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German to French: Die Masse füllt die Kasse / Le peuple remplie la caisse
Source text - German Die Masse füllt die Kasse
[...]
Auch die von Brühl erdachte Konsumbesteuerung hat bis heute überlebt. Als Mehrwertsteuer gehört sie weltweit zum Repertoire staatlicher Einnahmequellen. In der gesamten EU ist sie gesetzlich vorgeschrieben, in den USA in Form einer Einzelhandelsteuer etabliert, selbst die Chinesen bestreiten damit den größten Teil ihres Haushalts. Und für Ökonomen ist die Konsumsteuer ein Modell von nahezu unvergleichlicher theoretischer Schönheit. Als indirekte Mehrwertsteuer ist sie leicht zu erheben und verzerrt die Kaufentscheidungen der Konsumenten kaum – alle Preise steigen schließlich gleichmäßig an. Und weil im Modell ohne Ausnahme jeder für alle Waren zahlen muss, sichert sich der Staat ergiebige und gleichmäßige Einnahmen. »Die Mehrwertsteuer schafft es, Dönerbude und Großkonzern gleichzubehandeln«, sagt Stefan Bach, Steuerexperte am Deutschen Institut für Wirtschaftsforschung (DIW) in Berlin. »Grundlage ist einfach der Cash-Flow.«
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So weit die Theorie. Doch in den 250 Jahren seit ihrer Erfindung haben Politiker und einflussreiche Interessenverbände aus der Mehrwertsteuer ein bürokratisches und betrugsanfälliges Monstrum gemacht. Tarifermäßigungen, Befreiungen und Sonderrechte bilden ein fast undurchschaubares Geflecht, das manchen an der Effizienz und Gerechtigkeit des Systems zweifeln lässt. So ist auch der Münsteraner Volkswirt Heinz Grossekettler von den Auswüchsen enttäuscht: »Im Grundsatz erreicht das Umsatzsteuerrecht in Deutschland zwar seine Ziele. Aber viele Detailregelungen verzerren den Wettbewerb. Häufig ist dies das Ergebnis reiner Lobbyarbeit oder von Streit zwischen den EU-Staaten.« Grossekettler hat als Vorsitzender des Wissenschaftlichen Beirats im Bundesfinanzministerium die Steuerpolitik der vergangenen Jahre maßgeblich mit begleitet und auch die geplante Mehrwertsteuer-Erhöhung abgenickt.
Translation - French Le peuple remplie la caisse
[…]
Une taxe sur la consommation instaurée à Brühl est jusqu'à présent toujours en vigueur. En tant que taxe sur la valeur ajoutée, elle appartient dans le monde entier à un répertoire fédéral de ressources propres. Dans toute l’ Union Européenne, elle est légalement imposée, aux Etats-Unis elle est établie sous forme de taxe de vente au détail et c’est avec elle que la Chine compose la majeure partie de son budget. Pour ce qui est de l’accise, elle est un modèle pratiquement incomparable de beauté théorique. Cette taxe à la valeur ajoutée est indirecte, ce qui la rend plus difficile à fausser ou à éviter pour le consommateur, les prix finissant par grimper uniformément. Ce modèle ne tolérant pas les exceptions, cela assure à l’état des revenus réguliers et profitables. Stefan Bach, expert fiscal à l’institue allemande d’études économiques de Berlin à dit : « La taxe à la valeur ajoutée assure le traitement égal des petits commerçants locaux et des consortiums industriels. La base simplement le cash-flow. »
Ça suffi pour la théorie. Depuis les 250 ans de son existence, les politiciens et les associations d'intérêts influents ont fait de la Taxe sur la valeur ajoutée un monstre bureautique. Les réductions tarifaires, les exemptions et les droits particuliers créent un entrelacement difficile à cerner et qui laissent souvent dans le doute le système judiciaire. Heinz Grossekettler, économiste de la ville de Münster, est lui-même déçu de ces aberrations : « En théorie, la législation allemande entourant la taxe sur le chiffre d’affaire atteint ses buts. Par contre, plusieurs règlements futiles gênent la concurrence. Ils proviennent souvent du travail de lobbyistes ou de querelles entre états membres de l’Union Européenne. » Grossekettler étant président du conseil légal scientifique au ministère fédéral des finances, il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la politique fiscale de la dernière année et a approuvé la hausse planifiée de la taxe à la valeur ajoutée.
