture définitive. C'est une célébration des saints patrons Buñol, la vierge Marie et St. Louis Bertrand, avec des parades dans les rues, de la musique et des feux d'artifices à la joyeuse façon Espagnole. Pour accroître votre force lors de l'imminente rixe, une paella épique est servie la veille de la bataille, mettant en valeur un iconique plat de riz Valencien, produits de la mer, safran, et huile d'olive. Aujourd'hui, cette fête sans entraves possède quelques mesures d'ordre. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates dégoûtantes juste pour événement annuel. Les festivités démarrent vers 10h lorsque les participants font la course pour saisir un jambon fixé tout en haut d'un poteau plein de graisse. Les spectateurs arrosent au jet les perturbateurs avec de l'eau pendant qu'ils hantent et dansent dans les rues. Quand la cloche de l'église frappe midi, des camions pleins de tomates tournent dans la ville, pendant que les chants de "To-ma-te, to-ma-te!" atteignent un crescendo. Puis, l’événement principal commence avec le tir d'un canon à eau. C'est le feu vert pour le broyage et le lancement des tomates dans une attaque coordonnée contre les autres participants. Tomates lobées à long distance, assassins à bout-portant, et tirs à bras roulé de moyenne portée. Quelle que soit la technique employée, une fois terminé, vous paraîtrez (et vous sentirez) assez différent. Environ une heure plus tard, les lanceurs imbibés de tomates sont isolés pour jouer dans une mer de sauce de rue molle avec ce qu'il semble être des rester de tomates. Un second tir de canon signale la fin de la bataille. | Entry #17020 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança cette première et décisive tomate qui commença la révolution La Tomatina? Le fait est que personne ne le sait. Peut-être que ce fut lors d'une rébellion anti-Franco, ou d'un carnaval qui dégénéra. D'après la version la plus populaire de l'histoire, pendant le festival de Los Gigantes (un défilé avec une marionette géante en papier-mâché) en 1945, des habitants locaux cherchaient à commencer une bagarre pour attirer l'attention. Ils sont tombés pas loin sur un chariot de légumes et commencèrent à lancer des tomates mûres. Des spectateurs innocents furent impliqué dans une scène qui devint une énorme foule de fruits volants. Les auteurs du crime durent repayer le vendeur de tomates, mais ça n'a pas empêché la répétition de davantage de batailles de tomates — et la naissance d'une nouvelle tradition. Ayant peur de conséquences chaotiques, les autorités adoptèrent, levèrent, puis rétablirent une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants locaux qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que l'indignation publique demande leur libération. L'affront le plus célèbre envers l'interdiction de la tradition se passa en 1957 quand certains de ses défenseurs organisèrent un faux enterrement de tomates, avec un cercueil et un cortège. Après 1957, le gouvernement local décida de s'avouer vaincu, mit quelques règles en place, et adopta l'excentrique tradition. Bien que les tomates soient au devant de la scène, une semaine de célébrations conduisent au rideau final. C'est la fête des patrons saints de Buñol, la Vierge Marie et St. Louis Bertrand, avec des défilés, de la musique et des feux d'artifices dans la meilleure tradition espagnole. Pour reprendre des forces en vue de la bagarre imminente, une énorme paella est servie la veille de la bataille, mettant en valeur un plat valencien emblématique fait de riz, fruits de mer, safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans limites comprend une certaine dose de structure. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver une certaine variété de tomates au goût déplaisant pour l'évènement annuel. Les festivités commencent à environ 10h00 quand les participants rivalisent pour attraper un jambon attaché au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs arrosent les grimpeurs avec de l'eau tout en chantant et dansant dans la rue. Quand les cloches de l'église sonnent midi, des camions remplis de tomates entrent dans la ville, alors que les chants "To-ma-te, to-ma-te!" atteignent un crescendo. Puis, après le tir d'un canon à eau, l'évènement principal commence. C'est le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans une attaque en règle contre les autres participants. Lanceurs longue distance, tueurs à bout portant, et balles