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French to German: Newspaper articles General field: Bus/Financial Detailed field: Government / Politics
Source text - French Les étudiants jugent les entreprises françaises plutôt compétitives
07.12.2012
Sur les dix entreprises mondiales jugées les plus compétitives par les étudiants français des filières de management, tant dans les universités que les grandes écoles, la moitié sont françaises. C'est le cas de quatre sur dix entreprises citées par les étudiants en ingénierie sur ce critère, que ce soit dans les écoles ou les universités. La question a certes été posée par l'institut de sondages Universum avant que le débat sur la compétitivité des entreprises françaises ne prenne de l'ampleur, mais c'est justement en cela que l'enquête est intéressante : elle indique que l'image des entreprises françaises auprès des jeunes très qualifiés n'était pas véritablement dégradée en la matière, du moins avant que le problème ne soit mis en avant dans le débat public.
Certes, les premiers rangs de ce top 10 des "avantages compétitifs" sont occupés, dans tous les classements, par les firmes américaines de haute technologie (Apple, Google, Microsoft, Oracle). Mais l'équipementier français Valeo apparaît au second rang pour les étudiants des business schools, qui citent également dans ce top 10 la SNCF, LVMH, EDF et SFR. Leurs collègues universitaires ne reprennent pas tout à fait la même liste, avec Total, PPR, Orange, EDF, Air France et L'Oréal. Les ingénieurs des grandes écoles citent également Air France, EDF, la SNCF et Total, ceux des universités y ajoutent GDF Suez et Renault. Les opinions sont donc assez variées, mais on retrouve dans tous ces classements un nombre important d'entreprises publiques ou de service public, qui forment donc, aux yeux des étudiants en tous cas, un facteur de compétitivité pour l'économie française...
D'ailleurs, les entreprises jugées les plus attractives en matière d'emploi, tous critères confondus, les étudiants en management citent une moitié d'entreprises françaises, les ingénieurs des grandes écoles sept de ces entreprises, et les ingénieurs des universités six ! Apparemment, l'appartenance hexagonale n'est pas un facteur de répulsion pour les jeunes diplômés. L'ouverture aux grands vents de la mondialisation est encore plus un fantasme qu'une réalité dans les choix des étudiants, même si la plupart de ces grandes entreprises sont elles-mêmes déjà internationalisées.
Pourquoi l’UMP peut bel et bien mourir
19 novembre 2012
Alors que l'UMP vacille sous le choc de la bataille Copé-Fillon, il faut se souvenir d'où vient ce parti.
Le mouvement a été créé en 2002 sous l'égide de Jérôme Monod, un proche de Jacques Chirac, avec trois objectifs majeurs : assurer une majorité stable à Jacques Chirac après le 21 avril 2002 qui avait vu Jean-Marie Le Pen se qualifier pour le second tour de la présidentielle ; faire d'Alain Juppé le successeur de Jacques Chirac ; rassembler les trois familles de la droite républicaine : centriste, libérale et gaulliste afin d'éviter son émiettement face à un Front national qui, bon an mal an, taillait des croupières au RPR, à l'UDF et à Démocratie libérale depuis le début des années 1980.
Aujourd'hui, avec le recul, on peut dire que le premier objectif a été rempli mais que le second a été complètement loupé à cause de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris qui a conduit Alain Juppé à démissionner de la présidence de l'UMP en 2004.
Quant au troisième, il a été atteint mais n'est plus garanti. A partir de 2004, c'est Nicolas Sarkozy, pourtant très rétif à la création de l'UMP, qui en prend la présidence. Il fait de ce parti un instrument de conquête du pouvoir contre la volonté de Jacques Chirac mais en respectant scrupuleusement la feuille de route chiraquienne. Du moins dans un premier temps.
C'est ainsi qu'en 2007 Nicolas Sarkozy remporte la présidentielle sur la base d'une synthèse des trois droites qui lui permet de ratisser large. La tonalité de son projet est alors libérale sur le plan économique, autoritaire sur le plan sociétal avec cependant des avancées assumées sur quelques grands sujets comme le droit de vote des étrangers aux élections locales ou les droits des couples homosexuels. Tout le monde trouve son compte.
