This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
French to English: Local government: organs, functions and powers General field: Social Sciences Detailed field: Government / Politics
Source text - French Dans les premières années de la Révolution, les agents municipaux (maires) étaient élus au suffrage direct, pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail. Puis jusqu’à la loi municipale de 1884, selon un seuil démographique qui a varié, le maire pouvait être élu soit par le préfet soit par le gouvernement.
Depuis la loi de 1884, le maire et ses adjoints sont élus par le conseil municipal et parmi les membres dudit conseil qui sont eux élus au suffrage universel. La même loi donne rang de collectivité territoriale à la commune.
Le maire représente la commune et en tant qu’agent exécutif de la commune,
• il est chargé de l’exécution des décisions du conseil municipal et agit sous contrôle de ce dernier. Ses missions consistent à représenter la commune en justice, passer les marchés, signer des contrats, préparer le budget, gérer le patrimoine, produire les documents d’urbanisme, d’implantation de logements sociaux, etc..
• il exerce des compétences déléguées par le conseil municipal et doit alors lui rendre compte de ses actes. Les délégations portent sur des domaines très divers (affectation des propriétés communales, réalisation des emprunts, création de classes dans les écoles, action en justice...) et sont révocables à tout moment. La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales autorise le maire à subdéléguer, à un adjoint ou un conseiller municipal, les attributions qui lui ont été confiées par délégation.
• il est titulaire de pouvoirs propres. En matière de police administrative et de police municipale, il est chargé de maintenir l’ordre public (sûreté, sécurité et salubrité publiques). Il s’agit également de polices spéciales (baignade, circulation…). Le maire est aussi le chef de l’administration communale. Il est le supérieur hiérarchique des agents de la commune et dispose d’un pouvoir d’organisation des services.
Le maire engage sa responsabilité civile et pénale dans l’exercice de ses fonctions.
Le conseil municipal peut ne pas être composé uniquement par des personnes qui habitent la commune mais aussi par des personnes qui, alors même qu’elles n’habitent pas dans la commune mais parce qu’elles y payent des impôts en tant que propriétaires de terrains ou de maisons, sont éligibles au conseil municipal.
Une commune peut adhérer à plusieurs structures intercommunales sans limites.
Translation - English In the first years of the Revolution, municipal officers (mayors) were elected by direct suffrage, for a two-year renewable term, by their municipalities' working citizens . Those who paid taxes equivalent to at least ten days work could stand for election. Then, until the 1884 Municipal Act, according to a varying demographic threshold, the mayor could be elected either by the prefect or by the government.
Since the Act of 1884, the mayor and his or her deputies have been elected by the municipal council from amongst its members, who themselves are elected by universal suffrage. The same act gave municipalities the rank of local authorities.
Mayors represent their municipality as executive officers:
• they are responsible for executing the decisions of their municipal council, and act under the supervision of the latter. Their missions include representing their municipality before the courts, calling for tenders, signing contracts, preparing the budget, managing assets, producing urban planning and social housing documents, etc.
• they exercise powers delegated by their municipal council, and are therefore accountable to the council for their actions. These powers cover a wide variety of areas (allocation of municipal property, taking out loans, creating classes in schools, court action, etc.) and are revocable at any moment. The Act of 13 August 2004 relative to local freedoms and responsibilities authorizes mayors to sub-delegate the powers entrusted to them by delegation to a deputy or a municipal councillor.
• they hold their own powers. In terms of administrative police and municipal police, they are responsible for maintaining public order (public safety, security and health). This also concerns special police forces (swimming, traffic, etc.). In addition, mayors are the heads of municipal administration. They are the hierarchical superiors of municipal employees and have the power to organize departments.
Mayors assume civil and criminal liability in the performance of their duties.
It is possible for a municipal council not to be made up solely of people who live in the municipality; it may also include people who, while not living themselves in the municipality, are eligible to stand for the municipal council because they pay taxes there as land or home owners.
A municipality may join an unlimited number of inter-municipal groupings.
French to English: Forum of Latin-American Ethical Fashion General field: Marketing Detailed field: Textiles / Clothing / Fashion
Source text - French Amoureuse de son pays et de ses nombreux savoir-faire artisanaux, Adriana Marina a créé « Foro de Moda Ética Latinoamérica » (soit le Forum de la mode éthique latino-américaine) afin de les valoriser. Un projet qu’elle porte à bras le corps à travers le monde. Portrait d’une femme engagée !
