Anastasia Harlan - French to English translator. Translation services in Cooking / Culinary

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Anastasia Harlan
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French to English: Treatment for Aveeno television advertisement General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French Note Aveeno Bruno Sauvard Aveeno arrive sur le marché de la cosmétique " réparatrice " et du traitement anti age, c'est une percée révolutionnaire et le film doit traduire cette nouvelle efficacité dans son traitement, aussi bien en ce qui concerne le parti pris en terme de direction artistique,lumière, focales ou décor, qu'en terme de traitement de la démo et du côté technologique de la recherche. En se basant sur l'articulation du board, le problème, la solution, la démonstration et le bénéfice enfin, nous allons pousser la direction artistique pour faire du produit, certes, un produit efficace et nouveau mais également, encré dans la vie, loin des laboratoires froids et impersonnels apparentés au domaine du soin et de la cosmétique en général. Nous allons introduire de la poésie de l’enthousiasme et du naturel dans le soin. C'est en ayant un véritable parti pris esthétique que nous ferons d'Aveeno, un produit différent, neuf et séduisant pour la téléspectatrice. LE FILM. Le film s'articule en trois temps. Chacun de ces temps est primordial car il permet au spectateur, de découvrir ce produit totalement nouveau, avec une structure qui va crescendo et qui permet de créer une certaine intimité avec le consommateur. -Dès l'ouverture, je trouve que la métaphore du ballon est très juste, car elle est poétique, efficace, compréhensible par tous mais aussi et surtout parce qu'elle permet, en terme d'image d'obtenir des plans très esthétiques, en jouant sur le côté aérien, sans heurts. Cela va introduire dès le début, un rythme, une douceur narrative qui amène la téléspectatrice à appréhender le produit comme un allier et non comme la réponse à une "catastrophe" irrémédiable, c'est à dire le travail du temps. Nous suivons ce ballon, tout en douceur, la voix off introduisant cet irrémédiable postulat qui concerne chaque femme entrant dans la maturité, mais sans être agressif. C'est là que, dès le début, nous aurons le loisir de camper un parti pris en direction artistique, jouant sur de jolis flaires, des focales qui suggèrent plus qu'elles ne soulignent. On doit sentir une véritable douceur générale, on constate les effets du temps mais sans jamais être alarmiste. Ces effets nous les découvrons via ce ballon qui est à la fois une métaphore du vieillissement de la peau mais aussi , le lien, qui nous mène à notre héroïne. Les effets de froissé sur le ballon seront subtiles et jamais grossiers, c’est un travail de post prod couplé avec un véritable soucis dans la justesse des plans qui nous permetteront de suggérer sans jamais choquer. Il se déforme légèreremnt, réagissant aux «obstacles qu’il rencontre, mais sans aucune brutalité. Nous devrons avoir un sentiment de fluidité car ,certes, notre ballon et à travers lui, notre peau, subit les outrages du temps mais tout naturellement, ce qui implique la possibilité de réagir à ces effets. L’arrivé sur la femme, introduit, tout en légèreté, la notion de solution, nous nous approchons d’elle, le ballon nous y accompagne mais elle est sereine, on doit sentir dans la douceur de cette transition, toute la confiance qu’a notre héroine face au dilemne du temps qui passe, car «la nature fait des merveilles « et elle le sait bien. En parcourant son visage, nous suggérerons les «points critiques», les parties du corps qui , malheureusement sont témoins de l’âge, l’ovale du visage, la naissance du coup, le coin des paupières mais nous ne seront jamais dans une description catastrophe, nous éméttrons un mini inventaire des zones qui reflètent l’avancé de l’age sans jamais tomber dans des images brutales, la femme est belle et rayonnante mais pourtant le temps à une emprise sur elle, comme toute à chacune, tout simplement. -Dans un second temps, nous nous concentrons sur le produit. Changement de décor, nous entrerons dans une phase plus technique et plus " professionnelle" de la narration, indispensable démo qui valide la " technicité " du produit, son élaboration, son application, sa composition et enfin son efficacité. -Enfin, nous reviendrons sur le bénéfice de notre crème Aveeno, retour dans la vie, on assiste au résultat, " notre nature fait des merveilles" et ça se voit. PARTI PRIT DE MISE EN SCENE Pour ce film, les mots clés sont naturel, féminité, douceur, soin et efficacité. Nous suivons le parcourt du ballon dans un décor citadin, nous sommes en ville et