L'équilibre se rompt à mi-quinquennat lorsque Nicolas Sarkozy, essoré par la crise économique de 2008, perd l'électorat FN et tente de le reconquérir en vain à partir d'une thématique identitaire qu'il pousse jusqu'à l'extrême durant l'entre-deux-tours de la présidentielle. On voit alors les prétendants à sa succession diverger, ainsi que le racontent très bien Eric Mandonnet et Ludovic Vigogne dans leur livre Ça m'emmerde, ce truc (Grasset).
François Fillon fait sa part de campagne mais il est mal à l'aise. Jean-François Copé au contraire épouse la thématique sarkozyste et sur la lancée de la présidentielle axe sa propre campagne sur l'identité nationale avec référence assumée au "racisme anti-Blancs".
Simultanément, Jean-Louis Borloo, qui fut naguère l'allié de Nicolas Sarkozy au point de rêver de Matignon, mène sa petite entreprise de reconstruction sur le flanc gauche de l'UMP. Il a acté la disparition du centre et se fait fort de le rebâtir.
La synthèse des droites qui devait cimenter l'UMP n'existe plus. C'est pourquoi l'UMP peut bel et bien mourir.
Le taux de chômage approche de 10 % en métropole
06.12.2012
Le taux de chômage en France a continué à augmenter au troisième trimestre 2012, de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 9,9 % de la population active en métropole et 10,3 % avec les départements d'outre-mer, annonce l'Insee jeudi.
L'Institut national des études statistiques, qui a révisé à la hausse (+ 0,1 point) les données du deuxième trimestre, considère désormais que 2,8 millions de personnes sont au chômage en France au sens des normes du Bureau international du travail (BIT).
Le taux pour la France métropolitaine se situe à son plus haut niveau depuis le troisième trimestre 1999. Plus généralement en France métropolitaine, 3,6 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaitent travailler, qu'elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu'elles recherchent ou non un emploi, note l'Insee. Le taux d'emploi des 15-64 ans est stable à 63,9 %.
Baisse du taux d’emploi en CDD-Intérim
Le taux d'emploi en CDI augmente de 0,2 point et s'établit à 49,1 % de la population des 15-64 ans. Le taux d'emploi en CDD-intérim baisse de 0,1 point à 6,6 %. L'Insee ne publie plus de taux de chômage mensuel depuis 2006, après une polémique sur sa méthode de calcul.
Selon les chiffres publiés fin novembre par le ministère du travail et Pôle emploi, le chômage a une nouvelle fois bondi au mois d'octobre, augmentant pour le 18e mois consécutif pour atteindre son plus haut niveau depuis 14 ans et demi.
Le rêve brisé de François Fillon
20 novembre 2012
François Fillon s'est rêvé en Pompidou. Il a brutalement déchanté. L'histoire ne se répète ja-mais.
Pendant toute la campagne pour la présidence de l'UMP, l'ancien premier ministre a vanté l'ancien président de la République, son « refus des idéologies, de la démagogie et des petites cuisines électorales » pour mieux se démarquer de son adversaire Jean-François Copé.
La référence à Pompidou n'était pas qu'un artifice de campagne. L'orgueilleux François Fillon s'est convaincu que ses cinq années passées à Matignon au côté de Nicolas Sarkozy alors que le pays traversait l'une des pires crises économiques de son histoire faisait de lui le leader incontesté de la droite.
Exactement comme le pensait Georges Pompidou à sa sortie de Matignon après la crise de mai 1968.
A 58 ans, François Fillon s'est persuadé qu'il parviendrait à rééditer l'exploit de son lointain prédécesseur au même âge : passer de Matignon à l'Elysée comme une évidence, alors qu'hormis Pompidou, aucun premier ministre n'y est jamais parvenu.
Il a suivi à la lettre l'exemple de Pompidou qui, après avoir servi fidèlement le général de Gaulle de 1962 à 1968, s'en est démarqué au lendemain du référendum perdu de 1969.
François Fillon a démarré le droit d'inventaire à l'égard de Nicolas Sarkozy dès cet été. Dans une interview au Point à la fin du mois d'août, il a explicitement critiqué le style de celui qui l'avait fait premier ministre en se décrivant comme « plus serein et pragmatique » que lui.
Dans la foulée, il a tenté de poser les bases du « fillonisme » : un projet de redressement national fondé sur une sévère cure de rigueur, et quelque valeurs fortement affirmées comme « l'autorité et le respect, le refus du communautarisme et du relativisme ».