German to French: Endstation Bachelor / Terminus Baccalauréat
Source text - German Endstation Bachelor
Mit einem Bachelor in Geisteswissenschaften stehen die Chancen auf dem Arbeitsmarkt
schlecht. Doch Master-Studienplätze gibt es kaum.
Von Dominik Fehrmann
5 Es ist noch kein Master vom Himmel gefallen. Auch nicht am Historischen Institut der Universität Potsdam. Also sammelt Felix Henze fleißig (travaillant) Leistungspunkte (résultat) für den Abschluss des Bachelor-Studiums "General History". Danach möchte er ein Master-Studium anhängen. Wie fast alle seine Kommilitonen. "Ich kenne hier niemanden", sagt Henze, "der die Uni mit einem Bachelor in Geschichte verlassen will." Doch einige werden wohl müssen. Denn den 130 Bachelor-Plätzen stehen in Potsdam gerade einmal 30 Master-Plätze gegenüber.
Solche Verhältnisse sind nicht die Ausnahme, sondern die Regel - wie sich jetzt abzeichnet, da bundesweit an vielen Hochschulen die ersten Master-Studiengänge anlaufen. Noch gibt es erst wenige Bachelor-Absolventen. Die Ersten tröpfeln gerade erst ein und sitzen in den Seminaren oft nur zuzweit oder dritt. Es ist eine trügerische Ruhe. Die Ruhe vor dem drohenden Ansturm auf die Master-Studienplätze. Denn die sind rar. Offene Fragen dagegen gibt es viele: Wer soll ins Master-Studium? Wer darf? Und darf jemand nicht dürfen?
Das Master-Studium ist das Stiefkind der Studienreform. Von Beginn an galt die politische Fürsorge dem Bachelor-Studium, dem ersten Teil jenes gestuften Systems, das bis 2010 die Diplom- und Magister-Studiengänge ersetzen soll. Bedacht werden die Bachelor-Studenten vor allem mit einer besseren Betreuung.
Ein Aufwand, der sich lohnen soll, verheißt er doch einen Hochschulabschluss schon nach drei Jahren, dazu eine geringere Abbrecherquote, mithin eine kostensparende akademische Ausbildung - sofern die meisten Studenten sich mit dem Bachelor zufriedengeben.
[...]
Doch nicht nur die Hochschulen brauchen mehr Master-Studienplätze. Auch aus volkswirtschaftlicher Sicht drohe ein Mangel an Master-Absolventen, warnt Dieter Dohmen, Direktor des Forschungsinstituts für Bildungs- und Sozialökonomie in Berlin. Zwar werde der Bachelor in der deutschen Wirtschaft immer häufiger akzeptiert. Aber für viele Schlüsselpositionen würden die Unternehmen auch künftig Diplom-, Magister- oder eben Master-Absolventen nachfragen. "Bleibt es bei Übergangsquoten von unter 50 Prozent, dann fehlen uns in zehn Jahren bis zu 100.000 hochqualifizierte Akademiker", sagt Dohmen.
[...]
Allerdings stellt sich die Frage nach Zugangsbeschränkungen nur theoretisch, solange es an Studienplätzen mangelt. Denn bei einem Bewerberüberhang bliebe es den Hochschulen in jedem Fall vorbehalten, die Master-Studenten auszuwählen. Das dürfte auch die 30 Plätze am Historischen Institut in Potsdam betreffen. Was Felix Henze macht, wenn er keinen geeigneten Master-Studienplatz findet? Er weiß es noch nicht. Das straff organisierte Bachelor-Studium fordert seinen Tribut. "Im Moment", sagt Henze, "komme ich kaum dazu, mir groß Gedanken über das Master-Studium zu machen." Vielleicht finden andere ja die Zeit.
Translation - French
Terminus Baccalauréat, tout le monde descend.
Les chances d'obtenir un emploi avec un Baccalauréat en sciences humaines sont mauvaises. Il n'y a même pas de place pour les étudiants à la maitrise.