« Aujourd'hui la mode est encore loin d'être complètement durable, mais il est certain que les changements s’opéreront graduellement », explique Adriana Marina. Nous, les consommateurs, sommes les principaux protagonistes. Aussi, en exigeant la traçabilité et la transparence dans l'étiquetage des produits, afin de savoir ce qui se cache derrière chaque vêtement que nous portons, nous avons le pouvoir de faire changer les choses ».
Cette envie, Adriana Marina la porte dans son cœur depuis son enfance. C’est parce qu’elle est née en Patagonie, où elle a élevé des moutons mérinos depuis toute petite, qu’elle sait qu’il n’y a rien de mieux que les matières naturelles et les créations réalisées grâce à des processus artisanaux ou par des mains d’artisans. Étudiante, elle part vivre pendant 10 ans à Salta, au nord des Andes, où elle a ses enfants.
« C’est durant cette période, que j’ai réalisé que les artisans de cette région vivaient dans une pauvreté extrême en dépit des trésors de sagesse, d'habileté et de talent qu’ils possèdent. Et je me suis dis qu'il était triste que cette culture si précieuse disparaisse avec le temps. »
Aussi, tout en effectuant un doctorat sur la problématique des inégalités entre les différentes régions de l’Argentine, avec l’aide d’un groupement de personnes, elle aide à développer des micro-entreprises qui intègrent la conception et les tendances des marchés du nord de l'Argentine. Ensemble, ils ouvrent des magasins en Espagne qui vendent des produits artisanaux. C’est un véritable succès.
Adriana se lance alors dans une étude approfondie de la mode durable. De là nait le Foro de Moda Ética Latinoamérica qui réunit tout un tas de personnes impliqué dans l’industrie de la mode (fabricants, chercheurs, artisans, entreprises) mais ayant les mêmes envies de créer une mode différente. Le projet est même rejoint par Dominique Peclers (fondatrice du bureau de tendance Peclers) qui en devient une fervente défenseure. Outre un réseau d’acteurs actifs, le Forum intègre aussi des universités, des représentants de l'Etat, des entreprises et des fondations, il donne des séminaires dans les écoles secondaires et les collèges ainsi que des cours universitaires en design sur la mode éthique et les sujets connexes comme la durabilité, les tendances, les défis à prendre en compte et des études de marchés.
« Si, pour beaucoup, le terme de mode éthique est un oxymore, pour nous c’est un défi plein de possibilités, souligne Adriana. Notre projet a déjà commencé en Amérique Latine, au Pérou et au Brésil où nous ouvrons la voie à la mode éthique ; tandis que devraient suivre l'Équateur, la Colombie et la Bolivie. » Il faut dire que l’Amérique Latine est un vrai puits pour le développement de la mode éthique et cela en dépit des niveaux élevés de pauvreté dont il souffre. Ainsi, 34 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et 13 % sont même en dessous du seuil de pauvreté extrême.
« À tous les professionnels, si vous souhaitez nous rejoindre pour développer une mode éthique, ici, en Amérique Latine, soyez les bienvenus ! » conclut t-elle. Voilà, l’appel est lancé !
Translation - English The "Foro de Moda Ética Latinoamérica" (or Forum of Latin-American Ethical Fashion) owes its creation to Adriana Marina's love for her country and its many forms of craftsmanship, and her desire to promote them. She is now championing the project around the world. We talked with Adriana about her commitment.
"Today, fashion is far from being completely sustainable, but changes are gradually being made", explains Adriana Marina. “We consumers are the main protagonists. By demanding traceability and transparency in terms of product labelling, so that we can be sure what lies behind each garment we wear, we have the power to change things".
This goal has been dear to Adriana since her childhood. Her upbringing in Patagonia, where, from a young age, she raised merino sheep, convinced her that nothing beats natural materials and clothes made using traditional processes or by the hands of craftsmen and women. As a student, she went to live in Salta, North of the Andes, where she had her children.
"It was during this period that I realised that the artisans of the region lived in extreme poverty, despite possessing absolute treasures of wisdom, skill and talent. I thought how sad it was that this precious culture was disappearing over time."
So, while doing a PhD on the issue of inequality between the different regions of Argentina, she and a group of people helped develop micro-enterprises that integrated the design and market trends of northern Argentina. Together, they opened boutiques in Spain selling craft and handmade products. It was a great success.