cela nous permets de souligner le côté moderne du produit mais qui dit ville n'empêche pas le naturel de nos plans. Nous devons sentir une véritable poésie dans ce film, le ballon se promène, il joue avec la lumière, avec l'architecture , il permet aussi une interaction avec les personnages, tout naturellement, il nous guide à travers le décor. Je pense que chaque rebonds doit nous renvoyer une image douce et moderne. Loin des images froides et trop technique de la cosmétique et du soin. Nous sommes dans la vraie vie, pas en studio, les rayons du soleil jouant sur le coté nacré du ballon, des longues focales suggérant le décor sans jamais être trop didactique, ce ballon devient une véritable entité à part entière. Il fait le lien, en terme de narration entre le problème et la femme qui se le pose. Ensuite, nous rentrons dans une démo plus pointue. Introduisant la notion de technologie du produit, issue de la nature mais élaboré de façon très professionnelle dans des laboratoires exigeants et modernes. Ces plans là, seront plus cadrés, plus centré sur le produit, son origine, sa composition, son application et le bénéfice qui en ressort. Nous conserverons cependant, toujours un parti pris esthétique naturel, même en studio et sur les pack shoots, on doit sentir le coté "vrai" et authentique de notre crème Aveeno, les lumières ne seront jamais froides. Nous conserverons des teintes légèrement désaturées comme dans la première partie du film, pour entretenir le fil esthétique et narratif. Les plans démo sur la peau et les rides seront calés sur la peau de notre comédienne et non sur une peau plus habimée comme c’est le cas sur le board. Ainsi, la spectatrice pourra se projeter plus facilement. Une peau trop marquée pourrait dévier la cible de notre produit, et faire « peur». Nous établierons un constat naturel, sans être défaitiste. Ce qui permets de glisser doucement vers la troisième partie du film, le retour sur la femme, belle , épanouie, naturelle, elle bénéficie de cette nature, elle est rayonnante et vraie. La caméra sera toujours proche, privilégiant les mouvements lents (caméra à la main) plutôt que les mouvements de machinerie mécanique. L’image sera extrêmement soignée, avec une approche photographique précise, peu de profondeur de champs nous permettant de focaliser le spectateur sur l’essentiel. LES DÉCOR (cf visuals)… La lumière sera naturelle, jouant sur des décors assez graphiques et sobres tout en étant très vrais.Nous camperons ainsi, une douce atmosphère esthétique et diaphane. Nous jouerons sur des plans graphiques très composés, les lignes architecturales structurant le voyage de notre ballon, les lumières filtrant au travers d'une grille de parc, se reflétant dans une vitrine, jouant avec les reflets, introduisant un jeu visuel qui personnalisera notre film. Le fait d'être en ville, nous permettra aussi de travailler sur une gamme colorées douces, des gris, des bleus mais aussi des verts tendres, lorsqu'au détour d'une rue, nous traverserons un square. La femme… En dehors de ses qualités plastiques, la jeune femme ,“Eugena Silva”, devra avoir une véritable présence. Sur les images que j’ai pu voir d’elle, il me semble qu’elle est pleine de personnalité, de plus son sourire est rayonnant. C’est une belle femme naturelle, active, dans la vraie vie.C’est dans sa capacité à être naturelle même dans le cadre d’une écriture publicitaire qu’elle fera la différence. La caméra sera toujours à l’affût de petits détails qui nous rendrons cette femme plus proche,, une silhouette en ombre porté, une main qui rabat une mêche de cheveux, un flair qui traverse le feuillage d'un arbre, l'ovale d'un visage subtilement dessiné par les rayons du soleil. Une lumière un peu basse , de fin de journée, pour travailler sur les nuances de couleurs, des bleus, des roses, sans froideur mais tout en douceur justement. Le stylisme Notre héroïne est une femme active, actuelle et citadine. Nous privilégierons donc une allure assez " tendance", sans être trop causal, elle reste tout de même très spontanée dans sa façon de s'habiller. Une paires de bottines sur un jeans ou une robe légère qui souligne sa silhouette, un grand cabas " fourre tout" pour souligner le côté dynamique de notre héroïne. On doit sentir que nous sommes face à une femme dynamique et bien dans son époque, naturelle mais qui a de l'allure. Le produit Tous les plans qui font référence au produit seront très travaillés. Pour illustrer les propos de la voix off , bien entendu, mais aussi pour souligner l'efficacité et les bienfaits du produit. Nous utiliserons une lumière satinée sur les textures, les plans rapprochés de peau, des lumière douces qui exaltent l'aspect "nature" et le côté "bienfait" de notre crème. Nous ne devrons pas sentir de coupures entre la première partie du film et les scènes de démo produit, tout doit rester fluide et spontané. Ainsi, nous glisserons sur la dernière partie du film, donnant le sentiment au spectateur, d'une cohérence visuelle qui renforcera le naturel de notre produit, sans artifices. Car " notre nature fait des merveilles" et c'est ce qui doit ressortir de nos séquences.	