perdues à moyenne portée. Peu importe votre technique, quand ce sera fini, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) différent. Presqu'une heure plus tard, les tireurs couverts de tomates se retrouvent à danser la salsa au milieu d'une rue couverte de pulpe, sans grand-chose ressemblant à une tomate aux alentours. Un deuxième tir de de canon indique la fin de la bataille. | Entry #15683 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a distribué cette tomate fatale qui a démarré la révolution La Tomatine ? La vérité est que personne ne sait. Peut-être était-ce une rébellion anti-Franco, ou un carnaval au cours duquel les choses se sont emballées. Selon la version la plus répandue, des résidents locaux ont cherché, lors du Festival de Los Gigantes de 1945 (un défilé de marionnettes en papier mâché géantes), à provoquer une bagarre pour attirer l'attention. Ils sont tombés sur un chariot de légumes situé à proximité et ont commencé à lancer des tomates mûres. Des badauds innocents se sont laisser entraîner jusqu'à ce que la situation finisse dans une mêlée générale, avec des fruits volant de partout. Les instigateurs ont dû rembourser les commerçants pour les tomates perdues, mais cela n'a pas empêché les futures bagarres de tomates – et ainsi naquit une nouvelle tradition. Effrayées de voir les choses échapper à leur contrôle, les autorités ont promulgué puis abrogé, et à ce à plusieurs reprises au cours des années 50, une série d'interdictions. En 1951, des résidents locaux qui ont défié la loi ont été emprisonnés puis relâchés en raison des protestations du public. Les affronts les plus célèbres aux interdictions anti-tomates ont eu lieu en 1957, lorsque des partisans des combats ont organisé une parodie de funéraille en l'honneur d'une tomate, avec un cercueil et une procession. Après 1957, les autorités locales décidèrent de se rallier au sentiment populaire, en posant un cadre légal minimal et en embrassant cette tradition loufoque. Bien que les tomates occupent le centre de la manifestation, une semaine de festivités précède l'affrontement final. Il s'agit d'une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint-Louis Bertrand, accompagnés de défilés de rue, de musique, de feux d'artifice, à la manière joyeuse des Espagnols. Pour prendre des forces en vue de la bagarre attendue, une paella épique est servie la veille du combat, mettant à l'honneur un plat de riz à la Valencienne avec des fruits de mer, du safran et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans entrave est malgré tout encadré. Les organisateurs sont même allés jusqu'à cultiver chaque année, spécialement pour l'événement, une variété spéciale de tomates non comestible. Les festivités prennent leur envol à 10 heures du matin environ, lorsque les participants se ruent pour s'emparer d'un jambon sec fixé au sommet d'un poteau graisseux. Des observateurs arrosent les bagarreurs avec de l'eau en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque sonne la cloche de midi, des camions remplis de tomates débarquent dans le village, pendant que les cris « To-ma-te, to-ma-te ! » atteignent leur paroxysme. Ensuite, avec l'entrée en scène des canons à eau, l'événement principal démarre. C'est le feu vert pour que l'on se mette à écraser et lancer les tomates dans des attaques sans retenue contre les autres camarades participants : de magnifiques lobbes longue distance, des tirs assassins à bout portant, des coups de moyenne portée accrocheurs. Peu importe la technique utilisée, une fois la bataille terminée on a l'air (et on se sent) très différent. Près d'une heure plus tard, des bombes trempées de tomate jouent librement dans une mer de salsa de rue moelleuse, sans qu'on puisse trouver quoi que ce soit pouvant ressembler à une tomate. Un deuxième coup de canon signale la fin des combats. | Entry #19267 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a lancé cette première tomate fatidique qui fît naître la révolution de La Tomatina ? En réalité personne ne le sait. Peut-être que c'était une rébellion anti-franquiste, ou un carnaval qui a mal tournée. Selon la version la plus populaire de cette histoire, lors du festival de 1945 de Los Gigantes (un défilé de marionnettes géantes en papier mâché), des habitants locaux cherchaient le moyen de provoquer une fausse bagarre qui attirerait l’attention. Ils se sont rués sur une charrette de légumes à proximité et ont commencé à