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English to French: As Long as You Live and While You Can, Become Good Now General field: Art/Literary Detailed field: Philosophy
Source text - English As Long as You Live and While You
Can, Become Good Now
by Jonas Salzgeber
“Don’t behave as if you are destined to live forever. What’s fated hangs over you. As long as you live and while you can, become good now.” — MARCUS AURELIUS
What are you reading this blog for?
You won’t get a badge of honor or some other award for learning about
Stoicism. Nobody cares what blogs you read or what you know about ancient philosophy.
And you don’t care either because you read it for yourself. Because you want to be the best you can be. Because you want to be able to deal effectively with life’s challenges. Because you want to live a happy and smoothly flowing life.
And that’s what it’s all about. “For philosophy doesn’t consist in outward
display,” Musonius Rufus reminds us, “but in taking heed to what is needed and being mindful of it.”
It’s who you are and what you do that matters.
It’s human excellence that makes a human being beautiful, says Epictetus. If you develop qualities such as justice, tranquility, courage, self-discipline, kindness, or patience you will become beautiful.
Nobody can cheat themselves to true beauty.
Good and bad lie in our choices. It’s what we choose to do with the given cards that matters. If you try to be good, if you try your best, the outcome doesn’t matter.
You can get good from yourself. “The fortunate person is the one who gives themselves good fortune,” says Marcus. “And good fortunes are a well-tuned soul, good impulses and good actions.”
Joy comes from your choices, from your deliberately chosen actions.
Well-intentioned actions will bring peace of mind. It’s your best chance for happiness.
Do good because it’s the right thing to do. Don’t look for anything in return. Do it for yourself. So you can be the person you want to be.
Don’t be the guy who shouts from the rooftops when done a just act. “Simply move on to the next deed just like the vine produces another bunch of grapes in the right season.” Marcus reminds us to do good for its own sake.
It’s our nature. It’s our job.
It’s childish behavior to tell what good you’ve done. As a child, when I did something that benefited our whole family, I made sure everybody knew what I’ve done. But my mom? My dad? They did those exact things day in, day out without anyone noticing. We kids took everything for granted. Mostly thankless.
As we ripen, we understand that doing the right thing and helping others
is simply what we have to do. It’s our duty as smart, responsible, and
mature human beings. Nothing else. It’s just what leaders do — not for
the thanks, recognition, or the badge of honor.
“Do now what nature demands of you. Get right to it if that’s in your power. Don’t look around to see if people will know about it.”
As the Roman Emperor, Marcus certainly had more power than we have, and his actions had a bigger impact than yours and mine. Yet, even the most powerful man on earth at that time reminded himself to “be satisfied with even the smallest step forward and regard the outcome as a small thing.”
Let’s take a small step forward whenever possible. What comes from it? It doesn’t matter.
“What is your profession? Being a good [person].”
That’s the simplest job description there is. Which doesn’t mean it’s easy. But if we make it our goal to be good, then I’m positive we can get there. One good deed at a time.
Do good, be good.
Translation - French Tant Que Tu Vis, Tant Que Cela T'est Possible, Deviens Homme De Bien.
par Jonas Salzgeber
“N’agis point comme si tu allais vivre des milliers d’années; la mort s’avance chaque jour. Alors tant que tu vis, tant que cela t’est encore possible, deviens homme de bien.” - MARC AURÈLE
Pour quelle raison lisez-vous ce blog ?
On ne vous remettra pas une médaille d’honneur, ou un quelconque autre prix pour vous récompenser de vous être éduqué sur le stoïcisme.
Personne ne se soucie de quel blog vous lisez, ou de vos connaissances en philosophie antique.
Et vous ne vous en vous souciez pas non plus car en réalité, vous ne lisez ce blog que pour vous, et personne d’autre. Vous lisez ce blog car vous aspirez à devenir la meilleure personne que vous puissiez être. Vous lisez ce blog, car vous voulez être capable de surmonter toutes les épreuves que la vie vous réserve, et ce de la meilleure manière possible. Vous lisez ce blog car vous désirez vivre une existence heureuse et sans difficultés.