Translation - English Aveeno Treatment Bruno Sauvard Aveeno has arrived on the market for cosmetic restorative and anti-aging treatments. It is a revolutionary breakthrough and the film should reflect this effective new treatment, both in regard to the artistic direction, lighting, focal distances or set and in terms of treatment of the product demonstration and the technological side of the research. Based on the articulation of the board, the problem, the solution, and demonstrating the benefits, finally we will push the artistic direction for the product. Certainly a new and effective product, it is firmly anchored in life, far from the cold and impersonal laboratories associated with the field of skin care and cosmetics in general. We will introduce the poetry of enthusiasm and natural care. It is with a true aesthetic bias that we will make Aveeno, a different kind of product, new and attractive to the viewer. The Film The film is divided into three stages. Each of these stages is important because it allows the viewer to discover this totally new product, with a structure that will crescendo while creating a particular intimacy with the consumer. At the outset I find the metaphor of the balloon very appropriate, as it is poetic, efficient, and understood by all but also and especially because it allows, in terms of image planes, to obtain very aesthetic shots, playing with an aerial view smoothly and without clashes. This will introduce a rhythm from the beginning, a gentle narrative that leads the viewer to see the product as an ally and not as a response to an irreversible ‘catastrophe’, i.e. the workings of time. We follow this balloon, and the voice-over introduces the assumption of irreparability that concerns every woman entering maturity, but softly, without being aggressive. There, from the beginning, we can sketch out a bias in the artistic direction, playing with pretty flares and focal lengths that suggest more than they emphasize. One must feel a general sense of true sweetness; we note the effects of time without ever being alarmist. These effects, we discover through the balloon, are all at once a metaphor for the aging of the skin yet also the link that connects us to our heroine. The crumpling effects on the balloon will be subtle and never crude; this is the work of post-production coupled with a genuine concern for the accuracy of the shots, which allow us to suggest without ever shocking. It loses its shape slightly, reacting to the obstacles it encounters, but without any coarseness or brutality. We must have a feeling of fluidity for, indeed, our balloon – and with it, our skin – suffers the ravages of time but of course, the possibility is implied of countering these effects. Coming upon the woman and softly introducing the notion of a solution, we approach her, the balloon accompanying us. She is serene. One must feel the softness of this transition, all the confidence our heroine has in facing the dilemma of the passage of time, because ‘nature does wonders’ and she knows that well. In exploring her face, we review the ‘critical points’ – the parts of the body that, unfortunately, bear witness to age: the oval of her face, the beginning of her neck, the corners of her eyelids – but it will never appear as a description of catastrophe, we will rather put forth a mini inventory of the areas that reflect advancing age without ever falling into sharp images. The woman is beautiful and radiant but nevertheless time simply has a hold on her, as it does on everyone. In the second stage of the film, we focus on the product. Changing the scene, we enter into a more technical phase with a more ‘professional’ narration, the indispensable demonstration that validates the technicalities of the product: its development, application, composition, and finally, its effectiveness. Finally, we return to the benefits of the Aveeno cream, we return to life and see the result: that ‘nature does wonders’ and it shows. Staging & Production For this film, the key words are natural, femininity, gentleness, care, and effectiveness. We follow the path of the balloon through an urban setting; we are in the city and this allows us to highlight the modern side of the product while also showing that being