lancer des tomates bien mûres. Des spectateurs innocents y ont pris part jusqu'à ce que la scène se dégénère en une mêlée massive de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomates, ce qui n'a toutefois pas empêché la reprise des combats - d’où la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade incontrôlée de la cohue, les autorités se sont manifestées, puis se sont apaisées et ont par la suite réintégré durant les années 50 une série d'interdictions. En 1951, les habitants ayant défié la loi furent emprisonnés jusqu'à ce que les protestants d’une manifestation publique demandent leur libération. La plus célèbre effronterie contre les interdictions du lancer de la tomate s'est passée en 1957, quand les partisans ont tenu un enterrement fictif de la tomate complet avec cercueil et cortège. Passé 1957, le gouvernement local a décidé de suivre la tendance. Il a mis quelques règles en place et a embrassé la tradition farfelue. Bien que les tomates soient les vedettes principales de la scène; une semaine de festivité a conduit à la confrontation finale. C'est une célébration des Saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et Saint-Louis Bertrand, avec les défilés de rues, musique et feux d'artifice, une festivité joyeuse à l’espagnole. Pour prendre de l’énergie devant la bagarre imminente, une paella épique est servi à la veille de la bataille, mettant en vedette un plat emblématique de Valence fait de riz, de fruits de mer, de safran et huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans entrave est un peu plus discipliné. Les organisateurs ont poussé l’aventure en cultivant une variété spéciale de tomates non comestibles juste pour l'événement annuel. Les festivités débutent autour de 10 h lorsque les participants s’empressent de saisir un jambon fixé au sommet d'un mât graisseux. Les spectateurs munis de boyaux, chantant et dansant dans les rues, arrosent d’eau les participants. Lorsque le clocher de l'église frappe le son de midi, des camions remplis de tomates roulent en ville, tandis que les chants « to-ma-te, to-ma-te! » atteignent un crescendo. Puis, avec le tir d'un canon à eau, l’événement principal débute. C'est le feu vert pour le broyage et le lancement des tomates dans des attaques folles contre les autres participants. Les partisans du lancer de tomate de longue distance et moyen, allant aux coups de crochet, sont de purs assassins. Quel que soit votre technique, au moment où c'est fini, vous aurez une allure (et vous vous ressentirez) tout à fait différent. Près d'une heure plus tard, imbibés de tomates, les bombardiers restent à jouer dans la rue transformée en une mer de salsa spongieuse où l’on ne retrouve rien qui ne ressemble à une tomate. Un deuxième coup de Canon signale la fin de la bataille. | Entry #21937 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui a mis sur pied la première tomate fatidque qui a déclenchée la révolution Tomatina? La réalité est que personne ne le sait. Peut-être qu'il s'agissait d'une rébellion anti-Franco ou d'un carnaval qui a échappé à tout contrôle. Selon la version la plus populaire de l'histoire, durant le festival de Los Gigantes en 1945 (un gigantesque défilé de marionnettes en papier mâché), les habitants locaux cherchaient à se préparer à une bagarre pour attirer l'attention. Ils sont tombés sur un chariot de légumes tout près et ont commencé à lancer des tomates mûres. Les spectateurs innocents ont pris part jusqu'à ce que la scène soit intensifiée en une mêlée massive de fruits qui volaient partout. Les provocateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomates, mais cela n'a pas empêché la reprise d'encore plus de batailles de tomates et la naissance d'une nouvelle tradition. De peur d'une escalade incontrôlable, les autorités ont adopté, assoupli et rétabli une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants locaux qui ont défié la loi ont été emprisonnés jusqu'à ce que les protestations publiques demandent leur libération. L'effronterie la plus connue concernant les interdictions des tomates s'est produite en 1957 lorsque les promoteurs ont détenu des services funéraires de tomates sous forme de fantaisie avec un cercueil et une procession. Après 1957, le gouvernement local a décidé de suivre le rythme, de fixer quelques règles et d'embrasser la tradition farfelue. Quoique les tomates soient l'aspect le plus important, une semaine de festivités s'achemine