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French to English: À Cheval : 3. Quel Toupet - Horsing Around! 3. The Mane Event General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French A CHEVAL !
3. QUEL TOUPET !
BIENVENUE
CE N’EST PAS POSSIBLE ! IL EN VIENT DE PARTOUT !
NON, MAIS REGARDEZ ! ILS ARRIVENT, ILS S’INSTALLENT DIRECT !
JE VAIS ALLER LEUR PARLER, MOI ! ÇA NE VA PAS SE PASSER COMME ÇA !
DITES, VOUS, LÀ !
BONJOUR, CHER AMI !
RAVI DE VOUS RENCONTRER ! C’EST UN BEL ÉVÉNEMENT QUI SE PRÉPARE !
EUH… BONJOUR AUSSI ! QU’EST-CE QUI SE PRÉPARE ?
CE CONCOURS INTERCLUBS ! QUELLE SPLENDIDE IDÉE !
C’EST LA PREMIÈRE FOIS POUR VOUS, JE CROIS ? VOUS DEVEZ ÊTRE TERRIBLEMENT EXCITÉ !
C’EST VRAIMENT TRÈS JOLI, CHEZ VOUS ! J’ESPÈRE QUE L’ON NE VOUS DÉRANGE PAS TROP !
EUH… MERCI… NON… ÇA VA… FAITES COMME CHEZ VOUS.
ON AURAIT PEUT-ÊTRE DÛ L’ACCOMPAGNER POUR ÊTRE PLUS CONVAINCANTS ?
RIEN NE T’EMPÊCHE DE LE REJOINDRE !
NON, MAINTENANT QU’IL A COMMENCÉ, JE NE VOUDRAIS PAS L’EMBÊTER…
VOUS EN FAITES PAS, VOUS CONNAISSEZ BIJOU ! IL DOIT ÊTRE EN TRAIN DE LES FUSILLER DU REGARD.
ILS VONT PARTIR VENTRE À TERRE ET FAIRE PLACE NETTE.
POUR L’INSTANT, C’EST EN MANGEANT TOUTE MON HERBE QU’ILS FONT PLACE NETTE !
PREMIER CONTACT
TU LEUR AS DIT D’ALLER BROUTER AILLEURS ?
ILS VONT PARTIR, ALORS ?
OUI, ILS VONT PARTIR…
… DANS QUELQUES JOURS.
COMMENT ÇA « DANS QUELQUES JOURS » ? C’EST TROP LONG, « DANS QUELQUES JOURS » !
C’EST PAS SI LONG ! ET PUIS CE SERA PEUT-ÊTRE PLUS COURT !
MAIS ON SAIT POURQUOI ILS SONT LÀ, AU MOINS ?
AH, OUI ! ÇA, JE SAIS !
ILS M’ONT DIT QU’ILS VENAIENT POUR LE CONCOURS INTERCLUBS !
QUE L’ON ORGANISE « POUR LA PREMIÈRE FOIS » !
UN CONCOURS EN TERRE CLUB ? MAIS C’EST QUOI, ÇA ?
ÇA DOIT ÊTRE UN CONCOURS DE POTERIE ?
EUH… BEN ÇA… JE SAIS PAS PAR CONTRE…
OU DE JARDINAGE ?
INVENTAIRE
MA SELLE AVEC LES ÉTRIERS…
LE NÉCESSAIRE POUR PANSER…
LES CISEAUX…
LE CIRAGE…
MAIS FAITES-LE TAIRE ! ÇA N’EN FINIT PLUS ! C’EST AU MOINS LA SIXIÈME FOIS QU’IL REPASSE TOUT SON MATÉRIEL EN REVUE.
C’EST SÛREMENT SON PREMIER CONCOURS. IL DOIT ÊTRE UN PEU STRESSÉ.
C’EST TOUT BON ! J’AI TOUT CE QU’IL FAUT !
BRAVO ! C’EST PARTI ALORS, TU N’AS PLUS QU’À PRÉPARER TON PONEY !
MAIS OÙ SONT-ILS TOUS PASSÉS ?
(SIGN) PONEY CLUB DU PARC
MISE EN BEAUTÉ
WOUAH ! LES FILLES SE SONT BIEN OCCUPÉES DE TOI !
T’ES TOUTE BELLE !
MERCI ! C’EST GENTIL !
ELLES S’EN SONT MIEUX SORTIES AVEC TOI QU’AVEC KAMBOUI !
OH !
OUI, HEUREUSEMENT POUR MOI !
(SIGN) BIJOU
ET TOI, ELLES NE SONT PAS ENCORE VENUES TE CHERCHER ?
NON, PAS ENCORE. ELLES ONT PRÉFÉRÉ COMMENCER PAR BIJOU !
ÇA NE DEVRAIT PLUS TARDER ALORS !
OUI, JE PENSE, CAR ÇA FAIT DÉJÀ UN PETIT MOMENT MAINTENANT…
(LABEL) ÉLASTIQUES
UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT
JE T’AI DIT DE METTRE DES FLEURS OU DES ARBUSTES DE CHAQUE CÔTÉ DES OBSTACLES !
C’EST CE QUE J’AI FAIT !
ALORS POURQUOI IL N’Y A QUE DES POTS VIDES SUR CEUX-LÀ ?
QUOI ? MAIS NON !
ALLEZ, DÉPÊCHE-TOI !
RHA !
QUOI ENCORE ?
JE NE T’AI PAS DIT D’ENLEVER LES AUTRES !
MAIS J’AI RIEN FAIT !
POF
DIS, T’AURAIS PAS VU COOKIE ?
OH ÇA VA, HEIN ! JE NE PEUX PAS TOUT FAIRE NON PLUS !
MIAM ! MIAM !
QUI EST QUI ?
QUELLE IDÉE DE LEUR METTRE UNE SELLE ?!
ILS SONT BIEN TROP PETITS POUR PORTER QUELQU’UN SUR LEUR DOS !
POURTANT TU Y ARRIVES BIEN, TOI !
HA HA ! TRÈS DRÔLE ! JE TE FERAIS REMARQUER QUE JE SUIS BIEN PLUS GRAND QUE CETTE CHOSE !
C’EST BEAUCOUP MOINS ÉVIDENT AVEC LUI !
BEN QUOI ?! QU’EST-CE QUI TE DIT QUE CE N’EST PAS UN CHEVAL ?
UNE SITUATION EMBARASSANTE
ET ?...
TU TE RENDS COMPTE ! C’EST ORAGE !
ET C’EST INESPÉRÉ DE LE VOIR ICI ! C’EST LUI QUI M’A DONNÉ ENVIE DE DEVENIR CHAMPION DE CSO !
JE SAVAIS QUE TU AIMAIS LE SAUT D’OBSTACLES, MAIS DE LÀ À DEVENIR « CHAMPION » !