in the city does not interfere with the naturalness of our shots. We must feel a genuine poetry in the film. The balloon wanders, it plays with the light and the architecture, but it also allows for interaction with people; it naturally guides us through the scenery. I think that each bounce of the balloon should render a fresh and modern image, far from the cold and overly technical images of cosmetics and skin care. We are in real life, not in the studio, the rays of sunshine playing on the pearly surface of the balloon, long lenses suggesting the scene without ever being too didactic; this balloon becomes a real entity in itself. It creates the link, in terms of the narrative, between the problem and the woman who searches for the solution. Next we go into a more pointed demonstration, introducing the concept of the product’s technology: derived from nature but developed in a highly professional way in demanding, modern laboratories. These shots will be more targeted, more centered on the product: its origin, its composition, its application and the benefits it provides. However, we always retain a partiality toward the natural aesthetic, in the studio as well as in the pack shots; we must feel the real and authentic side of the Aveeno cream, the lighting will never appear cold. We will keep slightly desaturated hues, as in the first part of the film, to maintain the aesthetic and narrative thread. The shots showing the skin and the wrinkles will be bright on our actress’ skin and not on a more damaged skin, as is the case on the board; thus the viewers can project themselves more easily. Skin that is very damaged could divert the focus of our product and create a sense of fear. We observe the natural state without being defeatist. This allows us to slip gracefully into the third part of the film, the return of the woman who is beautiful, glowing, natural; she enjoys nature’s benefits, she is radiant and real. The camera is always close, favoring slow movements (shot by hand) rather than robotic, mechanical movements. Each frame will be extremely carefully shot, with a precise photographic approach regardless of depth of field, which will allow us to focus the viewer on the essentials. The Scene (see visuals)… The light will be natural, playing with a set that is vivid, sober, and very real. We will employ very graphical, composed shots, architectural lines structuring the journey of our balloon; lights filtering through a park gate, mirrored in a window, playing with reflections, introducing a sort of visual game that will personalize our film. Being in the city also allows us to work with a range of soft colors; grays, blues, but also soft greens, when, turning a corner, we cross into a square. The Woman… Apart from the quality of beauty, the young woman, ‘Eugena Silva’, must also have a real presence. In the images that I have seen of her, she seems full of personality and has a radiant smile. She is a woman who is beautiful, natural, and active in real life. It is with her ability to be natural even in the context of an advertisement that she will make the difference. The camera is always on the lookout for little details that will bring us closer to this woman: a figure covered in shadow, a hand flipping back a lock of hair, a beam of light running through the foliage of a tree, the oval of a face subtly drawn by the rays of the sun. A slightly lower light, at the end of the day, will work for the shades of colors, the blues and pinks smooth and without any coldness. Styling Our heroine is an active woman, a real city-dweller. We therefore emphasize a ‘trendy’ appearance; without being too casual, she still remains very spontaneous in her style of dress. A pair of boots over jeans or a dress that highlights her silhouette, a large ‘carry-all’ handbag to emphasize the dynamic side of our heroine. One must feel that we are facing a very vital woman, well within her element, natural yet extremely stylish and alluring. The Product All the shots that refer to the product will be heavily worked, to illustrate the remarks of the voice-over, of course, but also to underline the benefits of the product. We will use a glossed light for the textures, the close-ups of skin, soft lights that accentuate the natural aspects and beneficial side of the cream. We should not feel cuts between the first part of the film and the scenes of product demonstration; everything should remain fluid and spontaneous. Thus we slip into the last part of the film, giving the viewer the feeling of a coherent vision that reinforces the naturalness of the product without artifice. Because ‘nature works wonders’, and this should be reflected in our sequences.
