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French to Romanian: A chapter of a book on mushrooms Detailed field: Botany
Source text - French CHAMPIGNONS PROVOQUANT
DES MÉFAITS GASTRO-INTESTINAUX
EN EUROPE
On peut classer ces espèces délétères, d'une manière quelque peu grossière, en trois groupes : les espèces dangereuses qui peuvent conduire à des empoisonnements graves, exceptionnellement mortels; celles qui provoquent des méfaits notables, parfois spectaculaires, mais jamais dangereux; celles, enfin, dont les effets sont parfaitement bénins.
1. ESPÈCES DANGEREUSES, AUX EFFETS
GÉNÉRALEMENT GRAVES, VOIR MORTALES, MAIS EXCEPTIONNELLEMENT, MORTELS
A. L'ENTOLOME LIVIDE .(fig. 20, 8).
La mise en évidence de la toxicité de L'Entoloma lividum ou Rhodophyllus lividus (jaunet, videau, perfide, faux meunier) appartient à Lucien Quélet qui en fit sur lui-même l'expérience. Au cours d'un déjeuner collectif, chez Tune de ses parentes qui était meunière, l'éminent mycologue fut sérieusement malade ainsi que ses compagnons, et il conserva un souvenir désagréable de cet événement qu'il appelait plaisamment « la purge de la meunière» . Depuis cette observation, nombreuses furent les relations qui s'appliquèrent aux méfaits de cet Entolome. Josserand et Garin, récemment, ont fourni une analyse précise d'un cas d'empoisonnement de cette nature qui s'acheva en une issue fatale dans une famille lyonnaise de trois personnes, dont l'une succomba après un début d'intoxication tardif (6 heures), caractérisé par des malaises digestifs(crampes épigastriques, vomissements, coliques), bradycardie, dyspnée, augmentation du taux de l'urée sanguine (1,78 g). Le patient décéda le 9e jour et l'autopsie révéla seulement une gastrite hémorragique. Certains des symptômes enregistrés ne sont pas sans présenter quelque analogie avec le syndrome phalloïdien, notamment le début relativement tardif, à tel point qu'on a pu proposer de les caractériser sous le nom de syndrome subphalloïdien. Nous nous contenterons de laisser associé à ses méfaits le terme de syndrome lividien.
Tout récemment (novembre 1961) une sévère intoxication à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher, provoquée par ce même champignon a fait l'objet d'un bref rapport du Dr A. Négréanu et de M. L. Doladille qui ont bien voulu nous communiquer quelques précisions. Une demi-heure après l'ingestion d'entolomes, six membres de deux familles différentes ont présenté des troubles digestifs graves : vomissements incoercibles, diarrhée profuse, coliques intenses, état de collapsus. Les six personnes étaient intransportables de 9 heures du soir à une heure du matin et durent être soignées à domicile à l'aide de perfusions massives, de tonicardiaques, d'antispasmodiques. Dans le cours de la nuit, trois d'entre elles, les plus gravement atteintes, purent être transférées à l'hôpital où la même thérapeutique fut poursuivie. Tout rentra dans l'ordre pendant la journée du lendemain.
11 est à signaler que d'autres Entolomes tropicaux sont toxiques et même dangereux : à Madagascar, en Afrique Noire, en Indochine.
Description de l'Entolome livide.
Le chapeau est de grande taille et peut atteindre 20 cm de diamètre. Il est charnu, épais, non hygrophane, irrégulier, convexe et bosselé, à la (in étalé, voire retroussé sur les bords qui sont au début enroulés. Sa couleur est d'abord d'un crème jaunâtre dont la nuance ocre peut s'intensifier au froissement, puis tourne au gris livide et brunâtre; il est parfois moucheté de brun foncé au sommet. La chair superficielle est brillante et blanchâtre sous les fendillements, le revêtement finement fibrilleux, comme vergeté radialement.