Tout ce qui compte, en réalité, c’est ce que vous voulez. Comme nous le rappelle si bien Gaïus Musonius Rufus : “Pratiquer la philosophie, ce n’est pas se vanter de son propre savoir aux yeux du monde extérieur; non, la pratique de la philosophie consiste à prendre conscience de ce qui est nécessaire, et de le garder à l’esprit en tout temps.”
Ce qui importe, c’est qui vous êtes et ce que vous faites.
Ce qui rend un être humain beau, bon, c’est l’excellence humaine intangible qu’il partage avec ses semblables, nous dit Epictète. Si vous cultivez des qualités telles que la justice, la quiétude, le courage, la maîtrise de soi, la bienveillance, la patience, alors vous deviendrez vertueux - cela fera de vous quelqu’un de beau.
Personne ne peut prétendre être véritablement beau, bon, sans que ses intentions et actions y soient conformes.
Le bien et le mal sont présents dans chaque choix que nous faisons en tant qu’individus. En d’autres termes; ce ne sont pas les cartes que l’on vous distribue qui comptent, mais ce que vous en faites. Si vous cherchez à être bon, si vous faites toujours de votre mieux, le résultat n’a pas d’importance.
Vous pouvez trouver le bien, le beau en vous. “Celui qui est chanceux est en réalité celui qui se porte chance, celui qui entretient sa propre chance,” nous dit Marc Aurèle, “et la chance n’est faite que d’harmonie entre une âme juste, de bonnes intentions, ainsi que de bonnes actions.”
Le bonheur est atteignable à travers la prise de responsabilité face aux actes que nous choisissons de commettre en pleine conscience. Une conscience tranquille ne peut être obtenue qu’à travers des actes nés de bonnes intentions; la voici, votre meilleure façon d’atteindre le bonheur.
Faites les choses bien parce que c’est ce qu’il est juste de faire; non pas parce que vous attendez quelque chose en retour. Faites le bien pour vous, et vous seul. Faites le bien pour pouvoir vous incarner en la personne que vous désirez être.
Lorsque vous accomplissez un acte simplement moral, juste, ne soyez pas le genre de personne à le crier sur tous les toits; “attelez vous plutôt seulement à la prochaine bonne action qu’il vous est possible d’accomplir, comme une vigne qui s’attellerait à produire une nouvelle grappe lorsque la saison propice arrive.” nous rappelle Marc Aurèle : il faut accomplir le bien purement comme fin en soi.
C’est notre rôle en tant qu’être humain. Il est dans notre nature d’être bon.
Toujours informer que l’on a accompli telle ou telle bonne action est infantile. Puéril. Lorsque j’étais enfant, je m’assurais toujours que toute ma famille eut été au courant de telle ou telle chose que j’eus faite qui leur eut été bénéfique. Quant à mes parents - ma mère, mon père; s’assuraient-ils que nous ayions été informés de telle ou telle chose qu’ils aient fait pour nous? Bien sûr que non. Ils le faisaient, tout simplement, jour après jour sans que personne ne remarque quoi que ce soit. Pendant que nous, leurs enfants, prenions ces actes de bonté pour acquis. Sans aucun remerciement.
En mûrissant, cependant, nous réalisons qu’agir de la bonne façon, agir de façon juste pour rendre la vie des autres meilleure est simplement ce que nous nous devons de faire en tant qu’être humains sensés, responsables et matures. C’est aussi simple que ça. Si l’on veut être un exemple à suivre, alors il faut faire tout cela non pas pour les remerciements, ou pour la reconnaissance, ou une médaille d’honneur.
“Faites désormais ce que votre nature profonde exige que vous fassiez. Accomplissez cette chose dès maintenant si vous en avez la capacité; ne regardez pas tout autour de vous pour vous assurer que les gens en soient au courant.”
