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French to English: Guy de Rothschild Detailed field: Journalism
Source text - French Ce gaulliste de la première heure a dirigé le célèbre établissement banquier qui portait son patronyme et a marqué l’histoire de la Ve République en conseillant discrètement chefs d’Etat et ministres.
«Il m’est impossible de résoudre les peines de l’humanité, mais il n’a jamais été prouvé que j’ai laissé tomber quiconque m’ayant sollicité», aimait à dire Guy de Rothschild, mort mardi 12 juin à l’âge de 98 ans.
Patriarche de la branche français des Rothschild, puissante et prestigieuse famille de financiers européens aux origines juives ashkénazes – ils furent les banquiers des rois et de la plupart des Etats, le baron Guy Edouard Alphonse Paul de Rothschild fut tout à la fois banquier, éleveur de chevaux, écrivain, mécène et philanthrope.
«C’était un remarquable banquier et un homme de courage, un patriote à la trajectoire irréprochable», dit aujourd’hui l’un de ses proches. Après des études aux lycées Condorcet et Louis-le-Grand, à Paris, il s’oriente vers les lettres et le droit en obtenant sa licence aux facultés de Paris.
Ce gaulliste de la première heure rejoint le général de Gaulle en 1940, à Londres. Là il choisit de s’engager dans les Forces françaises libres. L’homme a marqué l’histoire de la Ve République. Il en fut un acteur discret mais influent, très écouté dans les années 1960 et 1970 par les chefs d’Etat et leurs ministres, qui recherchaient son conseil.
Ce fut le cas de Georges Pompidou, que Guy de Rothschild avait pris sous sa protection dans la banque familiale – où Georges Pompidou fit carrière de 1953 à 1961 – et qui lui resta fidèle quand il fut élu président de la République. Les deux hommes entretenaient des rapports amicaux et de confiance. Ce fut aussi le cas, plus tard, d’Edouard Balladur et de Jacques Chirac.
Sa vie de banquier fut marquée par deux événements qui ne le quittèrent jamais et qui le conduisirent, à quarante ans de distance, à quitter momentanément la France pour les Etats-Unis. Il y eut d’abord la spoliation de la banque familiale par le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale en même temps qu’était retirée la nationalité française à son père Edouard et à ses oncles Robert et Henri.
Par la suite, c’est le changement de majorité en France avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 qui a motivé son départ de l’Hexagone. Lors de la première vague de nationalisations, qui a suivi l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, les Rothschild se trouvèrent privés du contrôle de la banque et d’autres entreprises minières et ferroviaires. Déjà, en 1936 sous le Front populaire, les investissements de l’institution dans les chemins de fer avaient été nationalisés …
Les vicissitudes de l’Histoire poussèrent la famille à accélérer son développement aux Etats-Unis. Une nouvelle banque fut créée en 1984, recentrée sur les activités purement financières, qui ne put reprendre le nom de Rothschild qu’à l’arrivée de Jacques Chirac à Matignon, en 1986.
De l’épisode de 1981, il reste cette fameuse déclaration de Guy de Rothschild à la première page du Monde daté du 30 octobre, accusatoire envers les socialistes. «Juif sous Pétain, paria sous Mitterrand, pour moi cela suffit. Rebâtir sur les décombres deux fois dans une vie, c’est trop», lança-t-il avant de partir pour New York.
Dans cette longue diatribe, l’auteur dit son «déchirement» à voir «le fruit de quarante années d’un travail acharné» anéanti. Mais, poursuit-il, «il ne s’agit pas que de cela, et ce qui est en cause, c’est la relation des Rothschild avec le pouvoir politique pour qui ils sont au moins des personnages encombrants quand ils ne sont pas la quintessence même du mal. Les Rothschild ont une image de marque particulière et très typée Ils sont devenus le symbole proverbial de la richesse».
Il poursuit le même texte en écrivant : «Sous-jacentes en temps normal, cette hostilité et cette crainte qu’inspirent les Rothschild deviennent délirantes en période de crise.» Plus tard, dans ses Mémoires, il estimera que «les socialistes sont restés marxistes. Ils n’ont toujours pas compris que l’argent était un outil d’échange économique».
Banquier passionné dans une institution qui accompagna la révolution industrielle en Europe et la naissance du capitalisme moderne, Guy de Rothschild le fut. Entré dans la banque familiale en 1931, après ses études, il raconte dans ses Mémoires que son métier de banquier «était une façon douce et harmonieuse de prolonger le XIXe siècle».