vers la phase finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de Saint Louis Bertrand avec des parades dans la rue, de la musique et des feux d'artifice à la mode euphorique espagnole. Pour augmenter votre énergie pour l'imminente bagarre, une paella épique est servie la veille de la bataille, présentant un plat emblématique valencien de riz, de fruits de mer, de safran et d'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival à accès libre a des mesures appliquées. Les organisateurs sont allés jusqu'à cultiver une variété de tomates spéciales immangeables juste pour cet événement annuel. Les festivités ont commencé vers 10 h lorsque les participants ont effectué une course pour saisir le jambon fixé au sommet d'un poteau graisseux. Les spectateurs arrosent les grimpeurs avec de l'eau en chantant et dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne à midi, les camions remplis de tomates entrent en ville tout en chantant en crescendo « To-ma-te, to-ma-te! » Ensuite, avec les coups de canons à eau, l'événement principal commence. Cela est le feu vert pour écraser et lancer les tomates à toutes les attaques contre les autres participants. Des lanceurs de tomates de longue distance, des assassins à bout portant et des tirs en crochet à moyenne portée. Quelle que soit votre technique, une fois que c'est fini, vous aurez l'air (et vous vous sentirez) différent. Après presque une heure plus tard, les bombardiers imbibés de tomate se retrouvent à jouer dans la rue entassée d'une mer de salsa avec très peu de restes qui ressemblent à une tomate. Un deuxième coup de feu marque la fin de la bataille. | Entry #20570 — Discuss 0 — Variant: Canadian
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Qui a lancé cette première tomate fatidique qui a étrenné la révolution La Tomatina ? Tout le monde l’ignore. Peut-être que c'était une rébellion anti-Franco, ou un carnaval devenu incontrôlable. D’après la version la plus connue de l’histoire, pendant le festival Los Gigantes de 1945 (la parade de marionnettes en papier mâché), les gens du pays organisaient une mise en scène d’une bagarre pour attirer un peu d'attention. Ils sont arrivés sur un chariot de légumes près delà et ont commencé à lancer des tomates mûres. Les spectateurs innocents les ont rejoints jusqu'à ce que la scène se soit transformée en une mêlée massive de fruits volants. Les instigateurs avaient dû rembourser de l’argent aux vendeurs de tomates, mais cela n'avait pas empêché que les batailles de tomates reprennent de plus belle – et ce fut la naissance d'une nouvelle tradition Craignant une escalade d’indiscipline, les autorités ont pris des mesures souples, et ont ensuite institué une série d'interdictions dans les années 50. En 1951, les gens du pays qui ont défié la loi ont été emprisonnés jusqu'à ce que le tollé public appelle à leur libération. L'effronterie la plus célèbre aux interdictions de tomates a eu lieu en 1957 lorsque les participants ont organisé des fausses obsèques de tomates complètes avec un cercueil et un cortège. Après 1957, l'administration locale a décidé d'encaisser les coups durs, mettre quelques règles en place et a embrassé la tradition farfelue. Quoique les tomates occupent une place centrale, une semaine de festivités mène jusqu’à la confrontation finale. C'est une fête des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie, Saint Louis Bertrand, avec les parades de la rue, la musique, et les feux d’artifice à la mode espagnole joyeuse. Pour développer votre force en vue de la bagarre menaçante, une paella épique est servie à la veille de la bataille, représentant un plat Valencien iconique de riz, des fruits de mer, le safran et l'huile d'olive Aujourd'hui, ce festival sans contrainte a une certaine mesure d'ordre. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates dégoûtantes juste pour l'événement annuel. Les festivités démarrent à 10h00 lorsque les participants courent afin de saisir un jambon placé au sommet d’un poteau graisseux. Les spectateurs mouillent les brouilleurs avec des tuyaux d’eau tandis qu’ils chantent et dansent dans les rues. Lorsque la cloche de l'église sonne midi, des camions transportant des cageots de tomates circulent dans la ville, tandis que les chants scandés de " To-ma-te, to-ma-te!" vont crescendo. Alors, avec le tir d'un canon à eau, l'événement principal commence. C'est le feu vert pour broyer et lancer les tomates en attaquant dans toutes les directions les camarades participants. Les lanceurs de tomates à longue distance, les assassins catégoriques et les balles de golfes à moyenne portée. Quel que soit votre technique, au moment où c'est fini, vous aurez l'air et la sensation tout à fait différents. Une heure plus tard à peine, les bombardiers imbibés de tomates sont laissés pour jouer une salsa dans une mer de rue spongieuse avec rien qui ressemble à une tomate que l’on peut trouver. Puis un second coup de canon signalera la fin de la bataille. | Entry #20846 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui lança cette fatidique tomate à l’origine de la révolution de la tomate ? Personne ne connaît la vérité. Peut-être était-ce une rébellion antifranquiste ou bien un carnaval qui a échappé à tout contrôle. Selon la version la plus populaire de l’histoire, au cours du festival de 1945 de Los Gigantes (une parade de poupée géante en papier mâché), les habitants cherchèrent à organiser une bagarre afin d’attirer davantage l’attention. Ils se déchaînèrent sur un charriot de légumes situé non loin d’eux et se mirent à jeter violemment des tomates mûres. Des passants innocents furent impliqués jusqu’à ce que la rixe connaisse son point culminant au cours de laquelle des fruits volèrent dans toutes les directions. Les enquêteurs durent rembourser les marchands de tomates, mais cela n’empêcha pas de nouvelles bagarres de tomates – et l’avènement d’une nouvelle tradition. Redoutant une escalade incontrôlable de la violence, les autorités décrétèrent puis assouplirent et réinstaurèrent une série d’interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants défiant les lois furent envoyés en prison jusqu’à que le public proteste pour réclamer leur relâchement. L’affront le plus célèbre aux interdictions de jet de tomates se produisit en 1957 lorsque les participants simulèrent un enterrement avec cercueil et procession en guise de protestation contre les festivités. Après 1957, le gouvernement décida d’encaisser les coups, fixa quelques règles et adopta cette tradition farfelue. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, la semaine de festivités est suivie d’une confrontation finale. On célèbre le saint patron de Buñol, la vierge Marie et St Louis Bertrand par des parades de rue, de la musique, et des feux d’artifices dans la joyeuse tradition espagnole. Pour accumuler des forces en vue de la prochaine bagarre, une interminable paella est servie la veille de la bataille, avec un plat de riz Valencien typique, des fruits de mer, du safran et de l’huile d’olive. Aujourd’hui, ce festival sans retenue est encadré. Les organisateurs sont allés jusqu’à cultiver une variété de tomates au goût exécrable, uniquement pour l’évènement annuel. Les festivités démarrent aux environs de 10 h du matin lorsque les participants concourent pour attraper un jambon fixé en haut d’un bâton plein de graisse. Les spectateurs arrosent d’eau les concurrents tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l’église sonne midi, les camions remplis de tomates s’acheminent dans la ville tandis que les chants "To-ma-te, to-ma-te!" vont crescendo. Après le retentissement d’un canon à eau, l’évènement principal débute. C’est le feu vert pour écraser et lancer les tomates dans une guerre totale contre les participants : lanceurs de tomates éloignés, assaillants tirant à bout portant, et concurrents à moyenne distance décochant des coups en crochet. Quelle que soit votre technique, avant que ce soit fini, vous aurez l’air et vous vous sentirez très différent. Environ une heure plus tard, les lanceurs de tomates imbibées d’eau sont invités à danser la salsa dans une rue détrempée sans tomates. Un second coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #16195 — Discuss 0 — Variant: Not specified JULIE LAVERGNE (X) France