En tant qu’Empereur Romain, Marc Aurèle avait sans nulle doute bien plus de pouvoir que nous n’en avons en tant qu’individus, et ses actions avaient certainement un impact bien plus considérable que les miennes, ou que les vôtres. Pourtant, même lorsqu’il était, à l'époque, l’homme le plus puissant sur Terre, il ne manquait pas de se rappeler à lui-même qu’ “il faut toujours être satisfait d’avoir fait un pas en avant, même si celui-ci est moindre” et qu’“il ne faut accorder que très peu d’importance à ce qui résulte de celui-ci.”
Alors, faisons nous-même un pas en avant dès que l’occasion se présente. Quant à son résultat ? Eh bien, il n’a pas importance.
“Quelle est votre profession? Faire le bien - être une personne de bien.”
C’est la description de poste la plus simple qu’il puisse être; et pourtant, cela ne signifie pas que la tâche est facile. Mais si nous en faisons notre objectif, si nous gardons cela à l’esprit à tout moment, alors je suis persuadé que nous pouvons parvenir à l’atteindre, une bonne action après l’autre.
Faites le bien; soyez homme de bien.
English to French: The Problem with Dog Analogies in Antispeciesism General field: Social Sciences Detailed field: Philosophy
Source text - English The Problem with Dog Analogies in Antispeciesism
Antispeciesism, Education
Content Warning: Brief discussion of various forms of speciesist violence, mention of sexism
"What if they were dogs?" is something we hear a lot in vegan outreach, at least in "Western" countries. The person will be showing footage from an enslavement or slaughter facility and asking the member of the public, "what if they were dogs? Would you feel any differently?" Dog comparisons are common, and there's a reason for it: a lot of humans love - or think they love - dogs. In the "West", we are socialised around dogs; we are conditioned to see them differently than we see other nonhuman animals. Dogs are used as pets; they are friends; they are family members. Dog comparisons allow the person being outreached to transpose what they are seeing to someone that they care about, and to ask themselves, "if I wouldn't want to harm a dog, why would I harm a pig?" And yet, as effective as they might be, those comparisons are problematic. Here's why:
1. It implies that it doesn't happen to dogs
When you say "what if they were dogs,” you're implying that it's not happening to them. And that's factually wrong: even though "Western" human society uniquely sees dogs and doesn’t exploit them for food, dogs are still victims of speciesism, sometimes with extreme violence. Beagles are tortured in vivisection; greyhounds and lurchers are enslaved and murdered in the racing industry; dogs are put in dangerous situations and trained to be aggressive by hunters, the police, or the military; dogs living independently within human communities are captured and put into shelter and killing facilities where they will most probably be "euthanised" (this is the word that these facilities use, but euthanasia without consent can only really be called murder); they are bred in large numbers to satisfy our desire for companionship, with mothers and children who do not possess the right traits often discarded like trash; they are denied their natural evolution and genetically manipulated with traits that are desirable to us rather than useful to them, to the point where some dog breeds develop severe health problems as a result of human cosmetic tastes. This list is not exhaustive.
Even in the best possible situation, where a rescue dog is adopted into a loving non- speciesist family, they are still legal property with heavy restrictions on their freedom and they are in a position of forced dependency.
2. It blurs the definition of speciesism
By implying that dogs are privileged over other nonhuman animals, or that the dogs exploited as pets are not victims of speciesism, we promote a blurred definition of speciesism. With phrases like "why eat one and love the other,” “where do you draw the line,” or "the only difference is your perception," we hint at a species-based bias and discrimination, and a system of hierarchy of species, but this is not what speciesism is. Speciesism is not about loving nonhumans from certain species and violently exploiting others, it is the refusal to see people from other species as persons and instead valuing them only for their function.
In this speciesist human world, dogs, just like other nonhuman animals, are still valued for their function rather than as persons, whether that function is as a pet, a job they did not agree to, or something more nefarious. As anti-speciesists, we should always make it clear what speciesism is and why we are fighting it.