Tout cela était très réfléchi mais totalement anachronique. François Fillon s'est trompé de moment. Il a cru que la campagne pour la présidence de l'UMP pouvait se mener comme la campagne présidentielle de 1969.
Il s'est adressé au pays plutôt qu'au militant, il a sous-estimé la ferveur que déclenche encore le nom de Nicolas Sarkozy dans les rangs des militants UMP. Il a abattu ses cartes trop tôt dans un match dont il ne maîtrisait pas toutes les règles du jeu
S'il veut rebondir, il doit oublier Pompidou.
Les syndicats "impatients" de connaître les positions patronales sur la réforme du marché du travail
06.12.2012
Les délicates négociations sur la réforme du marché du travail ont repris jeudi 6 décembre, les syndicats se disant "impatients" de connaître les nouvelles positions patronales, alors que le feu rouge du patronat sur la taxation des contrats courts pourrait passer au vert.
Amorcées dans la peine le 4 octobre, les discussions, qui visent à aboutir à un accord « gagnant-gagnant », butent sur d'importants points de blocage, notamment la modulation des cotisations d'assurance-chômage pour décourager le recours aux contrats courts (CDD, intérim). Quatre des cinq organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC) en font la condition sine qua non de leur paraphe. Après avoir furtivement entrebâillé la porte, le Medef, sous la pression de certaines de ses fédérations et de la CGPME, l'a ensuite violemment refermée.
Un compromis d’ici à la fin de l’année ?
Mais la CGPME, plus ardente opposante à cette idée, semble prête à faire un petit geste. Mercredi, sur la même ligne que l'UPA (artisans), sa vice-présidente, Geneviève Roy, a affirmé qu'elle "ne bloquera pas sur les CDD", mais "à la marge et sous condition", évoquant notamment "les CDD de surcroît d'activité répétitifs". "J'ai cru comprendre qu'il y aurait un pas qui pourrait être fait, par l'ensemble du patronat j'espère, sur les contrats très courts, donc je suis impatient, a déclaré Patrick Pierron (CFDT) à son arrivée au Medef. On est prêt à se donner les moyens de réussir avant la fin de l'année."
Le négociateur de FO, Stéphane Lardy, était lui aussi dans l'expectative : "Je juge sur pièces, [...] de la parole aux actes, a-t-il lancé. On est là, serein, pour demander des précisions." La CGT était plus réservée : "Il semble que la modulation des cotisations d'assurance-chômage sur les contrats courts puisse finalement faire l'objet d'une discussion", mais "cela n'enlève pas le caractère structurant du texte qui n'est qu'une opération de casse du code du travail", a affirmé Agnès Le Bot.
Alors que le taux de chômage a désormais atteint 9,9 % en métropole, la mission confiée par François Hollande aux partenaires sociaux est ardue : parvenir d'ici à la fin de l'année à un compromis qui réussirait la gageure de concilier plus de protection pour les salariés et davantage de souplesse pour les entreprises. Accord ou non, le gouvernement légiférera.
Translation - German Frankreichs Studenten finden Unternehmen ihres Heimatlandes konkurrenzfähig
07.12.2012
Laut dem Urteil französischer Managementstudenten, der Universitäten sowie der prestigeträchtigen Hochschulen Grandes Écoles, sind die Hälfte der 10 ihrer Einschätzung nach weltweit wettbewerbsfähigsten Unternehmen Französisch. Bei den Studenten der Ingenieur-wissenschaften an Hochschulen und Universitäten ist dies der Fall bei vier von zehn der zu diesem Kriterium genannten Unternehmen. Sicherlich, das Meinungsforschungsinstitut Universum stellte die Frage, bevor die Debatte um die Wettbewerbsfähigkeit französischer Unternehmen an Bedeutung gewann, doch genau deswegen ist die Untersuchung so interessant: Sie zeigt, dass das Bild, das sehr qualifizierte Jugendliche auf diesem Gebiet von französischen Unternehmen hatten, nicht wirklich schlecht war, zumindest nicht, bevor das Problem in die öffentliche Debatte eingebracht wurde.
