Pages in topic: < [1 2 3] > | prétentions salariales - premier poste de traducteur Thread poster: niemand
| un investissement sur le futur | Jun 11, 2007 |
niemand wrote: J'ai effectivement fait une formation LEA (allemand + anglais), et serais aussi intéressé par le freelance à moyen terme. J'aimerais cependant dans un premier temps travailler comme employé si une opportunité se présente afin d'emmagasiner de l'expérience, et puis aussi car je ne me vois pas trop me lancer directement en indépendant sans réseau trop étendu. Mais bon j'imagine qu'il faudra bien se jeter à l'eau un jour ou l'autre pour une rémunération correcte (malgré les charges). Je précise que malgré les salaires dont j'ai parlé, je ne peux que t'encourager à chercher une première expérience en agence. Il n'y a pas de meilleure école et on apprend en agence ENORMEMENT de choses très utiles, et pas qu'en traduction ! Il faut serrer les fesses quelques années, mais je pense que l'investissement en vaut la peine. Pour ma part, je ne le regrette pas une seule seconde. Je viens de me lancer à mon compte après 3 ans en agence et après avoir lu sur ce forum et sur d'autres toutes les difficultés que rencontrent les gens qui débutent, parfois pendant plusieurs années avant d'avoir une activité stable, je pensais quand même galérer un peu. Eh bien je n'ai même pas eu le temps de démarcher ni de faire jouer mon réseau professionnel que le travail vient à moi quasiment tout seul et que je dois déjà refuser du travail (et ce malgré une politique tarifaire pas particulièrement à la baisse). Donc, pour moi triple oui à la première expérience ! | | | mediamatrix (X) Local time: 00:23 Spanish to English + ... Dépassé - de 30 ans ou plus! | Jun 11, 2007 |
La SFT prétend: Tout traducteur salarié est en droit de bénéficier rapidement – si ce n’est dès son premier emploi – du statut de cadre et de prétendre à une rémunération en conséquence, ne serait-ce que par son niveau de formation, généralement équivalent à celui d’ingénieur. Ca fait exactemment 30 ans que j'ai abandonné un emploi d'ingenieur en angleterre pour devenir traducteur technique salarié au sein d'une organisme européenne établie (à cette époch) à Bruxelles. Et sur le coup j'ai doublé mon salaire! Aujourd'hui ce même organisme, ayant son siège maintenant en Suisse, paie à ses traducteurs à peine la moitié du salaire payé à ses ingenieurs. J'en conclus que la citation de la SFT date des années 1970 - voir d'avant. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il serait temps de l'actualiser... MediaMatrix | | | Encore une fois il s'agit d'une recommandation | Jun 11, 2007 |
Au risque de me répéter, il s'agit d'une recommandation et qui ne date pas d'il y a 30 ans. Je remets donc cette citation dans son contexte et je vous invite à lire le dossier complet pour voir de quoi cela parle. http://www.sft.fr/dossiers/Traducteur_Salarie.htm Bien consciente du fait que la diversité d’employeurs potentiels ne facilite bien évidemment pas la définition d’un statut unique et universel du traducteur salarié en France, la SFT recommande toutefois vivement aux employeurs de considérer la fonction de traducteur comme une fonction à part entière, et non comme une activité secondaire ou annexe. Tout traducteur salarié est en droit de bénéficier rapidement – si ce n’est dès son premier emploi – du statut de cadre et de prétendre à une rémunération en conséquence, ne serait-ce que par son niveau de formation, généralement équivalent à celui d’ingénieur. Le traducteur salarié doit pouvoir également bénéficier d’un plan de carrière au même titre que les autres salariés au sein d’une même entreprise. Devenir au bout de quelques années chef du service de traduction ou chef de projet doit constituer une évolution possible sinon souhaitable.