Le pied est pareillement robuste, atteignant 10 cm sur 3 de largeur, souvent épaissi à la base, fréquemment difforme, inégal, crevassé. Il est blanchâtre puis se macule de jaunâtre clair, pruineux, presque farineux même, floconneux en haut, marqué de subtiles fibrilles pelucheuses et brunissantes.
Les lames sont peu serrées, arquées, larges, échancrées à l'insertion, jamais décurrentes, au début nettement nuancées de jaune, couleur buis, puis saumonées, enfin d'un rosé profond mais non franc.
La chair est épaisse, ferme, blanche, à saveur et odeur intenses de farine.
Les spores sont d'un rosé un peu brunâtre en masse, polyédriques, de 8-11 x 7-8 µ Il n'y a pas de cystides.
Ce champignon vient en été et en automne, dans les bois clairs argileux mais plutôt secs, les coupes, les clairières, particulièrement sous les châtaigniers et les chênes, parfois les hêtres ou les robiniers, jamais les conifères, en groupes, voire en cercles.
Belle espèce, puissante et d'agréable odeur — celle de farine—, l'Entolome livide est généralement confondu avec le Clitocybe nébuleux (Clitocybe nebularis) qui s'en distingue cependant par son port plus élancé, sa silhouette plus régulière, ses feuillets décurrents, d'un blanc crème, jamais rosés, la marge du chapeau finement et régulièrement sillonnée, et son odeur légèrement anisée, sans nulle trace de farine; enfin par des petites spores ovoïdes, non « cristallographiques », blanches et non point d'un rosé tirant sur l'ocre. Ajoutons que le Nébuleux vient à l'automne et à l'arrière-automne — c'est l'un des Agarics qui croissent encore au début de l'hiver — sous feuillus et sous conifères. On peut confondre également le Livide avec les Entolomes printaniers, dits en bouclier, qui, plus petits, moins robustes, au chapeau souvent mamelonné, poussent dans les haies d'ormes et de prunelliers, quelquefois aussi dans les .vergers; ceux-là sont de bons comestibles.
B. LE TRICHOLOME TIGRÉ (fig. 21, 8).
Le Tigré ou Grivelé, Tricholoma ligrinum ou Tricholoma pardinum, constitue le seul Tricholome toxique.
Très rare en plaine, il est pratiquement lié aux régions montagnardes où ses cercles s'étendent de juillet à octobre dans les sapinières siliceuses du Jura — où il est commun —, des Alpes, des Vosges, du Massif Central, du Charolais.
Ses méfaits s'appliquent à des gastro-entérites pénibles, violentes parfois, qui se déclenchent une heure ou deux après l'ingestion et dont la persistance peut atteindre une semaine. Douleurs stomacales et abdominales, nausées, frissons, vomissements fréquents et abondants, diarrhée fétide, céphalalgie, crampes dans les mollets, s'accompagnent d'une grande lassitude. Le malade absorbe difficilement médicaments et nourriture, qu'il rejette immédiatement. Nombreuses sont les observations, notamment des auteurs suisses (Matthey, Konrad, Roch), qui font état de ces symptômes. Il serait inoffensif pour les lapins et les cobayes (Barbier); Henry a rapporté un cas de mort chez un cardiopathe.
Son chapeau est plutôt épais, charnu, d'abord fortement convexe, parfois obtusément mamelonné, puis étalé mais bossu, de 6 à 16 cm de diamètre. Sa marge reste longtemps notablement enroulée ou infléchie, droite ensuite. Sa couleur est gris bistré, ardoisé clair. Il apparaît grivelé de mouchetures et de fibrilles réunies en mèches orientées plus ou moins selon des anneaux concentriques et, au centre, plus serrées/qui lui donnent un aspect élégamment tigré.
Le pied est relativement très épais, peu fragile, renflé à la base en massue, plein, de 5-8 sur 2-4 cm, blanc au. sommet, puis peu à peu ocracé et pelucheux vers le bas, striolé de brunâtre et de fauve.
Les lames larges et peu serrées, fortement échancrées, blanchâtres à reflet verdâtre, blafardes, deviennent crème jaunâtre, parfois maculées de brunâtre ou d'olivâtre.