Il était aussi un amateur de chevaux de course, conformément à la tradition familiale. Il hérita de son père Edouard, mort en 1949, une écurie qu’il sut faire prospérer. Cette passion lui valut de beaux succès et un surnom la «sainte casaque», en référence justement à la constance de ces victoires.
Un passeur de mémoire
Comme tous les membres de la dynastie Rothschild, le baron Guy joua également un rôle important au sein de la communauté juive, passeur de mémoire en même temps qu’animateur de la communauté. Il présida le Front juif unifié de 1950 à 1982 et également le Consistoire central de 1950 à 1956, toujours fidèle à ses convictions religieuses et soucieux de défendre les intérêts de la communauté et prêt à aider les plus défavorisés.
Enfin, Guy de Rothschild avait le sens de la fête, mondaine avec le Tout-Paris ou en présence d’intellectuels qui voyaient en lui un aristocrate éclairé, fin et élégant. Ses fastueuses réceptions, ses bals costumés parfois extravagants, dans son château de Ferrières, somptueuse résidence de la région parisienne, sont restées célèbres. Cette demeure construite vers 1860 par l’architecte anglais Paxton (l’auteur du célèbre Crystal Palace de Londres, le premier bâtiment en fer et en verre) comportait un parc de 130 hectares. Le baron a décidé de donner le château de Ferrières à l’Université de Paris. Le banquier a également organisé, pendant des années, des dîners politico-mondains dans son hôtel particulier de l’île Saint-Louis, où vécurent Frédéric Chopin et Victor Hugo.
Translation - English A Gaullist from the outset, this man managed the famous banking corporation which bore the family name. He also made his mark on the history of the Fifth Republic by discreetly advising Heads of State and Ministers.
“It is impossible for me to solve humanity’s problems, but it has never been proved that I let anyone down who sought my advice”, Guy de Rothschild liked to say. He died on Tuesday, 12 June, at 98 years of age.
Patriarch of the French branch of Rothschild, a powerful and prestigious family of European bankers and descendants of the Ashkenazi Jews, the Rothschilds were financial advisors to kings and to most of the nation states. Baron Guy Edouard Alphonse Paul de Rothschild was, at the same time, a banker, horse-breeder, writer, patron of the arts and a philanthropist.
“He was a remarkable banker and a man of courage, a patriot with an irreproachable career path”, said one of his closest relatives today. After completing his studies at the Lycée Condorcet and the Lycée Louis-le-Grand in Paris, he specialised in literature and law and obtained his degree at the University in Paris.
This Gaullist met General de Gaulle in 1940 in London. It was there that he chose to become involved in the Free French Forces. This man made his mark on the history of the Fifth Republic. He was a discreet but influential player whose opinions were highly valued by heads of state and their ministers who sought his advice during the years 1960 and 1970.
This was the case with Georges Pompidou, whom Guy de Rothschild took under his wing in the family bank, where Georges Pompidou established a career from 1953 until 1961. Guy de Rothschild remained loyal to Georges Pompidou when he was elected President of the Republic of France. The two men had a close relationship based on mutual trust. This was also the case, many years later, with Edouard Balladur and Jacques Chirac.
His life as a banker was marked by two events which never left him and which led him, forty years later, to leave France temporarily for the United States of America. Firstly, there was the seizure of the family bank by the Vichy regime during the Second World War, and at the same time, his father Edouard and his uncles Robert and Henri were stripped of their French nationality.
Secondly, there was a change in the majority party in France with the arrival to power of a left-wing government in 1981 which motivated his departure from Metropolitan France. François Mitterrand’s rise to power was followed by a wave of nationalisations. The Rothschilds found themselves stripped of control of the bank and other mining and railway enterprises. The Popular Front had already nationalised the corporation’s railway investments in 1936 …
Life’s vicissitudes drove the family to accelerate the expansion of their business in the United States. A new bank, focused on purely financial operations, was formed in 1984. It could only take on the Rothschild name with the arrival of Jacques Chirac in Matignon, in 1986.
The 1981 episode gave rise to the famous statement by Guy de Rothschild which was published on the front page of Le Monde on 30 October. He launched into a tirade against the Socialists before leaving for New York, and concluded: “A Jew under Pétain, a pariah under Mitterrand, for me that is enough. To rebuild from the ashes, twice in a lifetime, is too much”.