Par Dominik Fehrmann
Paris ne s'est pas bâtie en un jour, pas plus qu'un diplôme de l'institut d'histoire de l'université de Potsdam. Feliz Henze à donc travailler durement pour récolter de bons résultats pour obtenir son Baccalauréat en histoire générale. Comme presque tout ces camarades d'études, il souhaite adhérer à la maîtrise. „Je ne connais personne“ dit Henze „qui veuille graduer avec un Baccalauréat en histoire.“ Certains devront tout de même, puisqu'à Potsdam il y a 130 places au baccalauréat vis-à-vis des 30 places de la maîtrise.
De telles proportions ne sont pas une exception, mais plutôt la règle qui commence à se profile à l'échelle fédérale dans plusieurs établissement d'enseignement supérieur. D'abord, il n'y a toujours que peu de diplômés de maîtrise. Les premiers arrivent au compte-gouttes dans les cours, où ils ne sont que deux ou trois. C'est un calme trompeur. Le calme avant l'assaut imminent des places à la maîtrise. Places qui sont rares, et qui amènent de nombreuses questions: Qui sera accepté à la maîtrise? Qui en a le droit? Et est-ce que quelqu'un peut de pas avoir le droit?
Le programme de maîtrise est l'enfant bâtard de la réforme scolaire. Depuis le début, l'assistance politique est consacré aux bacheliers (la première étape de tout système d'études échelonné) et devrait jusqu'en 2010 rembourser les filières universitaires du baccalauréat et de la maîtrise. On considère avant tout les bacheliers d'être admissible pour un meilleur encadrement. Un investissement qui en vaut la peine, et qui fait d'ailleurs la promesse d'un diplôme universitaire après aussi peu que trois ans, d'un taux d'abandon moins élevé et par conséquent d'une éducation économique, pourvu que la plupart des étudiants se contentent du baccalauréat.
[...]
Mais ce ne sont pas seulement les universités qui ont besoin de plus de places à la maîtrise. Dieter Dohmen, directeur de l'institut berlinoise de recherche sur l'économie sociale et éducative mets en garde qu'un manque de diplômés d'une maîtrise est également une menace d'un point de vue économique. Certes, le baccalauréat sera toujours plus fréquemment accepté dans l'économie allemande, mais pour beaucoup de postes clés les entreprises pourraient à l'avenir demander un diplômé de maîtrise. „Si le taux de transition reste sous la barre des 50 pour cent, et bien dans dix ans nous aurons un manque à combler de 100 000 universitaires hautement qualifié“, déclare Dohmen.
[...]
Toutefois, la question concernant les restrictions d'accès ne se posera que théoriquement, tant qu'il y aura un manque de places pour les étudiants. Car, dans les cas où il y a un excédent de postulant, il en revient aux universités de choisir les étudiants qui iront à la maîtrise. Cela devrait concerner les 30 places de l'institut d'histoire de Potsdam. Que fera Felix Henze s'il ne trouve pas de place appropriée à la maîtrise? Il n'en sait rien. Le baccalauréat organisé sévèrement exige tribut. „Pour le moment“, révèle Henze, „je ne peut me permettre de m'inquiéter pour la maîtrise.“ Peut-être que les autres trouvent le temps.
German to French: Dem Horror der Schlacht entronnen / Échapper à l'horreur de la bataille
Source text - German Dem Horror der Schlacht entronnen
Frankreich verliert in Louis de Cazenave den vorletzten Veteranen des 1. Weltkriegs
Er war ein bemerkenswerter alter Mann: der letzte Zeuge der furchtbaren Schlacht am Chemin des Dames. Dort waren allein am 16. April 1917 mehr als 28 000 Soldaten gefallen, Deutsche und Franzosen. „Es war ein Gemetzel", erinnerte er sich später, „sie haben uns als Kanonenfutter an die Front gejagt." Am nächsten Morgen kam es zu Meutereien, die brachial gebrochen wurden: Befehlsverweigerer und Fahnenflüchtige wurden standrechtlich erschossen. Manchmal erzählte der Alte die Geschichte, wie Deutsche und Franzosen dieselbe Quelle im Niemandsland nutzten, um Trinkwasser zu holen. „Ich sprach kein Deutsch, aber ein kurzer Blick genügte, um sich zu verständigen." Wenn die Gefahr der Verbrüderung drohte, befahlen die Generäle den Angriff.