3. It appeals to speciesism rather than fighting it
Just like using "she's someone's daughter" to denounce a (cis-het-man) politician's sexist remarks is problematic because it appeals to womens’
perceived functions and roles in patriarchy rather than their personhood (in other words, it appeals to sexism instead of fighting it), dog comparisons are problematic because they appeal to speciesism. It's appealing to a dog's perceived role as a pet, a companion, an accessory, and questioning why this function is reserved to certain species, rather than asking why nonhumans should have a function at all. Pigs and cows especially are often shown as deserving of rights only because of their similarities with dogs, instead of because they are persons with interests. Anti-speciesists do not want other exploited nonhuman animals to be treated like dogs, i.e. to be exploited differently. We want all animals to be treated as persons and thus, with respect.
4. So what can we do instead?
If you want to use dogs as an analogy, make sure you do it in a non- speciesist way. One possible option could be, when introducing the analogy, to first establish an agreement with your interlocutor that dogs are persons. This can be relatively easy, especially if talking to a human who lives or has lived with dogs and will have themselves observed that dogs have personalities, desires, and interests, just like all animals. So instead of "would you be ok with killing dogs?", ask "do you believe that dogs are individuals who have inherent value and a right to live?", and then try to extend that understanding to other nonhuman animals.
But why use dogs at all? We could simply ask the person if it would be morally justifiable to use humans as mere resources (side note: capitalism kind of does that), and to explain why not. After all, the reasons why we should not exploit nonhuman animals are the same reasons why we should not exploit humans. We are all animals.
Translation - French Analogies entre chien.ne.s et autres animaux dans la rhétorique antispéciste: en quoi sont-elles problématiques ?
Antispécisme, Éducation
Avertissement : violences spécistes diverses, mention de
sexisme.
“Et si ces animaux étaient des chien.ne.s ?” est une phrase que l’on entend beaucoup dans les discours de sensibilisation au véganisme (ou du moins, dans ceux des "pays occidentaux”). Généralement, la personne sensibilisant le public montre une vidéo d’animaux non-humains exploités et asservis, et/ou en train de se faire abattre puis lui demande : “et si ces animaux étaient des chiens? Comment-vous sentiriez-vous alors?”. Les comparaisons entre les animaux que les personnes habitant dans les pays occidentaux peuvent voir dans ces vidéos (abattus, asservis couramment dans le “monde occidental”), et des chien.ne.s sont très fréquentes lors d’actions de sensibilisations, et ce non pas par hasard : beaucoup de personnes humaines aiment (ou du moins, pensent aimer) les chien.ne.s.
Dans “le monde occidental”, notre socialisation se fait, la plupart du temps, au contact de chien.ne.s. Par conséquent, notre conditionnement est tel que nous ne les “estimons" pas de la même manière que les autres animaux non-humains; les chien.ne.s sont utilisé.e.s comme animaux de compagnie, considéré.e.s comme nos ami.e.s ou encore des membres de notre famille. De ce fait, les comparaisons entre chien.ne.s et autres animaux non-humains permettent à l’interlocuteur.trice en train de se “faire sensibiliser” de transposer ce qu’iel voit à un être auquel iel tient et, du coup, de se demander: “étant donné que je ne voudrais faire, ou ferais jamais de mal à un.e chien.ne, pourquoi voudrais-je faire, ou ferais-je du mal à un cochon? à une vache?”
Mais quand bien même ces comparaisons peuvent être efficaces, elles sont également problématiques. Voilà pourquoi :
1. Cela implique que que tous ces actes et discriminations spécistes ne sont pas infligé.e.s aux chien.ne.s
Lorsque vous dites “et si ces animaux étaient des chien.ne.s?”, vous impliquez que ce qui se déroule dans les vidéos montrées au public n’est pas infligé aux chien.ne.s. Or, cela est, en réalité , inexact; en effet, les chien.ne.s sont tout autant victimes de spécisme de la part des humain.e.s que d’autres animaux non-humains -de façons parfois extrêmement violentes, même si celleux-ci sont considéré.e.s d’un oeil tout autre par la société humaine “occidentale”, et qu’iels ne sont pas exploité.e.s pour leur chair. Par exemple, les beagles sont torturé.e.s lors de vivisections; les lévriers ainsi que les chien.ne.s “de race lurcher” sont dominé.e.s et massacré.e.s par l’industrie de “courses de chiens”; les chien.ne.s sont mis.es en danger dans des situations de chasse, ainsi que dressé.e.s dans le but d’être agressif.ve.s et donc “efficaces” par les forces de police et militaires; celleux vivant libres au sein de communautés humaines sont capturé.e.s puis placé.e.s en “refuges” et fourrières où iels seront “euthanasié.e.s” (“euthanasie” est le terme utilisé par ces établissements, mis entre guillemets ici puisque l’euthanasie sans consentement ne peut être en réalité qualifiée que de meurtre).