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Qui est-ce qui lança le premier fruit fatidique de tomate qui déclencha la révolution Tomatina? La réalité est que personne ne le sait. Peut-être que c’était une rébellion anti-Française, ou un carnaval dont la manifestation avait dépassée les bornes. Selon la version la plus connue de l'histoire, durant la fête de Los Gigantes en 1945 (un grand spectacle de marionnettes papier-mâché), les gens du pays comptaient déclencher une bagarre pour attirer de l'attention. Ils tombèrent sur un chariot à légumes à coté et commencèrent à lancer des tomates mures. Des spectateurs innocents s'y furent lancés jusqu’à ce que la scène dégénéra en une mêlée massive des fruits volants. Les déclencheurs avaient dû payer les vendeurs des tomates, mais cela n'en avait pas empêcher la répétition d'autant de bagarres -- et la naissance d'une nouvelle tradition. Soucieux d'une escalade incontrôlée, les autorités promulguèrent, relâchèrent, puis rétablirent une série d'interdits dans les années 50. En 1951, les gens du pays qui défièrent la loi furent emprisonnés jusqu’à ce qu'un tollé général mène à leur libération. L'effronterie la plus fameuse aux interdits des tomates eut lieu en 1957 lorsque des partisans organisèrent un simulacre de funérailles qui furent achevées par un cercueil et une procession. Aprѐs 1957, l'administration locale décida d'encaisser les coups, mit en place quelques règlements, et embrassa la tradition loufoque. Bien que les tomates occupent le devant de la scène, une semaine de fête mène à la dernière épreuve de force. C'est une fête des saints patrons de Brunol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des défilés de rue, de la musique, et des feux d'artifice à une façon espagnole joyeuse. Pour prendre des forces pour la guerre imminente, une paella épique est servie à la veille de la bataille, présentant un plat iconique de riz valencien, des fruits de mer, du safran, et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, cette fête libéralisée a quelques mesures d'ordre. Les organisateurs ont atteint un niveau jusqu’à cultiver une variété spéciale de tomates de goût désagréable juste pour l’événement annuel. La fête commence aux alentours de 10h du matin lorsque les participants courent à toute allure pour saisir du jambon fixé au sommet d'un mat de cocagne. Des spectateurs arrosent les grimpeurs à la lance d'eau en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque midi sonne par la cloche de l’église, des camions pleins de tomates roulent en ville, tandis que des chants de "To-ma-te, to-ma-te!" atteignent un crescendo. Puis, avec le tir d'un canon à eau, commence l’événement principal. C'est cela le feu vert pour écraser et lancer des tomates dans une attaque totale contre les semblables participants. De hauts lanceurs de tomates à longues distances, des assassins nets, et des coups hookés à moyenne portée. Quel que soit votre technique, vous apparaîtrez (et vous vous sentirez) plutôt différent quand tout serait fini. Presque une heure plus tard, des bombardiers éreintés de jus de tomates sont laissés jouer dans une mare de salsa mollasson de rue avec un peu de reste qui ressemble à une tomate à retrouver. Un deuxième coup de canon signifie la fin de la bataille. | Entry #20591 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Qui aurait pu deviner quel serait le destin de la première tomate qui a mis en marche la révolution de La Tomatina? En vérité, personne ne le sait. Il a peut-être s'agit d'un mouvement de rébellion anti-franquiste, ou d'un carnaval qui a débordé en échappant à tout contrôle. D'après la version de l'histoire la plus répandue, ce fut pendant la fête des géants (Los Gigantes : un défilé de statues géantes en papier mâché) en 1945 que certains individus parmi la population locale cherchaient la bagarre pour attirer sur eux de l'attention. Il se sont retrouvés devant le stand d'un marchand de fruits et légumes et ils ont commencé à jeter des tomates mûres. Des badauds innocents ce sont vus impliqués jusqu'à l'avènement de l'escalade et la bagarre généralisée à coups de légumes frais. Les instigateurs ont dû rembourser les marchands de tomates, mais cela n'a pas évité la récurrence des batailles à coups de tomates – et de la sorte : la naissance d'une nouvelle tradition. Ayant peur d'une escalade et du chaos subséquent, les autorités ont réagi, d'abord avec la mise en place d'interdictions, puis ensuite avec leur relâchement, puis leur remise en place de façon récurrente au cours des années cinquante. En 1951, certains habitants de la localité qui ont osé contrevenir les ordonnances ont été emprisonnés, jusqu'à ce que la pression de la part du public en général a obligé les autorités à procéder à leur libération. Le plus grand défi contre les interdictions à la “guerre à la tomate” ont eu lieu en 1957 quand des manifestants ont organisé des funérailles de la tomate complètes avec même un cercueil et une procession. Après 1957 les autorités locales ont décidé de suivre