Natürlich werden die ersten Plätze dieser Top 10 der „Wettbewerbsvorteile“ in allen Kategorien von den amerikanischen Hightech-Firmen (Apple, Google, Microsoft, Oracle) besetzt. Doch der französische Automobilausrüster Valeo erscheint bei den Studenten der Business Schools auf dem zweiten Rang. Diese nennen ebenfalls in den Top 10 französische Unternehmen wie die staatliche Eisenbahngesellschaft SNCF, den Luxusgüterkonzern LVMH, den Stromerzeuger EDF und das Mobilfunkunternehmen SFR. Ihre Kollegen in den Universitäten greifen mit Total, PPR, Orange, EDF, Air France und L’Oréal nicht die gleiche Liste auf. Die Ingenieurstudenten der Grandes Écoles führen auch Air France, EDF, die SNCF und Total an, die der Universitäten fügen noch den Energieversorgungskonzern GDF Suez und Renault hinzu. Die Meinungen gehen also ziemlich auseinander, doch man findet in all diesen Rangfolgen eine Anzahl an staatlichen Unternehmen oder öffentlichen Versorgungsunternehmen wieder, die folglich, zumindest in den Augen der Studenten, einen Konkurrenzfähigkeitsfaktor für die französische Wirtschaft darstellen...
Im Übrigen, unter den in Sachen Beschäftigung am attraktivsten beurteilten Unternehmen, alle Kriterien zusammengenommen, nennen die Managementstudenten fünf von zehn französische Unternehmen, Ingenieursstudenten der Grandes Écoles sieben und Studenten der Ingenieurwissenschaften in den Universitäten sechs! Anscheinend ist die Zugehörigkeit zu Frankreich kein Ablehnungsgrund für die jungen Absolventen. Sich dem rauen Wind der Globalisierung zu stellen, ist momentan noch mehr Wunschvorstellung als Realität bei den Entscheidungen der Studenten, auch wenn die Mehrheit dieser großen Unternehmen selbst schon internationalisiert ist.
Wieso die Zeit der UMP abgelaufen ist
19. November 2012
In einer Zeit, in der Frankreichs liberal-konservative UMP unter der Erschütterung des Kampfes um den Parteivorsitz zwischen Jean-François Copé und François Fillon schwankt, muss daran erinnert werden, woher diese Partei kommt.
Die Bewegung wurde 2002 unter der Schirmherrschaft von Jérôme Monod, einem Vertrauten Jacques Chiracs, mit drei Hauptzielen gegründet:
- Jacques Chirac eine stabile Mehrheit zu gewährleisten, nachdem sich der rechtsextreme Jean-Marie Le Pen im April 2002 für die zweite Runde der Präsidentschaftswahl qualifiziert hatte;
- aus Alain Juppé den Nachfolger Jacques Chiracs zu machen;
- die drei Familien der republikanischen Rechten - gemäßigt, liberal und gaullistisch – zusammenzuführen, um ihre Zersplitterung zu verhindern, angesichts eines Front National, der es den Vorgängerparteien der UMP - RPR, UDF und Démocratie Libérale - seit Anfang der 1980er Jahren mal mehr und mal weniger schwermachte.
Rückblickend kann man heute sagen, dass das erste Ziel erreicht, das zweite jedoch völlig verfehlt wurde. Grund dafür war die Affäre der fiktiven Arbeitsplätze des Pariser Rathauses, die Alain Juppé 2004 gezwungen hatte, von seinem Amt als Vorsitzender der UMP zurückzutreten.
Was das dritte Ziel angeht, es wurde erreicht, ist jedoch nicht mehr garantiert. Ab 2004 ist es Nicolas Sarkozy, der, trotz seines Widerwillens gegen die Gründung der UMP, deren Vorsitz übernimmt. Er macht aus der Partei ein Instrument der Machtgewinnung gegen den Willen Jacques Chiracs, respektiert jedoch nichtsdestotrotz akribisch dessen Handlungsstrategie, zumindest vorerst.
Und so gewinnt Nicolas Sarkozy im Jahr 2007 die Präsidentschaftswahl, basierend auf einer Synthese der drei rechten Lager, die es ihm ermöglicht, reichlich Wählerstimmen für sich zu gewinnen. Der Tonfall seines Projektes ist zu dieser Zeit liberal auf wirtschaftlicher, autoritär auf gesellschaftlicher Ebene, aber dennoch mit Fortschritten bezüglich einiger großer Themen wie dem Stimmrecht für Ausländer bei den Lokalwahlen oder den Rechten für homosexuelle Paare. Es ist für Jeden etwas dabei.