COMMENT ÇA ?
EUH ! BEN, TU NE PARS PAS AVEC UN AVANTAGE POUR DEVENIR « CHAMPION » !
QU’EST-CE QUE TU VEUX DIRE ?
CE QUE JE VEUX DIRE, C’EST QUE TU PEUX DEVENIR « CHAMPION » DE SAUT D’OBSTACLES, MAIS DANS TA CATÉGORIE !
ET C’EST QUOI, « MA CATÉGORIE » ?
BEN, T’ES UN PONEY, QUOI !
ALORS COMME ÇA, SOUS PRÉTEXTE QUE JE SUIS UN PONEY, C’EST IMPOSSIBLE POUR MOI D’ACCÉDER AU RANG DE CHAMPION DE CSO ?!
NON, C’EST PAS CE QUE JE…
C’EST DE LA DISCRIMINATION ÇA, MONSIEUR !
JE NE VOIS PAS EN QUOI UNE LÉGÈRE DIFFÉRENCE DE TAILLE…
OH, REGARDE ! CE N’EST PAS ORAGE QUE J’APERÇOIS LÀ-BAS ?
ORAGE ? OÙ ÇA?
HOU, HOU ! ORAGE ! C’EST MOI, BIJOU !
ORAGE ! ATTENDS-MOI !
OUF ! JE NE VOYAIS PAS COMMENT J’ALLAIS M’EN SORTIR, LÀ !
FACE À FACE
BONJOUR !
EUH ! PAR ICI ! JE SUIS LÀ !
BONJOUR ! JE SUIS RAVI DE VOUS RENCONTRER…
ÉCOUTE, QUAND T’AURAS FINI TA CROISSANCE, TU REVIENDRAS ME VOIR ! MAIS POUR L’INSTANT, JE PARLE AVEC LA DAME !
MAIS… C’EST GRÂCE À VOUS SI JE VEUX DEVENIR CHAMPION DE CSO !
RAVI DE L’APPRENDRE…
MAIS JE PENSE QUE TU FERAIS MIEUX DE FAIRE CARRIÈRE EN TANT QU’OBSTACLE !
ÇA TE RÉUSSIRAIT MIEUX !
MAIS…
ÉCOUTE, TU DÉGAGES ET TU REVIENDRAS ME VOIR QUAND TU SERAS EN MESURE DE ME PARLER FACE À FACE !
OH ! BIJOU… JE SUIS DÉSOLÉ DE T’AVOIR VEXÉ TOUT À L’HEURE !
NON, T’AVAIS RAISON… ORAGE NE VEUT MÊME PAS M’ADRESSER LA PAROLE SOUS PRÉTEXTE QU’ON NE PEUT PAS DISCUTER FACE À FACE…
C’EST PAS GRAVE !
NE FAIS PAS ATTENTION À LUI !
IL PRÉFÈRE PARLER AVEC BELLA!
QUOI ?!
… ET C’EST APRÈS ÇA QUE JE ME SUIS MIS À ENTRAÎNER AVEC MON AMI FLASH !
TIENS D’AILLEURS, FAUT QUE JE VOUS RACONTE NOTRE PREMIÈRE RENCONTRE.
VOUS ALLEZ RIRE !...
Translation - English HORSING AROUND!
3. THE MANE EVENT
WELCOME
I DON’T BELIEVE IT! THEY’RE EVERYWHERE!
OH LOOK! THEY’RE ACTUALLY SETTING UP HERE!
WELL, I’M GONNA SPEAK TO THEM! I’M NOT HAVING THIS!
HEY, YOU!
GOOD MORNING, MY FRIEND!
DELIGHTED TO MEET YOU! IT’S GOING TO BE A MARVELLOUS EVENT!
ER… YEAH, HELLO! WHAT’S GOING ON?
IT’S THE FRIENDLY, OF COURSE! ISN’T IT A SPLENDID IDEA?
IT’S YOUR FIRST TIME, I BELIEVE? I BET YOU’RE CHAMPING AT THE BIT!
IT’S LOVELY HERE! I DO HOPE WE’RE NOT CAUSING TOO MUCH OF A DISTURBANCE!
ER… THANKS… NO… IT’S OK… MAKE YOURSELVES AT HOME.
MAYBE WE SHOULD’VE GONE WITH HIM TO LOOK MORE CONVINCING?
NOTHING’S STOPPING YOU!
I WOULDN’T WANT TO BOTHER HIM NOW THAT HE’S STARTED…
DON’T WORRY, YOU KNOW JEWEL! HE’LL BE GIVING THEM THE EVIL EYE.
THEY’LL SOON DISAPPEAR WITH THEIR TAIL BETWEEN THEIR LEGS.
RIGHT NOW, THE ONLY THING THAT’S DISAPPEARING IS MY GRASS THEY’RE MUNCHING ON!
FIRST CONTACT
DID YOU TELL THEM TO HOOF IT OUTTA HERE?
SO THEY’RE GONNA LEAVE?
YES, THEY’RE GONNA LEAVE…
… IN A FEW DAYS.
WHAT DO YOU MEAN “IN A FEW DAYS?” “IN A FEW DAYS” IS TOO LONG!
IT’S NOT THAT LONG! BESIDES, IT MIGHT BE SOONER!
BUT WE DO KNOW WHY THEY’RE HERE, AT LEAST?
OH YES! THAT I DO KNOW!
THEY SAID THEY’RE HERE FOR THE FRIENDLY!
IT’S BEING HELD “FOR THE FIRST TIME!”
WHAT ON EARTH’S THAT?
MAYBE YOU COMPETE TO BE THE FRIENDLIEST?
ER… WELL… I’M NOT SURE ABOUT THAT…
MAYBE NO ONE CAN LOSE?
CHECKLIST
MY SADDLE AND STIRRUPS…
MEDICAL KIT…
SCISSORS…
SADDLE SOAP…
OH CAN’T YOU SHUT HIM UP? HE’S BEEN AT IT ALL DAY! THAT MUST BE THE SIXTH TIME HE’S GONE THROUGH HIS LIST.
IT MUST BE HIS FIRST COMPETITION. HE’S PROBABLY A BIT STRESSED.
OK! I’VE GOT EVERYTHING!
GREAT! YOU JUST NEED TO GET YOUR PONY READY!
WHERE HAVE THEY ALL GONE?
PONY PARK CLUB
MAKEOVER
WOW! THE GIRLS HAVE DONE A LOVELY JOB ON YOU!
YOU LOOK BEAUTIFUL!
THANKS!
YOU LOOK A LOT BETTER THAN SMUDGE!
OH!
YEAH, LUCKILY FOR ME!
JEWEL
WHAT ABOUT YOU? MAYBE THEY’VE FORGOTTEN YOU?