Cordialement, Sara Freitas-Maltaverne | | | là n'est pas le "hic" | Jun 11, 2007 |
Sara, Nous aurons sûrement l'occasion d'en reparler, mais comme cette conversation intéresse pas mal de monde, je ne souhaitais pas la tenir in camera. Peu importe de quand date la recommandation de la SFT. Elle est logique, louable, respectueuse et cohérente avec les années de formation et d’expérience requises pour être traducteur professionnel. Là où le bat blesse est que ce n’est pas ce qui se passe réellement aujourd’hui. La SFT – et... See more Sara, Nous aurons sûrement l'occasion d'en reparler, mais comme cette conversation intéresse pas mal de monde, je ne souhaitais pas la tenir in camera. Peu importe de quand date la recommandation de la SFT. Elle est logique, louable, respectueuse et cohérente avec les années de formation et d’expérience requises pour être traducteur professionnel. Là où le bat blesse est que ce n’est pas ce qui se passe réellement aujourd’hui. La SFT – et ce n’est pas la critiquer que de le dire – ne peut que recommander. Elle peut, parfois, influencer ou éduquer ou sensibiliser (et c’est peut-être là – tant au niveau des salariés que des libéraux que les grands chantiers à venir pourraient se situer, qui sait ?), mais elle ne peut imposer. Quand on est traducteur libéral, que l’on a les « reins solides » et un parcours indiscutable, on peut imposer ses tarifs ou s’efforcer de le faire. Les traducteurs salariés sont confrontés la plupart du temps à des grandes entreprises qui imposent leurs volontés et, individuellement, nous sommes largement impuissants. Leur frustration s’exprime peut-être en montrant du doigt la SFT et cette recommandation – un peu comme un enfant qui grandit, réussit à l’école et se retrouve en stage : « mais tu m’avais dit que…. ». Ce n’est pas la critiquer, cela démontre son importance peut-être, tout du moins dans ce que les traducteurs attendent d’elle – si seulement elle le pouvait…. Bonne soirée, Patricia ▲ Collapse | |
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Recommandons et négocions | Jun 11, 2007 |
Tout traducteur salarié est en droit de bénéficier rapidement – si ce n’est dès son premier emploi – du statut de cadre et de prétendre à une rémunération en conséquence, ne serait-ce que par son niveau de formation, généralement équivalent à celui d’ingénieur. [/quote] La SFT invite les employeurs à rémunérer leurs collaborateurs à la hauteur de leur niveau universitaire et de leurs compétences professionnelles. Elle les incite également à attribuer le statut cadre aux traducteurs salariés. Qu'y a-t-il d'anachronique dans ces recommandations? Elles n'ont jamais été autant d'actualité. La SFT ne va tout de même pas demander aux employeurs d'exloiter leurs ressources humaines. Soyons logiques. La SFT recommande aussi aux traducteurs de ne pas "se faire petits" lorsqu'ils négocient leur salaire à l'embauche et lorsqu'ils négocient leur augmentation de salaire annuelle. Bien sûr que des entreprises se séparent de leurs services de traduction et optent pour l'externalisation vers des intermédiaires qui rémunèrent des libéraux à €0.06 le mot. Bien sûr que des jeunes traducteurs se font recruter à des salaires parfois quelques % supérieurs au SMIC. Mais ne baissons pas les bras. Que les traducteurs salariés se tournent vers les représentants du personnel de leur entreprise, qu'ils se présentent eux-mêmes aux élections des délégués du personnel s'ils jugent leurs représentants pas assez efficaces, etc. Et s'ils ont le moindre doute, qu'ils se tournent vers la SFT qui s'efforcera de les conseiller. Caroline Subra-Itsutsuji Ca fait exactemment 30 ans que j'ai abandonné un emploi d'ingenieur en angleterre pour devenir traducteur technique salarié au sein d'une organisme européenne établie (à cette époch) à Bruxelles. Et sur le coup j'ai doublé mon salaire! Aujourd'hui ce même organisme, ayant son siège maintenant en Suisse, paie à ses traducteurs à peine la moitié du salaire payé à ses ingenieurs. J'en conclus que la citation de la SFT date des années 1970 - voir d'avant. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il serait temps de l'actualiser... MediaMatrix [/quote] | | | Logiques et optimistes, oui, mais réalistes aussi... | Jun 11, 2007 |