Das Gleichgewicht gerät auf der Hälfte der fünfjährigen Regierungszeit aus den Fugen, als Nicolas Sarkozy, ausgelaugt durch die Wirtschaftskrise 2008, die Wählerschaft des rechtsextremen FN verliert und vergeblich versucht, diese wiederzugewinnen, ausgehend von einer Identitätsthematik, die er zwischen den beiden Wahlgängen der Präsidentschaftswahl bis aufs Äußerste ausreizt. Damals schlagen die Kandidaten für seine Nachfolge verschiedene Wege ein, wie es Eric Mandonnet und Ludovic Vogogne sehr gut in ihrem Buch Ça m'emmerde, ce truc (dt. etwa „Das nervt mich, dieses Ding“, Grasset Verlag) wiedergeben.
François Fillon macht seine eigene Kampagne, fühlt sich aber unwohl dabei. Jean-François Copé passt sich im Gegensatz dazu der Thematik Sarkozys an und im Eifer der Präsidentschaftswahl richtet er seine eigene Kampagne auf die nationale Identität aus, mit offenkundiger Bezugnahme auf den „Rassismus gegen Weiße“.
Jean-Louis Borloo - einstiger Verbündeter Nicolas Sarkozys, sodass er sogar vom Amt des Premierministers träumte – steuert zur selben Zeit sein kleines Wiederaufbauvorhaben im linken Flügel der UMP. Er hat das Verschwinden der politischen Mitte registriert und es sich zur Aufgabe gemacht sie, wiederaufzubauen.
Die Vereinigung der rechten Strömungen, welche die UMP stabilisieren sollte, gibt es nicht mehr. Aus diesem Grund ist die Zeit der UMP abgelaufen.
Frankreichs Arbeitslosenquote nähert sich der Zehn-Prozent-Marke
06.12.2012
Frankreichs Arbeitslosenquote stieg im dritten Quartal 2012 weiter an, um 0,1 Prozent im Vergleich zum vorhergehenden Quartal und liegt nun bei 9,9 Prozent der Erwerbspersonen im europäischen Frankreich und bei 10,3 Prozent unter Einbeziehung der Überseedepartments, teilte das französische Statistikamt Insee am Donnerstag mit.
Nachdem es die Daten des zweiten Quartals nach oben bereinigt hatte (+ 0,1 Punkte), geht das Insee nunmehr davon aus, dass in Frankreich, gemäß den Normen des Internationalen Arbeitsamtes, 2.82 Millionen Menschen arbeitslos sind.
Der Wert für Frankreich ohne Überseegebiete ist auf seinem höchsten Stand seit dem dritten Quartal 1999. Das heißt, 3,6 Millionen Menschen im französischen Mutterland arbeiten nicht, würden aber gern arbeiten, unabhängig davon, ob sie innerhalb von zwei Wochen zum Arbei-ten verfügbar sind und ob sie auf der Suche nach Arbeit sind oder nicht, vermerkt das Insee. Die Beschäftigungsquote der 15 bis 64-Jährigen ist stabil bei 63,9 Prozent.
Rückgang des Beschäftigungsgrades bei Kurzeitverträgen und Zeitarbeit
Die Beschäftigungsquote für unbefristete Arbeitsverträge steigt um 0,2 Punkte und liegt nun bei 49,1 Prozent unter den 15 bis 64-Jährigen der Bevölkerung. Die Beschäftigungsquote bei Kurzzeit- und Zeitarbeitsverträgen sinkt um 0,1 Prozent auf 6,6 Prozent. Nach einer Polemik um seine Berechnungsmethode veröffentlicht das Insee seit 2006 keine monatliche Arbeitslosenquote mehr.
Laut der Ende November vom Arbeitsministerium und von der Bundesagentur für Arbeit Pôle Emploi veröffentlichten Zahlen stieg die Arbeitslosigkeit im Oktober erneut sprunghaft an und nahm somit den 18. Monat in Folge zu, um ihren höchsten Stand seit vierzehneinhalb Jahren zu erreichen.
Der geplatzte Traum von François Fillon
20. November 2012
François Fillon hatte sich schon als zweiter Georges Pompidou gesehen. Er wurde brutal auf den Boden der Tatsachen zurückgeholt. Geschichte wiederholt sich nie.
