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Affiliations
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French to English: General field: Social Sciences Detailed field: Education / Pedagogy
Source text - French
Je peux savoir concernant le plan, la méthode d’enseignement, les formateurs, les locaux tous ça? Facilitateur: tu veux dire ce que j’ai reçu avant de venir sur le terrain?
Oui Facilitateur: ouf, d’abord c’était une formation intensive: un mois, du matin au soir même les dimanches, on a travaillé. Mais ce que j’ai aimé, c’est que ça m’a permis de savoir que chaque être humain sur cette terre, à un moment donné, a subit une violence et a fait une violence sur une autre personne. Là, j’ai vraiment apprécié ça parce que quand tu demande à une personne de s’asseoir et de réfléchir sur ce qu’il a reçu ou bien ce qu’il a fait sur une autre personne, y a un silence. Chacun essaie de fouiller un peu son passé. Y a des violences que tu as fait sur des gens ou tu regrettes. Il y a des violences aussi que tu as subit, ou tu t’es senti…ça, c’est des choses que j’ai apprécié. La méthodologie c’était très bien. C’est une formation où même si tu ne sais pas lire et écrire, si tu fais bien, que tu te donnes, ce qu’on a donné, tu peux suivre. On n’écrit pas. On t’amène à écouter plus que d’écrire. Ceux avec qui tu vas avoir les échanges, c’est pas tous le monde qui sais écrire. Donc tu n’écris pas. Mais la manière dont tu donne la chose, souvent tu vois gens analphabète dans la salle, ils réagissent. Et ils font souvent, ils participent activement. Ils font des propositions concrètes. J’ai découvert beaucoup de chose dans la formation que j’ai eue. A part le fait que on demande euh, si tu a fait une violence sur une autre personne, a part ça, J’ai apprécié le fait que le pouvoir que nous utilisons nous les hommes, dont nous abusons, ce pouvoir peut se perdre. Donc quand tu gagne le pouvoir, ton comportement là, ça influence ceux qui n’ont pas le pouvoir. C’est des choses que j’ai aimé et j’ai vu que c’était réel autour de moi. Ceux qui détiennent le pouvoir, quand ils l’utilisent mal, ceux qui sont autour d’eux, ils en souffrent.
Comment tous ces aspects de la formation là ton aidé à faire ton travail de facilitateur? Facilitateur: euh ces aspects là m’ont aidé parce que avant d’aller à Blapleu, j’avais déjà reçu certains rudiments. J’étais un homme averti en ce sens que j’ai déjà eu affaire aux gens qui ont leur culture. Il y en a qui savent lire et écrire, ils y en a qui ne savent ni lire et écrire. Il y en a qui ne croit pas du tout en l’égalité du genre. J’ai eu affaire à un groupe de personne avec des cultures différentes, avec des réactions différentes, avec des manières de voir différentes. Mais à partir de ce que j’ai fait avec monsieur Bapou, je me suis dit que la méthode étant très simple, on t’amène à réfléchir beaucoup sur toi-même ta vie à la maison parce qu’on ne peut pas prendre exemple sur les gens qui sont autour. Toi même, ce qui concerne ta vie, ce que tu as vécu là, c’est de ça tu parles. Y en a qui ont été sincère pour exprimer ce qu’ils vécu dans leur vie. Donc sa ma servir parce que le formateur même nous a fait des témoignages sur sa vie qui nous ont permis de comprendre que si toi qui donne la formation ou du moins qui facilite la discussion, il faut que les gens saches que toi aussi dans ta vie, tu as subit des violences et tu as faits des violences sur des gens. Que c’est à partir du moment où tu as décidé de changer qu’aujourd’hui tu vois que ce que tu as fait, c’est pas bon. Dès lors que toi-même tu regardes en toi que tu as fait des choses qui ne sont pas bien, les gens qui sont passé par là, mais ils pourront changer si vraiment ils ont la volonté parce que nul n’est parfait.