French to English: Treatment for John Frieda 'Roots' television advertisement General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French Film : J .Frida Agence : Kirshenbaum & Bond. Réalisateur : BRUNO SAUVARD Une alchimie visuellement étonnante. Notre film repose sur la mise en relation de deux univers: - La nature, la forêt, ses arbres centenaires et ses racines magestueuses couvertes de lichen et de mousses, nous permettant de composer des images rares, pétries de délicatesse, de naturel et de poésie. - J Frida, marque innovante, à la pointe de sa technologie, profondément ancrée dans la modernité, personnalisé et incarné par la chevelure libre et éclatante d’une jeunne femme. Cette dualité est, à mon avis, la force du film. C’est en l’utilisant pleinement, en « jouant » avec les éléments présents que l’on pourra réaliser un film véritablement haut de gamme, aussi surprenant que novateur. Une dualité d’autant plus intéressante qu’elle est également le reflet d’une autre, celle du produit et de sa capacité à sublimer une jeune femme, toujours dans la subtilité et la délicatesse, jamais de manière ostentatoire et brutale. Le produit est un sésame parfait pour un éveil de couleurs et de santé des cheveux , agissant comme un véritable révélateur grâce à la visualisation de l’élément déterminant :le soin qu’il apporte aux cheveux depuis la racine. Tel que je le conçois, notre film doit avoir le même effet alchimique ! La métaphore est claire, Cette forêt quasi enchanteresse baignée de trouées de lumières, emplies de troncs magestueux et pleins de vitalité, deviend dans ce film l’écrin de finesse, de force et de sensualité idéal pour cette jeune femme qui se sent à l’aise dans cet univers, laissant ses cheveux réagir aux éléments présents à l’instar des branches des troncs et des racines de cette forêt : trouées de lumières, brises légères, volutes de brumes traversant les branches. L’objectif est de faire un film tactile, moderne, pétri de sensualité, et de naturel, extrémement pointue dans son approche photographique. L’héroïne... Bonne comédienne La jeune femme doit être, évidemment, très belle. Urbaine, naturelle, désirable, elle ne subit jamais ce qui se passe mais s’en amuse, dirige l’action, participe à l’élaboration des images et des contacts entre sa magnifique chevelure et les éléments organiques qui l’entoure. Sa chevelure, généreuse, ondulée ou bouclée sera blonde ou châtains, sa peau claire. Elle doit, et cela est très important, être bonne comédienne. La palette de ses expressions doit être étendu, elle ne doit pas se contenter de poser ni être figé dans ses gestuelles. Cela demande beaucoup de générosité. Au final, elle devra plaire et faire envie, autant pour sa beauté plastique et sa chevelure pleine de santé que sa personnalité séduisante. Les lieux, l’action Les lieux où notre héroïne se trouve se doivent d’être au diapason de la métaphore et de la volonté d’excellence du film. Écrins parfait pour cette femme, il doit en même temps dégager une grande sensation de pureté, de naturel et de force. Lors de notre conférence téléphonique, j’avais envisagé que le point de vue de la caméra puisse etre celui d’une autre personne. Après réflexion, il me semble plus judicieux que cette jeune femme évolue dans cette forêt de manière plus simple, naturelle cherchant la simbiose parfaîte entre elle et les éléments magiques mais vrais et naturelle qui l’entoure. La force que peut dégager un tronc d’arbre centenaire, le bruit d’un oiseaux qui fuit entre les branches, le silence bruyant d’une clairière, la perle d’eau de rosée qui coule le long d’une feuille, le moelleux d’une mousse, le requeuillement devant une souche magestueuse d’arbre aux racines nouées, l’émerveillement devant la hauteur d’une essence… Autant de chose qui la touche, a laquelle elle est sensible, et qui nous permettrons d’installer un véritable ballet visuel et tactile entre la jeune femme, ses cheveux et les éléments qui l’entoure. L’intérieur de sa maison ( de sa salle de bain ) est au diapason de ce qu’elle recherche. Urbain, il se compose de matériaux nobles (bois, verre) dans lequel on note la présence judicieuse d’éléments naturels raportés de précédentes balades dans la nature. La séquence de la douche et de l’aplication du produit s’inscrit dans le même registre visuel que le reste du film : innovant dans ses points de vues, surprenant dans ses gestuelles, clairs sur ses intensions, sensuel sur le ressentis. Le pack shot ne peut pas etre sur le rebord de la fenêtre de la salle de bain si la découverte sur la ville doit etre incrusté (dans le