le courant, mettre en place quelques règles, et elles ont décidé d'embrasser la tradition farfelue. Quoi que ce sont véritablement les tomates qui occupent le devant de la scène, il s'agit bien d'une semaine de fête qui permet d'aboutir à la bataille finale. Il s'agit bien de la célébration des fêtes des Saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et Saint Louis Bertrand, avec des parades, de la musique et des feux d'artifice dans la droite ligne de la tradition des fêtes en Espagne. Pour prendre des forces pour affronter l'imminente bataille, la veille est servie une paella gargantuesque aux proportions épiques, avec un protagonisme absolu et la mise en valeur de cet icône de la gastronomie valencienne à base de riz, du safran, des fruits de mer et de l'huile d'olive. Au jour présent, cette fête débridée se déroule nonobstant dans un certain ordre. L'organisation est allée jusqu'à cultiver une variété toute particulière de tomates pourvues d'un goût particulièrement mauvais uniquement pour cet événement annuel. La fête démarre vers 10 heures du matin avec une cocagne où les participants font la course pour attraper un jambon fixé au bout d'un mât engraissé. Les badauds trempent les grimpeurs au poteau à coups de flots de tuyaux d'arrosage alors qu'ils dansent et chantent dans en plein milieu de la rue. Quand les cloches de l'église sonnent midi, des camions pleins de tomates roulent alors dans la ville sur le crescendo des cantiques de "To-ma-tes, to-ma-tes!" C'est alors que sur la mise en marche d'un canon d'eau démarre l’événement principal de ces festivités. Il s'agit du « feu vert » pour se mettre à aplatir et jeter des tomates dans un feu à discrétion dans cette bataille non-rangée de tous contre tous. Des lancements paraboliques à distance, des assassins spécialistes du bout-portant, des lancements du style « sky-hook » à moyenne distance, quelque soit la technique des participants, au moment où cela se finit, tout le monde et ressemble très peu à ce qu'il ressemblait (et se sent aussi très différent). Près d'une heure après, les lanceurs de bombes à la tomates absolument trempés de jus de tomate sont laissés à eux-mêmes pour jouer et tremper dans une boue de sauce tomate où il reste vraiment très peu qui ressemble à une vraie tomate. Un deuxième coup de canon signale la fin de la bataille. | Entry #18293 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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Qui a jeté la première tomate fatidique qui a commencé la révolution La Tomatina? La réalité est que personne ne sait. Peut-être que c'était une rébellion anti-franquiste, ou un carnaval qui est sorti de la main. Selon la version la plus populaire de l'histoire, pendant le festival 1945 de Los Gigantes (un géant de papier mâché marionnette défilé), les habitants étaient à la recherche de mettre en scène une bagarre à obtenir une certaine attention. Ils tombèrent sur un panier de légumes à proximité et ont commencé à lancer des tomates mûres. Spectateurs innocents se sont impliqués jusqu'à ce que la scène a dégénéré en une mêlée massive de fruits voler. Les instigateurs ont dû rembourser les fournisseurs de tomates, mais cela n'a pas empêché la récidive de plus de tomates combats-et la naissance d'une nouvelle tradition. Craignant une escalade indisciplinés, les autorités adoptées, détendu, puis réintégrés une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les habitants qui ont défié la loi ont été emprisonnés jusqu'à ce tollé général appelé à leur libération. Le plus célèbre front de l'interdiction de tomates qui s'est passé en 1957, lorsque les promoteurs ont tenu un enterrement de tomate maquette avec un cercueil et procession. Après 1957, le gouvernement local a décidé de rouler avec les coups de poing, fixé quelques règles en place, et a embrassé la tradition farfelu. Bien que les tomates sont au centre, une semaine de festivités mènent à la confrontation finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, la Vierge Marie et de Saint-Louis Bertrand, avec des défilés de rue, musique et feux d'artifice dans joyeuse mode espagnole. Pour construire votre force pour la bagarre imminente, une paella épique est servi à la veille de la bataille, mettant en vedette un plat emblématique de Valence de riz, fruits de mer, le safran, l'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival illimité a une certaine mesure de l'ordre. Les organisateurs