Certain.e.s chien.ne.s sont également mis.es au monde par milliers dans le but de satisfaire notre désir d’avoir de la compagnie, condamnant ainsi certaines mères et petits qui ne possèdent pas les “bons traits” à une mort certaine, et terriblement humiliante; iels sont privé.e.s de leur possibilité d’évoluer naturellement et sont manipulé.e.s génétiquement de façon à avoir une apparence correspondant à nos préférences esthétiques -et non une apparence qui leur serait bénéfique, si bien que certaines races de chien.ne.s développent des problèmes de santés graves simplement pour satisfaire nos goûts; et cette liste est loin d’être exhaustive.
La vérité est que, même dans le meilleur des cas -lorsqu’un.e chien.ne, secouru.e d’une forme d’exploitation quelconque, est adopté.e par une famille aimante et non-spéciste, cellui-ci est toujours considéré.e comme simple propriété d’un point de vue légal, et possède toujours des libertés restreintes, les rendant donc dépendant.e.s de leur famille humaine contre leur gré.
2. Cela brouille la définition du spécisme
En impliquant que les chien.ne.s ont une position privilégiée par rapport aux autres animaux non-humains, ou encore que les chien.ne.s utilisé.e.s comme animaux de compagnie ne sont pas victimes de spécisme, nous favorisons la propagation d’une définition du spécisme floue, trouble, et donc erronée. Utiliser des phrases telles que “pourquoi aimer l’un, et manger l’autre?”, ou encore “la seule différence, c’est votre perception” fait passer l’idée d’un biais humain basé sur l’espèce de l’animal non-humain concerné, et de l’existence d’un système hiérarchique des espèces comme illustrations du spécisme. Or, le spécisme, c’est loin d’être ça. Le spécisme, ce n’est pas “aimer les animaux non-humains d’une certaine espèce et exploiter d’autres violemment”, c’est attribuer de la valeur à des individus appartenant à des espèces autres que la notre parce qu’iels possèdent une utilité, au lieu de les considérer comme des personnes à part entière.
Dans ce monde humain spéciste, les chien.ne.s une valeur en tant qu’outil/objet et non en tant que personne, tout comme les autres animaux non-humains; cette utilité qui leur est attribuée peut être celle d’ “animal de compagnie” tout comme elle peut être celle d’employé.e -contre leur gré, ou bien même une utilité encore plus néfaste pour ces dernier.e.s (animal de laboratoire, athlète, etc). En tant qu’“antispécistes”, il est de notre devoir de transmettre la définition du spécisme, ainsi que les raisons pour lesquelles nous luttons contre celui-ci de façon claire et correcte.