Während der gesamten Kampagne für das Amt des Vorsitzenden der UMP pries der ehemalige Premierminister den ehemaligen Präsidenten, seine „Ablehnung von Ideologie, Demagogie und bedeutungslosen Wahlkampfmanövern“, um sich stärker von seinem Gegner Jean-François Copé abzuheben.
Der Verweis auf Pompidou war nicht nur eine Wahlkampflist. Der stolze François Fillon war davon überzeugt, dass die fünf Jahre, die er als Premierminister an der Seite von Nicolas Sarkozy verbrachte, während das Land eine der schlimmsten wirtschaftlichen Krisen seiner Geschichte durchmachte, aus ihm den unangefochtenen Anführer der Rechten mache.
Genauso, wie es sich auch Georges Pompidou dachte, als er nach der Krise vom Mai 1968 aus dem Amt des Premierministers ausschied.
Mit 58 Jahren war François Fillon nun davon überzeugt, das Kunststück seines entfernten Vorgängers im gleichen Alter wiederholen zu können: Vom Hôtel Matignon, dem Amtssitz des französischen Premierministers, in den Elysée-Palast, dem des Staatspräsidenten, umzuziehen. Und das Ganze, als wäre es selbstverständlich, obwohl es, abgesehen von Pompidou, kein Premierminister je geschafft hat.
Er ist dem Beispiel Pompidous aufs Wort gefolgt, der sich - nachdem er General Charles de Gaulle von 1962 bis 1968 treu gedient hatte – am Tag nach der verlorenen Volksabstimmung von 1969 - von ihm distanzierte.
Seit diesem Sommer hat François Fillon das Recht etabliert, Bilanz in Bezug auf Nicolas Sarkozy zu ziehen. In einem Interview mit dem französischen Wochenmagazin Le Point Ende August kritisierte er unmissverständlich den Stil desjenigen, der ihn zum Premierminister gemacht hatte, während er sich selbst als „gelassener und pragmatischer“ als dieser beschrieb.
Anschließend versuchte er die Grundlinien des „Fillonismus“ darzulegen: Ein nationales Wiederbelebungsprojekt, basierend auf einer strengen Sparpolitik und einigen nachdrücklich betonten Werten wie „Autorität und Respekt, Ablehnung des Kommunitarismus und des Relativismus“.
All dies war gut durchdacht, jedoch völlig anachronistisch. François Fillon hat sich im Moment geirrt. Er hat geglaubt, die Kampagne für den Vorsitz der UMP könne geführt werden wie der Präsidentschaftswahlkampf von 1969.
Er hat sich eher an das Land als an die aktive Basis gewandt, er hat die Leidenschaft unterschätzt, den der Name Sarkozy noch immer in den Rängen der UMP-Mitglieder auslöst. Er hat seine Karten zu früh auf den Tisch gelegt, in einer Partie, in der er nicht alle Spielregeln beherrschte. Wenn er wieder auf die Füße kommen will, muss er Pompidou vergessen.
Arbeitsmarktreform in Frankreich: Gewerkschaften warten mit Spannung auf Stellungnahme der Arbeitgeberverbände
06.12.2012
Die heiklen Verhandlungen über die Arbeitsmarktreform wurden am Donnerstag, dem 6. Dezember, wiederaufgenommen. Die Gewerkschaften sagen, sie seien „gespannt“ auf die neuen Stellungnahmen der Arbeitgeber, jetzt da diese grünes Licht für die Besteuerung von Kurzzeitverträgen geben könnten. Die am 4. Oktober mühevoll begonnenen Diskussionen streben eine für alle Seiten gewinnbringende Übereinkunft an. Sie stoßen jedoch auf erhebliche Widerstände, insbesondere bei der Angleichung der Beiträge zur Arbeitslosenversicherung, eine Maßnahme, die das Zurückgreifen auf Kurzzeitverträge (befristete Arbeitsverträge und Zeitarbeit) verhindern soll. Vier der fünf Gewerkschaftsorganisationen (CFDT, CGT, FO, CFTC) knüpfen ihre Zustimmung an diese Bedingung. Frankreichs größter Unternehmerverband Medef hatte sich zunächst zögerlich kompromissbereit gezeigt. Unter dem Druck einiger ihrer Verbände und des Arbeitgeberverbandes CGPME gab der Medef sich jedoch anschließend wieder entschieden unnachgiebig.