Je suis bien d'accord que la SFT ne va pas recommander le contraire, mais on voit bien qu'il y a une profonde méconnaissance du sujet : Caroline Subra wrote: La SFT recommande aussi aux traducteurs de ne pas "se faire petits" lorsqu'ils négocient leur salaire à l'embauche et lorsqu'ils négocient leur augmentation de salaire annuelle. Bien sûr que des entreprises se séparent de leurs services de traduction et optent pour l'externalisation vers des intermédiaires qui rémunèrent des libéraux à €0.06 le mot. Bien sûr que des jeunes traducteurs se font recruter à des salaires parfois quelques % supérieurs au SMIC. Mais ne baissons pas les bras. Que les traducteurs salariés se tournent vers les représentants du personnel de leur entreprise, qu'ils se présentent eux-mêmes aux élections des délégués du personnel s'ils jugent leurs représentants pas assez efficaces, etc. Et s'ils ont le moindre doute, qu'ils se tournent vers la SFT qui s'efforcera de les conseiller. Aujourd'hui, en France, quand on est traducteur sorti de la fac et sans expérience, il faut bien être clair, on ne négocie rien du tout à l'embauche ! Il n'y a presque pas de places, alors si on en veut une, on en est plutôt à supplier qu'on vous prenne à n'importe quel prix plutôt qu'à "négocier". J'aimerais bien voir ce qu'on peut mettre dans la balance : aucune expérience, aucun trait distinctif, et dans l'autre plateau, des dizaines et des centaines d'autres diplômés aux compétences identiques aux miennes, qui n'attendent qu'une chose, prendre le job. L'augmentation annuelle : savez-vous qu'il y a des entreprises où ce mot est totalement inconnu ? Et à nouveau, pour beaucoup d'entreprises, il est beaucoup plus intéressant de laisser partir les employés au bout de disons 2 ans et de les remplacer par des jeunes au smic plutôt que d'augmenter les premiers. Les délégués du personnel - à nouveau, je vous rappelle que ça n'existe pas partout. Beaucoup d'entreprises de traduction ne sont pas d'une taille suffisante pour avoir des délégués du personnel. Quant à se tourner vers la SFT, eh bien, je ne vois pas trop quel bénéfice un jeune traducteur pourrait en retirer ? Mis à part le fait qu'ils n'ont pas le droit d'y adhérer au moment où ils en ont pê le plus besoin, c'est à dire quand ils débutent, si c'est juste pour s'entendre conseiller ce qui a été dit plus haut, ça ne va pas les aider beaucoup... | | | Adhésion à la SFT | Jun 11, 2007 |
Sophie, Pour votre information, "les personnes, de moins d’un an d’exercice, diplômées en traduction à bac+5, peuvent adhérer directement comme membre actif" (http://www.sft.fr/contact/DOSSIER_ADHESION_SFT_DEF.pdf) Ils peuvent donc adhérer au moment où ils en ont le plus besoin. Vous allez me rétorquer: "leurs revenus ne l... See more Sophie, Pour votre information, "les personnes, de moins d’un an d’exercice, diplômées en traduction à bac+5, peuvent adhérer directement comme membre actif" (http://www.sft.fr/contact/DOSSIER_ADHESION_SFT_DEF.pdf) Ils peuvent donc adhérer au moment où ils en ont le plus besoin. Vous allez me rétorquer: "leurs revenus ne leur permettent pas d'adhérer, puisqu'ils débutent". Et moi de vous répondre: le montant de la cotisation annuelle est réduite de moitié lorsque les revenus sont inférieurs à 7 844 €. De nouveau, je sais très bien que le marché de l'emploi est maussade. Il l'est malheureusement pour l'ensemble des secteurs. S'il vous reste comme moi un peu d'optimisme - et je suis sûre que vous en avez, sinon vous ne seriez plus traductrice - rejoignez la SFT et participez à ses travaux. Toutes les forces nouvelles sont les bienvenues. Bien à vous, Caroline PS: n'hésitez pas à me