cas d’un tournage en 1 jour) il sera intégré de la manière la plus naturelle et graphique possible dans le décors que nous éléborerons. Mélange subtil de références, Le décor mêle les influences plus pour profiter de lignes de fuites que pour être démonstratif. Cette volonté ne peut se déployer que dans un vaste espace, dont les points de fuite et les perspectives apporteront le souffle nécessaire au film. De nombreux éléments de décor en souligneront la richesse onirique. Cristallin au début du film, il prendra de légères couleurs grâce à des effets d’arcs-en-ciel généré par les gouttes de pluies. Un magnifique lustre en cristal illumine la pièce faisant à nouveau apparaître les couleurs de l’arc-en-ciel dans le cristal. Lignes tendues, ambiance moderne ou les voilages délicats sont omniprésents, mobilier « rococo » « (hôtel delano par Starck, Miami beach). Un fauteuil bulle suspendu dans lequel se trouve la jeune femme se balance doucement au milieux de la pièce. L image est magique, les flairs accentuent l’éclat translucide des gouttes d’eau. L’image… Le cheveux est l’ élément important du film. Tout est, en termes de lumière, d’étalonnage et de mise en scène, à son service. Si le jeu de notre protagoniste reste naturel et spontané, un travail très précis sur les plans cheveux sera effectué. La brillance et les mouvements sont magnifiés : son grain est lisse, pur, sa texture est lumineuse soyeuse et son volume généreux. La caméra souvent très proche, intime et complice, jouera avec les profondeurs de champs pour éviter le côté chirurgical et privilégier la sensualité. La lumière joue un rôle très important. L’association visuelle entre les cheveux et la matière organique vivante des arbres, ajouté a une utilisation sans concession des flares et des hautes lumières doit, nous permettre d’élaborer une écriture rare dans un spot publicitaire. Il faudra donc jouer avec les vitesses de la caméra, les flares et tous les accidents visuels que cette association inattendue va générer, en privilégiant la sensualité et la poésie qui s’en dégagera. La caméra est fluide, mais jamais désordonnée. Chaque cadre sera travaillé, moderne et lisible. Le montage doit être clair dans la narration tout en étant suffisamment nerveux. Pas de rythme « clippé » artificiel mais une fluidité soutenue. Sophistiquée, moderne, l’approche visuelle est extrêmement photographique, très piquée mais douce.	Translation - English Film : John Frieda Agency : Kirshenbaum & Bond. Producer : BRUNO SAUVARD A Stunning Visual Alchemy Our film explores the relationship between two worlds: – Nature; the forest, with its hundred-year-old trees and their majestic roots covered with lichen and moss, allows us to capture rare, delicate images naturally and poetically. – The innovative John Frieda brand, both on point with its technology and deeply anchored in contemporary style, personalizes and embodies the free, vibrant hair of today’s young woman. – This duality is, in my opinion, where the film’s strength lies. By fully employing the elements present, we will be able to produce a truly top-of-the-line film, as surprising as it is innovative. The twofold concept is all the more interesting as it is also the reflection of another duality: that of the product and its capacity to influence a young woman, but always subtly and delicately; never in an ostentatious or brutal way. The product is the perfect recipe for an awakening of colors and radiance in healthy hair, revealed thanks to a crucial ingredient: superb hair care that starts at the roots. Unlike other shampoos, Root Awakening has health benefits for the hair, and makes it stronger. As I conceive it, our film must have the same magical effect! It’s a clear metaphor: this seemingly-enchanted forest, bathed in rays of light that pierce through the treetops, filled with the trunks of magnificent trees and full of vitality, represents the ultimate finesse, vitality, and sensuality of a young woman who feels at ease in the universe, letting her hair react to the surrounding environment: the light penetrating the leaves, soft breezes, wisps of fog floating through the branches. The objective is to make a tactile, modern film, filled with the sensuality of nature and with an extremely sharp photographic approach. The Heroine The young actress must be, obviously, very beautiful. Urban yet natural, she is attractive and desirable; facing life head-on and always having fun and directing the action, participating in the development of the images and the closeness of her gorgeous hair to the organic elements which surround