THEY WANTED TO GET JEWEL DONE FIRST!
NOT LONG TO WAIT, THEN!
YEAH, THEY’VE BEEN WITH HIM FOR A WHILE…
RUBBER BANDS
A MESSY START
I TOLD YOU TO PUT SOME PLANTS ON EITHER SIDE OF THE JUMPS!
THAT’S WHAT I’VE DONE!
SO WHY ARE THERE EMPTY POTS BY THIS ONE?
WHAT? HOW?
SORT IT OUT NOW!
AARGH!
NOW WHAT?
I DIDN’T TELL YOU TO EMPTY THE OTHER ONES!
I DIDN’T!
PLONK
HAVE YOU SEEN COOKIE, BY ANY CHANCE?
LOOK, I CAN’T DO EVERYTHING AROUND HERE!
YUM! YUM!
WHO’S WHO?
WHY ON EARTH GIVE THEM A SADDLE?!
THEY’RE WAY TOO SMALL TO HAVE SOMEONE ON THEIR BACK!
BUT YOU STILL MANAGE!
HA HA! VERY FUNNY! I’LL HAVE YOU KNOW I’M A LOT BIGGER THAN THAT THING!
BUT LOOK AT THIS GUY!
ER, WHAT MAKES YOU THINK THAT’S NOT A HORSE?
AN AWKWARD MOMENT
ALL RIGHT?
CAN YOU BELIEVE IT? STORM’S HERE!
I NEVER THOUGHT I’D SEE HIM HERE! HE MADE ME WANT TO BECOME A CHAMPION SHOW JUMPER!
I ALWAYS KNEW YOU LIKED JUMPS, BUT TO BECOME A “CHAMPION”!
WHAT DO YOU MEAN?
ER, WELL… YOU MIGHT BE AT A SLIGHT DISADVANTAGE!
WHAT ARE YOU TRYING TO SAY?
WHAT I MEAN IS, YOU CAN BECOME A “CHAMPION” SHOW JUMPER, BUT IN YOUR CATEGORY!
AND WHAT EXACTLY IS “MY CATEGORY?”
WELL, YOU’RE A PONY, AREN’T YOU?
SO BECAUSE I’M A PONY, YOU’RE SAYING IT’S IMPOSSIBLE FOR ME TO BECOME A CHAMPION SHOW JUMPER?!
HOLD YOUR HORSES! I DIDN’T…
THAT’S DISCRIMINATION, SIR!
HOW ON EARTH DOES A SLIGHT DIFFERENCE IN SIZE…
OH, LOOK! ISN’T THAT STORM OVER THERE?
STORM? WHERE?
HEY! STORM! IT’S ME, JEWEL!
STORM! WAIT FOR ME!
PHEW! THAT WAS A LUCKY ESCAPE!
FACE-TO-FACE
HELLO!
ER, OVER HERE!
HI! I’M SO HAPPY TO MEET YOU…
LISTEN, COME BACK AND SPEAK TO ME WHEN YOU’VE FINISHED GROWING! I’M TALKING TO THIS FILLY NOW!
BUT… BECAUSE OF YOU I WANT TO BECOME A CHAMPION SHOW JUMPER!
DELIGHTED TO HEAR THAT…
BUT I THINK YOU’D HAVE MORE SUCCESS AS AN OBSTACLE!
YOU’D BE GOOD AT THAT!
BUT…
LISTEN, CLEAR OFF AND ONLY COME BACK WHEN YOU CAN SPEAK TO ME FACE-TO-FACE!
OH, JEWEL! WHY THE LONG FACE? I’M SORRY I UPSET YOU EARLIER!
NO, YOU WERE RIGHT… STORM WON’T EVEN SPEAK TO ME BECAUSE I CAN’T TALK TO HIM FACE-TO-FACE…
DON’T WORRY!
TAKE NO NOTICE OF HIM!
HE PREFERS TALKING TO BELLA!
WHAT?!
… AND THAT’S WHEN I STARTED TRAINING WITH MY FRIEND FLASH!
BY THE WAY, I SHOULD TELL YOU THE STORY OF HOW WE MET.
YOU’LL LOVE IT!
German to English: Autohelden in der Wüste - Bravery in the Desert General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - German Nr. 83/ Wien, Sonntag/ Neues Wiener Tagblatt/ 24. März 1935/ Seite 25
Autohelden in der Wüste
von Liesl Hollitscher, Alexandrien.
Von allen Seiten begrüßte man freudig den Eintretenden, einen leicht ergrauten, sonngebräunten Mann. Die Hausfrau nahm ihn am Arm und führte ihn zu einer jungen Dame, die aus Europa zu kurzem Besuch nach Ägypten gekommen war. „Hier stelle ich Ihnen unseren Wüstenführer vor,“ sagte sie. „Wir nennen ihn nur „Sidi“, mit der ehrfürchtigen Ansprache, die das Wüstenvolk seinen Helden und Heiligen gibt. Er lebt schon seit vielen Jahren in Ägypten und kennt die Wüste ebenso gut wie seine Heimatberge in der Schweiz. ... Sidi ist der verlässlichste Führer, der beste Kamerad, den Sie sich vorstellen können! Wie [sic] sind alle glücklich, wenn er uns auf eine Wüstentour mitnimmt!“ „Oh – werden Sie mich auch einmal mitnehmen?“ fragte die junge Dame aus Europa. „Ich möchte so gern in die Wüste!“
Der Angesprochene lächelte, ein gütiges, etwas ironisches Lächeln. „Bevor ich Sie mitnehme, muss ich Sie doch erst näher kennenlernen!“
„Sidi ist vorsichtig,“ warf die Hausfrau ein. „Man muss Proben bestehen, ob man den Gefahren der Wüste gewachsen ist.“
„Was für Proben?“, fragte die Fremde. „Ist es denn gefährlich, in der Wüste ..., Herr ..., Sidi? Ich bin keine Heldin. ...“
„Nein, nein,“ sagte Sidi lachend. „Sie müssen gar keine Heldin sein. Aber – überlegen Sie sich’s. Ist es bei uns, in den Bergen, so leicht, den passenden Gefährten für eine Klettertour oder Skitour zu finden? Auch Autotouren in die Wüste erfordern Ausdauer, Überlegtheit, Verlässlichkeit. Und hier, verwöhnt vom Reichtum des Nildeltas, sind die Menschen unverlässlich, jeder Anstrengung abgeneigt. Ich habe meine Erfahrungen. ... Soll ich Ihnen die Geschichte einer Fahrt erzählen?“
„Ja, bitte, erzählen Sie!“ sagte die junge Frau.