Adriana then launched into a detailed study of sustainable fashion. From there, the Foro de Moda Ética Latinoamérica was born, uniting a wide range of people involved in the fashion industry (manufacturers, researchers, artisans, companies) around the common desire to create a different form of fashion. Even Dominique Peclers (founder of the Peclers trend forecasting agency) joined the project and is now a fervent supporter. Apart from its network of active participants, the Forum also includes universities, State representatives, companies and foundations; it gives lectures in secondary schools and colleges, and university design classes on ethical fashion and related subjects such as sustainability, trends, the challenges to be taken into account and market research.
"Although for many people the term 'ethical fashion' is an oxymoron, for us it's a challenge that's full of possibilities", asserts Adriana. "Our project has already begun in Latin America, in Peru and Brazil, where we are paving the way for ethical fashion; Equator, Colombia and Bolivia should soon follow." It has to be said that Latin America is a real reservoir for the development of ethical fashion, in spite of the high levels of poverty from which it suffers. 34% of the population lives under the poverty line, with 13% below the extreme poverty line.
Adriana concludes with an enticing appeal: "To all the professionals out there, if you would like to join us in developing ethical fashion, here, in Latin America, then Welcome!"
French to English: Deciphering the movement of pedestrians in a crowd General field: Science Detailed field: Other
Source text - French Dans la rue, comment se déplacent les piétons ? Comment interagissent-ils ? Une série d'études pour mieux comprendre les comportements collectifs des piétons en milieu urbain a été menée par des chercheurs du Centre de recherches sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), en collaboration avec l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich. Publiés le 7 avril dans la revue PLoS ONE, leurs résultats établissent des modèles réalistes sur le déplacement des foules pour améliorer la gestion du trafic piétonnier.
Les mécanismes qui régissent le déplacement des foules demeurent pour l'essentiel méconnus. Pourtant, en milieu urbain, cette connaissance est indispensable à la gestion des flux piétonniers (confort de la marche, fluidité du trafic…). Ce manque d'information tient en partie à la difficulté d'étudier expérimentalement ces phénomènes et de construire des modèles quantitatifs qui puissent en rendre compte de manière fiable.
Par souci de simplification, la plupart des modèles actuels de déplacement de foule considèrent que les piétons se déplacent indépendamment les uns des autres, cherchant à rejoindre leur destination en évitant les collisions. A partir d'enregistrements vidéo réalisés en milieu urbain, l'équipe de Guy Theraulaz du Centre de recherche sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), en collaboration avec l'Ecole polytechnique fédérale de Zürich, a montré que, selon les situations, 50 à 70 % des piétons ne se déplacent pas isolément mais en petits groupes, le plus souvent constitués de deux à quatre personnes. L'étude de l'organisation spatiale des piétons au sein de ces groupes révèle que, lorsqu'ils ont suffisamment d'espace, les membres du groupe choisissent de marcher côte à côte. En revanche, lorsque la foule devient plus dense, le groupe n'a plus assez d'espace pour marcher de front : les piétons du milieu reculent légèrement et ceux placés sur les côtés se rapprochent les uns des autres, l'ensemble constituant une structure concave. Un groupe de trois personnes adopte une configuration en forme de «V». Avec quatre personnes, on observe une formation en «U». Ces configurations facilitent la communication entre les membres du groupe mais elles réduisent fortement leur vitesse de déplacement. En effet, une configuration concave rend difficile la progression vers l'avant du groupe et contraint les individus se déplaçant en sens opposé à opérer de fortes manœuvres d'évitement. A l'échelle d'une foule, cela modifie profondément les caractéristiques spatiales et temporelles des flux de piétons. Des simulations numériques réalisées sur la base de ces observations révèlent que la présence de groupes de piétons réduit l'efficacité globale du trafic d'environ 17% comparé à une situation dans laquelle les piétons se déplacent isolément.
Ce travail montre qu'il est important d'intégrer dans les modèles la composition très hétérogène des foules et la présence de groupes de piétons privilégiant leurs activités sociales au détriment de l'efficacité de leur déplacement. Ces nouvelles connaissances permettront d'améliorer la fiabilité des prévisions sur le trafic piétonnier en milieu urbain.
Translation - English How do pedestrians move in the street? How do they interact? Researchers from the Centre de recherches sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), in partnership with the Swiss Federal Institute of Technology, Zurich, have carried out a series of studies to improve understanding of the group behavior of pedestrians in urban environments. Published on April 7th in PloS ONE, their results establish realistic models of crowd dynamics to improve pedestrian traffic management.
The mechanisms that govern crowd motion remain largely unknown. However, this knowledge is essential for the management of pedestrian flows (walking comfort, traffic fluidity, etc.) in urban areas. The lack of information is due in part to the difficulty of studying these phenomena experimentally and of building quantitative models able to account reliably for them.