La chair est ferme, blanche sauf à la base du pied où elle apparaît incarnat jaunâtre. L'odeur et la saveur sont celles de la farine, mais peu accentuées.
Les spores, blanches, mesurent 8-10x5,5-6,5 m; elles sont ellipsoïdes, lisses, non amyloïdes. Il n'y a pas de cystides.
On peut confondre ce champignon avec certaines formes du Tricholome terreux (Tr. lerreum) ou petit-gris dont le revêtement du chapeau est nettement fibrilleux, plutôt que squameux, la taille plus petite, le pied toujours cylindrique et relativement étroit, et les lames blanches ou grises. En outre, dans ces formes comestibles de la stirpe terrenm, le chapeau est souvent réuni au pied par un voile filamenteux ou des fibrilles cortiniformes et l'odeur rappelle plutôt le moisi que la farine.
G. LES PLEUROTES LUMINESCENTS.
Pleurotus olearius ou phosphoreus, PI. illudens et PI. subilludcns (Pleurote de l'olivier, bolet d'aulivié, oreille de l'olivier; jack-o-lantern).
Ces trois espèces, proches l'une de l'autre, pareillement luminescentes (ce phénomène a été étudié surtout par Tulasne), se rencontrent toutes trois aux États-Unis (la dernière en Floride), et les deux premières seulement en Europe. On les reconnaît à leurs spores, plus larges chez l'olearius, nettement ellipsoïdes chez le subilludcns. L'olearius seul croît sur l'olivier, mais sur les pins et sur les chênes morts également, substratums les plus habituels des deux autres. Des différences pigmenta ires séparent encore les deux premières.
Toutes trois sont toxiques, fortement cinétiques, causent des nausées, des vomissements parfois Violents accompagnés de douleurs sévères à l'épigastre, avec sueur froide, pâleur, sans diarrhée.
La toxicité du Pleurote de l'Olivier est connue depuis l'Antiquité (Nicandre) et a fait l'objet de nombreuses relations, certaines fort anciennes (Césalpin, Paulet, Micheli, qui le dit malefïco, en rappelant l'accident peu grave de deux personnes traitées « l'une par l'huile l'autre par la thériaque », Cordier), puis plus récentes de Réguis, Arcangeli, V. Harlay, Durand. Si les symptômes semblent appartenir au syndrome gastrointestinal, il convient d'ajouter que des sueurs froides faisant penser aux troubles sudoriens se manifestent parfois aussi (Henry), et, en Amérique du Nord, Clark et Smith (1913) ont invoqué une action muscarinienne. Un poison isolé par Ford s'est montré d'ailleurs fatal aux cobayes, non aux lapins. Il agirait aussi sur le cœur des grenouilles et des tortues, et ses méfaits seraient annihiles par le sulfate d'atropine, ce qui confirmerait son influence sur le système nerveux. Ajoutons que dans le Pleurolus subilludens W. A. Murrill (1953) a isolé deux principes actifs, l'un ressemblant à l'ergot du seigle par ses effets prétendus. Foote, Lauter et Baxter (1958) ont obtenu le même résultat sur le mycélium en culture de cette espèce. Mais, tout récemment (1961), Tyler a infirmé cette indication : il n'a mis en évidence comme dérivé indolique que le tryptophane.
Notons encore que le Pleurolus japonicus, également luminescent, est fortement toxique (v, p. 41 ; note 10, p. 291).
Description des Pleurotes olearius et illudens (fig. 22, 8).
Le chapeau atteint 6 à 12 cm. D'abord convexe, puis étalé, il se déprime profondément et se montre bientôt infundibuliforme, mais sa marge, irrégulière, un peu onduleuse, reste largement enroulée; souvent, au centre, persiste un petit mamelon; charnu, plutôt rigide, non hygrophane, il est comme le pied et les lames d'une teinte fulgurante, d'un orangé cuivre ou d'un jaune safrané (plus rouge dans la forme type olearius), la surface se montrant glabre, brillante, à peine ridulée.