„Erzählen Sie, Sidi!“ riefen die anderen Gäste. Und Sidi setze sich bequem in den breiten Lehnstuhl zurück, zündete sich eine Zigarette an und begann: „Ich habe einen Bekannten – nennen wir ihn Albert. Albert genießt in ganz Alexandrien den Ruf eines guten Geschäftsmannes, eines liebenswürdigen Gesellschafters, und vor allem – eines glänzenden Autofahrers. Er ist einer von denen, die bei jeder Gelegenheit Anekdötchen über sich selbst erzählen, beginnend: Unlängst, als ich im Hundertkilometertempo ... Dieser Albert kam eines Tages zu mir. „Ach, ist es langweilig in dieser Stadt!“ sagte er. „Jeden Sonntag dasselbe Programm: Tee bei Baudrot, abends Kino ... Ich glaube zwar nicht, dass es in der Wüste interessanter ist, wenn es wenigstens Löwen gäbe! Aber ich will doch einmal sehen, warum Du so von der Wüste schwärmst. Leider ist meine Frau für Wüstenausflüge nicht zu haben. Sie hält Dich für wahnsinnig. Aber ich habe eine kleine Cousine – nettes Mädel! – die meint, es muss in der Wüste sehr romantisch sein. Und in Alexandrien tratschen die Leute zuviel, meint sie. Du hast doch hoffentlich nichts dagegen, dass wir beide mitkommen? Du weißt ja, ich bin ein glänzender Autofahrer. Unlängst, als ich im Fünfundneunzigkilometertempo über die Corniche fuhr ...“
Warum ich nichts dagegen hatte, das weiß ich nicht. Wahrscheinlich mein dummer Ehrgeiz – ich wollte diesem Alexandriner beweisen, dass ich nicht wahnsinnig bin. Ich, der Fremde, kenne die Umgebung dieser Stadt besser als die Meisten, die hier geboren sind. Und ich liebe die weite Landschaft am Rand des Mittelmeeres, die eigentlich nur im Sommer „Wüste“ ist – während sie sich unter dem Einfluss des Winterregens in einen Blumengarten verwandelt. Ich wollte, dass auch andere dieses Paradies kennen und lieben lernen. ...
Wir trafen uns also Sonntags beim Stadttor in Mer [? could also be Mex?]. Ich war pünktlich. Alberts Wagen kam eine halbe Stunde zu spät. Die Cousine lächelte mich bezaubernd an, als ich ihr vorgestellt wurde, und meinte: „Sie haben doch nicht lange warten müssen? So zeitig bin ich noch nie aufgestanden. Wissen Sie das auch zu schätzen?“
Ich schätzte. Sicher hat sie drei Stunden gebraucht, um sich so kunstvoll anzumalen. Die Arme! Wir fuhren los. Anfangs ging alles gut. Es war ein strahlender Frühlingstag. Überall, zwischen Sand und Steinen, junges, frisches Grün. Überall Blumen, weiße Narzissen, rote und blaue Anemonen. Beduinenkinder liefen herbei – weiß Gott, wo sie immer plötzlich auftauchten – und hielten uns Blumensträuße entgegen. Schreiend rannten sie hinter den Automobilen her – als wollten sie uns zwingen, stehenzubleiben und ihnen die Blumen abzukaufen. ... Hie und da sahen wir weidende Kamelherden, mit weißen Kamelzicken, die erst vor kurzem das Licht der Welt erblickt hatten. Später, als der Weg schlechter wurde, gab es von Zeit zu Zeit einen Aufenthalt. Einmal blieb man stehen, weil die Cousine etwas essen wollte. Dann wieder musste sie sich pudern, was bei der schleudernden Fahrt unmöglich war. Einmal hielt man, weil sie sich das Knie angeschlagen hatte, einmal den Ellbogen, einmal, weil ihr der Benzingeruch Kopfweh verursachte – Albert fuhr bei geschlossenen Fenstern, damit der Wind nicht ihre Frisur zerstören könne ...
Eine Pneupanne an Alberts Wagen, die natürlich ich reparieren musste, benützten wir zu einer längeren Mittagsrast. Albert und seine Cousine priesen die Gegend in Superlativen und allen Ausdrücken der Ekstase, wie sie die französische Sprache in ihrer Neigung zu Übertriebenheiten und Schwelgen in Worten kennt. Zwei Minuten für die Gegend. Dann kam mit denselben Ausdrücken der letzte Ball im Windsor an die Reihe, dann die Toiletten der Frau X und Y. ... Ich rettete mich auf einen kleinen Spaziergang. In einiger Entfernung von meinen Wüstenkameraden, auf einem sonnigen Sandhügel, breitete ich mir eine Decke auf. Da lag ich auf dem Rücken, über mir blauer Himmel mit schnell dahinziehenden weißen Wölkchen – wunschlos glücklich, wie wir es nur in wenigen Augenblicken des Lebens sind. ...
„Hoffentlich werden Sie uns einen besseren Weg zurückführen,“ sagte die Cousine.
„Eine Panne ist genug – nimm Rücksicht auf meinen armen Wagen,“ sagte Albert.
So schlug ich einen Umweg für die Rückfahrt vor. Ich erklärte ihnen, dass wir eine Stunde länger rechnen müssten. Sie waren einverstanden. Wir zogen los, langsam. Albert, der in der Stadt so schneidig fuhr, fühlte sich hier unsicher. Er war gereizt, nervös. Wenn sein Wagen zurückblieb, hielt ich und wartete. Einmal stieg ich aus, um nachzusehen, warum er nicht weiterfuhr. „Wie soll ich lenken können,“ schrie er seine Begleiterin an, „wenn Du mich immer am Arm packst! Und musst Du bei jedem Stein hysterisch schreien?!“
Und wieder blieb sein Wagen stehen, wieder begann er laut zu tuten. Ich fuhr zurück. „Was ist los?“
„Nicht viel,“ war die schüchterne Antwort. „Nur – kannst Du mir nicht ein wenig Benzin geben? Meines ist ausgegangen. ...“
Ich war wütend. Benzin und Wasser sind die wichtigsten Dinge, für die jeder Teilnehmer an einer Wüstentour selbst zu sorgen hat! Welche Zumutung! Benzin von meinem Wagen? Und wenn ich dann selbst nicht genug habe – beide Wagen nicht zurückfahren können? ... Schon aus Prinzip durfte ich nichts abgeben. ...
Meiner Berechnung nach waren wir etwa 40 Kilometer von Amrieh, dem nächsten Ort, wo es eine Tankstelle gab. Ich sagte also ruhig, meinen Ärger verbergend: „Ich fahre allein nach Amrieh, um Benzin zu kaufen. Ihr wartet hier – nach zwei bis drei Stunden bin ich zurück!“
„Was, Sie wollen mich hier alleine lassen?!“ schrie die Cousine.