The author reveals his “heartbreak” in this lengthy diatribe – “the fruit of forty years of unrelenting work”, destroyed. But, he continues, “it is not only that, what is also in question is the relationship between the Rothschilds and the ruling party. The Rothschilds are viewed, at the very least, as troublesome individuals even though they are not the embodiment of evil. The Rothschilds have a very distinctive and characteristic image. They have become the proverbial symbol of wealth”.
He continues the text: “This fear and hostility that the Rothschilds inspire, that underlies the surface in normal times, becomes frenzied in times of crisis”. Later on, in his memoirs, he ponders that “the Socialists have remained Marxist. They have not always understood that money is a tool for economic exchange”.
Guy de Rothschild was a passionate banker in an institution that witnessed the industrial revolution in Europe and the birth of modern capitalism. Having entered the family bank in 1931 after completing his studies, he relates in his memoirs that his profession as a banker “was a gentle and harmonious means of prolonging the 19th century”.
In keeping with family tradition, he was also a lover of race horses. He inherited a stable from his father Edouard, who died in 1949, which he managed profitably. This passion brought him great success and earned him the nickname “sainte casaque”, in reference to his regular victories.
A perpetuator of memories
Like all the members of the Rothschild dynasty, the Baron played an important role within the Jewish community. He was, at the same time, a perpetuator of memories and a driving force in the community. He chaired the United Jewish Fund from 1950 to 1982 and also the Consistoire central from 1950 to 1956. He remained true to his religious convictions, was anxious to defend the interests of the community and ready to assist those most disadvantaged.
Guy de Rothschild also had a penchant for society parties. Moving in fashionable circles among the Paris smart set or in the company of intellectuals, he was viewed as an enlightened aristocrat, a person who was both elegant and astute. His lavish receptions and sometimes extravagant costumed balls in his château de Ferrières, the magnificent family home outside Paris, have remained famous. This residence, designed in 1860 by the English architect Paxton (architect of the famous Crystal Palace in London - the first glass and steel building), dominated a 130-hectare park. The Baron decided to donate the château de Ferrières to the University of Paris. Over the years, the banker also organised politico-social dinners at his private residence on Île Saint-Louis29, where Frédéric Chopin and Victor Hugo once lived.
French to English: Collective agreement
Source text - French Convention collective entre L'UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
et L'ASSOCIATION DES INGÉNIEURS-PROFESSEURS DES SCIENCES APPLIQUÉES DE
L'UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE (AIPSA)
15 juillet 1999 au 31 mai 2001
[…]
Grief et arbitrage
7.01
Toutes les mésententes relatives à l'interprétation ou à l'application de la présente convention
constituent des griefs. Les parties reconnaissent que les griefs doivent être réglés le plus promptement possible.
7.02
Toute personne salariée accompagnée ou non d'une représentante ou d'un représentant de l'AIPSA peut soumettre ses motifs de mésentente à l'autorité compétente pour tenter d'obtenir satisfaction avant la soumission du grief. Toute entente intervenue à ce stade ne peut être invoquée à titre d'usage ou de pratique passée.
7.03
Toute personne salariée, ou groupe de personnes salariées, accompagné ou non d'une re-résentante
ou d'un représentant de l'AIPSA, dans les soixante (60) jours de la connaissance du fait donnant lieu au grief, mais dans un délai n'excédant pas cent quatre-vingts (180) jours de l'occurrence de tel fait, peut soumettre le grief par écrit à l'Université suivant le formulaire apparaissant à l'annexe 1. Le fardeau de la preuve de la connaissance acquise après soixante (60) jours de l'occurrence du fait incombe à la per-sonne salariée ou au groupe de personnes salariées.
7.04
Si plusieurs personnes salariées prises collectivement ou si l'AIPSA comme telle se croient lésées, l'AIPSA peut présenter la cause par écrit pour enquête et considération en suivant la procédure et les délais mentionnés au présent article.
7.05
Dans les cas de congédiement, suspension ou réprimande écrite, le délai de soumission du grief est de vingt (20) jours ouvrables suivant la réception de l'avis écrit de l'Université qui en fait état.
7.06
Lorsqu'un grief est soumis en l'absence d'une représentante ou d'un représentant de l'AIPSA,
l'Université fait parvenir copie de ce grief à l'AIPSA dans le plus bref délai.