3. Cela invite au spécisme plutôt que de le combattre
Tout comme mentionner le fait qu’une femme est la fille/soeur d’une tierce personne en réponse à une remarque sexiste (faite, disons, par un politicien quelconque) n’invite les concerné.e.s qu’à considérer les femmes à travers le prisme patriarcal, et donc en tant que faisant partie d’une catégorie possédant un rôle particulier, et non pas en tant que personnes, qu’individus à part entière (et donc, fait appel à une analogie sexiste desservant le but de départ: lutter contre le sexisme), comparer les animaux que sont les chien.ne.s aux autres animaux non-humains tel que cité dans cet article est problématique et invite au spécisme. En effet, en faisant cette remarque, on ne considère ici pas les chien.ne.s comme exploité.e.s, utilisé.e.s de façon spéciste, et parlons d’alleux comme s’iels bénéficiaient d’un traitement de faveur comparé aux autres animaux non- humains. La si fameuse question “et si ces animaux étaient des chien.ne.s ?” nous renvoie aux rôles d’animal de compagnie, d’accessoire, de compagnon imposés aux chien.ne.s, et nous fait nous demander pourquoi ces rôles ne seraient-ils réservés qu’aux animaux de certaines espèces plutôt que de remettre en question la nécessité même de voir en ces animaux une fonction quelconque, qui justifierait, à nos yeux, leurs existences. Cela amène donc non pas à une lutte contre le spécisme, mais à une lutte contre une hiérarchisation des animaux non-humains comme lorsque, par exemple, nous présentons les cochons, truies, vaches, veaux comme individus qui mériteraient d’avoir des droits pour la seule raison que celleux-ci partagent des similitudes avec les chien.ne.s, et non parce que celleux-ci sont des individus à part entière, avec des intérêts qui leurs sont propres. L’antispécisme, ce n’est pas vouloir que des animaux non- humains déjà exploités soient (tout autant !) exploités de façons différentes -comme les chien.ne.s le sont. L’antispécisme, c’est vouloir que tous les animaux (humains et non- humains) soient traités en tant qu’individus, en tant que personnes : avec respect.
4. Comment s’y prendre, alors ?
Eh bien, si on veut utiliser les chien.ne.s dans une analogie, faisons-le de façon non- spéciste; par exemple, on pourrait tout d’abord établir l’individualité et identité propre des chien.ne.s avec notre interlocuteur.trice. Établir ce fait est en général assez simple, surtout lorsque notre interlocuteur.trice a l’habitude de vivre et/ou a cohabité avec un.e chien.ne, et a donc certainement observé ces dernier.e.s, et conclu qu’iels ont chacun.e leur propre personnalité, leurs propres désirs, leurs préférences, et des centres d’intérêts particuliers tout comme n’importe quel autre animal. Alors, la prochaine fois, au lieu de poser la question : “trouveriez-vous acceptable de tuer un.e chien.ne ?” à votre interlocuteur.trice, demandons plutôt : “pensez-vous/êtes vous d’accord avec le fait qu’un.e chien.ne est une personne, qu’iel possède une valeur inhérente en tant qu’individu et qu’iel possède donc le droit aliénable de vivre ?” Puis appliquons ce fait établi et compris, désormais, par notre interlocuteur.trice aux animaux appartenant à d’autres espèces.
Et en réalité, quand on y pense, y a-t-il une utilité tangible à utiliser une analogie mentionnant les chien.ne.s ? Il serait, semble-t-il, bien plus intéressant de simplement demander à la personne en face de nous si, oui ou non, il est moralement justifiable d’exploiter ainsi que d’utiliser les êtres humains en tant que simples ressources (dans le fond, c’est bien ce que l’idéologie et système capitalistes font) et d’expliquer en quoi cela n’est, en effet, pas moralement justifiable. Après tout, les raisons pour lesquelles nous ne devrions pas tirer avantage de, et/ou utiliser les animaux non-humains sont en réalité les mêmes raisons pour lesquelles nous ne devrions pas exploiter les animaux humains, puisque nous sommes tou.te.s... des animaux.
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Years of experience: 5. Registered at ProZ.com: Aug 2021.
I am a skilled, autonomous, and daring professional. I believe that there is a way to overcome any obstacle, which is why I always strive to do my best!
I am familiar with many semantics due to my curiosity and my ongoing interest in many fields. Due to being a French native speaker, having lived in the UK for three years now, and having a mixed background allowing me to speak a North African dialect (Tunisian derja), I am passionate and knowledgeable when it comes to linguistics. In the last year, I, among other things:
– worked on an entire website translation for an up-and-coming French cosmetics company called FKare,
– translated a webinar for the non-profit organisation Épicène, which is based in Switzerland
I currently live in Glasgow (UK), where I both study and work as a professional translator.
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