"Hybridation de la sonde ADNc (ou oligpnucléotides)à l'ADN à partir de ..."

"ADNc" = "cDNA", le "c" étant "complémentaire".

C'est l'ADN qui est complémentaire, et non la sonde, je crois.

www.afm-france.org/doc_indexes/afm/francais/Glossaire_franc...

ADNc (ADN complémentaire, cDNA en anglais)


http://perso.wanadoo.fr/sidasante/science/scistef1.htm

...et par un processus de détection : Ces fragments d'ADN artificiellement sélectionnés pour présenter des dimensions identiques, ne sont pas encore conformes. Il s'agit, à ce stade de l'opération, d'une mixture de toutes sortes de fragments d'ARN transcodés en ADN et qui ne présentent pas un ADN viral de modèle unique spécifique.
Il faut alors avoir recours à un procédé de détection (qui évoque une serrure à combinaison), procédé que l'on appelle "hybridation"(hybridisation). Procédé au cours duquel des fragments d'ADN sont détectés par une espèce de sonde (probe) qui les collecte grâce à sa forme présélectionnée en fonction de la forme du morceau d'ADN que l'on désire trouver.


http://www.john-libbey-eurotext.fr/articles/abc/58/1/29-38/

Le principe : Comme pour toute technique de biologie moléculaire, c'est bien sûr l'hybridation, entre acides nucléiques de séquences complémentaires, qui est la base de cette nouvelle technologie. Les puces de première génération, qui sont les puces actuellement développées et commercialisées, ne représentent en fait simplement qu'une forte miniaturisation de la technique du reverse dot-blot. Le principe est particulièrement simple : de très nombreuses sondes (oligonucléotides ou ADNc) sont immobilisées sur un minuscule support, la puce (sa taille est actuellement de l'ordre du centimètre carré). Classiquement (mais les variantes sont nombreuses), l'acide nucléique (ou les acides nucléiques) à étudier est(sont) amplifié(s) et marqué(s) (en général avec un fluorochrome) au cours de cette amplification. Le produit d'amplification est ensuite hybridé avec la puce. Après lavage les régions où l'hybridation s'est produite sont repérées. Cela permet de déterminer avec quelle(s) sonde(s) le produit d'amplification s'est hybridé. En une seule opération, il est ainsi possible de rechercher des milliers de mutations, de faire un typage complet, même s'il existe des milliers de variétés possibles, où d'étudier et de quantifier en une seule opération l'expression de milliers de gènes. Avec les puces de deuxième génération (qui n'existent pas encore), il sera possible d'éviter l'étape d'amplification et, si tout évolue comme prévu, l'hybridation pourrait se traduire par un signal électrique qui sera amplifié et analysé par la puce elle-même. Il n'y aura qu'à la connecter à un micro-ordinateur pour visualiser et stocker le résultat.