Ok, pendant la formation, est ce qu’il y a des choses que tu pensais qu’on pouvait mieux faire? Facilitateur: oui, il faut dire que ils ont condensé les choses. Ça n’a pas été bien. Sur un mois sans repos c’est-à-dire si on aurait put espacer. Soit on fait deux semaines de formation et puis on fait une pause. On vient, on reste deux semaines après et puis on retourne. Sincèrement ça été très très fatiguant. Pendant les 1 mois, ça été très fatiguant. Bon quand vous finissez, vous allez sur le terrain pour la pratique pendant un mois, bon, peut être c’est bien pour les jeunes gens qui ont 18 ans, 20, 25 ans. Mais moi j’ai 54 ans donc ça m’a épuisé. Mais j’ai apprécié parce qu’il y avait une ambiance de gaieté, une ambiance de joie et puis bon on s’est tous fait confiance. Chacun de nous, on nous avait confié des missions. Il ya 6 villages. Si tu fais fait bien, l’impact sera sur ta communauté. Si tu fais mal, l’impact sera sur la communauté. Donc a un moment donné quand je me suis rendu compte que c’est un défi qu’on m’a lancé, c’est une confiance qu’o a placé en moi, j’ai oublié l’aspect fatigue. J’ai fait le travail. Je suis venu sur le terrain. J’ai montré à mes patrons, à mes collaborateurs que je peux faire le travail. Le résultat sur le plan absence, sur le plan abandon, je crois que ils ont ça. Mais si on devait reprendre, c’était pas bien pour que en un mois on fasse une formation comme ça sans repos, théorie pratique en même temps. C’était un peu épuisant. Si on peut espacer, c’est bon.
Donc vous pensez que si la formation avait été faite comme vous le vouliez concernant le temps qu’on devait espacer, est ce que ça allait mieux vous aider à jouer votre rôle en tant que facilitateur. Facilitateur: bon je me suis dit même si on n’a pas espacé, l’essentiel, c’était de mieux assimiler et se mettre à la hauteur de ce qui m’attendait sur le terrain. Ça n’a pas eu d’impact négatif sur mon rendement. J’ai fait ce que je pouvais faire. Peut être que par moment quand je ne comprenais pas quelque chose, j’appelais un autre collègue pour lui dire bon, écouté je dois faire maintenant tel coin, je ne comprends pas. Et puis on me dit bon doyen c’est comme ça, c’est comme ça. Et puis je fais. L’humilité a joué aussi dans mon efficacité.
Maintenant si vous devez comparer la formation que vous avez reçu et celle que vous avez reçu en tant facilitateur des groupes de discussion, est ce que ça été meilleur ou pire? Facilitateur: bon je dirais pas que l’une a été meilleure que l’autre. Euh, chaque formation avait son objectif. Pour la facilitation des groupes de discussion, c’était pour amener les hommes à devenir partenaire aux femmes dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. C’est-à-dire à contribuer. Ne pas se regarder comme auteur de la violence. Mais se regarder comme partenaire à la femme avec qui ont doit partager, on doit cesser de la faire souffrir, cesser de la faire humilier. On doit l’associer aux prises de décision. Un groupe spécifique. Donc c’est différent. Bon la mobilisation communautaire, c’était plus comment faire la prévention. Les étapes de la mobilisation communautaire. A quel moment on doit sensibiliser. Quel message ont doit donner. La personne à qui on parle doit changer. Si elle change, à quel moment elle doit faire la maintenance du changement, garder la maintenance du changement quelle a eu. Ça, c’est différent. C’est pas la même chose que faciliter les groupes de discussion. Si on revient en arrière pour parler de concepts genre, ça c’était une porte d’entrée dans l’univers des violences basées sur le genre. Ça, c’était pour nous permettre de connaître les différents types de violences et leurs conséquences et quelles mesures de prévention il faut prendre. Chaque formation à son objectif donc je ne peux pas dire que lui il était mieux que l’autre parce que pour chaque formation, je me suis retrouvé et j’ai trouvé quelque chose qui m’a permis de faire mon travail. Pour le groupe de discussion, ça m’a permis de me mettre au même niveau que les participants. Par moment, je suis intervenu en langue locale quand c’est un peu difficile en français et le message est passé. Et aujourd’hui dans la communauté, avant de poser un acte, les gens se regarde, attention? il faut penser. Péhé nous a pas dit ça. On se réfère chaque fois à Péhé. Ça, c’est bon. Là, son objectif comme je le dis, c’est différent. Aujourd’hui, la première formation, si je rentre dans une communauté aujourd’hui, je suis à l’aise de dire aux gens il existe tel nombre de types de violences et voici les conséquences. Voilà ce qui peut arriver et je suis à l’aise de le faire. Si je fais la mobilisation communautaire par exemple dans une communauté, je sais à quel moment je me trouve. Est-ce que je suis à la 1ère étape, est ce que je suis à la 2ème étape. Donc chaque formation que j’ai eu a son objectif. Mais la formation sur le groupe de discussion était spécifique parce que c’était destiné à mener plusieurs personnes bien ciblé à changer de comportement pour que la communauté dans laquelle elles vivent, elles puissent changer de comportement.