contacter en privé si vous souhaitez communiquer vos idées et faire progresser les choses. Mes coordonnées figurent dans mon profil. Sophie Dzhygir wrote: Je suis bien d'accord que la SFT ne va pas recommander le contraire, mais on voit bien qu'il y a une profonde méconnaissance du sujet : Caroline Subra wrote: La SFT recommande aussi aux traducteurs de ne pas "se faire petits" lorsqu'ils négocient leur salaire à l'embauche et lorsqu'ils négocient leur augmentation de salaire annuelle. Bien sûr que des entreprises se séparent de leurs services de traduction et optent pour l'externalisation vers des intermédiaires qui rémunèrent des libéraux à €0.06 le mot. Bien sûr que des jeunes traducteurs se font recruter à des salaires parfois quelques % supérieurs au SMIC. Mais ne baissons pas les bras. Que les traducteurs salariés se tournent vers les représentants du personnel de leur entreprise, qu'ils se présentent eux-mêmes aux élections des délégués du personnel s'ils jugent leurs représentants pas assez efficaces, etc. Et s'ils ont le moindre doute, qu'ils se tournent vers la SFT qui s'efforcera de les conseiller. Aujourd'hui, en France, quand on est traducteur sorti de la fac et sans expérience, il faut bien être clair, on ne négocie rien du tout à l'embauche ! Il n'y a presque pas de places, alors si on en veut une, on en est plutôt à supplier qu'on vous prenne à n'importe quel prix plutôt qu'à "négocier". J'aimerais bien voir ce qu'on peut mettre dans la balance : aucune expérience, aucun trait distinctif, et dans l'autre plateau, des dizaines et des centaines d'autres diplômés aux compétences identiques aux miennes, qui n'attendent qu'une chose, prendre le job. L'augmentation annuelle : savez-vous qu'il y a des entreprises où ce mot est totalement inconnu ? Et à nouveau, pour beaucoup d'entreprises, il est beaucoup plus intéressant de laisser partir les employés au bout de disons 2 ans et de les remplacer par des jeunes au smic plutôt que d'augmenter les premiers. Les délégués du personnel - à nouveau, je vous rappelle que ça n'existe pas partout. Beaucoup d'entreprises de traduction ne sont pas d'une taille suffisante pour avoir des délégués du personnel. Quant à se tourner vers la SFT, eh bien, je ne vois pas trop quel bénéfice un jeune traducteur pourrait en retirer ? Mis à part le fait qu'ils n'ont pas le droit d'y adhérer au moment où ils en ont pê le plus besoin, c'est à dire quand ils débutent, si c'est juste pour s'entendre conseiller ce qui a été dit plus haut, ça ne va pas les aider beaucoup... ▲ Collapse | | | Marie-Josée Labonté (X) Local time: 01:23 English to French + ... Attentes salariales : traducteurs au Québec/Canada | Jun 12, 2007 |
@ Josée Desbiens : 9 à 12 $ l'heure... quoi? J'ai bien lu?? J'espère que personne n'a accepté de travailler à un tel salaire. C'est tout à fait inconcevable! Je ne connais pas le salaire annuel d'un traducteur qui travaille en entreprise (depuis que je suis travailleuse autonome, je suis pas mal ''déconnectée'' à ce sujet), mais il faut se rappeler qu'un traducteur possède un baccalauréat, alors le salaire doit être en conséquence. C'est normal et justif... See more @ Josée Desbiens : 9 à 12 $ l'heure... quoi? J'ai bien lu?? J'espère que personne n'a accepté de travailler à un tel salaire. C'est tout à fait inconcevable! Je ne connais pas le salaire annuel d'un traducteur qui travaille en entreprise (depuis que je suis travailleuse autonome, je suis pas mal ''déconnectée'' à ce sujet), mais il faut se rappeler qu'un traducteur possède un baccalauréat, alors le salaire doit être en conséquence. C'est normal et justifié. Si un membre de ProZ possède des données à ce sujet, il serait intéressant de le partager. Bonne journée! Marie-Josée ▲ Collapse | |
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Québec/Canada... suite | Jun 9, 2008 |