Le pied, de 7 à 20 cm de hauteur, de 8 mm à 2 cm de large, s'atténue peu à peu vers la base où il s'achève en pointe; il est plein, fibreux, tenace, se maculant extérieurement de brun rouge, parfois brunâtre dans la partie inférieure, longuement et inégalement strié et un peu ridé.
Les lames, pleurotoïdes, presque cantharelloïdes, sont serrées, accompagnées de nombreuses lamellules, fourchues ça et là, étroites, très nettement décurrentes sur le pied, jaune safrané ou orangé vif comme l'extérieur du carpophore, avec .rareté concolore. Leur luminescence — et non pas phosphorescence comme bien des auteurs l'expriment inexactement — peut atteindre une vive intensité, dont l'origine réside dans le sous-hyménium (mais les revêtements et la chair participent aussi, quoique beaucoup plus faiblement, à ce phénomène, non les spores).
La chair dense, tenace, fibreuse, épaisse dans le chapeau, est plus claire que les revêtements, sauf sous la cuticule pi-léique; cependant, sa teinte s'intensifie vers la base du pied où elle se fonce en brun roux. L'odeur est forte et la saveur peu agréable.
Dans le Pleurotus olearius les spores, presque rondes, non amyloïdes, blanc légèrement crème en masse, mesurent 1,5-7 x 4,5-6,5 µ. Pas de cystides vraies.
Ce champignon, commun dans le Midi sur les racines et à la base des troncs d'oliviers, se retrouve, sous la forme illudens, de couleur plus vivement orangée, sur conifères (pins) et sur feuillus (chênes surtout dont le chêne yeuse, mais aussi châtaigniers, robiniers, genévriers, charmes, figuiers, genêts, lilas, lauriers-tins), parfois sur bois brûlés, en touffes compactes, constituées même de très nombreux échantillons. 11 n'est pas
fréquent, quoique propre surtout à la France moyenne, la vallée de la Loire, la région parisienne, le Valais, la Champagne; le Perche, le Cotentin, le pays de Caux, où ou le récolte très irrégulièrement selon les années, quelquefois en abondance (19G1).
On l'a rapproché des Clitocybes, des Flammules, voire même de l'Armillariella mellea dont la luminescence des rhizomorphes n'a rien à voir avec celle de l'hyménium du Pleurote, voisinages taxinomique qui nous paraissent très peu vraisemblables. Fayod en a fait un genre particulier Omphalotus ce qui est une manière de régler le problème de sa position. Quoique possédant des caractères personnels, sa place parmi les Pleurotes sensu lato se défend, et l'étude d'autres Pleurotes tropicaux à hyménium luminescent, comme le Pleurolus lampas. Berk, d'Australie, tend à confirmer cette opinion.
C'est avec la chanterelle ou girole (Cantharellus cibarius) ou la fausse chanterelle (Cantharellus auranliacus, ou Clilocybc, ou Hygrophoropsis) que ce champignon est parfois confondu, méprise qui conduit alors à des méfaits dont la gravité n'est pas à priori exclue. On peut rappeler que les deux chanterelles sont terricoles et non lignicoles, plus petites, moins vivement colorées, qu'elles ne croissent pas en touffes, et que l'Orangée est beaucoup plus molle.
Translation - Romanian CIUPERCI CARE PRODUC
TULBURĂRI GASTRO-INTESTINALE
ÎN EUROPA
Speciile dăunătoare pot fi clasate, în mare, în trei grupe: speciile periculoase care pot duce la otrăviri grave, foarte rar mortale; cele care provoacă tulburări considerabile, uneori cu efecte rar întâlnite, dar care nu sunt niciodată mortale; în fine, cele care nu au efecte dăunătoare.