Est-ce que tu as senti que la formation t’a suffisamment préparé pour le travail de facilitateur dans le groupe de discussion? Facilitateur: oui. Parce que 8h 13h; 14h, 18heure tous les jours à Yamoussoukro. Et puis on est allé dans les villages pour faire la pratique. On nous a donné des groupes avec des thèmes bien précis. Et pendant que tu facilitais, ton formateur était à coté et à la fin, vous vous retrouvez. Il te dit, ici ça n’a pas marché, ici, ça marché. Donc on a déjà fait les corrections la bas. Ça m’a permis de faire quelque chose.
Translation - English
Can I know concerning the plan, the method of teaching, the trainers, the local all that?
Facilitator: Do you want to say what I received before coming on the ground?
Yes:
Facilitator: Initially it was an intensive training: one month, from the morning till night even every Sunday, we worked. But what I liked is that, it allowed me to know that each human beings on this earth, at a given time, has undergoes a violence and made a violence on another person. There, I really appreciated that, because when you ask someone to sit down and think about what he received or what he did to another person, there is a silence. Everybody tries to memories it past. There is violence you have done on people or you regret. There is also violence you have suffered, or you felt. That is the things that I appreciated. The methodology was very good. It is a training where even if you don’t know how to write and read, if you do well, what we gave you instructions, you can follow. We don’t write. It brings you to listen more than writing. Those with whom you are going to have the exchanges, it is not all them that know to write. Thus, you don’t write. But the way you give the thing, you see often illiterate people in the room; they react. Often, they are actively involved. They make concrete proposals. I discovered many things in the training which I had. Except the fact that we ask, if you made a violence on another person, apart from that, we, the human being, I appreciated the fact that the power, we deceive ourselves, and this power can be lost. So when you win the power here, your behavior influences those who don’t have it. These are things that I liked and I saw that it was real around me. Those who hold the power, when they use it badly, those who are around them suffer from it.
How all these aspects of this training help you to make your work as a facilitator?
Facilitator: These aspects helped me because, before going to Bapleu, I had already received many basics. I was forewarned in the sense that I have dealt with people who have their own culture. There are someone who can read and write, they are some who cannot read and write. There some who don’t believe at all in gender equality. I have dealt with a group of people with different cultures, with different reactions, with different ways of vision. But from what I did with Mr. Bapou, I thought that the method is so simple, it leads you to think much about yourself, your home life; what you have lived there, it is all that you talk about. There are some people who are sincere to express what they experienced in their lives. So it’s may to be useful because, the trainers even gave us testimonies about their life, that have allowed us to understand that, if you are giving training or at least facilitates discussion, we need people to know about your life too, your have suffered violence and you see that what you have done is not good. When you look at yourself and you are sure that you have done things that are not good, people who have gone there, but they can change if they really have the will because nobody is perfect.
Ok, during your training, do you think that there is a thing one could do better?