Je suis bien d'accord avec Marie-Josée; à 12 $ l'heure ont manque carrément de respect pour la profession. Quand j'ai terminé mon bac à l'Université d'Ottawa et que j'ai tenté d'obtenir un emploi au Bureau de la traduction, j'y ai vite renoncé au vu du salaire offert (qui était d'environ 37 000 $). J'ai trouvé cela ridicule, surtout en sachant que le poste d'adjoint administratif (qui ne demande qu'un secondaire 5) est rémunéré à 40 000 $ et plus. J'ai donc décidé d... See more Je suis bien d'accord avec Marie-Josée; à 12 $ l'heure ont manque carrément de respect pour la profession. Quand j'ai terminé mon bac à l'Université d'Ottawa et que j'ai tenté d'obtenir un emploi au Bureau de la traduction, j'y ai vite renoncé au vu du salaire offert (qui était d'environ 37 000 $). J'ai trouvé cela ridicule, surtout en sachant que le poste d'adjoint administratif (qui ne demande qu'un secondaire 5) est rémunéré à 40 000 $ et plus. J'ai donc décidé de me lancer en tant que pigiste et un cabinet de traduction a accepté de me fournir formation, commentaires, révision, etc., ce qui m'a beaucoup aidé. Du même coup, j'ai pu observer leur mode de fonctionnement et connaître les prix du marché. Ce cabinet n'accepte jamais de travailler sous la barre des 0,20 $/mot et je n'ai personnellement jamais travaillé sous 0,12 (seulement à ma sortie de l'université il y a plus de deux ans). Depuis que je suis inscrit sur Proz, je trouve que les offres de contrats qu'on y trouve exigent de travailler à des tarifs pour le moins farfelus. Il est clair q ue le marché en Europe est différent d'ici : je n'ai aucune difficulté à occuper tout mon temps en ne descendant jamais sous 0,15 $/mot. Pour terminer, je dirais qu'en tant que pigistes, le seul pouvoir que nous avons est de refuser de travailler à des tarifs ridicules comme 0,05 ou 0,06 $ (ou même euros), car tant que des traducteurs accepteront des contrats à ces tarifs, les choses ne changeront pas. ▲ Collapse | | | Linguasphere France Local time: 06:23 Spanish to French + ... Vivre ou survivre ? | Jun 10, 2008 |
Sophie Dzhygir wrote: Le SMIC indiqué dans ton lien, NMR, est exprimé en brut. Moi j'ai parlé en net. Le SMIC en net, ça doit faire quelque chose comme 950 euros. Oui, le chiffre que j'ai annoncé n'est guère éloigné du SMIC, mais c'est malheureusement la réalité... Sachant que le seuil de pauvreté en France pour une personne est à 817 € et que le loyer moyen d'un studio à Paris est de 600 €, il me semble difficile de vivre avec un tel salaire, vu que c'est à peine de quoi survivre (surtout avec le prix des denrées alimentaires et du carburant qui augmente). Et ce problème ne vaut malheureusement pas que pour les diplômés à Bac +5. Il y a un vrai problème de salaires en France, et même les fonctionnaires (pour ceux que cela fait rêver ...) ne sont pas forcément mieux rémunérés que les autres. Il est donc vrai que l'exercice en indépendant est encore ce qu'il y a de mieux même si les débuts sont souvent un peu laborieux et qu'il est préférable d'avoir une bonne couverture en cas d'empêchement de travailler. Toutes les formes d'exercice ont leurs avantages et leurs inconvénients. | | | Valerie105 United States Local time: 21:23 English to French salaire traducteur quebec/californie | Apr 15, 2010 |
Bonjour! Quel est selon vous le salaire d'un traducteur avec B.A. spécialisé en traduction (anglais vers le français) et +5annees d'expérience au Québec? et aux États-Unis (Californie)? Quel est votre idée là-dessus... et Avez-vous des sites Web avec des données. merci! | | | Philippe et Marie-Josée | Apr 15, 2010 |