Gibt es bis Jahresende einen Kompromiss?
Doch die CGPME, schärfste Gegnerin dieser Idee, scheint zu einem kleinen Entgegenkommen bereit. Im Einvernehmen mit dem Handwerkerverband UPA beteuerte am Mittwoch dessen Vizepräsidentin, Geneviève Roy, dass sie „die Pläne bezüglich der befristeten Arbeitsverträge nicht blockieren wird“, jedoch „nur partiell und unter Vorbehalt“, vor allem was ein Übermaß an Erneuerung von befristeten Arbeitsverträgen betrifft.
„Ich glaube, dass die, so hoffe ich, gesamte Arbeitgeberschaft im Hinblick auf die sehr kurzen Arbeitsverträge einen Schritt voran tun könnte. Ich bin also gespannt, erklärte Patrick Pierron (CFDT), als er beim Medef ankam. Wir sind bereit, die nötigen Voraussetzungen zu schaffen, um bis zum Ende des Jahres erfolgreich zu sein.
Auch der Verhandlungsführer der FO, Stéphane Lardy, wartete ab: „Ich urteile nach Aktenlage, [...] vom Wort zur Tat, lies er verlauten. Wir bleiben gelassen, in Erwartung näherer Erläuterungen.“ Die CGT war da zurückhaltender: “Es scheint, die Angleichung der Beiträge zur Arbeitslosenversicherung bei Kurzzeitverträgen könnte endlich Diskussionsgegenstand werden“, doch „dies nimmt dem Gesetzestext nicht seinen strukturierenden Charakter, ein Text, der nichts weiter als eine Zerstörung des Arbeitsrechts bedeutet, betonte Agnès Le Bot.
Während Frankreichs Arbeitslosenquote nunmehr bei 9,9 Prozent angelangt ist, vertraut François Hollande den Sozialpartnern die schwierige Aufgabe an, bis zum Ende des Jahres einen Kompromiss zu erreichen, der das Unmögliche schaffen soll: Einen besseren Arbeitnehmerschutz mit höherer Flexibilität für Unternehmen zu vereinbaren. Übereinkunft oder nicht, die Regierung wird die Gesetzgebung ändern.
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Translation education
Master's degree - University Leipzig, Germany
Experience
Years of experience: 9. Registered at ProZ.com: Sep 2017.
French (Ministère de l'Éducation Nationale, verified) Spanish to German (Universidad Pablo de Olavide, verified) German to Spanish (Universidad Pablo de Olavide, verified) French to German (Universität Leipzig, verified) French to German (Universität Leipzig, verified)
Spanish to German (Universität Leipzig, verified) Spanish to German (Universität Leipzig, verified)
I completed a Bachelor’s degree in Translation (French and Spanish) and Portuguese Philology at the University of Leipzig. During my Bachelor’s, I got acquainted with the TM tool Trados. I studied one year in France (Applied Linguistics, Cultural Studies and Translation - French, Spanish and Portuguese) and did a six-months internship in the Translation Department of the University of Sevilla in Spain.
Subsequently, I acquired a Master’s degree in Conference Interpreting (French and Spanish) from the University of Leipzig. Alongside my Master’s studies, I gathered some professional experience, working as a translator (e.g. for the online magazine JournAfrica! http://magazin.journafrica.de/burkina-sankara-45163) and as an interpreter (Secrétariat franco-allemand, student unions of Strasbourg and Leipzig,…) participating in workshops (European Academy of Otzenhausen) and doing internships for conference interpreters (JCI Congress, Asylum Conference Dresden).
Thanks to a scholarship from the Portuguese Camoes Institute, I spent a three-months research period in Lisbon, investigating for my Master thesis (“Sentence Length and Information Density in Portuguese and German Scientific Texts of the 21st Century with Particular Focus on the Historical Development of Portuguese Scientific Language”).
After graduating, I worked for one year in the European and International Department of the French non-profit organisation La Ligue de l’enseignement in Paris. My work consisted in the management of European and especially Franco-German projects, which also involved translation and interpreting tasks.
After returning to Germany, I started to work as a freelance translator and interpreter for the languages French, Spanish and Portuguese.
I am a sworn translator for the courts and notaries of Berlin for the languages French and Spanish.