Facilitator: Yes, it must said that they condensed things. That was not good. Over one month without having a rest, we could have a break. Either we did two weeks of training and then paused. We just have two weeks and then returns. Honestly, it was very tiring. During one month, it was tiring. Well when you finish, you go on the ground for the practice during a month. Maybe it is good for young people who are 18, 20, 25 years. But I am 54 years old so it has exhausted me. But I appreciated because there was an atmosphere of cheerfulness, an atmosphere of joy then we all trusted. Each of us were against tasks. There are 6 villages. If you have good or bad work, your community will have an impact. So at a given moment when I realized that this is a challenge that got me started, it’s a confidence that one place on me, I forgot tired appearance. I made the work. I came on the ground. I showed my bosses, my staff that I can do the job. The result in terms of absence and abandonment plan, I think they have that. But if we were to resume, it was not good for what in a month we do training like this restless, practical theory simultaneously. It was a little exhausting. If we can space out, it could be better.
So do you think that if the training had been made as you want it concerning time that one was to space, is what that was going to better help you to play your part as a facilitator.
Facilitator : well I told myself even if you do not spaced out, the main thing was to better assimilate and begin to live up to what awaited me on the ground. It does not have a negative impact on my performance. I did what I could do. Maybe on times when I did not understand something, I called a colleague to tell him good, listened as I do now corner, I do not understand. And then they tell me senior it’s like that. Then, I make. Humility also played in my efficiency.
Now if you compare the training that you received and the one that you received as a facilitator of the focus groups, is what that be better or worse?
Facilitator: well, I would not say that one was better than other one. Each training had its objective. For the facilitation of the focus groups, it was to lead the men to become partner with the women in the fight against the violence made to the women and girls. That is to say to contribute. Do not consider itself as an author of violence. But consider itself as a partner with the woman with whom we must share everything. We have to stop making her suffer, stop making her humiliate. We have to involve her in decision making. It’s a specific group. So it’s different. Community mobilization don’t know effectively how to make prevention. At which moment we must sensitize for the different stages regarding community mobilization. What message we have to give. The person to whom we speak has to change. If he/she changes, for which moment she/he has to make the maintenance of the change receiving. That is different. This is not the same as facilitating focus groups. If you go back to talk about gender concepts, that was a main door in the universe of the violence and their consequences and which preventive measures are necessary to take. Each training has its objective. So it’s difficult to say what training was better than the other one. I found everything which allowed me to do my job. For the focus group, it allowed me stand my level on the same level as the participants. By moment, I intervened in local language when it is little bit difficult in French and the message then passed. And today in the community, before posing an act, people looks, attention? It is necessary to think. Péhé told us that. We refer every time to Péhé. In that, it is good. There, his objective is completely different and I can say it that. Today, the first training, if I go into a community today I feel at ease to tell people there is such number of types of violence and here are the consequences. That is what can arrive and I feel at ease to do it. If I make the community mobilization for example in a community, I know at which moment who I’m. I’m for the 1st stage, what is that I am for the 2nd training. Thus every training on the focus groups that I had has its objective. But the training of the panel was specific because it was designed to carry several well targeted in order to change their behavior to the community in which they live with people. Thus they can change their behavior.
Do you feel that the training has adequately prepared you for the work of facilitator in this focus group?
Facilitator: Yes. Because we worked every day at Yamoussoukro from 8 am to 1 pm, and 2 pm to 6 pm. And then we went to villages to make the practice. We gave us groups with very precise themes. And while you facilitated, your trainers was next to you during the beginning and the end of that training. We met ourselves. He tells you what is good or not. So we already made corrections there. That allowed me to make something.
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Translation education
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Although I am a professional newcomer in the translation industry, I am entering this industry with expert linguistic and translating competence. Not only am I a native speaker of French and always attended trilingual schools, but I also received excellent training and mentoring during a four-year, full time course to become an independent certified translator and interpreter. I also gained additional insights into the translation industry by interning with a language service provider in Ivory Coast where I worked as a project manager and was confronted with the day to day challenges and requirements of translation projects.
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