„Nicht allein,“ erklärte ich lächelnd, „zu zweit!“
„Ich will aber nicht mit Albert allein bleiben!“ rief sie, fast weinend. Und zu Albert gewandt: „Das habe ich notwendig gehabt! Warum hast Du mich hergeschleppt?“
„Ich? Wer hat diese verrückte Idee mit der Wüste gehabt?“
„Du hast gesagt, hier werden wir allein sein!“
„Du hast behauptet, dass die Wüste romantisch ist!“
„Können wir nicht beide mit Dir?“ fragte mich Albert. „Ich kann ja meinen Wagen hier lassen. ...“
„Mein Wagen ist zu klein für drei Personen,“ sagte ich unerbittlich.
„Meine arme Frau, meine Kinder!“ begann Albert zu jammern. „Was wird sein, wenn Du nicht zu uns zurückfindest?“ ... Und er begann zu weinen. Ich tröstete ihn nicht – ich fuhr fort, ohne noch Worte zu verlieren, ich ließ die beiden jammernd und schreiend zurück.
Was sich meine Freunde während meiner Abwesenheit an Liebenswürdigkeiten gesagt haben, ist mir leider unbekannt. Ich kam nach zweieinhalb Stunden wieder – ich hatte mich absichtlich nicht beeilt – und fand sie lebend an; sie hatten sich nicht gegenseitig die Köpfe eingeschlagen. Nur ihr Aussehen war nicht hervorragend, wie ich bei den Strahlen der untergehenden glutroten Sonne bemerken konnte. Besonders die Cousine bot einen sonderbaren Anblick. Die Farben in ihrem Gesicht waren etwas verrutscht, der Mund saß am Kinn, und die Augenbrauen liefen in dunklen Rinnen über die Backen.
Es war tiefe Nacht, als wir Alexandrien erreichten, da wir den Rest des Weges im Fünfzehnkilometertempo zurücklegten. Seit dieser Fahrt sah ich Albert nicht wieder – er wich mir aus. Aber gestern abend, ich saß bei einem Türkischen im Trianon, hörte ich plötzlich seine Stimme vom Nachbartisch. Er war in Gesellschaft, zwei Damen, einige Herren. Er hatte mich nicht bemerkt. Ich konnte seine Worte verstehen, er sprach laut, alle hörten ihm zu. Er hielt eine Rede über Heroismus – er sagte schön, philosophische und pathetische Worte. Dann begann er: „Unlängst als ich im Neunzigkilometertempo durch die Wüste ...“
„Können Sie verstehen,“ wandte sich Sidi nach Beendigung seiner Erzählung an die Dame aus Europa, „dass ich jetzt vorsichtig bin? Und haben Sie jetzt noch Lust und Mut, mit mir in die Wüste zu fahren?“
„Ich möchte gerne in die Wüste,“ sagte die junge Frau, und in ihre Augen kam ein verträumter, sehnsüchtiger Ausdruck. “Ich weiß zwar nicht, ob ich nicht weinen würde, wenn Sie mich allein zurückließen. ... Aber, “fügte sie mit einem Lächeln hinzu, „etwas verspreche ich Ihnen: ich werde mich zu unserem Wüstenausflug nicht schminken!“
Translation - English Bravery in the Desert
By Lisl Hollitscher, Alexandria
A slightly greying, suntanned man cheerfully greeted the new arrivals. The landlady took him by the arm and led him to a young woman who had come from Europe on a short visit to Egypt. “This is our desert guide,” she said. “We call him ‘Sidi’ – the respectful way desert people address the brave. He’s been living for a few years in Egypt and knows the desert as well as the mountains of his native Switzerland. Sidi is the most reliable guide and the best friend you could ever imagine! We’d be so happy if he took us on a trip to the desert!”
“Oh, would you take me too?” the young woman from Europe asked. “I’d love to go to the desert!”
The guide smiled a gracious, somewhat ironic smile. “Before I take you, I have to get to know you!”
“Sidi is very careful,” the landlady interjected. “You have to pass tests to see if you’re cut out for the desert.”
“What kind of tests?” asked the foreigner. “Is it dangerous then, in the desert… Mr… Sidi? I’m not very brave…”
“No, no,” Sidi said laughing. “You don’t need to be brave. But have a think about it. Is it so easy for us in the mountains to find the right person for a climbing trip or a skiing trip? Even trips by car in the desert require stamina, careful consideration and reliability. Here, spoilt by the riches of the Nile Delta, people are unreliable and avoid making any effort. I am experienced. Would you like to hear my tale of a recent trip?”
“Yes, please!” said the young woman.
“Tell it, Sidi!” shouted the other guests. Sidi made himself comfortable in an armchair, lit a cigarette and began the story. “A friend of mine – let’s call him Albert – is known as a good businessman throughout the whole of Alexandria. He is a charming man of such good company, but above all, he is a brilliant driver. He is one of those people who, at every opportunity, will tell a little story about himself starting with, “Recently when I was doing a hundred kilometres an hour…
One day Albert came up to me and said “It’s so boring in this town! Every Sunday it’s the same routine: tea at Baudrot, cinema in the evening. I’m not saying it’s more interesting in the desert, but there are lions! I just want to see why you’re so fond of the desert. Unfortunately my wife isn’t interested in trips to the desert. She thinks you’re crazy. But I have a cousin – a sweet little girl – who thinks it must be very romantic in the desert and she thinks people in Alexandria gossip too much. I hope you don’t mind us both coming with you? You know I’m a great driver. Recently when I was doing ninety-five on the corniche…”
Why I had nothing against it, I’ll never know. It was probably my desire to prove to this man from Alexandria that I wasn’t crazy. Even though I’m a foreigner, I know this place better than most who were born here. And I love the wide stretch of land bordering the Mediterranean, which is actually only desert in summer and transforms into a flower garden in winter. I wanted others to get to know and love this paradise.
So we met on a Sunday by the city gate. I was on time. Albert’s car arrived half an hour late. The cousin gave me a charming smile as I was introduced to her and said: “Were you waiting long? I’ve never been an early riser. Does that bother you?”
It didn’t really bother me. She had undoubtedly taken three hours to do her make-up so elaborately. The poor thing! We set off. Everything was fine to start with. It was a bright, sunny spring day. Everywhere between sand and stone there was fresh, lush greenery. Everywhere there were flowers – white daffodils and red and blue anemones. Bedouin children ran past – God knows where they’re always rushing to – and offered us bunches of flowers. They ran out from behind the cars, shouting, as if they wanted us to freeze on the spot and buy their flowers. Now and then we saw herds of camels grazing, with little white calves that had only just entered this world. Further on, as the route became rougher, there was the occasional stop. At one point we stopped because the cousin wanted to eat. Then, later on, she wanted to powder her nose, which was impossible on the bumpy journey. Another time we stopped because she had hit her knee, another time her elbow, another time because the smell of petrol gave her a headache. Albert closed the car windows so the wind wouldn’t mess up her hair.