1. SPECII PERICULOASE, CU EFECTE
ÎN GENERAL GRAVE ŞI FOARTE RAR MORTALE
A. CIUPERCA ENTOLOMA LIVIDUM .(fig. 20, 8).
Punerea în evidenţă a toxicităţii ciupercii Entoloma lividum sau Rhodophyllus lividus (ciuperca pieptănuşului) se datorează lui Lucien Quélet, care i-a cunoscut personal efectele. În timpul unei mese la una dintre rudele sale care era morăriţă, eminentului micolog i s-a făcut foarte rău, ca de altfel şi celorlalţi meseni. El a păstrat o amintire neplăcută de pe urma întâmplării, pe care o numea în glumă „purgaţia morăresei''. De când a observat acest fapt, el a descoperit numeroase fenomene care caracterizează efectele dăunătoare ale ciupercii. Recent, Josserand şi Garin au prezentat o analiză amănunţită a unui caz de otrăvire de acest fel şi care a avut consecinţe fatale într-o familie de trei persoane din Lyon. Unul din membrii familiei a sucombat după un debut tardiv de intoxicaţie (6 ore), caracterizat de tulburări digestive (crampe epigastrice, vomă, colici), brahicardie, dispnee, creşterea concentraţiei de uree în sânge (1,78 g). Pacientul a decedat în a noua zi şi autopsia a relevat doar o gastrită hemoragică. Unele din simptomele înregistrate prezintă o asemănare cu sindromul faloidian, în special debutul relativ tardiv, în asemenea măsură încât s-a propus caracterizarea lor sub numele de sindrom subfaloidian. Noi ne mulţumim să asociem aceste tulburări sub termenul de sindrom lividian.
Foarte recent (noiembrie 1961) o intoxicaţie severă la Saint-Aignan, în regiunea Loir-et-Cher, provocată de aceeaşi ciupercă, a făcut obiectul unui scurt raport întocmit de dr A. Negreanu şi de M. L. Doladille, care au binevoit să ne transmită câteva precizări. La o jumătate de oră după ingestia entoloamelor, şase membri a două familii diferite au prezentat tulburări digestive grave: vomă incoercibilă, diaree profuză, colici intense, stare de colaps. Cele şase persoane nu au putut fi transportate de la 9 seara la ora 1 dimineaţa, timp în care au trebuit îngrijite la domiciliu cu perfuzii puternice, tonicardiace şi antispastice. În cursul nopţii trei persoane, cele mai grav afectate, au putut fi transportate la spital unde li s-a administrat acelaşi tratament. Totul a reintrat în normal în timpul zilei care a urmat.
Trebuie semnalat că alte ciuperci tropicale din familia entoloamelor sunt toxice şi chiar letale: exemple sunt cele ce cresc în Madagascar, în Africa Centrală şi de Sud, în Indochina.
Descrierea ciupercii Entoloma lividum.
Pălăria este de talie mare şi poate atinge 20 cm diametru. Este cărnoasă, groasă, neregulată, convexă şi cocoşată, cu margini etalate, chiar răsfrânte, ce sunt la început răsucite. Aspectul şi culoarea nu se schimbă în funcţie de umiditate. La început culoarea este de un crem spre galben a cărei nuanţă de ocru poate să se intensifice prin frecare, devenind apoi gri livid şi maroniu; uneori are pete brun închis pe vârf. Ţesutul superficial este lucios şi albicios sub lamele, membrana este uşor fibroasă, ca şi cum ar fi vărgată radial.
Piciorul este aparent robust, atingând 10 cm pe o suprafaţă de 3 cm, uneori mai gros la bază, frecvent diform, inegal, cu orificii. Este albicios, apoi se colorează în galben deschis, cu o peliculă brumărie, aproape prăfoasă, cu fulgi pe vârf, marcat de fibre pluşoase şi maronii.
Lamele sunt puţin strânse, arcuite, largi, cu fante la inserţie, niciodată decurente, la început nuanţate clar cu galben, de culoarea merişorului, apoi de culoarea somonului, la sfârşit de un roz puternic dar nesaturat.
Carnaţia este groasă, densă, albă, cu gust şi miros puternic de făină.
Sporii au culoarea roz bătând spre maroniu când sunt în cantităţi mari,de formă poliedrică, de 8-11 x 7-8 µ. Nu prezintă cistide.