For simplicity's sake, most current models of crowd dynamics consider that pedestrians move independently of one another, trying to reach their destination while avoiding collisions. Using video recordings made in urban areas, Guy Theraulaz's team from the Centre de recherche sur la cognition animale (Université Toulouse 3 / CNRS), in partnership with the Swiss Federal Institute of Technology, Zurich, has shown that depending on the situation, 50 to 70% of pedestrians do not walk alone but in small groups, most commonly composed of two to four members. The study of the spatial organization of pedestrians within these groups reveals that when they have enough room, group members choose to walk side by side. Conversely, when crowd density increases the group no longer has enough room to walk abreast: the pedestrians in the middle move back slightly and those at the sides move towards each other, forming a concave structure. A group of three pedestrians adopts a “V”-like pattern. In groups of four, a “U”-like formation is observed. These configurations facilitate communication between group members, but they considerably reduce their walking speed. A concave configuration makes the group's forward motion difficult and forces individuals moving in the opposite direction to perform avoidance maneuvers. At the scale of a crowd, this significantly modifies the spatial and temporal characteristics of pedestrian flows. Numerical simulations based on these observations demonstrate that the presence of pedestrian groups reduces overall traffic efficiency by about 17% compared to a situation in which pedestrians walk in isolation.
This study shows that it is important to take into account the highly heterogeneous composition of crowds and the presence of pedestrian groups who privilege their social activities to the detriment of their walking efficiency. This new knowledge will help improve the reliability of pedestrian traffic predictions in urban environments.
More
Less
Translation education
Graduate diploma - Victoria University of Wellington, New Zealand
Experience
Years of experience: 15. Registered at ProZ.com: Sep 2008.
Since 2006, I have been providing quality translation services from French to English specializing in higher education, social sciences and international relations, and the creative industries. My translations have enabled dozens of universities, business schools, academics, development agencies, artists, authors and more to communicate their message accurately in impeccable English.
I am a native English speaker, born and raised in New Zealand, and equally at ease translating into British and American English. I have been living and working in France for eleven years, and I am a full member of the Société française des traducteurs.
Qualifications
* First class honours degree in French (specializing in translation) and Political Science, Victoria University of Wellington, New Zealand.
* Master of International Relations, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Translation Experience
HIGHER EDUCATION:
Fondation suisse website
Web communications, Sciences Po
Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) brochure Aix Marseille Université website
CNRS press releases & magazine articles
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines brochures
IAE de Paris website
160-page disability awareness training manual for universities' academic and administrative staff
ECE Paris press releases
IT Paris Eiffel press releases
UNPIdF Digital User Guides, 2010-2013 European Business School website, course catalogue
160-page disability awareness training manual for universities' academic and administrative staff
Web Services pour l’Education website
In house translator, Université Pierre et Marie Curie (UPMC), 2009
SOCIAL SCIENCES & INTERNATIONAL RELATIONS:
Dozens of peer reviewed social sciences articles (over 165,000 words last year) in history, political science, anthropology, sociology, history of law, psychology, and related fields, both for direct clients (academics) and agencies.
Abstracts, Histoire et Mesure (Éditions EHESS)
Country Programme Documents for UN agencies
CREATIVE INDUSTRIES:
Contemporary art exhibition texts and catalogues
Film subtitles & screenplays
Novel translation: The Peanut Years by Mohamed Taan (Arachide, un récit, Paris, Présence Africaine, 1997, English edition forthcoming).
The Complete Guide to Portfolio Construction and Management (Guide complet de construction et de gestion de portefeille) by Lukasz Snopek (Wiley & Sons, Jan. 2012, 312 pages)
Client comments:
"One word comes to mind when describing Jessica Edwards' work: professionalism.
Her strict respect for deadlines, her style perfectly adaptable to the subject at hand, her choice of the 'mot juste' make her a truly exceptional translator.
Jessica did a wonderful job translating our website of over 100 pages.
She definitely masters the art of translation."
Roger Koukerjinian
Webmaster EBS Paris
“Jessica Edwards has shown strong analytical skills, a thorough knowledge of the different academic styles in both languages and of the courses of a large French university, and a perfect knowledge of French and English typographies which make her work truly polished.”
“Thank you for you quick and efficient work. The translation was perfect!”
This user has earned KudoZ points by helping other translators with PRO-level terms. Click point total(s) to see term translations provided.