7.07
Si, dans les trente (30) jours qui suivent la soumission du grief, il n'y a pas de réponse de l'Université ou si la réponse est jugée insatisfaisante, un grief peut être soumis à l'arbitrage.
7.08
La partie qui veut soumettre un grief à l'arbitrage avise par écrit l'autre partie dans un délai de trente
(30) jours suivant la fin du délai prévu à 7.07.
7.09
Les parties conviennent de se référer à une personne qui agit comme arbitre unique.
Conditions de travail
8.01
En tout temps, l'I.P. pourra faire de l'exercice professionnel pour des organismes ou des individus
externes à l'Université, avec l'approbation de la doyenne ou du doyen qui, en cas de refus doit en
fournir les motifs. Cet exercice professionnel devra être de nature à contribuer à l'amélioration de son enseignement ou de sa recherche et ne devra constituer aucune entrave à la bonne marche de la Faculté. Toute entente entre l'organisme et l'I.P. devra comporter une clause libérant l'Université de toute responsabilité civile résultant directement ou indirecte-ment de telles consultations.
[…]
Translation - English Collective agreement between the UNIVERSITY OF SHERBROOKE AND THE ACADEMIC STAFF ASSOCIATION OF ENGINEERING LECTURERS IN THE DEPARTMENT OF APPLIED SCIENCES AT THE UNIVERSITY OF SHERBROOKE (AIPSA)
15 July 1999 to 31 May 2001
[…]
Grievance and arbitration
7.01
All disagreements relating to the interpretation or application of this agreement constitute grievances. The parties acknowledge that grievances should be settled as promptly as possible.
7.02
All salaried academic staff, accompanied by a representative or not or by an AIPSA representative may submit their reasons for disagreement to the authority concerned in an
attempt to obtain satisfaction before submission of the grievance. Any agreement reached at this stage shall not be considered precedential.
7.03
Any salaried academic staff member, or group of salaried academic staff members, accompanied by a representative or not or by an AIPSA representative, may submit the written
grievance to the University according to the form attached hereto, within sixty (60) days of the knowledge of the event giving rise to the grievance, but within a period not
exceeding one hundred and eighty (180) days from the occurrence of such event. The burden of proof to establish knowledge after sixty (60) days of the occurrence of the event is incumbent upon the salaried academic staff member or group of salaried academic staff members.
7.04
If several academic staff members taken collectively or AIPSA believe themselves to be wronged, AIPSA may present the brief in writing for enquiry and consideration by following
the procedures and time periods mentioned in this article.
7.05
In cases of dismissal, suspension or written reprimand, the period for submission of the grievance is within twenty (20) working days following the receipt of the written notice
from the University which states this.
7.06
If a grievance is submitted in the absence of a representative or an AIPSA representative, the University must send a copy of this grievance to AIPSA as soon as possible.
7.07
If, in the thirty (30) days following the submission of the grievance, there is no response from the University or if the response is considered unsatisfactory, a grievance may be submitted to arbitration.
7.08
The party who wishes to submit a grievance to arbitration notifies the other party in writing within a period of thirty (30) days following the end of the period stipulated in 7.07.
7.09
The parties agree to consult a person who acts as sole arbitrator.
Working conditions
8.01
The engineering academic staff may, at any time, conduct their professional practice for organisations or individuals external to the University, with the approval of the Dean
who, in the case of refusal, must provide reasons for such refusal. This professional practice must be of such a nature that it contributes to the improvement of lecturing or research and must not constitute any hindrance to the smooth running of the Faculty. Any agreement between the organisation and the engineering academic staff must include a clause releasing the University of all civil responsibilities directly or indirectly resulting from such consultations.
[…]
More
Less
Translation education
Other - Honours Bachelor of Arts in Linguistics: Translation Studies (French/English) - University of South Africa
Experience
Years of experience: 16. Registered at ProZ.com: Apr 2008.
Based in Johannesburg, South Africa, I am a freelance translator working from French into English.
I have the following academic qualifications:
Bachelor of Arts Degree (French Major) - University of Natal, South Africa.
Certificat Pratique de Francais Commercial et Economique - Alliance Francaise, Johannesburg, South Africa.
Honours Bachelor of Arts in Linguistics: Translation Studies – University of South Africa.
I am a member of the South African Translators’ Institute (SATI).
Rates are available on request.
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