Ciuperca apare vara şi toamna, în pădurile rare cu soluri argiloase şi mai degrabă uscate, în spaţii libere, luminişuri, mai ales sub castani şi stejari, uneori sub fagi sau salcâmi, niciodată sub conifere, crescând de obicei dispuse în grupuri, chiar în cercuri.
Această ciupercă frumoasă, puternică şi cu miros agreabil de făină este în general confundată cu cenuşăreasa (numită Clitocybe nebularis), care diferenţiază totuşi prin poziţia mai zveltă, forma mai regulată, lamelele decurente de un alb-crem, niciodată roz, marginea pălăriei brăzdată fin în mod regulat şi prin mirosul uşor aducând a anason, fără nici o urmă de miros de făină; în sfârşit prin sporii mici de formă ovoidală, care sunt "necristalografici", albi şi de un roz ducând spre ocru. Trebuie adăugat că cenuşăreasa apare toamna sau puţin înainte de toamnă şi este unul din exemplarele familiei Agaricus care cresc chiar şi la începutul iernii sub frunze şi conifere. Putem de asemenea confunda ciuperca Entolomus lividus cu alte ciuperci din aceeaşi familie numite şi cu scut,dar care apar primăvara, care sunt mai mici, mai puţin robuste, cu pălăria adesea mamelonată şi care cresc în tufişurile de ulm şi de porumbar, uneori şi în vii; acestea sunt comestibile.
B. CIUPERCA TRICHOLOMA TIGRINUM (fig. 21, 8).
Ciuperca tigrată, Tricholoma tigrinum sau Tricholoma pardinum, reprezintă singura ciupercă din familia Tricholomae care este toxică.
Apărând foarte rar la câmpie, această ciupercă este practic legată de regiunile muntoase unde grupurile circulare de ciuperci ţin din iulie până în octombrie în pădurile de brazi pe solurile silicoase din Munţii Jura — unde este obişnuită —, în Munţii Alpi, Vosgi, ai Masivului Central ai Charolais-ului.
Tulburările produse de aceasta sunt gastro-enterite puternice, uneori violente, care se declanşează la o oră sau două după ingestie şi a căror persistenţă poate înregistra o săptămână. Dureri stomacale şi abdominale, greaţă, frisoane, vomă frecventă şi abundentă, diaree fetidă, cefalalgie, crampe la încheieturi sunt însoţite de o accentuată stare de epuizare. Bolnavul absoarbe cu dificultate medicamentele şi hrana, pe care le respinge imediat. Numeroase observaţii provin mai ales de la cercetători elveţieni (Matthey, Konrad, Roch), care prezintă aceste simptome. Ciuperca a fost inofensivă pentru iepuri şi cobai (Barbier); Henry a raportat un caz de deces la o persoană suferind de cardiopatie.
Pălăria sa este mai degrabă groasă, cărnoasă, cu marginile de o convexitate accentuată, uneori obtuz mamelonată, ieşind în relief dar cu protuberanţe, de 6 până la 16 cm diametru. Marginea sa rămâne mult timp puternic rulată sau întoarsă spre interior, dar apoi devine dreaptă. Culoarea sa este gri spre brun închis sau de culoarea ardeziei. Are picăţele şi mici fibre reunite în fascicule dispuse în inele mai mult sau mai puţin concentrice şi mai apropiate spre centru care îi dau un aspect tigrat.
Piciorul este relativ gros, puţin fragil, mai umflat la bază şi la extremitatea superioară, plin, de 5-8 pe 2-4 cm, alb la vârf, apoi devenind puţin câte puţin ocru şi pluşat spre bază, vărgat în acelaşi timp cu maroniu şi roşcat.
Lamelele largi şi nu prea strânse, cu fante în formă de V, albicioase cu reflexe verzui sau galbene devin de culoare galben-crem, uneori cu pete maronii sau măslinii.