A flat tyre on Albert’s car– which of course, I had to repair – turned into a long midday break. Albert and his cousin gushed over the area using superlatives and all manner of ecstatic expressions as is typical of French, with its tendency to exaggerate. Two minutes just on this very area. Using the same expressions they moved on to discussing The Last Ball in Windsor, then the toilets of Mrs X and Mrs Y… I escaped by going for a little walk. On top of a sunny sand hill and some way from the others I spread out a sheet. There I lay on my back under the blue sky and with little clouds blowing past. I was perfectly happy – as we are only fleetingly in our lives.
“Hopefully they’ll take us back a better way,” said the cousin.
“Look at my poor car,” said Albert.
So I suggested a different route for the way back. I explained to them that it would be an hour longer. They were happy to accept. We headed off slowly. As Albert was so used to driving fast in cities, he felt uneasy here. He was nervous and edgy. Whenever his car came to a stop, I also stopped and waited. At one point I got out to see why he wasn’t moving. “How am I supposed to drive,” he shouted at his passenger, “if you keep grabbing onto my arm! And do you have to scream hysterically every time we go over a stone?!”
And once again he stopped his car and started to beep his horn. I drove over to him. “What’s the matter?” “Nothing much,” he answered bashfully. “Can you just give me some petrol? Mine’s ran out.”
I was furious. Petrol and water are the most important things to sort out for a trip in the desert! What cheek! Petrol from my car? And what if I run out? On principle alone I shouldn’t give him any.
According to my calculations, we were about 40 kilometres from Amrieh where the nearest petrol station was. So, I said calmly, hiding my anger, “I’ll drive to Amrieh to get petrol. You wait here and I’ll be back in two or three hours.”
“What? You’re leaving me alone here?!” the cousin shouted.
“Not alone,” I said smiling. “There are two of you!”
“I do not want to stay alone with Albert!” she shouted, almost crying, and turned to Albert saying: “Why did you drag me here?”
“Me? Who had this crazy idea about the desert?”
“You said we’d be alone here!”
“You said the desert is romantic!”
“Can’t we both come with you?” Albert asked me. “I can leave my car here.”
“My car’s too small for three,” I answered stubbornly.
“My poor wife, my children!” Albert began to wail. “What will happen if you can’t find your way back to us?” And he began to cry. I didn’t comfort him, I just drove off and left both of them wailing and shouting.
I have yet to find out what lovely things my two friends said during my absence. I arrived two and a half hours later – I deliberately didn’t rush – and found them both still alive – they hadn’t tried to throttle one another. However, they didn’t look great, as I could tell from the rays of the fiery-red setting sun. The cousin looked particularly unusual. The colour in her face had somewhat drained, her lipstick had smeared onto her chin and dark streaks from her mascara ran down her cheeks.
We didn’t reach Alexandria until the middle of the night because we travelled the rest of the journey at fifteen kilometres an hour. I never saw Albert after this trip – he was avoiding me. However, yesterday evening as I was sitting in a Turkish restaurant in Trianon, I suddenly heard his voice at a neighbouring table. He was with two ladies and a few men. He hadn’t noticed me. I could understand what he was saying, he was speaking loudly and everyone was listening to him. He gave a speech about bravery. He used beautiful, philosophical, dramatic words. Then he began: “Recently when I was doing ninety through the desert…”
“Do you understand why I’m so careful now?” Sidi said to the women from Europe after the end of his story. “And do you now have the desire and courage to go on a desert trip with me?”
“I’d really like to go to the desert,” said the young woman, and a dreamy, longing expression appeared in her eyes. “But I can’t be sure that I wouldn’t cry if you left me there alone. “But,” she added with a smile, “I can promise you this: I wouldn’t put make-up on during a desert trip!”
German to English: Der Skarabäus - The Scarab Beetle General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - German Der Skarabäus. Von Lisl Hollitscher, Alexandrien. 29. Juni 1935.
Frau Mahmoud schlürfte genießerisch ihren Kaffee. Der war, wie guter, arabischer Kaffee sein soll, „schwarz wie die Nacht, heiß wie die Hölle, süß wie die Liebe” – wobei letzter Vergleich im Fall der Frau Mahmoud nicht ganz am Platz ist. Der Kaffee war süß, während die Liebe häufig durch Qualen der Eifersucht verbittert wird. Besonders wenn man mit Ali Mahmoud verheiratet ist, auf den es alle Frauen abgesehen haben, verschleierte und unverschleierte. ...
Zu Füßen von Frau Mahmoud hockte Nischa, eine vielseitige und viel beschäftigte Araberfrau. Momentan war sie als Kosmetikerin tätig. Ihre dunkeln, bunt tätowierten Hände strichen geschickt eine zähe Masse, bestehend aus Zucker und Zitrone, auf Frau Mahmouds nicht gerade schlanke [sic!] Beine. Und dann, mit Schwung wurde die Masse abgerissen – das tat weh! Ja, gall-bitter ist die Liebe, bitter sind die Opfer, die man ihr bringt! Schmerzkonzentriert betrachtete Frau Mahmoud ihre Beine, etwas gerötet, aber haarlos an den Stellen, die Nischa bearbeitet hatte. Ob solche Opfer dafürstehen? Seufzend und schmerzvoll stellte Frau Mahmoud das längst geleerte Kaffeetässchen aus der Hand. ...
Nischa folgte dem Tässchen mit den Augen. „Bis ich fertig bin, werde ich dir wahrsagen,“ meinte sie. „Ich verstehe es wie keine andere, die Zukunft aus dem Kaffeesatz zu lesen“.
Frau Mahmoud war einverstanden. Und während Nischa ihre Arbeit fortsetzte, irrten ihre Gedanken ab vom Schmerz, schwirrten neugierig den Möglichkeiten einer freudigen Zukunft entgegen.
*
Die Tasse wurde auf die Untertasse gestürzt. Sieben Mal musste sie Frau Mahmoud um die Achse drehen. Dann erst wurde sie hochgehoben, und der Kaffeesatz, schwarz wie die Hölle, den Blicken der sachverständigen Nischa entblößt. „Ich sehe einen Mann,“ sagte Nischa. „Es ist ein schöner, großer Mann. Ein leuchtender, eleganter Tarbusch sitzt über seiner hohen, breiten Stirn. Aber hinter dieser Stirn ist viel Platz, Platz für Gedanken an viele Frauen.“
„Ach, das ist mein Ali!“ rief Frau Mahmoud.