vous n'avez apparemment pas lu le message de votre compatriote John (JCEC) sur les salaires pratiqués au Québec (et donc, en principe, au Canada). Pour les autres, je me trompe peut-être mais vous parlez des salariés (qui, quelle que soit leur catégorie, n'ont jamais vraiment été bien payés en France), n'est-ce pas ? Quid des free-lance qui ont des clients directs ? Ne me dite spas qu'ils demandent du 9 à 10 cents le mot. Sauf grosse erreur de ma part, les honoraires d'un b... See more vous n'avez apparemment pas lu le message de votre compatriote John (JCEC) sur les salaires pratiqués au Québec (et donc, en principe, au Canada). Pour les autres, je me trompe peut-être mais vous parlez des salariés (qui, quelle que soit leur catégorie, n'ont jamais vraiment été bien payés en France), n'est-ce pas ? Quid des free-lance qui ont des clients directs ? Ne me dite spas qu'ils demandent du 9 à 10 cents le mot. Sauf grosse erreur de ma part, les honoraires d'un bon traducteur free-lance tournent autour de 20 cents le mot (cible, j'espère pour la paire anglais-français), soit la même chose que les agences.... Cordialement Bruno
[Modifié le 2010-04-16 10:53 GMT] ▲ Collapse | |
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Salut Valerie105, Je peux juste dire que le marché de l'emploi en traduction est plus dynamique au Canada qu'en France, il y a beaucoup plus de postes salariés. J'ai même des copines qui se sont fait recruter par des chasseurs de tête au Canada, chose impensable de ce côté-ci de l'Atlantique ! Donc, je peux imaginer que les salaires sont en conséquence plus attractifs, mais je n'ai pas de données précises à ce sujet. Pour les États-Unis, je ne sais rien. @Bru... See more Salut Valerie105, Je peux juste dire que le marché de l'emploi en traduction est plus dynamique au Canada qu'en France, il y a beaucoup plus de postes salariés. J'ai même des copines qui se sont fait recruter par des chasseurs de tête au Canada, chose impensable de ce côté-ci de l'Atlantique ! Donc, je peux imaginer que les salaires sont en conséquence plus attractifs, mais je n'ai pas de données précises à ce sujet. Pour les États-Unis, je ne sais rien. @Bruno : je ne comprends pas bien ta question. Elle s'adresse à qui, "les autres" ? Dans tous les cas, je ne pense pas qu'il soit pertinent de discuter des honoraires dans un fil sur le salariat. Salaires et honoraires (et les conditions de travail qui vont avec) ne sont nullement comparables. ▲ Collapse | | | Ce n'était pas vraiment une question... | Apr 16, 2010 |
ou, si c'en est une, c'est celle du choix entre une carrrière de salarié ou de free-lance. Je sais bien qu'on ne peut pas comparer les deux, mais quand on est jeune, qu'on a du battant et envie d'aller plus loin, la question ne se pose pas (du moins pas pour moi). Pour le Canada, ce que je peux en dire, c'est qu'il semble être le dernier Eldorado pour les traducteurs. Bon week-end Bruno | | | Un ami qui travaille en Allemagne... | Apr 16, 2010 |
... a gagné €900/mois pendant une période d'essai durant six mois, et puis son salaire a augmenté a €1200brut/mois. C'est son premier emploi après la fac, où il a fait un diplôme de traduction allemand/français > anglais. Il faut dire qu'il n'a pas de spécialisation. Quant aux salaires en France, je suis actuellement à la recherche d'un emploi de traducteur et ayant vu pas mal des annonces on peut s'attendre à pas beacoup plus que le SMIC (plus selon les langues et sp... See more ... a gagné €900/mois pendant une période d'essai durant six mois, et puis son salaire a augmenté a €1200brut/mois. C'est son premier emploi après la fac, où il a fait un diplôme de traduction allemand/français > anglais. Il faut dire qu'il n'a pas de spécialisation. Quant aux salaires en France, je suis actuellement à la recherche d'un emploi de traducteur et ayant vu pas mal des annonces on peut s'attendre à pas beacoup plus que le SMIC (plus selon les langues et spécialisations requises). Cependant, j'ai vu des salaires de 25k-30k brut par an pour les traducteurs au sein des entreprises à Paris. Bon courage! ▲ Collapse | | | Pages in topic: < [1 2 3] > | To report site rules violations or get help, contact a site moderator: You can also contact site staff by submitting a support request » prétentions salariales - premier poste de traducteur CafeTran Espresso | You've never met a CAT tool this clever!
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