Louis de Cazenave war, neunzehnjährig, 1916 als Patriot in den Krieg gezogen. „Der Horror des Krieges hat mich zum Pazifisten gemacht", sagte er. Im „Stahlgewitter", wie das ein deutscher Dichter genannt hat, war es dem jungen Franzosen nie in den Sinn gekommen, wegzulaufen. „Aber wenn ich das noch einmal erlebt hätte, dann wäre ich desertiert. Am Ende gibt es nichts, was den Krieg rechtfertigt." Den nächsten Krieg hat er nicht mehr mitgemacht. Das Engagement im Widerstand überließ er seinem Sohn.
Für einen Moment, 1936, hatte sich Louis de Cazenave der linken Volksfront angeschlossen, doch nach dem letzten Weltkrieg bekannte er sich zum Gaullismus. Später wandte er sich enttäuscht von jeder Politik ab. Das Kreuz der Ehrenlegionhatte er lange abgelehnt. Die es ihm geben wollten, sollten es sich sonstwohin stecken, ließ er ausrichten - zu überwältigend war die Erinnerung an die gefallenen Kameraden, die nicht einmal ein Holzkreuz bekamen. Nur weil der Veteranenverband nicht aufhörte zu drängen, akzeptierte er es schließlich. Aber ein Staatsbegräbnis, das Jacques Chirac für den letzten Poilu in Aussicht gestellt hatte, lehnte er ab. Im Übrigen zeigte sich das Vaterland nicht besonders dankbar. Seine Rente betrug zuletzt 690 Euro.
Translation - French Échapper à l'horreur de la bataille
La mort de Louis de Cazenave fait perdre à la France l'avant dernier vétéran de la Grande Guerre
C'était un homme remarquable: le dernier témoins du l'horrible bataille du Chemin des Dames. Endroit où, seulement le 16 avril 1917, plus de 28 000 soldats, allemands et français, tombèrent. « Ce fut un massacre » se rappela-t-il plus tard, « ils nous ont envoyé au front comme de la chair à cannon ». Le lendemain matin on en vint aux mutineries, qui furent violemment réprimer: ceux qui désobéissaient ou désertaient furent exécuter par décision de la cour martiale. Le vieil homme racontait parfois que les Allemands et les Français puisaient leur eau potable de la même source, en zone neutre. « Je ne parlais pas allemand, mais un simple regard suffisait pour se comprendre. » Quand les dangers de la fraternisation se pointaient, les généraux ordonnaient l'offensive.
Louis de Cazenave avait 19 ans, en 1926, quand il prit part à la guerre, tel un patriote. « L'horreur de la guerre m'a rendu pacifiste », dit-il. Même sous « l'orage d'acier », comme l'a désigner un poète allemand, il n'est jamais venu à l'esprit du jeune Français de se sauver. « Mais si j'avais eu à le revivre une autre fois, je déserterais. À la fin il n'y a plus rien pour justifier la guerre. » Il n'a pas prit part à la guerre suivante. Il a plutôt laissé son fils s'engager dans la résistance.
Pendant un moment, en 1936, Louis de Cazenave s'est joint au front populaire de gauche et après la dernière guerre mondiale il s'est également avoué être gaulliste. Il fut plus tard déçu par chaque parti politique. Il a longtemps refusé la croix de la légion d'honneur. On voulu la lui décerner, mais il fit savoir qu'on devait plutôt se la fourrer quelque part ailleurs, le plus renversant étant le souvenir de ses camarades tombés au combat, qui n'ont même jamais eu de croix de bois. Il fini par l'accepter, mais seulement parce que l'association des vétérans ne cessa d'insister. Mais il refusa les obsèques nationales que Jacques Chirac laissait entrevoir pour les derniers poilus. Du reste la patrie ne s'était pas montré très reconnaissante. À la fin sa pension ne montait qu'a 690 euros