„Ich sehe auch eine Frau ..., sie ist rotblond, aber nicht hennagefärbt, sondern rotblond bis an die Haarwurzeln. ...“
„Ja, das ist sie ..., die Verkäuferin von Chakaui [?], die rotblonde Griechin! Ich hatte sie gleich im Verdacht. ...“
„Die Frau ist ganz nahe bei dem Mann, sie hat einen Arm um seinen Hals geschlungen. ...“
„Ach, Nischa, was soll ich tun? Sie wird mir ihn wegnehmen. ...“
„Da kann nur der Scheich Nuhr helfen,“ sagte Nischa. „Er befiehlt über sieben Geister. Nefissa war bei ihm, als sie nach fünfjähriger Ehe noch keine Kinder hatte. Jetzt hat sie ein Duzend und lauter Jungen. ... Und Fatma, die sich in Ibrahim verliebte. ...“ So erzählte Nischa einige Wundergeschichten und erbot sich, am nächsten Tag Frau Mahmoud zu Scheich Nuhr zu führen. Dann nahm sie ihren Säugling unter ihren Schleier – beide abgelegt in einem Winkel, weil bei der Arbeit hinderlich – und ging weg.
*
Da saß man also bei Scheich Nuhr. Gut, dass Nischa mit war – Frau Mahmoud hätte sich sonst nicht hergetraut in dieses kleine, schmutzige Haus in einer unheimlichen Gasse von Bacos [?], dem Vorort Alexandriens. Da saß man also in einer halb dunklen, nur von Öllämpchen erleuchteten Stube, und gegenüber auf dem Kanapee, die Beine hochgezogen, Rücken an die Wand gelehnt, saß er. ... Über seinem Kopf hing groß ein Bild von König Fouad, rechts davon, ebenso groß, ein Selbstbildnis, und links ein gedrucktes Diplom, seine übernatürlichen Fähigkeiten bezeugend. Scheich Nuhr, der mächtige Zauberer, hockte auf dem Kanapee und unterhielt sich mit seinen sieben Geistern. ... Die Sprache war für Frau Mahmoud unverständlich; sicher erzählten sie ihm von Ali und der rotblonden Griechin. Wer es aber nicht glaubt, dass Scheich Nuhr mit Geistern verkehrt, der schaue sich nur den Teppich an! Der rutscht hin und her, ein Blechtopf auf ihm wackelt und klirrt, ohne dass menschliches Handeln diese Vorgänge veranlasst. Scheich Nuhr hockt ja unbeweglich auf seinem Kanapee mit verschränkten Armen und hochgezogenen Beinen. ...
„Ich werde die Seele deines Mannes in einen Käfer bannen,“ sagte Scheich Nuhr. „Diesen Käfer nimmst du mit dir und behütest ihn mit aller Sorgfalt. So lange du den Käfer hast, bleibt dir auch dein Ali. Du brauchst gar keine Angst haben, wenn Ali aus dem Hause geht. Du behältst den Käfer, du behältst Alis Seele, Ali ist dir treu und kommt zu dir zurück, da kannst du sicher sein! Und weil du mir leid tust, weil ich dir gerne helfen will, lasse ich dir den Käfer für fünf Taler. ...“
Scheich Nuhr brachte eine Schachtel herbei, verhandelte wieder einige Zeit in unverständlicher Sprache mit den Geistern, und öffnete die Schachtel. Drinnen war ein schönes Exemplar der Gattung „Pillendreher“, heiliger Käfer der Alten Ägypter. Dunkel und wohlgemut bewegte sich der Skarabäus zwischen Gräsern und Blättern. Sogar einen Knollen Hammelmist hatten die Geister in die Schachtel gezaubert, damit sich der Käfer – die Seele des armen Ali – recht wohl fühlte. ...
Ach, fünf Taler, das ist viel Geld! Aber es ist soviel leichter, auf einen kleinen Käfer aufzupassen, als auf einen starken, großen Mann. Und so ging Frau Mahmoud weg, glücklich und beruhigt, eine Schachtel unter dem Arm. Nischa blieb noch – sie hatte mit Scheich Nuhr eine geschäftliche Angelegenheiten zu regeln.
*
Herr Mamoud kam auch diesen Abend wie gewöhnlich spät aus dem „Amt“ nach Hause. Sonderbarer Weise überhäufte ihn diesmal seine Frau nicht mit Vorwürfen und Anklagen. Sie glaubte ihm die viele Arbeit im Buero, sie bedauerte ihn. Herr Mahmoud fühlte sich beschämt, schüchtern und ungeschickt brachte er heraus, was er für den nächsten Tag im Schilde führte: Nein, er könnte morgen nicht zu Hause bleiben. „Eine Gemeinheit ist das, den Freitag, den einzigen freien Tag, nimmt man uns weg! Ich muss nach Damanhur [?], dort ist eine Schlamperei auf der Post, ich muss kontrollieren. Den ganzen Tag wird das dauern – nicht einmal zum Mittagessen kann ich nach Hause. ... Könntest du mir nicht etwas zu essen mitgeben?“
Auch ein schlechter Psycholog hätte an Alis Benehmen bemerkt, dass da etwas nicht stimmte. Und die scharfsinnige Frau Mahmoud merkte nichts. „Du Armer“, sagte sie nur, „ich werde dir gute Falafel mitgeben!“
*
Die Falafel lagen fett und knusprig auf dem weißen Papier. Herr Mahmoud betrachtete sie wohlwollend und machte ein Paket. Aber das Fett drang durch das Papier – hatte man keine Schachtel im Haus? Die Frau schlief noch, sanft und ruhig, man konnte sie nicht stören. Dort oben – auf dem Küchenschrank, ganz rückwärts – was war das? Herr Mahmoud langte das Ding herunter und öffnete es. Ein Käfer, dunkel, dick und wohlgelaunt, lief zwischen Gräsern und Blättern auf und ab. ... „Sicher, der Abdu, der dumme Junge!“ dachte Herr Mahmoud. „Ich sag es immer, ich will keinen achtjährigen Diener im Haus“. Und Herr Mahmoud beutelte den Inhalt der Schachtel zum offenen Fenster hinaus.
Das Schicksal des Skarabäus bleibt in Dunkel gehüllt. In Anbetracht der vielleicht noch immer existierenden, dem Skarabäusmörder zürnenden Götter ist zu hoffen, dass der Käfer den Fenstersturz überlebt hat. Denn sonst, wehe Herrn Mahmoud, der so fröhlich aus dem Haus schreitet, ein leichtes Pfeifen zwischen seinen schönen, regelmäßigen Zähnen. Unter seinem Arm trägt er das Gefängnis seiner Seele, dem jetzt ein leichter Duft nach frischen Falafel entströmt – die werden schmecken, beim Picknick zu zweit!
So eilt Herr Mahmoud frisch und munter zum Rendezvous mit der Rotblonden.
Translation - English The Scarab Beetle
By Lisl Hollitscher, Alexandria. 29th June 1935.