Carnaţia este densă, de culoare albă, cu excepţia bazei piciorului unde este gălbuie. Mirosul şi gustul sunt cele de făină, dar nu prea accentuate.
Sporii albi măsoară 8-10x5,5-6,5 m; au formă elipsoidală, netezi, fără aspectul amidonului. Nu prezintă cistide.
Se poate confunda cu anumite forme ale ciupercii şoarecelui (Tr. lerreum) sau buretele pământului, a cărui pălărie are o suprafaţă fibroasă, mai degrabă decât scămoşată, de dimensiuni mai mici, cu picior întotdeauna cilindric şi relativ îngust, cu lamele albe sau gri. În rest, la formele comestibile ale speciei terreum, pălăria este unită cu piciorul printr-un voal filamentos sau prin fibre mici cortiniforme, iar mirosul aduce mai degrabă a mucegai decât a făină.
G. CIUPERCILE LUMINESCENTE DIN FAMILIA PLEUROTUS
Pleurotus olearius sau phosphoreus, PI. illudens şi PI. subilludens ( păstăvii, buretele negru, negrişorii, găinuşa pădurii, păstrăvul de fag; jack-o-lantern).
Aceste trei specii, apropiate unele de altele, la fel de luminescente (acest fenomen a fost studiat mai ales de Tulasne), se întâlnesc toate trei în Statele Unite (cea din urmă în Florida) şi în Europa numai primele două. Se recunosc datorită sporilor, mai mari la olearius, de formă perfect elipsoidală la subilludens. Numai olearius creşte sub măslini, dar şi sub pini şi sub stejari uscaţi, care reprezintă substratul de elecţie al celorlalte două. Diferenţele de pigmentare le diferenţiază şi mai mult pe primele două.
Toate trei sunt toxice, puternic cinetice, cauzând dureri severe de epigastru, cu transpiraţii reci, paloare, fără diaree.
Toxicitatea ciupercii Pleurotus olearius este cunoscută încă din antichitate (Nicandru) şi a făcut obiectul a numeroase relatări, unele foarte vechi (Césalpin, Paulet, Micheli, care o numeşte malefică, prezentând accidentul nu foarte grav suferit de persoane tratate "una cu ulei şi cealaltă cu opiu", Cordier), apoi mai recent de Réguis, Arcangeli, V. Harlay, Durand. În condiţiile în care simptomele par să ţină de un sindrom gastro-intestinal, trebuie adăugat că apar de asemenea şi transpiraţii reci sugerând dereglări ale transpiraţiei (Henry), iar în America de Nord, Clark şi Smith (1913) au invocat drept cauză şi ciuperca muscariţa. O otravă izolată de Ford s-a dovedit dealtfel fatală cobailor, dar nu şi iepurilor. Ea acţionează deasemeni asupra broaştelor şi a broaştelor ţestoase, iar acţiunea sa este anihilată de sulfatul de atropină, fapt ce ar confirma influenţa sa asupra sistemului nervos. Trebuie adăugat că în ciuperca Pleurotus subilludens W. A. Murrill (1953) a izolat două principii active dintre care unul care se aseamănă otravei din cornul de secară prin efectele pe care pare să le producă. Foote, Lauter şi Baxter (1958) au obţinut acelaşi rezultat de pe miceliile acestei specii în cultură. Dar, foarte recent (1961), Tyler a infirmat această observaţie : el nu a pus în evidenţă ca derivat indolic decât triptofanul.
Trebuie precizat şi că Pleurotus japonicus, de asemenea luminescent, este foarte toxic (vezi, pag. 41 ; nota 10, pag. 291).
Descrierea ciupercii Pleurotus olearius şi Pleurotus illudens (fig. 22, 8).
Pălăria poate atinge de la 6 la 12 cm. Mai întâi convexă, apoi plată, ea dezvoltă o cavitate profundă şi ia repede formă de pâlnie, dar marginea sa neregulată şi puţin ondulată rămâne rulată larg; adesea în centru persistă un mic mamelon cărnos, mai degrabă rigid, ce nu îşi modifică aspectul şi culoarea sub influenţa umidităţii, având ca şi piciorul şi lamelele o culoare stridentă de portocaliu-cupru sau de galben şofran (mai mult spre roşu la specia olearius), iar suprafaţa nu are peri, este strălucitoare, cu puţine riduri mici.