ont été jusqu'à cultiver une variété spéciale de tomates désagréables juste pour l'événement annuel. Fête commence vers 10 heures lorsque les participants course pour attraper un jambon fixe au sommet d'un mât de cocagne. Les spectateurs tuyau, les brouilleurs avec de l'eau tout en chantant et en dansant dans les rues. Lorsque la cloche de l'église frappe midi, les camions remplis de tomates rouler en ville, tandis que des chants de "To-ma-te, pour-ma-te!" atteindre un crescendo. Puis, avec le tir d'un canon à eau, l'événement principal commence. C'est le feu vert pour le broyage et le lancement de tomates en tout sur les attaques contre les autres participants. Löbbers de tomates à longue distance, des assassins à bout portant, et moyenne portée coups de crochet. Quel que soit votre technique, le temps c'est fini, vous aurez l'air (et sentir) tout à fait différent. Près d'une heure plus tard, les bombardiers de tomates trempé sont laissés à jouer dans une mer de visqueux salsa de rue avec peu gauche qui ressemble à une tomate d'être trouvé. Un second coup de canon marque la fin de la bataille. | Entry #17821 — Discuss 0 — Variant: Not specified
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Celui qui jette la première tomate fatidique a commencé la révolution La Tomatina ? La réalité est que personne ne le sait. Peut-être était-ce une rébellion anti-française ou un carnaval comme un cheveu sur la soupe ? Selon la version la plus populaire de l'histoire, pendant le festival de 1945 des Los Giganes (une parade géante de marionnettes en papier mâché) les gens du pays comptaient organiser une bagarre pour attirer leur attention. Ils sont arrivés tout près sur un chariot végétal et commencèrent à lancer des tomates mûres. Les passants innocents furent impliqués jusqu'à ce que la scène tourne à une mêlée massive de fruits volants. Les instigateurs ont dû rembourser les vendeurs de tomates mais cela n'a pas arrêté le combat avec davantage de tomates et ce fut la naissance d'une nouvelle tradition. Craintifs d'une escalade indisciplinée, des autorités inefficaces, détendues, ils ont rétabli ensuite une série d'interdictions dans les années 1950. En 1951, les gens du pays qui ont défié la loi, furent emprisonnés jusqu'à ce qu'un tollé public ait appelé à leur sortie. Le plus célèbre affrontement des interdictions de tomates arriva dans les années 1957 quand les souteneurs ont tenu de fausses obsèques de tomates avec un cercueil et une procession. Après 1957, le gouvernement local a décidé de laminer à coup de point, de mettre quelques règles en place et d'étouffer la tradition farfelue. Puisque les tomates prennent le devant de la scène, une semaine de festivités a conduit à une confrontation finale. C'est une célébration des saints patrons de Buñol, de la Vierge Marie et de Saint Louis Bertrand, avec des parades de rues, de la musique, des feux d'artifices à la joyeuse mode espagnole. Pour augmenter votre force en vue de la bagarre imminente, une paella épique est servie le soir de la bataille, avec en vitrine un plat de riz valencien, des fruits de mer, du safran et de l'huile d'olive. Aujourd'hui, ce festival sans entrave a quelques mesures de restrictions. Les organisateurs sont allés très loin, pour aller jusqu'à cultiver une variété de tomates dégoutantes juste pour cet évènement annuel. Le coup d'envoi des festivités a lieu autour de 10 a.m. quand les participants font la course pour attraper le jambon attaché à un poteau plein de graisse. Les spectateurs arrosent au tuyau d'arrosage la bousculade tandis qu'ils chantent et dansent dans les rues. Quand les cloches de l'église sonnent midi, des camions pleins de tomates roulent dans la ville tandis que les chants scandés de "To-ma-te, to-ma-te" montent crescendo. Ensuite, avec le tir d'un canon à eau, le spectacle commence. C'est le feu vert pour écraser et lancer en règle des tomates contre les participants. Des lancers de tomates à longue distance, des assassins catégoriques, et des tirs de moyenne portée. Quelle que soit votre technique, dès que le moment est terminé, vous paraitrez (et vous sentirez) très différent. Près d'une heure plus tard, on laisse danser la salsa dans une rue ressemblant à une mer ceux qui bombardent couverts de tomates. Un second tir de canon donne le signal de la fin de la bataille. | Entry #16757 — Discuss 0 — Variant: Standard-France
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