Mrs Mahmoud slurped her coffee with relish. Just as good Arabic coffee should be, it was ‘black like the night, hot like hell and sweet like love’ – yet this last comparison is not so accurate in Mrs Mahmoud’s experience. The coffee was indeed sweet, but she found jealousy gave love a bitter aftertaste. This was particularly strong when married to Ali Mahmoud – someone that every woman has it in for…
Sitting at Mrs Mahmoud’s feet was Nisha, a very skilled and hard-working Arab servant. For the moment she was working as a beautician. Her dark and colourfully painted hands carefully spread a thick paste of sugar and lemon over Mrs Mahmoud’s not-so-slender legs. And then the paste was ripped off in one fell swoop – that hurt! Yes, love is very bitter and so too are its victims! Mrs Mahmoud studied her legs, which were red but hairless in the areas Nisha had worked on. Do victims really deserve this? Sighing and in pain Mrs Mahmoud put her empty cup of coffee to one side.
Nisha’s eyes were fixed on the coffee cup. “When I’m finished, I’ll tell your fortunes. No one else can tell the future from coffee grounds like I can.”
Mrs Mahmoud agreed. As Nisha got to work, her feelings of pain gradually faded and she began to contemplate the possibility of a happy future.
***
Mrs Mahmoud tossed the coffee cup onto the saucer. Nisha had to spin Mrs Mahmoud around seven times. Then she was stood up, the coffee grounds were jet black and Nisha’s face was uncovered. “I see a man,” Nisha said. “A tall, handsome man. A bright, elegant tarbush sits on a high, wide forehead. But behind this forehead there is space, a lot of space for thoughts about a lot of women.”
“Oh, that’s my Ali,” cried Mrs Mahmoud.
“I also see a woman. She has red hair, but not dyed with henna – red to the roots.”
“Yes, that’s her. The shopkeeper. The red-haired Greek woman! I knew it!”
“The woman is very close to the man. She has one arm around his neck.”
“Nisha, what should I do? She’s going to take my man.”
“Only Sheikh Nuhr can help,” said Nisha. He commands more than seven spirits. Nefissa visited him when she had no children after five years of marriage. Now she has a dozen noisy sons. And Fatma who was in love with Ibrahim…” Nisha told of a few more miracles and offered to take Mrs Mahmoud to see Sheikh Nuhr the following day. Then she took her baby under her veil – she had put both down in a corner because work had got in the way – and left.
And so they were sitting with Sheikh Nuhr. It was fortunate that Nisha was there too because otherwise Mrs Mahmoud would not have dared enter this small, scruffy house along this sinister-looking alley in Bacos, a suburb of Alexandria. They sat in a half-lit room, with light from only a few small oil lamps. Across from them on the sofa sat Sheikh Nuhr leaning against the wall. Above his head there was a large picture of King Fuad. To the right and of equal size was a self portrait and to the left a certificate, showing off his superhuman skills. Sheikh Nuhr, the powerful magician, perching on his sofa and communicating with his seven spirits. Mrs Mahmoud could not understand the language, but they must have been telling him about Ali and the red-haired Greek woman. Whoever didn’t really believe that Sheikh Nuhr communicated with spirits only had to look at the rug. It slid back and forth and a metal pot rattled on top of it – all this without human intervention. Sheikh Nuhr sat perfectly still on his sofa with his arms folded and his legs crossed.
“I will transform your husband’s soul into a beetle,” said Sheikh Nuhr. “Take this beetle with you and guard it with your life. As long as you have the beetle, you will also have Ali. You do not need to be afraid when Ali leaves the house. You keep the beetle, you keep Ali’s soul. Ali will remain faithful to you and come home to you. You can be certain of that! And because I feel sorry for you, because I really want to help you, I will give you the beetle for five thaler.”
Sheikh Nuhr brought over a box, spent more time communicating with spirits in an incomprehensible language, and opened the box. Inside was a fine specimen of a scarab beetle, the holy beetle of the Ancient Egyptians. The beetle made his way through leaves and blades of grass. The spirits had even performed magic on a lump of donkey dung, which was in the box to make the beetle – Ali’s soul – feel at home.
Ah, five thaler, that’s a lot of money. But it’s so much easier to keep an eye on a little beetle than on a strong, tall man. And so Mrs Mahmoud went away happily and at ease with the box under her arm. Nisha stayed behind as she had some business matters to take care of with Sheikh Nuhr.
That evening as always, Mr Mahmoud came home from “the office.” Unusually this time Mrs Mahmoud did not bombard him with accusations. She trusted that he had a lot of work at the office and felt sorry for him. Mr Mahmoud felt uneasy and awkwardly muttered what he had planned for the following day – no, he couldn’t stay at home tomorrow. “That’s not fair to take away Friday – the one free day! I have to go to Damanhur. There’s a mess at the post office I have to sort out. It’ll take the whole day. I won’t even be able to come back for lunch. Could you give me something for lunch?”
Even the ropiest of psychologists would have noticed there was something not right in Ali’s behaviour. The sharp Mrs Mahmoud didn’t suspect a thing. “You poor thing,” she said, “I’ll make you some lovely falafel.”
The falafel lay plump and crispy on the white paper. Mr Mahmoud looked at it approvingly and wrapped it up. But the grease seeped through the paper. Weren’t there any boxes here? Mrs Mahmoud was still fast asleep – he couldn’t disturb her. Up there, on the kitchen cupboard, right at the back – what was that? Mr Mahmoud lifted the thing down and opened it. A beetle – dark, plump and content, crawled up and down leaves and blades of grass. “This must have been Abdu, the silly boy!” thought Mr Mahmoud. “I keep saying I don’t want an eight-year-old servant in the house.” Mr Mahmoud shook the contents of the box out the window.
The fate of the scarab beetle remains shrouded in mystery. Considering that the angry scarab beetle-murdering gods may still exist, it is hoped that the beetle survived the fall out of the window. Otherwise, woe betide Mr Mahmoud, who so cheerfully walked out of the house, whistling quietly between his beautifully aligned teeth. Under his arm he carried the prison of his soul, from which now came a faint waft of fresh falafel – that will be perfect for a picnic for two!
So Mr Mahmoud hurried off in good spirits to meet the red-haired Greek woman.
Specialist areas: Botany, Zoology, Health and Wellbeing, Fiction
I completed my first translations in 2017 when I was asked to translate a series of short stories from German.
During this time I was studying for a Master's degree in literary and audiovisual translation with French as the source language. On the course I translated a range of genres, for example children's fiction, crime, screenplays and comics.
My portfolio also includes non-fiction pieces in the field of health and wellbeing.
Keywords: French, German, English, translation, translator, life sciences, nature, environment, natural world, plants. See more.French, German, English, translation, translator, life sciences, nature, environment, natural world, plants, animals, botany, zoology, Wordfast, health, wellbeing, fitness, nutrition, sport, ecology, Master's degree. See less.