her. Her hair (thick, wavy, or curly) will be blonde or chestnut, her skin fair. She must – and this is very important – be a good actress, one who possesses a wide expressive palette and is not content merely to pose or stiffly gesture. This will require a generous versatility on her part. Finally, she must be both pleasing and enviable, as much for her flawless looks and her full, healthy hair as for her seductive personality. Setting The places where our heroine finds herself must be in tune with the metaphor and the film’s aim for excellence. Ideally for this woman, it must at the same time release a sense of great purity, naturalness and strength. At the time of our conference call, I had considered that the point of view of the camera could be that of another person. After some reflection, it seems more sensible to me that this young woman moves through the forest in a simpler, more natural way, seeking the perfect symbiosis between her and the magical but real and natural elements that surround her. The force that could fell the trunk of a hundred-year-old tree, the sound of a bird taking flight through the branches, the noisy chattering of the silent clearing, a pearl of dew rolling down a leaf, the smooth moss; pulling back in awe in front of the stately tree’s entangled roots, marveling at its splendor… We will create a visual and tactile dance of sorts between the young woman, her hair, and her surroundings. The interior of the house (of its bathroom) is in tune with what she seeks. It is urban but composed of noble materials (wood, glass) in which there is a noticeable presence of natural elements brought back from previous strolls through nature. The sequence of the shower and the application of the product falls under the same visual register as the rest of the film: innovative perspectives, surprising gestures, intentions that are clear, and an atmosphere of sensuality. The pack shot cannot be on the edge of the window of the bathroom since the discovery of the city has to be inlayed (in the case of a one-day shooting); it will be integrated in the most natural and graphic way possible with the décor, upon which we will elaborate. A subtle blend of references, the scenery mixes the influences more to benefit from perspective and line of sight rather than to be demonstrative. This idea cannot be manifested except in a vast space, to which the break points and the angles used will bring the necessary breath of life necessary to the film. The numerous scenic and decorative elements will underline its dreamlike richness. A crystalline lens at the beginning of the film will capture soft colors thanks to the rainbow effect generated by the drops of rain. A magnificent crystal glow illuminates the room, making the colors again reveal the rainbow in the crystal. Tight lines and a modern ambience where the delicate sheer curtains are omnipresent; “Rococo” furniture (Hotel Delano by Starck, Miami Beach). It’s a magical image, with the sense of smell accentuating the translucent glare of the water droplets. The picture Hair is the most important element of the film. Everything is, in terms of light, calibration, and production, at its service. If our protagonist’s acting remains natural and spontaneous, a very precise plan for the hair will be carried out. Its brilliance and movement is magnified: its strands are smooth and pure, its texture is luminously silky and its volume generous. The camera is mostly very close, an intimate friend and accomplice, and will play with the depths of field to avoid a “surgical” view and to place priority on sensuality. The light plays a very important part. The visual association between the hair and the living organic matter in the trees, in addition to an uncompromised use of flares and of high-placed lights allows us to create a rare work of advertisement. It will thus be necessary to play with camera speeds, flares, and all the visual accidents that this unexpected association will generate, by emphasizing the emerging sensuality and poetry. The camera is fluid, but never disorderly. Each frame will be polished, modern, and readable. The editing must be clear in the narration while being sufficiently nervous. No “clipped” artificial rhythm but a constant fluidity. Sophisticated and modern, the visual approach is extremely photographic; very stimulating yet soothing.

Bachelor's degree - Berklee College of Music

Years of experience: 15. Registered at ProZ.com: Jan 2019.

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Oct 14, 2021

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