Piciorul, de 7 până la 20 cm de înălţime şi 8 mm până la 2 cm grosime, se îngustează puţin câte puţin înspre bază unde se termină subţire; este plin, fibros, dens şi se colorează la exterior în roşu-maroniu, uneori maroniu pe partea inferioară, având striaţii lungi şi inegale şi prezentând riduri.
Lamelele, tipic familiei Pleurotus, asemănătoare cu cele ale bureţilor galbeni, sunt strânse, prezentând numeroase lamelele despicate pe alocuri, înguste, net decurente lângă picior, de culoare galben şofran sau portocaliu viu ca şi la exteriorul carpoporului şi rar concolore. Luminescenţa lor - nu fosforescenţa aşa cum mulţi autori se exprimă în mod eronat — poate atinge o intensitate considerabilă, a cărei origine este sub membrană (dar ţesuturile superficiale şi cele profunde participă la rândul lor, deşi mult mai slab la acest fenomen, în timp ce sporii nu contribuie deloc).
Carnaţia densă, rigidă, fibroasă, groasă la nivelul pălăriei este mai deschisă la culoare decât celelalte suprafeţe, mai puţin sub cuticula pileică; totuşi nuanţa sa se intensifică spre baza piciorului unde se închide spre roşu maroniu. Mirosul este puternic iar gustul puţin agreabil.
La Pleurotus olearius sporii aproape rotunzi, fără aspectul amidonului, de culoare albă izolaţi şi uşor crem în masă, măsoară 1,5-7 x 4,5-6,5 µ. Nu prezintă cistide adevărate.
Această ciupercă care creşte în mod obişnuit în zona mediteraneană pe rădăcini sau pe trunchiuri de măslini, se regăseşte sub forma illudens, de culoare viu portocalie, pe conifere (pini) şi pe foioase (mai ales pe stejari dintre care şi cel cu frunzele persistente, dar şi castani, salcâmi, ienupăr, carpeni, smochini, grozamă, liliac, dafini), uneori pe lemne arse, în grupuri compacte, constituite din numeroase exemplare. Nu este
frecventă, deşi destul de obişnuită mai ales în Franţa centrală, Valea Loirei, regiunea pariziană, Valais, Champagne, Perche, Corentin, regiunea Caux, unde se recoltează sporadic, în funcţie de an, uneori în abundenţă (1961). ;
Unii cercetători au considerat-o înrudită cu familia Clitocybae, Flammulae, chiar cu Armillariella mellea a cărei luminescenţă tipică rizomorfelor nu are nici o legătură cu cea produsă de membrana pleurotelor, cu care înrudirea este foarte puţin probabilă. Fayod a constituit o specie nouă, Omphalotus ,fapt ce reprezintă o soluţie la problema poziţiei sale taxonomice. Deşi posedă caractere proprii, locul său în familia Pleurotes este în mare parte justificat iar studiul altor Pleurote tropicale cu membrană luminescentă, precum Pleurotus lampas. Berk, din Australia, tinde să confirme această poziţie.
Ciuperca este uneori confundată cu buretele galben (Cantharellus cibarius) sau cu buretele portocaliu (Cantharellus auranticus, sau cu Clilocybe, sau cu Hygrophoropsis) şi această confuzie poate duce la efecte dăunătoare a căror gravitate nu trebuie ignorată. Se poate aminti că cele două ciuperci sunt tericole şi nu lignicole, mai mici, nu atât de viu colorate, nu cresc în grupuri, iar buretele portocaliu este mult mai moale.
Interested in many domains, but mainly focused on IT, social sciences, philosophy, linguistics. I have Romanian as mother tongue and I studied translations for 4 years at the University "Al. I. Cuza", Iasi, Romania.
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